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[RP] Le presbytère d'Autun

Calandra
Jolie tirade ma Fille ! Vous avez un parent troubadour ?

Un tortillement de bouche et elle rétorqua, haussant l’épaule :

Non je…Non.

Il reprit, comprenant sans doute qu’il n’y avait guère plus à ajouter:

Votre voyage et ces quelques vers ont du vous donner soif, désirez-vous un verre de vin ? Un morceau de pain avec du lard séché ?

L’Héritière grimaça légèrement. Du lard? Elle n’aimait pas ça. Le lard, c’est gras; le gras (c’est la vie!...non, tais-toi Karadoc!), ça file des boutons. Et les boutons, c’est moche. Forcément, elle dut donc décliner. Le vin, par contre…

Du vin ? Volontiers, oui. Et pour le reste, hum…ça ira, merci.
Si vous avez tout ce qu'il vous faut, je suis prêt à écouter votre confession ma Fille.

Son verre remplit, elle s’en saisit et le vida à grosses gorgées, pour se donner du courage. Puis, avec toute la délicatesse du monde, elle le reposa, joignit ensuite ses mains et baissa pieusement la tête, avant de lâcher d’une voix très solennelle:

Pardonnez-moi, mon Père, car j’ai…beaucoup péché.

Mais aussitôt, elle replanta ses azurs sur lui et changea de ton:

En fait, voyez-vous, je suis née dans le péché…

Et de poursuivre, se sentant obligée de développer:

Pas comme un enfant qui nait illégitime, j’entends. Plus comme…un poisson qui nait dans l’eau; le péché, c’était mon élément…!

Elle s’interrompit et fouilla brièvement dans sa manche, pour en sortir une flasque qu’elle porta à ses lèvres. Le vin, c’est bien…la mirabelle, c’est mieux! Et son gosier était soudain désespérément sec, sa gorgée était nouée, son estomac aussi. Rapidement, elle essuya ses paumes moites sur le tissu de sa robe et continua, le regard vagabondant d’un bout à l’autre de la pièce:

Vous me direz, plus on est riche et plus on a, non pas la « nécessité » de commettre des péchés, mais la possibilité, le péché étant chez les nobles plutôt une…opportunité. Enfin, là n’est guère le sujet!

Après avoir bu encore un peu, elle fixa ses chausses, prit une profonde inspiration et, n’étant pas encore tout à fait prête à entrer dans le vif du sujet, continua son introduction:

Quand j’étais enfant, pour m’amuser, je faisais nager des chats et punir les laquais. Mais cela, je l’ai déjà confessé! Du moins, je crois…Toujours est-il qu’en gros, je faisais ce que je voulais et personne ne s’y opposait. Sauf quand Père était là et qu’il menaçait de me renier. Le reste du temps, il était occupé au bor…au parlement, à gérer les affaires de la Famille, du Comté…Bref! Quant à Mère, voilà des années que je ne la vois qu’entre deux de ses retraites prolongées à Rochefort, où elle reste souvent cloitrée. Et mes – demis – frère et sœurs…Disons que je connais mieux ma couturière qu’eux...

A nouveau, elle marqua une pause, histoire de s'éclaircir la voix, et zieuta son confesseur.

Oh, je sais que toutes les personnes qui n’ont guère grandi dans la plus parfaite harmonie familiale ne sont point pour autant devenues…ce que je suis. A dire vrai, je n’ai jamais eu vraiment eu honte, pensé avoir tort, ni regretté davantage mes actes qu’il n’était nécessaire selon moi de le faire pour obtenir le pardon du Créateur…

Mirabelle, vite! Une rasade, un effort de concentration…Et un début de phrase hasardeux:

Mais depuis qu’elle…

Non, elle n’y arrivait pas. Pas comme ça, pas tout de suite. Expirant tout l’air contenu en ses poumons, elle enferma ses pouces entre ses autres doigts et s’attarda visuellement sur un objet choisi au hasard avant d’avouer tout net:

Je ne me suis pas seulement éloignée de Sa lumière, mon Père…J’ai haï le Très-Haut. Je l’ai maudit et banni de ma vie.

Elle déglutit péniblement et, sentant la nervosité lui monter aux tempes, but une autre gorgée.

J’étais en colère, je Lui en voulais, parce qu’Il m’avait privée d’elle en la rappelant: ma marraine…l’ange d’Arcy. Elle…elle était toujours là. Par oral ou par écrit. Quand je la regardais, j’étais…éblouie. Et je l’écoutais, car elle pensait juste, elle parlait vrai; et pendant mes leçons de maintien,, je rêvais de devenir à mon tour Chevalier puis Grand-Maître de la Garde Impériale, comme elle. Dieu qu’elle était douce, qu’elle était belle!

La baronne chercha d'une main la médaille de baptême qui pendait à son cou et ferma ses paupières, pour revoir la scène qu’elle s'apprêtait à décrire. Tout en se mordillant la lèvre inférieure, elle fit un bond mental dans le temps, l’espace d’un court instant, puis secoua vivement la tête pour en chasser ces images auxquelles, si souvent, elle repensait.

Je lui tenais la main quand elle est partie. Elle a fermé les yeux, elle s’est endormie. Sans vaincre, sans céder, elle a juste…cessé de respirer. Et puis, ce fut le silence...Ce silence-là, j’aurais tout donné pour le faire taire, mais il n’a rien voulu entendre; contre son plomb, mon or ne faisait pas le poids.

Les yeux humides, bloquant sa respiration afin de contenir l’émotion, elle se tourna vers lui.

Il n’y a je crois d’Incorruptible que la Mort, mon Père…

Et de reposer ses saphirs sur le sol.

J’étais seule, j’avais mal. Alors, pour souffrir moins, j’ai fait souffrir mon prochain. Surtout les autres, sûrement des miens. Certains sont morts, pour un seul mot, d’un unique ordre… Plus je les voyais faibles, plus je me sentais forte.

Un long soupir s’en suivit. La dextre tremblante, elle amena ensuite, une fois de plus, la flasque à sa bouche.

On dit…que la réputation du vautour est déjà faite à sa naissance. Pour beaucoup, si le Sans-Nom en portait un, ce serait certainement « von Dumb de Sparte », mais la vérité c’est qu’il a frappé à ma porte et…oui, je l’ai ouverte!…J’ai fait pendre, brûler, écarteler, éviscérer, torturer, battre, enfermer. J’ai privé mes prisonniers d’eau, de nourriture. Et pendant qu’ils imploraient, je souriais. J’ai insulté, rabaissé, j’ai humilié, piétiné, manipulé. J’ai envié aussi, les gens capables de pardonner, de partager, d’exprimer. D’ailleurs, les cons qui semblaient nager dans le bonheur, intérieurement, je les ai tous étranglés. Et…J’ai peur. De devenir humaine, de ressentir, d’être trop malsaine, à l’intérieur.

Elle reprit son souffle, les jambes remuant toutes seules.

J’ai peur qu’il pose ses mains sur moi, peur d’être attirée par d’autres hommes, peur de mettre au monde des enfants difformes, parce que j’aurais fait trop de mal. J’ai peur d’aller en Enfer et d’y subir jusqu’à la fin des temps rédemption éternelle, je…

Et elle voulut boire, mais la flasque était vide. Alors, elle ajouta un point à la liste:

Je crains de boire trop, aussi!...Mais par-dessus tout, j’ai peur de ne pas pouvoir changer, ne pas pouvoir réparer, peur qu’il soit trop tard. Et j’ai essayé de…m’améliorer. J’ai offert une robe à une gueuse, j’ai épargné un condamné, j’ai dit « je vous aime »…rien n’y fait!

Tout était dit. Ou presque…Elle voyait trouble, sa tête était sur le point d’exploser. Les yeux un peu dans le vague, elle vint une dernière fois le fixer, cherchant à se rassurer. Et comme il était toujours là, puisqu’il se s’était pas encore enfuit, rassérénée, elle conclut:

Elle fut longue, la route!…Mais je l’ai faite, la route; celle-là qui menait jusqu’à vous, mon Père. Et je ne suis pas parjure, si ce jour je vous jure que pour vous voir, je l’eus faite à genoux*. Vous avez su retrouver la paix alors que, dit-on, votre âme était perdue. Voilà pourquoi je suis venue: pour que vous me montriez la voie qui me mènera à me réconcilier avec la foi…

*Emprunté à la plus belle histoire de Barbara, bien sûr…

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Alexandre.


Le Père Alexandre. écouta attentivement la confession besogneuse et confuse de la brebis égarée.

En l'écoutant, il se disait que son égo était tellement démesuré qu'on avait du mal à croire à la sincérité d'une fille de très bonne famille. Tout son récit frisait même la mythomanie et en la voyant descendre la gnôle avec une facilité déconcertante, il constatait que les vapeurs d'alcool grossissaient et enjolivaient son histoire.

Elle disait avoir voyagé pour le rencontrer mais ne savait-elle pas que le Très-Haut se rencontrait n'importe où, à chaque instant de la vie, dans la nature, dans les prières, dans le bonheur et aussi le malheur.

Comment osait-elle se décrire presque comme une élue du Sans-Nom ? Que savait-elle du Bien et du Mal ? Comment pouvait-elle dire que le péché était l'apanage des riches en plus de tout le reste ?

L'orgueil était le principal défaut de la jeune femme qui même au cours d'une confession faisait preuve d'autant d'humilité qu'Angélyque lorsque on lui mettait la couronne de Duchesse sur le crane tous les deux mois.

Il lui fallut bientôt répondre au débit incessant et usant de la jeune femme ce qu'il fit après lui avoir sourit poliment :

"Votre crainte de la créature sans nom est déjà une bonne chose car en repoussant ses tentations vous changez de chemin.

Il vous faut trouver celui qui conduit au Paradis Solaire : Demandez pardon au Très-Haut, aimez votre prochain, vivez en harmonie et au service des gens, allez à la messe et priez, soyez généreuse, oeuvrer pour le Très-Haut en répandant Ses paroles d'amour autour de vous !

Les pires des péchés sont pardonnés par le Très-Haut si on Lui demande pardon et si on ne recommence pas les péchés pardonnés.

Vous allez réciter la prière de la confession des péchés après moi ma Fille :

Citation:
"Je confesse au Très-Haut Tout Puissant, tous les Saints et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai péché, en pensée, en parole et en acte.

Je supplie tous les Saints, et vous mes Amis, de prier le Créateur pour moi.

Que le Très-Haut m'accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous mes péchés.

Amen"


Il attendit sa prière avant de poursuivre...

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Claire_g
Calandra
Un sourire…Voilà ce qu’il lui offrit, en guise de réponse alors qu’elle venait de déballer sa vie, elle qui de cette vie, justement, ne racontait jamais rien à personne. Si c’eut été un sourire sincère au moins, compatissant au mieux, elle aurait été vraiment rassurée. Mais ça, c’était un sourire poli; un sourire comme elle en voyait si souvent, de ceux qu'on esquisse lorsqu’on préfère ne rien dire mais qu’on n’en pense guère moins. De l’hypocrisie. Et il enchaina avec son baratin inutile de cureton ordinaire, qu’il devait avoir appris par cœur et répétait sans doute à chaque fois, mot pour mot.

Vous allez réciter la prière de la confession des péchés après moi ma Fille.

Manifestement, il n’avait pas saisi; qu’elle était on ne peut plus sérieuse, que chacune de ses paroles était vraie, qu’elle avait besoin d’aide, que ce ne serait pas si facile. Aimer son prochain? C'était déjà beaucoup demander, puisqu'elle n'avait pas même encore appris à le tolérer. Vivre en harmonie et…au service des gens? Foutaises! En l’écoutant articuler le Confiteor, la moutarde monta au nez de l’Impérieuse. Ecœurée par ce début de réponse absolument indigne de l’effort surhumain qu’elle avait dû fournir pour avouer ses torts, mais surtout ses craintes, elle se leva en balançant sa médaille de baptême sur la table :

D’abord vous me traitez de menteuse et ensuite vous osez me servir vos sourires mielleux de faux-derche en puissance parce que vous n’avez pas assez de couilles pour dire ouvertement que ma souffrance vous indiffère? C’est l’hôpital qui se fout de la charité, ma parole!

L’alcool avait dicté la forme, mais le fond aurait été le même fut-elle sobre.

Il me semble, mon Père, que je perds mon temps ici. Si vous n’êtes point capable ou n’avez guère envie de me venir en aide, alors tant pis!

Un ras-le-bol phénoménal, voilà ce qu’elle ressentait en l’instant! Comment diable avait-elle pu attendre autant d’un…bouseux en soutane? Oui, elle en avait marre. D’être constamment déçue par la désolante médiocrité de l’Homme… Marre. De tout, en fait.

Elle s’en irait, donc. Une fois sa médaille récupérée. Car elle ne comptait certainement pas la lui laisser.

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Alexandre.


Le Père Alexandre. avait compris dès le début de l'entretien qu'il s'agissait d'une intervention farfelue dans le but évident de lui faire perdre la face.

Ce n'était pas la première ici ou en taverne et il s'était blindé à ces interventions les sentant toujours venir.

La blonde se dévoilait enfin sous son vrai jour et comme toujours au moment crucial de la prière. La jeune Damoiselle s'essayait à toutes les facéties et toutes les expériences mais bien entendu toujours au dépens d'autrui.

Cela avait l'air de l'amuser fortement et le Père Alexandre. demandait déjà pardon au Très-Haut pour elle en l'écoutant.

"Puisque vous devenez vulgaire et insultante ma Fille, je ne puis que vous inviter à quitter ce lieu de prière, de recueillement et de respect."

Il fit un signe de bénédiction et ajouta :

"Puisse le Très-Haut vous venir en aide, vous apporter les réponses à vos questions et lever le voile sur vos doutes."

Il regarda la jeune femme d'un air triste :

"Je suis navré de ne pas avoir pu vous satisfaire ma Fille. Bon retour à vous en votre demeure."

Il resta digne malgré les propos haineux de la jeune femme et il se dit qu'elle irait bientôt jouer avec quelqu'un d'autre selon son bon plaisir...

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Ambroise.
18 octobre 1460

Bien des jours plus tard après ce souper plutôt mouvementé, Ambroise revient au presbytère. Il était temps pour le jeune homme d’organiser son baptême, à présent qu’il avait reçu la bénédiction de sa bien-aimée Angeline. Il était un peu triste de se faire baptiser seul alors qu’ils avaient décidé de passer cette étape importante mais parfois le destin s’acharne sans que l’on puisse rien y changer ni même contrôler. Seul Dieu connait notre destin, même s’il nous a donné notre libre arbitre à faire nos propres choix.

Il avait réfléchit un moment pour choisir la date pour la cérémonie. Mais comment choisir une date ? Le jouvenceau ne savait pas trop laquelle choisir et si cela conviendrait à son parrain et sa marraine. Il consulta le calendrier des Saints dans son livre des vertus et la fête de la St Martin se révèle à lui comme une évidence. Force, courage et compassion, tout ce à quoi il aspire, tout ce qu’il voulait donner à son entourage, tout ce qu’Angeline avait besoin en ce moment. Oui, cette date serait, non seulement son entrée dans la communauté aristotélicienne mais il se souviendrait toujours de cette date pour lui redonner les valeurs auxquels ils aspirent lorsqu’il perdrait pied. Puisse St Martin veiller sur lui. Et en plus ce jour tombe un dimanche, jour du Seigneur. Si cela n'était pas une coïncidence ?

Ambroise, vêtu de ses plus simples atours, se rendit au presbytère, un soir d’automne afin de faire part de sa motivation au Père Alexandre. Il tira la cordelette pour faire teinter la cloche, annonçant sa visite. Dans sa besace, une petite tête velue en sorti, le regard curieux. Il s’agit de Capucin le furet qui ne quitte plus son maitre à présent. Pour Ambroise, il lui rappelait sa douce qu’il ne comptait pas oublié. Elle est comme gravé dans son cœur. Capucin avait les moustaches dressées, et remue son museau attiré par l’odeur culinaire.

Les soirées commencent à vraiment être fraîches et Ambroise se dit qu’il serait temps de trouver quelque chose pour le couvrir. Une simple chemise ne suffit plus à braver le froid de l’hiver qui approche. Toujours protégé par son chapeau de paille, le jouvenceau patiente sur le porche, le sourire aux lèvres.

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En mode tamago - Absent Juillet et Août. Merci de votre compréhension.
Alexandre.


L'attention du Père Alexandre. fut attirée par le tintement de la cloche de la porte d'entrée.

Il s'en fut ouvrir une nouvelle fois au visiteur. Il se retrouva face à Ambroise, lui sourit et il l'invita à entrer dans la modeste bâtisse en lui serrant la main.

"Bonjour mon Fils, entrez donc ! Comment allez-vous ?"

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Ambroise.
La porte s’ouvre, et le curé accueille chaleureusement son acolyte. Ambroise lui serre la main d’une bonne poigne et entre dans la demeure du Père.

Bonjour mon Père. Je vais bien, du moins je vous avoue que je m’inquiète beaucoup pour ma bien-aimée Angeline, qui est entré au couvent malade. Les tisanes n’ont rien pu y faire à son état. Si vous pouviez prier pour elle aussi, peut-être que Dieu nous attendra.

Même s’il avait beaucoup de peine, il restait digne. Il se signe baissant la tête un moment avant de la relever et reprendre pour en venir au sujet de sa visite.

Angeline m’a demandé de ne pas l’attendre et de continuer à vivre. Alors je souhaite organiser avec vous mon baptême. J’ai réfléchit à une date pour ce moment important dans ma vie. Alors en regardant le calendrier des Saints, j’ai trouvé que me faire baptiser le jour de la St Martin serait l’idéal, inspirant à la fois force, courage et compassion, qualités dont j’aurai besoin toutes au long de ma vie sur cette terre. Pensez-vous être libre ce 11 novembre mon Père ?
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Alexandre.


Le Père Alexandre. écouta avec attention les tourments du jeune Ambroise. Il l'invita à s'assoir à la table et vint poser devant lui un verre de vin et un morceau de pain.

Quand il eut terminé il lui répondit :

"Je suis bien triste pour votre mie et je prierai bien sûr le Très-Haut pour son rétablissement et son retour prochain auprès de vous."

Il posa sa main sur celle du jeune homme pour lui montrer son soutien puis il ajouta :

"Je sens le choix de la date de votre baptême murement réfléchi donc il va de soi que j'accepte votre requête avec grand plaisir.

Qui sera votre Parrain et/ou votre Marraine en ce jour important de la vie et de la foi ?"

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Ambroise.
Bien compatissant, le père Alexandre invite Ambroise à s’asseoir à sa table. Le jouvenceau reçu même une coupe de vin et un morceau de pain. Le jeune acolyte hoche la tête et remercie le curé pour ses prières et son soutien. Il voulait sa douce se porte mieux, et toutes ses pensées se tournerai vers elle les prochains mois afin qu’elle se rétablisse et lui revienne en pleine forme.

Merci beaucoup mon Père, mille mercis … Elle est ce qui a de plus beau et de plus cher à mon cœur, qui me soit arrivé dans ma courte vie, comme si Dieu me l’avait mise sur ma route …

La discussion s’enchaina sur le baptême. Ambroise bu une gorgée de vin. Il adore son goût fruité, mais depuis qu’il a goûté à l’hydromel, le nectar du divin, il s’en est exalté. La date fut fixée, il lui reste à envoyer les invitations à présent.

Oui, mon père, elle l’est. Mon parrain sera mon mentor, le Père Uriel et ma marraine, Lucie.

Lorsque tout à coup, il se souvient d’une chose importante qu’il devait confier au Père Alexandre. Ah oui ! Avant que j’oublie … dit-il en fouillant sa besace de cuir. Il en sorti un tube en bois poli qu’il ouvre en sorti une liasse de parchemin. Il les dépose sur la table et les feuillettes un instant. Aahhh ! le voilà ! Et tend au Père Alexandre le parchemin dument scellé contenant son certificat attestant la réussite de sa pastorale.

Citation:
Notables, Prélats,
Frères, sœurs,

Moi, Père Uriel de Réaumont Kado'ch, Professeur du Séminaire Saint-Benoit, en ce quinzième jour du huitième mois de l'an de grâce mil quatre-cent soixante, désire porter à votre connaissance les faits suivants:

Au nom du corps professoral du Séminaire Saint-Benoit, je décerne au séminariste Ambroise., un certificat prouvant qu'il a suivi la pastorale de notre séminaire.

Pour que la reconnaissance de la présente en soit accrue, j'ai décidé de la confirmer par ma main et de la signer par l'impression du sceau de l'Ordre Cistercien.



Uriel de Réaumont Kado'Ch,
Professeur du séminaire




Il prit une pause laissant au curé le soin de la lecture du parchemin avant de reprendre.

J’espère que cela vous convient mon Père.

Il dévisage le curé de ses azurs attendant sa réponse, voire mieux, son approbation.
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Alexandre.


Le jeune Ambroise semblait satisfait de la date de son baptême et il semblait reprendre espoir quant à un éventuel retour de sa bien aimée.

Puisqu'il parlait du baptême, Ambroise lui fournit les réponses à ses questions.

Il aurait donc pour Parrain un prêtre qu'Alexandre. ne connaissait point et pour Marraine la douce Lulue qu'il, en revanche, connaissait très bien et depuis très longtemps. Il ne pouvait d'ailleurs qu'approuver ce choix. Il en venait à regretter parfois que Lulue n'eusse été sa Marraine, laissant cette place à Frim qui l'avait depuis bel et bien abandonné.

Sa rencontre de jadis avec Lulue lui laissait en mémoire des souvenirs impérissables dans sa vie passée. Depuis ce jour, elle avait été toujours présente pour lui.

Quoiqu'il en fut, Ambroise serait à coup sur bien entouré.

Entre deux gorgée de vin, Ambroise lui présenta son certificat de pastorale établi en Berry.

Ah le Berry ! Voilà encore de nombreux souvenirs qui ressurgissaient à l'évocation de cette contrée.

Il lut le parchemin avec un peu de détachement en repensant à ses aventures passées sur les terres contestées du bon George.

Il sortit de sa rêverie et regarda Ambroise :

"C'est très bien mon Fils ! Vous voilà donc fin prêt !"

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Ambroise.
La date avait été murement réfléchie, tout comme le choix de son parrain et de sa marraine. Le baptême lui tenait tellement à cœur. Il ne reste plus qu’à le préparer à présent, mais avant, Ambroise doit discuter avec le curé de certaines choses, d’abord une question anodine qui a son importance. Le jouvenceau rosit. Merci mon Père, mais j’ai un souci, je ne sais pas comment me vêtir pour le grand jour ?

L’acolyte baisse les yeux un peu gêné, puis relève la tête. Il avait encore autre chose à dire, qui concernant la suite de la cérémonie. Mère Tullia sera également présente pour l’office, et à la fin de mon baptême, elle procédera à une cérémonie pour ma nomination afin de devenir diacre.

Par contre …


Et là, il prit une pause, cherchant ses mots, il fallait bien trouver les mots justes. J’ai peur de vous décevoir mon Père. Vous êtes bon et généreux pour les paroissiens d’Autun, vous avez tend œuvré pour répandre votre foi et votre amour de Dieu pour eux.

Il se tût un moment à nouveau, un peu la gorgée nouée, mais il devait le lui dire.

Mon père, je ne souhaite pas prendre votre relève. Je n’ai jamais eu cette prétention. J’ai toujours voulu vous épauler, mais jamais de prendre votre place en la paroisse. Dieu a choisi pour moi une autre destinée, celui de me consacrer à la médecine afin que je puisse soigner les maux, autant corporels que spirituels. Je ne pourrai donc jamais officier de messe In Gratibus, car je compte me diriger vers la voie de la Médecine à l’université.

Mais sachez qu’en tant que diacre, vous pourrez toujours compter sur moi pour vous aider et vous épauler mon Père.


Ambroise regarde le Père Alexandre et appréhende sa réponse … Voilà, c'est dit et c'est un soulagement, même si cela risque de ne pas plaire au curé.
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Alexandre.


Le Père Alexandre. écoutait toujours attentivement le jeune Ambroise qui décidément devenait intarissable. Il répondit dans l'ordre des sujets évoqués par le jeune homme :

"Je ne suis pas un expert en prêt à porter mon Fils mais puisque vous voulez être diacre, vous pouvez revêtir à l'occasion de votre baptême une aube immaculée.

Je tiens à vous féliciter pour la réussite de votre séminaire et c'est avec grand plaisir que je serai présent lors de la cérémonie de votre nomination célébrée par Mère Tullia.

Sachez en outre que vous ne me décevez pas car la voie de la médecine que vous avez choisi est une cause noble et vertueuse. Votre aide précieuse tous les jours ici est déjà un grand réconfort pour moi.

Même si notre Eglise et nos fidèles ont besoin d'un guide de votre valeur, sachez que je respecte votre décision et vous encourage dans vos desseins.

Que le Très-Haut vous bénisse et qu'Il vous apporte réussite et bonheur tout au long de votre vie mon Fils !"


Le Père Alexandre. fit le signe de la croix aristotélicienne devant le jeune homme pour joindre le geste à la parole.

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Ambroise.
Après avoir repris une gorgée de vin tout en écoutant le Père Alexandre, Ambroise acquiesce d’abord à sa proposition de porter une aube immaculée pour le grand jour. Il le félicite ensuite pour la réussite de son séminaire. Ambroise avait travaillé dur tout au long de sa prime jeunesse. Son professeur, le Père Uriel, lui avait tout apprit et il lui en était reconnaissant. Il se souvient des heures passer en tête à tête dans la cellule étroite de l’abbaye pour étudier les textes saints et en deviser ensemble. Et tout cela ponctuait sa vie monacale entrecoupée des prières, des repas et du travail au potager et dans les champs. Et bientôt, il allait concrétiser ce pourquoi il était destiné, le diaconat, tel est sa volonté.

Le père Alexandre ne fut pas du tout déçu de la voie qu’emprunte son acolyte. Il semblait même heureux. Ambroise avait pour modèle de vertus, l’abbesse Hildegarde de Bingen, qui avait œuvré tout se sa vie à différentes occupations avec sa foi et son amour pour le Très-Haut. Ses centres d’intérêt étaient divers, tel que la médecine, la phytothérapie, l’art et même la musique. Le jouvenceau fût donc rassuré et peut quitter sereinement le presbytère avec le cœur plus léger. Il se souciait vraiment de la réaction du curé. Ce dernier pensait pourtant que sa valeur aurait pu mieux servir l’église, mais l’encourage pourtant à suivre la voie qu’il a choisie et le bénit même. Ambroise en était ému. Il baisse la tête et répond de sa petite voix fluette.


Amen ... Merci mon père …

Ne voulant pas déranger plus longtemps le Père Alexandre, Ambroise relève la tête lui répond. Je pense que tout est prêt pour mon baptême à présent. Il ne me reste qu’à envoyer mes invitations à moins que vous voyez autre chose que j'aurais omis mon Père ?

Il en avait fini avec toutes ses interrogations auxquels il avait trouvé réponse. Si le Père Alexandre souhaitait encore parler avec lui, il restait un peu tout en sirotant son vin. Ambroise senti une petite tête bousculer son bras, c’est le furet Capucin qui cherche à attirer l’attention. Il caresse le bout de la tête et lui sourit. Oui, je sais que tu as faim mon ami, tu vas bientôt avoir à manger à la maison.
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Alexandre.


Le Père Alexandre. serra la main du jeune homme qui prenait congé. Il lui répondit :

"Je crois que vous avez pensé à tout mon Fils. Je ne vais pas vous retenir plus longtemps, vous êtes un garçon très actif et vous avez encore sans doute moultes choses à faire.

Que le Très-Haut vous bénisse en attendant votre entrée dans la grande famille aristotélicienne !"


Le Père Alexandre. s'en retourna à son bureau pour y écrire quelques lignes sur un parchemin...

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Ambroise.
Ambroise pousse doucement la tête du furet dans sa besace et se tourne vers le Père Alexandre. Il se lève lui explique qu’il doit rentrer bien que sa compagnie soit des plus agréables. Le curé lui serre la main et Ambroise lui sourit. Merci mon Père.

Et le jouvenceau quitta le presbytère laissant le Père Alexandre à ses occupations. Ambroise, quant à lui, rentrer à sa chaumière pour préparer un bon repas, pour lui et Capucin. Ensuite, il s’attèlera à écrire toutes les invitations pour son baptême.
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