Annelyse
[Ce rp s'imbrique dans un autre ayant lieu dans un forum privé dont voici l'adresse pour ceux qui seront curieux. :http://rosiers.forumchti.com/pour-le-plaisir-de-lire-et-d-ecrire-f18/rp-une-nouvelle-venue-aux-rosiers-t141.htm]
[Mauléon dans le Béarn quelques mois plus tôt]
Lhistoire commence il y a 5 ans avec la rencontre dun homme et dune femme. Cette histoire continue avec la venue au monde dun héritier qui était une héritière. Une histoire qui perdure avec la vie dune fillette qui a 5 ans.
« Ta mère est morte !»
Annelyse, cest ainsi que lenfant se prénommait, navait pas bien compris le sens de ces mots pourtant clairs comme de leau de roche.
« Mais elle va revenir ? »
Question troublante lorsque comme vous, on comprend la teneur de laffirmation première. Sauf que pour la fillette de cinq ans la mort avait une signification abstraite nayant de concret que labsence prolongée dun être. Inutile de préciser que jusqualors on avait tout fait pour la tenir à lécart de ce qui touchait, de près ou de loin, cette mystérieuse et étrange étape finale de la vie.
Debout, face à son père, la fillette tentait de briser le silence venu sinstaller sournoisement en savançant vers lui main tendue et sourire amical. Plus que linquiétude concernant le décès de sa pauvre mère, Annelyse souffrait du regard froid, haineux et dédaigneux quil posait désormais sur elle.
« Père »
Sexclama-t-elle en attrapant sa main.
« Vous êtes fâché ? »
«Je ne suis pas ton père ! Lâche-moi bastarde ! Engeance de la gaudriole ! Tu nes pas ma fille tu nes rien rien que la progéniture dune merdaille ! »
Nétant pas pourvue de ladresse du célèbre chevalier « Néo » elle ne parvint pas à éviter les postillons envoyés dans sa directions telles des flèches décochées par le meilleur des archers ; et encore moins la main qui avait empoigné son poignet avec force. Le visage de la fillette exprimait physiquement la douleur que lhomme lui infligeait, en même temps que ses yeux devenaient larmoyants.
Le soir même elle avait été éconduite du domaine familial, et elle pouvait sen estimer heureuse si lon considère quil aurait tout aussi bien pu lécourter. On la confia aux surs de Saint Hildegarde où elle sapprêtait à passer sa première nuit
[Mauléon dans le Béarn quelques mois plus tôt]
Lhistoire commence il y a 5 ans avec la rencontre dun homme et dune femme. Cette histoire continue avec la venue au monde dun héritier qui était une héritière. Une histoire qui perdure avec la vie dune fillette qui a 5 ans.
« Ta mère est morte !»
Annelyse, cest ainsi que lenfant se prénommait, navait pas bien compris le sens de ces mots pourtant clairs comme de leau de roche.
« Mais elle va revenir ? »
Question troublante lorsque comme vous, on comprend la teneur de laffirmation première. Sauf que pour la fillette de cinq ans la mort avait une signification abstraite nayant de concret que labsence prolongée dun être. Inutile de préciser que jusqualors on avait tout fait pour la tenir à lécart de ce qui touchait, de près ou de loin, cette mystérieuse et étrange étape finale de la vie.
Debout, face à son père, la fillette tentait de briser le silence venu sinstaller sournoisement en savançant vers lui main tendue et sourire amical. Plus que linquiétude concernant le décès de sa pauvre mère, Annelyse souffrait du regard froid, haineux et dédaigneux quil posait désormais sur elle.
« Père »
Sexclama-t-elle en attrapant sa main.
« Vous êtes fâché ? »
«Je ne suis pas ton père ! Lâche-moi bastarde ! Engeance de la gaudriole ! Tu nes pas ma fille tu nes rien rien que la progéniture dune merdaille ! »
Nétant pas pourvue de ladresse du célèbre chevalier « Néo » elle ne parvint pas à éviter les postillons envoyés dans sa directions telles des flèches décochées par le meilleur des archers ; et encore moins la main qui avait empoigné son poignet avec force. Le visage de la fillette exprimait physiquement la douleur que lhomme lui infligeait, en même temps que ses yeux devenaient larmoyants.
Le soir même elle avait été éconduite du domaine familial, et elle pouvait sen estimer heureuse si lon considère quil aurait tout aussi bien pu lécourter. On la confia aux surs de Saint Hildegarde où elle sapprêtait à passer sa première nuit