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[RP] Je, balance, pomme

Ailisha_ashikaga
(Faut cliquer sur la pomme.)


    Promenons nous dans les bois,
    Pendant que le loup s'étouffera.

    Elle mange donc. Une pomme, au cas ou vous n'auriez pas suivit. Assise loin du domaine qui l'étouffait un tant soit peu, l'action se déroule près d'un lac qui accueillera les festivités, le personnage principal se tient sous un arbre, et on attend toujours le second protagoniste.

    Si il survit,
    Je préfère pas voir ce qu'il s'en suit.

    «Tu sais Kinu...»
    «Hai, Ai-sama?»
    «J'ai pas fini ma phrase..»
    «Sumimasen, Ai-sama.»
    «Dis-moi, Kinu, qui est cette femme, là-bas?»
    «Qui?»
    «Le truc qui à l'air d'un namagashi.»
    Sur ce elle prit une des pâtisseries qui se tenait à ses côtés et l'engloutit sans plus de cérémonie.
    «Ah. Ca?»
    «Non. Le rocher...»
    «Pardon?»
    «Oui, Câââ!»
    «Je crois que c'est un homme. Ai-sama.»
    «...»
    «Vous devriez pas rire de la sorte.»
    «...»
    «Ai-sama!»
    «...»
    «Arrêtez de rire! Il nous s'approche!»
    «...»
    «...»
    «Aïe!»

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"Ai Ai Ai comme je l'aime et pourtant elle m'en fait voir du matin jusqu'au soir...."
Nobuo
Lui ne mange pas, ni une pomme, ni rien. Pourtant il a un peu faim, c'est l'heure du goûter, et compter son pognon, ça fatigue.

Il est là, cheveux au vent, en train de gambader... Heu non, il n'y a pas de vent déjà. Et il puis il ne gambade pas, il marche, normalement, en train d'amorcer dans sa tête complexe le début d'un raisonnement visant certainement à s'enrichir plus facilement. En toute légalité.

Donc, il avance, tranquillement, vers un travail qui doit certainement avoir pour but de lui remplir les poches, quand il aperçoit la demoiselle en train de s'empiffrer en faisant des messes basses. LA demoiselle, elles étaient en fait deux mais il était évident qu'une seule des deux comptaient, l'autre étant effacée, absente, quand si elle ne faisait que prolonger le corps de sa maîtresse au lieu de former avec elle un véritable binôme.

Miracle de la nature, il était impossible de comprendre comment elle pouvait être aussi fine tout en s'empiffrant de telles pâtisseries tous les jours. Nobuo haussa les épaules pour se répondre à lui-même. Aucune importance, lui n'aimait pas les pâtisseries.

Elles semblaient le regarder comme s'il était un spectacle à lui tout seul, le genre de spectacle qu'on regarde en mangeant négligemment et en papotant avec une voisine. Et ça, ça ne lui plaisait qu'à moitié. Aussi, il changea de direction, pour pouvoir leur faire face. Et ça, ce n'est pas rien, car partant d'un point A à un point B, il mettait une bonne partie de son attention à utiliser la trajectoire optimale permettant de joindre l'arrivée en le moins de temps possible. Arrivée où l'attendait en général une possibilité plus ou moins directe de s'en mettre plein les fouilles.

Il leur faisait face, prenant le plus de hauteur possible, avec le visage le plus expressif possible voulait évidemment signifier : "Et ben quoi ? Tu veux mon portrait ?"
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Ailisha_ashikaga
[Dans mon monde à moi, on me sert sans attendre.]

    Promenons nous dans les bois,
    on aurait mieux fait d'rester planté chez soi

    Elle lui lance un de ses regards à faire valser le plus viril des samouraïs.
    Ai' ne lui a rien demandé qu'il vient devant elle en la regardant comme si elle était une vulgaire bâtarde. Encore un homme qui a besoin de prouver qu'il est couillu.
    Au fond, ça ressemble à ces scènes banales, celle où l'on peut presque apercevoir les éclairs qui se baladent gaiment d'un protagoniste à l'autre.

    «Vous avez fait tombé ma pomme.»

    C'est faux. Et c'est Kinu, ce bijou de domestique, qui lui lance à un regard médusé.
    Bien oui, si la pomme est tombée, c'est bien à cause (/grâce?) au coup de coude à propulser un phoque que lui a affliger la soie.

    Les yeux sont finalement levé au ciel pendant que ses doigts s'affaire à trouver la pâtisserie fétiche. Être digne, oui.
    Non, ce n'est sûrement pas la plus orgueilleuse des deux idiots que sont nos deux...idiots.

    «Qui êtes-vous pour me regarder de la sorte?» elle croise les bras après avoir reprit un namagashi aux couleurs vives «vous pourriez vous excusez tout de même...» Elle lève le tête, plisse le nez, et fini par déclarer: «Et ramasser.»

    De là où elle est la jeune Ashikaga peut même sentir les yeux de Kinu se calmer, sa maîtresse gêre la situation, au fond elle est en total admiration devant ce petit bout de femme qui en profite complétement.
    Le regard s'apaise, rejoint celui d'Ai dans sa fusillade avec le mal-autrui.

    Que ce sourire de garce lui va à ravir.

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"Ai Ai Ai comme je l'aime et pourtant elle m'en fait voir du matin jusqu'au soir...."
Nobuo
D'accord, c'était une gamine qui voulait jouer, et qui probablement n'avait pas grand-chose à faire de ses journées, à part s'empiffrer bien sûr. Et elle voulait jouer, en lui lançant une pomme. Il penche la tête sur le côté en la regardant, et sourit. Un sourire presque honnête et franc, il y avait bien assez de boulets sur lesquels s'énerver pour ne pas avoir besoin d'en vouloir à une jeune fille, aussi peste soit-elle.

«Qui êtes-vous pour me regarder de la sorte?»

Je suis Nobuo ? Et vous ? Vous êtes une célébrité telle que je devrais déjà vous connaître ?

Elle mangeait encore. Il semblait y avoir comme une erreur de la nature, étant donné sa taille, chaque bouchée aurait du la faire grossir à vue d'oeil, et ce n'était semble-t-il pas le cas. Il fit la moue, considéra la pomme, la demoiselle, la pomme, la demoiselle, puis encore la pomme, puis se baissa pour la ramasser.

Soit, j'avais effectivement une petite faim, je vais en profiter, surtout que les fruits ne vous intéressent surement pas.

Il désigna du regard la pâtisserie qu'elle tenait en main. Il lui avait ramassé sa pomme, elle attendrait encore longtemps des excuses pour rien, et il allait pouvoir se rassasier. Il frotta légèrement la pomme et croqua dedans sans hésiter, en continuant de les regarder toutes les deux. Croqua une seconde puis une troisième fois, avant de plisser les yeux. Quelque chose n'allait pas, un morceau était parti de travers, restait collé dans la gorge. A moins que ce soit la pomme qui soit empoisonnée. Il essaya de recracher, sans succès, puis tomba à genoux en toussant, cherchant de l'air désespérément. Il était réellement en train de s'étouffer.
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Ailisha_ashikaga
    Mange, prie, aime.
    Non, je rigole.

    Elle part dans un nouveau fou rire.
    C'est pas drôle, elle n'a aucun sens de l'humour. Le gringalet s'étouffe, et elle rit, elle s'époumone, et manque de subir le même sort en avalant presque de travers une de ses pâtisseries favorites.
    -C'pas drôle.

    «Ailisha-sama.»
    «Chut Kinu! Je ris!»
    «Il s'étouffe!»

    Elle ouvre les yeux. On dirait en effet qu'un bout du truc rond et rouge lui est resté dans la gorge.

    «Kuso!»
    «KI O TSUKERO !»
    «Baita! Teme konoyaro !»
    «Kono hontta jautai kara maola nukedashitenai»
    «Merde»
    «ca va chier !»
    «souillon ! chien puant !»
    «On est pas sortit de ce merdier.»©

    L'échange continu jusqu'à ce que la demoiselle lève le bras, stoppant net l'imagination de sa servante. «laisse moi réfléchir» Mais les bruits de l'assassina que la pomme accomplit sous ses yeux la gêne.

    «J'y crois pas. Mais quel bouffon!»
    «...»

    Dans une vie antérieur, ou pas tant que cela, Ailisha à apprit les bases du combat et de la médecine.
    Ai' se lève, sans se presser, faut pas déconner non plus. Un dernier regard pour ses namagashi qu'elle pose un second, dépité, sur la ridicule petite...chose, qui se tient mollement à ses pieds.
    Après elle long soupire la jeune fille s'inquiète de l'état du boulet qui se tient par terre, au sol donc. Elle se place derrière lui, et l'air parfaitement blasée et ennuyée de devoir en arrivé la, l'encercle de ses bras tous fins.

    Les mains sur l'estomac elle pousse violemment. Sauver l'homme qui a osé l'outrager de la sorte: manger SA pomme.

    «Arg.»




© Merci à LJD Yoshimasa pour m'avoir proposé ce dialogue des plus fleuris qui témoigne de sa grande culture.
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"Ai Ai Ai comme je l'aime et pourtant elle m'en fait voir du matin jusqu'au soir...."
Nobuo
Il est en train de crever et elle rit. Clairement un assassinat, la pomme devait être volontairement piégeuse. Il risque de mourir, mais surtout... elle va lui piquer sa bourse ensuite ! La catastrophe. Son précieux magot. Sa fortune.

Il recommande son âme aux esprits supérieurs, oubliant la pomme, la demoiselle et l'argent planqué dans sa bourse, quand il sent les bras fins l'entourer. Dix secondes plus tard, il peut recracher le morceau coupable et hors d'haleine, il reprend enfin des couleurs, encore à genoux, et palpe rapidement pour voir si son argent est toujours là. Ouf, c'est le cas.

Vite debout, rassuré d'être en vie, il peut tourner la tête vers la p'tite peste, qui, malgré tout, il faut l'avouer, a été plutôt efficace. Elle semble contrariée d'avoir dû utiliser ses bras autrement que pour se servir de friandises, mais soit. S'inclinant rapidement.

Arigato, jeune fille, je vous dois une fière chandelle.

En disant ça, il se demanda combien coûtait une chandelle, ça devait pas être rien et il regretta ses paroles.

Heuuuu, bref, je disais, vous m'avez sans doute sauvé la vie et je vous en suis redevable.

Il se retint d'ajouter "tant que ça ne coûte rien bien sûr" de justesse. Il se promit au passage de bien attention la prochaine fois qu'il mangerait un fruit.
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Ailisha_ashikaga
    L'air blasée revient en force, le sérieux fait son apparition. Elle considère le petit bonhomme, de haut en bas, des pieds à la tête, de la racine des cheveux aux bouts des orteils, tout y passe, et c'est horriblement long, lorsqu'Ai' juge.

    «D'accord.»

    D'un mouvement de la main elle fait rappliquer Kinu à ses côtés.

    «D'accord.» vous l'aurez comprit, elle se répète, un petit sourire qui n'a rien de rassurant et elle reprend: «écoutez, j'ai besoin d'un repose-pied, j'ai des crampes dans le dos en ce moment. Vous pourriez peut-être m'aider.»

    Les yeux de son interlocuteur changent de ton. Bien quoi, elle a dit quelque chose qui ne fallait pas?
    Elle continue, toujours sur la même lancé.

    «Vous n'êtes pas bien musclé. Et puis tirez pas cette tête là, vous serez au service d'Ashikaga Ailisha mon brave. Je vous ai sauvé la vie tout de même. Vous me le devez.»

    La jouvencelle fini par lever le menton et prendre une nouvelle fois une des pâtisseries dans le panier que sa servante lui tendait.

    «C'est bizzare Ai-sama, il n'a pas l'air mieux que lorsqu'il s'étouffait.»

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"Ai Ai Ai comme je l'aime et pourtant elle m'en fait voir du matin jusqu'au soir...."
Nobuo
Elle était vraiment particulièrement agaçante, surtout quand elle donnait du "mon brave" avec son air supérieur. D'autant plus agaçante qu'elle lui avait probablement vraiment sauvé la vie, et qu'il fallait vraiment qu'il lui rende la pareille d'une manière ou d'une autre. Il tâcha donc de garder un air impassible après avoir laissé échapper un petit air contrarié.

Des crampes dans le dos ? A votre âge ?

N'importe quoi, oui.

Oh, et bien si je peux vous aider, c'est avec plaisir, je trouverai bien quelque chose que vous mettez sous vos pieds pour vous sentir mieux installée. Qu'est-ce qui conviendrait à votre grandeur ?

Difficile de camoufler le ton ironique qui enveloppait ses paroles, mais il n'y arrivait pas si mal que ça.

Elle finit par dire son nom. Encore une Ashikaga, décidément, il avait le chic pour tomber dessus. Elle comptait vraiment le prendre à son service ? Il ne savait pas vraiment ce qu'on devait faire aux gens qui nous sauvaient la vie, mais il valait certainement mieux mourir étouffer que supporter sans cesse les caprices d'une gamine... capricieuse, oui c'est le mot. Il préféra ne pas relever la remarque en faisant bonne figure, en s'amusant tout de même un peu de la situation, après tout, il pouvait toujours se barrer si elle exagérait.
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Ailisha_ashikaga
    Par Uzume et tous ces autres kamis, mais quel foutu insolent !
    Le sourcil se arque, préfère ignorer le ton ironique du boulet et incite Kinu a se rapprocher d'un signe bref et sec de la main.

    «C'est vous, le repose pied.»

    Il faut dire les choses comme il en est. C'était le repose pied. Ai' se ressert un namagashi, en manque cruel de sucre et son corps qui risque de mincir à vu d'oeil si elle arrête ce traitement.
    Elle a besoin d'un massage de pied lorsqu'elle se gave de namagashi, kiseru en bouche en lisant ses longs parchemins de poésie. Vous savez, pour son "éducation & sa culture". Barbant !

    «Kinu..explique à mon repose pied les conditions de l'offre.»
    «D'accord.»
    «Kinu?»
    «...?»
    «Fais-le.»
    «Demain à l'aude au domaine Ashikaga. Ne soyez pas en retard.»
    «Kinu...»
    «Repas non fournis pas la maison, on ne lave pas les vêtements salis par les divins pieds de Ai'-sama non plus. Conditions de l'offre non cumulable et tout le touintouin.»

    La servante soupire, sous le regard souriant de Ai', fière d'avoir à son service une jeune fille aussi dévouée. Sûrement sa plus grande confidente, seule amie d'ailleurs, il faut dire qu'Ai' avait quasiment grandit avec.
    Elle s'incline très légèrement devant Nobuo, enfin c'est Kinu qui s'y colle, faut pas trop en demandé non plus. Et puis elle se tire, comme ça, tout simplement. Elle se casse, après tout, c'est fini, elle a son repose-pied de toute façon !

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"Ai Ai Ai comme je l'aime et pourtant elle m'en fait voir du matin jusqu'au soir...."
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