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[RP] Le presbytère d'Autun

Tristan_du_cost
Tristan ne se fit pas prier pour s'asseoir à table et prendre une petite collation. Après la nourriture spirituelle, il fallait penser à celle du corps.

Il fit une grimace en voyant Maman Clo sortir de son sac une bouteille au breuvage orange. Tristan se dit qu'il s'agissait encore d'un remède de grand-mère pour guérir quelqu'ongle incarné ou faciliter l'endormissement après une journée agitée.

Garde donc ta bouteille Maman Clo, je vais te faire gouter le vin de messe d'Autun.

Tristan laissa tomber le vouvoiement qui lui rappelait les réceptions d'ambassade où chaque mot compte, où une parole de trop peut causer une guerre interducale et où il faut sourire en permanence même s'il on a envie de mordre son interlocuteur.
Il se leva, alla au buffet et en revînt avec une bouteille au rouge bien plus allechant que l'orange pulpeux de la ptite Curette.

Il remplit copieusement deux verres et en tendit un à sa visiteuse de charme.


Tiens, goute moi ça, tu m'en diras des nouvelle. C'est celui que j'utilise pour les messes. Je le goute régulièrement durant la semaine pour vérifier qu'il garde son bon goût.
En effet, ce serait pêché que de célébrer la messe avec un vin ordinaire, n'est-ce pas ?

Je suis content de te revoir dans notre chère bourgade, TA bourgade devrais-je dire. Ca faisait bien longtemps ...
Mais je ne me suis pas marié. Pas encore ... . Je vis en partie au presbytère, et quand je n'y suis pas, je dors chez Ethel ma fiancée, dans la roulotte sur la place.


Tristan se reservit un verre, en but la moitié et continua.

Mais je suppose que tu n'es pas seulement venue m'apporter de quoi me sustenter ?
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Professeur au séminaire archidiocésain Saint Bynarr de Lyon
Diacre d'Autun
Haut Fonctionnaire
Ex Ambassadeur
Clothylde
Clothylde retint un commentaire acerbe sur la mine de Tristan quand elle surprit son regard méfiant sur la bouteille de liqueur. Après tout, il était trop jeune pour en connaitre l'histoire et la valeur...
Son esprit s'envola un instant vers de vieux souvenirs que le temps n'avaient pas effacés, à l'époque des maires brigands, des tisserands inénarrables, des matchs de soule inoubliables, l'époque où Autun se targuait d'être la ville du Fun et... de la liqueur de carotte !

Elle le laissa donc servir le vin (après tout, il fallait bien qu'elle s'habitue à son goût), notant au passage que son diacre le goûtait lui bien souvent (ce qui expliquait peut-être la vitesse à laquelle filaient les réserves...).


Mais je ne me suis pas marié. Pas encore ... . Je vis en partie au presbytère, et quand je n'y suis pas, je dors chez Ethel ma fiancée, dans la roulotte sur la place.

La curette qui avalait sa gorgée de vin manqua de s'étouffer.

Quoi ???!!! Pas marié ??!!! Qu'ouïe-je ? Qu'entends-je ? Dans quel état j'erre ?
Mais enfin Tristan, qu'est ce que c'est que cette histoire ?
Toi, un diacre ! Te perdre dans les plaisirs de la chair, déshonorer une honnête femme ? Faire naître des enfants hors du saint sacrement du mariage ? As-tu perdu la l'esprit ?

Que certains pratique l'union libre est une chose mais que toi !, toi le diacre de la paroisse d'Autun tu en sois toi-même partisan dépasse tout ce que j'aurai pu imaginer.

Dieu tout puissant, protège tes enfants !



La pauvre Clothylde était aux cent coups, elle manquait d'air et se leva brusquement pour ouvrir la fenêtre en grand.
Le vent froid lui fit du bien, lui permettant de recouvrer un peu son calme.
Le Très-Haut la soumettait surement à sa première épreuve, long et ardu est le chemin de la Vertu et la tâche de Clothylde était de ramener les brebis égarées et de les maintenir sur le droit chemin.
Elle avait sous la main sa première brebis, et il allait surement falloir qu'elle transforme sa rame vengeresse en un solide bâton de berger !

Elle se tourna alors vers Tristan et le regarda droit dans les yeux


Et bien, j'espère que tu as une solide explication et que ton mariage sera le premier que je célébrerais d'ici une quinzaine de jours, le temps de publier les bans !
Tristan_du_cost
Tristan ne parvenait pas à bien cerner cette nouvelle curette. Faisait-elle de l'humour ou était-elle vraiment sincère ?
Il prit le temps de la dévisager de la tête aux pieds, regardant ce corps sculpté qui dut plaire aux hommes, avant qu'elle de prenne l'habit de clerc.
Derrière ses faux airs de vierge effarouchée, Maman Clo avait certainement connu ce genre de plaisir, où le coeur et le corps entrent en communion, dans une promiscuité telle que le moindre mouvement de l'être aimé se transforme en décharge sensuelle...
Ou bien était-elle vraiment coincée, un peu comme l'archévêque, qui ne semblait savoir sourir que lorsqu'on la chatouillât sous les bras ?

Tristan se resservit un verre de vin. L'heure semblait grave. Ah comme c'était mieux avant. C'était toujours mieux avant. Et comme disait son cousin Gilbert, le pire est toujours à venir.
Tristan termina son verre et se leva en direction de la curette.


Tu te sents mal ? Le voyage sans doute ?

Tristan sourit à l'idée que peut-être cachait-elle un polichinel au fond de son ventre ...

Voilà qu'on nous envoie une curette malade. Non mais je rêve ?
Allez, reprends un verre de bourgogne. Plus on en boit, plus on va droit.


Pour confirmer ce dicton populaire et très sage, puisqu'il vient du peuple lui-même, Tristan but quelques gorgées de ce succulent nectar, sans pouvoir retenir un

Aaaaaaaaaaaaaaaaah

de soulagement.

Le mariage, le mariage ... oui ... d'accord ... mais rien ne presse .... . D'ailleurs ni le Curé Barral, ni Graoully notre Prêtre, devenu Inquisiteur s'il te plait, ne m'ont fait quelque réflexion ou remontrance.
Tu sais, nous faisons toujours nos prières du soir avant de nous aimer. Aristote ne nous a-t-il pas dit de nous aimer ? Quant à notre fils, j'avoue que je n'ai toujours pas compris.
J'avais fait très attention à ne pas embrasser Ethel dans l'oreille, comme me l'avait conseillé mon cousin Gilbert. Et pourtant, un enfant nous est né, un fils nous est donné. Je pense que c'est un signe divin, que c'est le Très-Haut qui bénit notre union.
Et puis, il n'est nullement utile de se marier pour prier le Très-Haut, aller à la messe et faire le bien autour de soi.

Alors, pour l'instant du moins, concentrons nous sur des affaires un peu plus urgentes qu'une messe de mariage qu'on aura, du reste, toujours le temps de célébrer.

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Professeur au séminaire archidiocésain Saint Bynarr de Lyon
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Ethel_du_cost
[J'ai l'honneur de ne pas te demander ta main...
De grâce, ne mettons pas sous la gorge à Cupidon sa propre flèche... ]

Brassens

Ethel s'inquiétait de l'absence de Tristan, il était parti tôt le matin et la nuit tombait.
Quand il n'était pas à la roulotte, il était à la forge ou au presbytère.
Peut être en taverne, mais il y allait de moins en moins.

Compte tenu de l'heure tardive, il ne pouvait être que dans l'annexe du Très Haut.
Peut être à corriger quelques pastorales ou tout simplement à s'accorder quelques instants de répit, de solitude et de prières.

Ethel arriva, la porte était entrouverte.
Elle n'osa pas entrer, une voix de femme qu'elle ne connaissait pas demandait à Tristan de régulariser sa situation.

Ethel écouta...
Qui était cette femme ?
Que savait elle de leur vie ?
Tristan ne l'avait jamais déshonorée, bien au contraire.

Ethel tendit l'oreille, Tristan parlait.

"Et pourtant, un enfant nous est né, un fils nous est donné.
Je pense que c'est un signe divin, que c'est le Très-Haut qui bénit notre union.
Et puis, il n'est nullement utile de se marier pour prier le Très-Haut, aller à la messe et faire le bien autour de soi."


Ethel sourit.
Tristan venait de lui faire l'honneur de ne pas lui demander sa main.
Leur amour et leur passion était ailleurs.
Il avait tellement raison.


Ethel se surprit à murmurer.

Merci mon chéri.
Merci de cette non demande en mariage.

Non... ne mettons pas sous la gorge de Cupidon sa propre flèche.
Tout est si bien, gardons nous comme nous sommes et continue à m'embrasser dans l'oreille.


Elle sourit.
Ils n'avaient pas besoin de graver leurs noms au bas d'un parchemin pour s'aimer, aimer et partager.

Aristote l'avait compris depuis belle lurette.



_________________
Epouse de Tristan_du_cost pour le meilleur et pour tout le reste.
Mère de Lazare_du_cost.
Ex maire d'Autun.
Ex procureur de Bourgogne.
Citoyenne d'honneur de la ville de Rennes.

Et blablabla et blablabla...
Tristan_du_cost
Quelques jours s'étaient écoulés depuis que la nouvelle curette avait vertement tensé le pauvre Diacre.
Il passa par le presbytère où il vit sa fiancée Ethel.
Il souriait.

Ah ma chérie, tu es là !
Il l'enserra dans ses bras et l'embrassa dans le cou, ses mains jouant dans les cheveux chatoyants aux senteurs printannières.

Je suis passé par la halle et j'ai lu la lettre ouverte qui t'était destinée. Je suis écroulé de rire.
Quelles difficultés d'élocution ! Je suis surpris par la pauvreté de son vocabulaire, la construction hasardeuse de ses phrases. Et je ne parle pas des fautes d'orthographe qui illustrent un tableau déjà bien terni.

Le plus intrigant est la construction argumentaire fallacieuse utilisée. Je pense bien que le conseil, choisi par le Maire, vote comme lui. Est-elle naïve à ce point ? Je me demande aussi pourquoi le Maire a besoin d'un avocat d'affaires. Il me semble qu'il est assez grand pour exprimer ce qu'il pense.

Mais quelque part, j'envie le Maire qui sait se contenter de si peu. Ca doit le changer de feue son épouse, la belle et érudite So. Tout le contraire de sa remplaçante.


Tristan embrassa à nouveau sa belle fiancée.

J'aime bien ta réponse, sobre, nette et sans bavure. La pauvre Yrys s'est ridiculisée et fait rire bien des personnes. En effet, je me suis permis de la recopier et de l'envoyer à nos amis en voyage ...
Que du bonheur, te dis-je !

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Ethel_du_cost
Ethel écouta Tristan sans rien dire.
Il avait toujours eu le verbe un peu haut, coloré, ne s'ennuyant jamais avec les entournures mais il n'était jamais acerbe.
Toutes les personnes le connaissant bien, pouvait le confirmer.
Là, il était dans un registre qu'elle ne lui connaissait pas.

Elle le prit par le bras et lui sourit.


Tu as raison Tristan.
Mais que dire ?
Il paraît que la nouvelle génération est là !
Qu'elle arrive... c'est notre maire qui le dit.

Mais moi aussi... cela me choque, tu le sais bien.

Tu sais, je n'ai pas connu beaucoup de maires à Autun finalement.
Auclair, Sorane et Maathis.
Mais tu as raison, on est bien loin des communiqués propres, rédigés en bon français, ponctués, enchainés et agréables à lire.
Parce que la forme donne envie de comprendre le fond.
Et Dieu sait si je n'ai pas été d'accord avec Maathis !
Mais je l'ai toujours lu.

Ethel se rapprocha de lui, décidément il la surprenait.
Lui qui ne se mêlait jamais de tout ça.
Par contre, oui, elle connaissait son attachement aux valeurs fondamentales.

Laisse parler mon chéri, cette lettre fait beaucoup rire oui.
Enfin sourire...
Le fond et la forme sont lamentables.
La médiocrité entrainant la médiocrité, je ne dirai rien de plus.

Nous plongeons sans doute, dans un autre temps.


Puis Ethel se mit à rire et ne put s'empêcher de lui murmurer à l'oreille.

D'ailleurs Tristan, je me demande si le maire n'est pas un peu des deux bords... s'il est pas un peu de la jaquette si tu vois ce que je veux dire.
Je parle pas de sa collerette en dentelle hein !
Mais t'as entendu quand il parle de lui...
Il met des E partout !
"Le maire est ravie"
C'est bizarre ça... non ?


Et oui, les temps changent !
Le principal est de rester tels que nous sommes, fiers de notre éducation et de celle que nous dispensons à notre fils.

Tiens, une fois n'est pas coutume, je viens avec toi à ta forge mon chéri.
Tout est bien et ma boulange attendra !

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Epouse de Tristan_du_cost pour le meilleur et pour tout le reste.
Mère de Lazare_du_cost.
Ex maire d'Autun.
Ex procureur de Bourgogne.
Citoyenne d'honneur de la ville de Rennes.

Et blablabla et blablabla...
Ballas
Ballas n'avait pas particulièrement envie de se confesser mais il se trouvait dans un état déplorable.
Le problème étant surtout qu'il avait entendu dire que le Diacre, qui en plus de faire du trafic d'armes frappaient les gens pour les absoudre.
Or quand on frappait Ballas, en plus de perdre sa bourse on y perdait sa vie.
Il entra dans dans le presbytère la main sur le pommeau de son épée, prêt à dégainer à la moindre occasion. Il venait de la part d'une dame qui s'appelait Ethel pour se confesser auprès de son mari.
Mais quand il entra, personne n'était la pour l'acceuillir. Or si y a personne pour vous voire, personne ne sait que vous êtes la, nan? Vous pouvez faire ce que vous voulez, nan? De plus, au sein d'un batiment peuplés de prêtres qui font du trafic d'armes y a sans doute des trucs intéressants à dérober. Et puis... n'est_ce pas une doctrine des curés de dire que tout appartient à tout le monde?
Ballas allait le prouver.
Il ouvrit donc quelques portes, parcourut quelques pièces avant de tomber sur une porte fermée. Si une porte est fermée c'est que les moines ont bien des trucs à cacher n'est-ce pas?
Le colosse enfonca la porte à coup d'épaules, celle-ci cèda à la troisième tentative, et l'homme tomba tête la première dans des escaliers. Sa chute fut accompagnée de râles. Après une descente qui lui parut durer une éternité il déboucha dans une cave...remplie de bouteilles de vin! c'était le paradis chez les prêtres! C'est le cas de le dire!
Vous imaginez facilement la suite... Quand il prenait une bonne cuite, Ballas pensait toujours qu'il était immortel, et Ballas supportait l'alcool mieux que dix hommes réunnis.
Il vida donc une bonne partie de la réserve, et finit par s'endormir apaisé.
Une confession par l'alcool...Le paradis sur terre
Tristan_du_cost
Tristan repassa au presbytère pour refaire le plein de vin de messe. Ces dernières célébrations avaient été fatales à sa petite réserve, notamment avec le baptême de Williamss où les fidèles avaient consommé plus que d'habitude.

Tristan descendit donc à la cave, et quelle ne fut pas sa surprise en découvrant un individu imbibé d'alcool, ronflant au milieu des fûts.
Sans ménagement aucun, Tristan le saisit à l'épaule et le secoua comme un prunier.


Heplà le gueux, que faites-vous donc dans la cave du Très-Haut ? Ah beurk, et en plus vous empestez !
Vous allez me déguerpir des lieux et vite fait !
Non mais sans blague, vous n'êtes pas chez grandmère icelieu !

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Ballas
Ballas fut réveillé par un homme qui le secouait violemment en lui criant à la figure. Il saisit son crâne qui le faisait souffrir avec ses deux mains et tenta péniblement de se redresser. L'entreprise fut périlleuse mais il y parvint Grace à l'homme qui finit par l'aider.

-rhmmppf...Excusez moi mon père, Ballas lui tapota la tête de la main droite, on m'a dit d'aller voire le compagnon de..Ethique...ou peut-être bien Ethrel, je me rappelle plus, pour que je me confesse. Il n'y avait personne quand je suis arrivé et puis y a un homme étrange qui est venu me parlé, qui m'a mené là et m'a dit que je pouvais me servir. Un homme avec une robe et il était chauve aussi! Vous savez j'aime pas désobéir aux gens surtout que de vous à moi je crois qu'il était moine...

Ballas espérait bien que son mensonge passerait.
Tristan_du_cost
Tristan pinça son nez, tant l'haleine de l'ivrogne était chargée.

Un moine, vous dites ? Serait-ce Graoully ?

Tristan se gratta l'oreille. Graoully serait de retour ... Quelle bonne nouvelle !

Bon, si c'est le bon Père Graoully qui vous a dit de vous servir, c'est différent. Soyez donc le bienvenu !

Pour la confession, je suis à vous, si vous le souhaitez. Ethel, car c'est d'Ethel dont il s'agit, vous a bien guidé. je suis l'homme de la situation.

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Ballas
Ballas mit du temps à assimiller tout ce que racontait le Diacre et finit par hoher la tête quand il entendit le nom d'Ethel.

-Mon père, est-il vrai que vous tapez les gens pour les absoudre? C'est ce quue l'on m'a dit voyez...je voudrais m 'assurer du contraire pour poursuivre.
Sinon vous devez pas faire ca dans une cabine ou je ne sais quoi?
Tristan_du_cost
Cher enfant du Très-Haut, sachez que je ne donne aucun coup à qui que ce soit.
En revanche, je dénonce les hérétiques qui sont ensuite brûlés sur la grand place, sur de magnifiques bûchers.
Mais rassurez-vous, nous n'en sommes pas encore là.

En ce qui concerne la confession, vous avez entièrement raison. Nous la pratiquons généralement dans un confessional. Mias celui de l'église est peu disponible avec toutes les messes et tous les baptêmes que je doiscélébrer.

Par conséquent, si vous êtes d'accord, nous pouvons faire cela ici. Je vous garantis un résultat identique.
C'est vous qui voyez.

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Ballas
Bon et bien...commençons. Donc voila, mon père est mort avant ma naissance, ce qui nous a plongé ma mère et moi encore plus dans la misère.
Je crois que j'ai commencé à voler à partir de 5 ans, j'ai du commencer le whisky a 7 quand ma mère est morte. J'ai continué à voler, j'ai fini par tuer tout en restant dans ma condition de gueux misérable.
Et puis voila que je débarque à Nevers, je me fais pas mal d'ennemis, j'en tape plusieurs en tavernes avant de les voler et puis je décide de partir a Gien voire mes connaissances.
Et puis là je me suis fait un ami ménestrel, du genre qui arnaque les gens, on a tous les deux été engagés dans une troupe de brigands voyez... Bon tout ce qui va être dit ici reste entre nous, hein?
On est passé par Nevers, j'ai du tuer trois gardes en tout.... haaa c'est vraiment un beau souvenir. Et puis la suite vous pouvez la conclure.
Je crois que c'est tout....
Tristan_du_cost
Tristan fermait les yeux et passait sa main dans sa barbe fournie pendant que le gueux récitait ses méfaits.
Lorsqu'il eut fini, Tristan réfléchit quelques secondes et prit la parole.


Cher enfant, sachez que le Très-haut est très heureux de votre démarche. Mais pour que votre confession soit efficace, elle se doit d'être totale et sincère.
Etes-vous vraiment repentant et regrettez-vous tous ces meutres et délits ?
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Ballas
Ouais, ouais, je regrette tout ce que j'ai fait. Vous me pardonnez maintenant?
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