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[RP] Le presbytère d'Autun

Ethel_du_cost
Très bien,
Merci mon père.

La belle soirée à vous.


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Epouse de Tristan_du_cost pour le meilleur et pour tout le reste.
Mère de Lazare_du_cost.
Ex maire d'Autun.
Ex procureur de Bourgogne.
Citoyenne d'honneur de la ville de Rennes.

Et blablabla et blablabla...
Actarusia
Après avoir découvert le corps de teds dans la foret, Acta avait tâché de garder son sang froid et de réfléchir à une solution...... Elle ne pouvait pas le laisser comme ça, elle s'en serait voulu même si elle ne le connaissait pas et que leur première rencontre fut plutôt animée......

Sa réaction première fut d'allé demander conseil à Alexandre et se dirigea donc vers le presbytère. Elle hâta le pas, un peu angoissée de l'image qu'elle venait de voir. Alexandre, homme d'église et son parrain serait certainement lui dire quoi faire et lui porter son soutien, il était toujours à l'écoute et avait très souvent les réponses que chacun pouvait se poser.

Un peu essoufflée et le visage blême, suite à sa course et sa découverte, elle atteignit enfin le presbytère, frappant sans vraiment sans rendre compte, un peu fort à la porte et le coup sembla résonner........


Elle entra encore sous le choc : Alexandre!!!!!! parrain tu es lààààà ?

Elle s'assit un instant pour reprendre son souffle........
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Alexandre.


Le Père Alexandre. entendit des pas se hâter vers l'entrée du presbytère. Il se dirigea vers la porte et il vit entrer sa jolie Filleule.

Il remarqua tout de suite que le moment était grave aussi prit-il le temps de la saluer en la prenant dans ses bras afin de la réconforter quelque peu.

Il l'avait entendue l'appeler avec une agitation inhabituelle dans sa voix. Il lui répondit alors sur un ton posé mais non désintéressé :

"Bonjour Acta, que se passe-t-il donc ? Tu vas bien au moins ? Quel est donc le motif de ton affolement ?"

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blasone realizzato da Dama Puffetta in dono all'amico Alexandre. medalha oferecida por Dama Bandida Miranda Carvalho bannière réalisée et offerte par Dame
Claire_g
Actarusia
L'étreinte d'alexandre et le ton calme qu'il employa pour lui parler, la rassura quelque peu :

J'ai...... essaya de se reprendre : il y a un corps dans la foret........ celui de teds!

Elle réussit enfin à faire sortir les mots de sa bouche puis se rendit compte qu'elle ne l'avait même pas salué.

bonjour parrain! désolée, je suis rentrée un peu comme une furie! lui fit une bise.....

Je suis venue te voir sachant que tu pourrais me conseiller, on ne peut pas le laisser comme ça!

Acta prit une profonde respiration en entendant de voir ce qu'en pensait alexandre......
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Alexandre.


Le Père Alexandre. entendait parler pour la deuxième fois du mort dans la forêt. Il se demandait bien pourquoi tout le monde s'intéressait à ce mort alors qu'on n' avait jamais entendu parler de cet homme de son vivant.

"Je suis déjà au courant Acta, pour ce pauvre homme... C'est Cassandre qui est déjà venue me le signaler. Je lui avais dit d'ailleurs pour la rassurer que tu prendrais soin de la dépouille. Essaye de trouver deux ou trois villageois pour prendre en charge le corps et lui faire une sépulture. Quand cela sera fait, je viendrai prier et recommander son âme au Très-Haut sur sa tombe."

C'était après tout la moindre des choses que d'ensevelir un corps, quel qu'il fut.

"Tu connais cet homme au nom de Teds ? A-t-il de la famille ici ou ailleurs ?"

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Claire_g
Ambroise.
Ambroise avait discuté avec le Père Alexandre. Sa griffure à la main cicatrisait, il avait même accepté l’invitation du curé à souper. Seulement lorsque fût l’heure de passer à table, une première personne vient frapper à la porte, l’hôte de la demeure alla voir ce qu’il en retourne. Ambroise restait dans la pièce de vie et s’assied à la table afin d’attendre le curé pour manger. Il entend des éclats de voix d’une dame. Il tend l’oreille et semble reconnaître la voix d’Ethel. Mais ce n’est pas tout, il y vient une autre dame pendant que la première semblait vraiment courroucée.

Le jouvenceau était titillé par la curiosité d’aller écouter. Cela prit tellement de temps qu’il finit par se lever et s’approcher du vestibule. Il reste en retrait pour ne pas déranger, cacher derrière la porte entrebâillée. Il écoute les revendications d’Ethel, et reconnu la voix de Lisaa. Une troisième dame vient à son tour. Il reconnait cette fois la voix d’Actarusia. C’était un vrai défilé dis donc chez le curé, lui qui appréciait le calme et la tranquillité chez lui, ça le changeait beaucoup. Sans doute, était-ce dû à ses habitudes à l’Abbaye où régnait la paix et la sérénité dans la communion avec Dieu.

C’est que le jouvenceau avait peur de déranger à présent, avec toutes ces allées et venues. La dame Actarusia fit part au curé de la mort de Teds, celui-là même qui l’avait menacé d’un couteau au bureau du cadastre en sa présence et celle de son amie Angeline. Ambroise ne savait pas trop comment prendre la nouvelle. Il retourne alors directement à la table, la peur d’être surpris à épier la conversation. Il s’assied à nouveau à la tablée et patiente le retour du curé …

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En mode tamago - Absent Juillet et Août. Merci de votre compréhension.
Actarusia
Acta écoutait Alexandre lui dire que Cassandre l'avait déjà avertie de cette découverte......

Elle espérait que la petite ne se soit pas rendu compte que cet homme soit mort, cela pourrait être traumatisant pour une fillette de cet age...

Citation:
"Tu connais cet homme au nom de Teds ? A-t-il de la famille ici ou ailleurs ?"


Acta ne pouvait pas dire qu'elle connaissait cet homme l'ayant rencontré une seule fois lors de sa venue au cadastre.

je ne peux pas dire que je le connaisse, j'ai trouvé une lettre avec le nom de son fils, je me dis qu'il faudrait que je l'avertisse.

puis s'interrompt un instant :

à sa place, j'aimerais qu'on ne me laisse pas comme çà! Je vais suivre ton conseil.

Elle lui sourit : merci pour ton aide! puis s'éclipsa après lui avoir une bise sur la joue........
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Calandra
Il y avait fort à parier que, dès son retour en Franche-Comté, l’Héritière aurait à essuyer les foudres de son Nain-dispensable paternel…Parce qu’elle ne l’avait pas prévenu, ni du départ ni de la destination; parce qu’elle était venue sans escorte, seule, à dos de canasson; parce que « nom de Dieu, c’est pas comme ça que doit se comporter une Comtesse en devenir! ». Et les jurons fuseraient, et il tenterait ensuite de se défouler sur quelque membre du personnel choisi au hasard…Et comme toujours, les voir trembler la ferait sourire. Alors, il râlerait de plus belle, grimperait d’un échelon supplémentaire sur l’échelle de la colère, jusqu’à la menacer de l’envoyer au couvent tant il jugerait sa conduite honteuse, non! Intolérable.

Evidemment, il n’en ferait rien. Il finirait par se calmer, après qu’on lui ait servi une énième coupe de vin jaune (ou rouge, d’ailleurs); pas complétement, mais juste assez pour accorder à sa fille le droit à la parole. Elle lui présenterait donc des excuses – précédées d’un long discours sur l’importance de l’accompagnement parental dans la lutte des enfants pour leur indépendance, probablement – et il lui accorderait tout naturellement son pardon en retour…car Sochaux n’était certes pas le plus fervent des artistotéliciens*, mais Victoire, forte d’environ dix années de pratique en la matière, savait exactement où et comment frapper pour atteindre le millimètre carré de guimauve dissimulé en son cœur de pierre…

Et puis, Sonseigneur était au courant, lui. Du voyage, des raisons dudit. Elle n’était peut-être même pas si seule que cela…Combien d’espions le Vicomte avait-il engagé pour la suivre partout où elle irait, histoire d’être certain que toute attaque éventuelle de dindon enragé lui serait, cas échéant, rapportée?

En y pensant, elle jeta rapide coup d’œil par-dessus une épaule, puis l’autre. Ce faisant, il lui sembla que tous les regards se dirigeaient vers elle, comme si le patelin tout entier fut occupé à observer sa progression. Elle battit d’abord des cils, trouvant soudain cet endroit franchement flippant…et, l’instant d’après, elle se stoppa net. Victoire Anne von Dumb de Sparte ne flippait pas! Flipper, ça c’eut été indigne! Alors, droite comme le « i » – majuscule – d’Impérial, pinçant les lèvres, elle balaya la place des yeux avant d’arrêter ses impérieux azurs sur un pecnot qui était planté là et la lorgnait avec insistance:


Tu veux ma gravure, Ducon?...Dégage!

Ceci dit, à nouveau confiante et sereine, elle interpella un passant:

Vous, là! Pour le presbytère c’est par où?

On lui indiqua une direction, qu’elle suivit. Une fois arrivée devant ce qui semblait être le lieu recherché, elle effleura le bleu tissus de sa tenue d’un revers de main, chassant ainsi un pli inexistant. Puis, de cette main même, elle frappa à la porte. Le curé l’accueillerait-il en personne? Encore aurait-il fallu savoir à quoi ressemblait cet Alexandre…Et ça, elle n’avait pas pensé à le demander à ses informateurs, qui lui en avaient pourtant pas mal raconté sur le personnage! En attendant qu’on lui ouvre, elle s’amusa donc à imaginer le visage de son futur interlocuteur –on s’occupe comme on peut! Brun, peut-être. Ou noiraud? Brun. Avec des yeux noisette. Non, verts! Hum…Vieux? Plus tout jeune, sans doute. Plutôt grand. Pas gros. Boh...Allez savoir!


* Note au lecteur: Nawak ! Leif, c’est un extrémiste de l'artistotélicienneté, quoi!
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Alexandre.


Le Père Alexandre. lisait le Livre des Vertus paisiblement dans sa chambre.

Il entendit frapper et il se rendit à la porte pour accueillir le visiteur.

Il ouvrit et remarqua une jeune Dame sur le seuil :

"Bonjour ma Fille, je suis le Père Alexandre., que puis-je pour vous ?"

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Claire_g
Calandra
Elle commençait à s’impatienter, la Dumb…Son pied s’était mis à tapoter nerveusement et son Livre des Vertus –format de poche, éditions EA (« EverywhereAmen »), toujours – avait déjà changé trois fois de main; elle avait soupiré aussi, à plusieurs reprises. C’est qu’elle n’était pas habituée à attendre, Sa Blondeur! Mais avant qu’elle ne se décide à tourner les talons et rebrousser chemin, maudite porte s’ouvrit enfin, la faisant même sursauter comme elle ne s’y attendait plus.

Bonjour ma Fille, je suis le Père Alexandre., que puis-je pour vous ?

C’était donc lui. L’ex Ecorcheur, l’ex-séducteur, l’ex-poète, l'ex…Tout ça! Par réflexe, l’Héritière-senteur-cannelle laissa d’abord glisser son regard couleur saphir sur lui, de la tête aux pieds puis en sens inverse, constatant ainsi, presque à regret, qu’il ne ressemblait à rien de ce qu’elle avait pu imaginer. Ceci fait, elle s’éclaircit discrètement la voix et dit:

Le bon jour à vous, mon Père. Hum…Victoire Anne von Dumb de Sparte.

Elle se souvint alors qu’elle se trouvait en Bourgogne et qu’ici, contrairement à là d’où elle venait, tout le monde n’était guère sensé connaître ce nom. Elle compléta donc aussitôt sa réponse, d’un vague:

Je vous ai…contacté récemment. Pour une confession. La comtoise que vous avez soupçonnée d’être une hérétique et qui avait dû se tromper de personne en s’adressant à vous, vous vous souvenez? C’est moi.

Et elle se tut, le fixant dans le blanc des yeux. En d’autres circonstances, face à un autre interlocuteur, elle aurait ajouté qu’elle avait froid avant de l’écarter de son chemin d’un geste autoritaire, pour aller prendre place à l’intérieur. Mais il était curé, tout de même! De fait, il faisait partie du peu de gens à qui elle pensait devoir le respect. Alors, elle s’abstiendrait…
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Alexandre.


Le Père Alexandre. avait vraiment l'impression de vieillir plus vite de jour en jour car il avait de plus en plus de mal à comprendre les motifs qui conduisaient les gens jusqu'à la porte du presbytère.

"Je suis ravi de vous rencontrer ma Fille. Mais donnez-vous la peine d'entrer à l'intérieur"

Il laissa le passage à la demoiselle.

"J'ai soupçonné une comtoise d'hérétique ? Il doit y avoir erreur ma Fille. Je ne suis point Inquisiteur et je ne vous connais pas qui plus est."

Il se disait que les interventions au presbytère n'étaient décidément jamais banales.

"Mais que puis-je pour vous ?"

Il avait en plus la désagréable impression de radoter...

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Calandra
S’il disait être ravi, elle ne l’était pas. L’espace d’un instant, alors qu’elle avait planté son regard en le sien, elle eut l’insupportable sensation de s’être vraiment trompée de personne. Hors, l’Impérieuse ne commettait jamais d’erreur; ils avaient tous tort, même lorsqu’elle n’avait pas raison. Et elle ne se déplaçait pas non plus d’habitude, ni pour un Prince, ni pour le Pape lui-même…bien que ce dernier ne l’ait guère encore invitée à le faire! En bref, il n’en avait certes pas conscience, mais pour lui, indirectement, elle avait enfreint bon nombre de règles victoiriennes, toutes réputées inviolables.

Pour ces raisons, elle s’attendait au moins à trouver l’homme au passé plus lourd qu’armure qu’on lui avait décrit, tel qu’on le lui avait décrit…un homme à qui le péché n’était pas étranger, qui ne jugerait pas les autres pour des fautes qu’il avait jadis pu commettre et non un simple type en soutane aussi banal que ces autres à qui elle n’osait s’adresser, craignant de ne pas être comprise.


(…) Mais donnez-vous la peine d'entrer à l'intérieur.

Il la laissa passer, avant de continuer. Mais elle n’écoutait déjà plus, concentrée qu’elle était à observer les lieux. Et elle ne se sentait pas à son aise. C’était trop étroit, pas assez…Pas assez on-ne-sait-trop-quoi à son goût! Enfin…Pour une fois, elle n’avait pas vraiment le choix, il lui faudrait donc s’adapter; que de folies, pour un curé!

Mais que puis-je pour vous ?

Ne l’avait-il point déjà demandé? N’avait-elle guère déjà répondu? Seigneur, mais que fichait-elle ici? Plissant un œil, elle s’arrêta. Et, calmement, rétorqua:

Vous êtes un curé, je suis une…ahem, pècheresse. Ce que vous pouvez pour moi, c’est l’absolution, mon Père.

Moui, bon…Dit comme ça…non.

C'est que…Je vais me marier, bientôt. Et j’aimerais pouvoir demander pardon au Très-Haut pour toutes les…choses affreuses que j’ai pu faire, dire ou penser avant de jurer amour et fidélité à un seul homme alors que je n’éprouve rien, pas même de la pitié, à l’égard de mon prochain et ne suis, pour ainsi dire, fidèle qu’à moi-même.

A ces mots, les joues de la demi-Sparte s’empourprèrent. Oh elle savait bien qui elle était, et elle n’en était pas forcément fière, ni n’en avait honte pour autant. Seulement entre le savoir et le dire, à voix haute, il y avait un gouffre qu’elle n’avait jusqu’ici jamais franchi. Oui, décidément, elle était tendue, la baronne, face à cet illustre inconnu. Tellement qu’elle faillit même lui demander quelque chose à boire; quelque chose de fort. Mais là encore, elle éviterait…
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Alexandre.


Le Père Alexandre. pria la demoiselle d'un geste simple de la main de prendre place sur une chaise.

Il l'écouta attentivement tout en se posant de multiples questions sur son étrange interlocutrice.

Il décida donc dans un élan soudain de la matraquer de questions. Après tout, elle était venue le voir, alors autant planter le décor tout de suite.

"Vous m'avez dit votre nom mais vous ne m'avez point dit d'où vous veniez ? Qui donc vous a dirigé vers moi pour une confession ? Etes-vous baptisée ma Fille et si oui dans quelle paroisse ? De quels péchés parlez-vous mis à part l'égocentrisme et la mythomanie propres à tous les gens portant des noms à particules ? Quand et où comptez-vous vous marier et qui officiera cette cérémonie ?"

Il lui fit un sourire avant d'ajouter :

"Ce questionnaire est totalement gratuit, ne vous inquiétez pas !"

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Calandra
Vous m'avez dit votre nom mais vous ne m'avez point dit d'où vous veniez ? Qui donc vous a dirigé vers moi pour une confession ? Etes-vous baptisée ma Fille et si oui dans quelle paroisse ?

Si elle avait écouté, quelques minutes plus tôt, elle l’aurait ouï affirmer qu’il n’était guère Inquisiteur. En l’entendant ensuite poser ces questions, elle aurait alors pu vivement lui conseiller de postuler chez les dépisteurs de futur-grand-brûlé, tant elle se sentit soudain oppressée. Mais, comme elle n’avait point prêté attention à ses paroles, elle se contenta de soupirer. Tout cela était-il bien nécessaire? Depuis quand le confesseur devait-il connaître tant de détails sur le pénitent? Elle n’était certes que trop rarement allée à confesse, mais jamais on ne lui en avait tant demandé…N’avait-il aucune envie de lui accorder un peu de son temps? Pensait-il avoir mieux à faire? Cherchait-il ainsi à la dissuader de parler?

De quels péchés parlez-vous mis à part l'égocentrisme et la mythomanie propres à tous les gens portant des noms à particules ?

…Et la lumière fut! Lorsque ces mots effleurèrent son oreille, elle sut qu’une petite part de l’homme imparfait à qui elle espérait pouvoir s’adresser subsistait en celui, trop lisse, qu’elle venait de rencontrer. Un homme, oui. Voilà ce qu’elle cherchait; pas un homme de foi, un homme tout court…la foi en plus, mais humain d’abord!

Quand et où comptez-vous vous marier et qui officiera cette cérémonie ?

Un sourire. Généreux, soulagé. Qu’il les pose, ses questions! Puisqu’il avait parlé avec ses tripes, Sa Blondeur à présent, n’avait plus peur quant à elle de laisser s’exprimer son cœur. Authenticité pour sincérité.

Ce questionnaire est totalement gratuit, ne vous inquiétez pas !

Une touche d’humour, pour couronner le tout. Sa frayeur du début lui semblait maintenant loin. C’était le bon, celui à qui elle dirait tout. Et elle repartirait, libérée de son fardeau. Et elle épouserait son Vicomte et ils vivraient heureux et…diantre, Cindy! Sors de ce corps! Brad a sauté la bonne, d’accord? Et sa secrétaire, et la voisine d’en face…Pis il est parti avec la fleuriste, Sandy! C’est fini: le happy end, tu ou-blies!

Bref! Elle ne voulait pas répondre à tout cela. Seulement, s’il se foutait à l'évidence de cracher verbalement sur les nobles alors qu’il en avait une – et non des moindres! – en face de lui, il devait probablement en avoir assez dans les braies pour lui demander de partir en lui refilant l’adresse d’un confrère!…
Alors, elle répondrait. Mais à sa façon. Les paumes posées bien à plat sur ses jambes, ses brillants azurs le dévisageant, elle improvisa:

Je suis de ceux qui, à « rends-toi » répondent « nenni », ma foi…
Et du voisin vous ne savez rien, si ceci ne vous met guère sur la voie!
Par hasard j’ai entendu, histoire de voir suis venue, nul ne m’envoie,
S’il vous déconvient je puis repartir, ou alors rangez là le Pourquoi!

Concernant le Comment, je peux vous dire seulement qu’y était le Primat,
Que l’Eminent, pour en attester, de cire verte dans le Lyonnais scella.
Quant au « oui » j’ignore Quand, ne sais Qui, mais Sochaux votre Où sera.
Mon Père, mon Quoi est important…Si vous riez, dites, le Quel comprendra?

Mon Père, certes les particules autant qu’apparences sont trompeuses parfois,
Et vous pouvez dire que j’ai tort de préférer à la laideur du monde mon minois,
Mais aux curés, manières de soldats sont inutiles; votre méchanceté gardez-la!
A mentir Impérieuse ne s’abaisse pas, bien écorché vous seriez de ne croire cela…

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Alexandre.


Visiblement le mal était moins profond que ce qu'elle voulait faire croire. De l'humour sur fond de bouts rimés suffisait à penser qu'elle ne vivait pas accablée par le péché.

Il imaginait qu'elle avait parcouru autant de lieues pour voir un curé de campagne comme on allait voir un animal exotique dans une cage. Après tout, les distractions des Nobles dépassaient parfois les limites de l'entendement.

Il comprenait dans sa déclaration qu'elle fréquentait le haut clergé comme ceux de son rang et évidemment c'était les membres du haut clergé qui possédait la clairvoyance pour lire dans l'âme des nobliaux.

De toute façon, eu égard à la distance parcourue, il pouvait au moins recevoir la personne comme tout autre voyageur. Un peu de pain, un peu de vin, un peu de chaleur venue de l'âtre tout juste réanimé et quelques paroles aristotéliciennes étaient déjà la moindre des politesses.

Pour la soi-disant confession, dont il pensait être le dindon d'une farce bien orchestrée, il n'aurait juste qu' à écouter la Dame si celle-ci ne rebroussait pas chemin au dernier moment dans un grand éclat de rire.

Sorti de sa pensée, il répondit calmement :

"Jolie tirade ma Fille ! Vous avez un parent troubadour ?"

Il lui fit un sourire et reprit :

"Votre voyage et ces quelques vers ont du vous donner soif, désirez-vous un verre de vin ? Un morceau de pain avec du lard séché ? Si vous avez tout ce qu'il vous faut, je suis prêt à écouter votre confession ma Fille."

Il posa alors sa main sur le Livre des Vertus, déposé jamais très loin de lui....

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