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[RP] Tom et Jerry se marrient !

Dame_iseult
Iseult avait marché toute la nuit pour arriver à Paris, et toute la journée pour trouver Notre Dame.
"C'est sur l'ile !" qu'on lui avait dit... Tsss, facile à dire... Et personne pour l'y conduire ! Pourtant, elle devait avoir l'air bien embarrassée avec ses bras chargés de paquets, de la cage de Vanessa le pigeon et de son baluchon...
Cependant, elle réussit tout de même à rejoindre la cathédrale, et une fois devant, elle ne sut que faire. Elle regarda furtivement autour d'elle et regagna joyeusement un banc.

Une fois sur son banc, elle lâcha tout son encombrement, et observa Notre Dame. Elle se demandait surtout ce qu'elle faisait là. Elle allait avoir l'air d'une vagabonde, avec ces bottes pleines de boue... Et puis c'était sans doute la seule à être venue à pied... Et comment allait-elle reconnaitre Ulrich ? Et pire, comment allait-elle reconnaitre la fiancée, et les convives ? Qu'est-ce qu'elle allait leur dire ? Quelles impressions allait-elle leur donner ?

Elle savait très bien ce qui allait se passer : elle allait se fondre dans la masse, devenir timide, et finalement assister aux festivités sans en prendre part... Mais bon, elle était tout de même contente d'être ici. Elle allait voir du monde -ça allait changer de Clermont-, manger correctement, écouter de la musique, et puis qui sait, danser peut-être... ?

Et puis... C'était ça, l'aventure, non ?
Walan
Je sais que tu n'en penses que du bien, bien entendu !

Fin sourire malicieux aux lèvres mais néanmoins prêt à esquiver -c'est qu'on ne sait jamais, un coup de pied, un bouchon ou une chausse sont si vite arrivés, même quand on croit qu'il est impossible de les dissimuler quelque part-, le vicomte répondit à l'invitation que lui faisait Marie à sortir de la chambre qu'il occuperait chez elle pour ce séjour parisien. Il savait pertinemment qu'elle n'aimait pas ce genre de remarque la concernant mais ne pouvait s'empêcher de les faire, autant parce qu'il le pensait que pour la taquiner. Et visiblement, ça marchait toujours, songea-t-il tout en franchissant le pas de la porte.

Son pas était calme et tranquille, comme toujours, tout comme le ton avec lequel il répondit à Marie -même si dans ce dernier on discernait également douceur et taquinerie- :

Flâner pour nous rendre à la cathédrale me va très bien ... surtout si c'est au bras d'une belle et noble dame.

Il n'avait pas pu s'empêcher d'enfoncer un peu plus le clou, ne cachant pas son fin -et sans doute parfaitement irritant- sourire et commençant à se diriger vers les portes de l'hostel.
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Helia
[Quelques temps plus tôt.. dans la grange]

Profondément endormie dans les bras du Baron, la rouquine erre dans le pays des bisounours où le monde est plein de câlins, de gentillesses et de mots d'amours... c'est qu'il faut qu'elle compense un peu ! Chacun ses petits secrets, quand d'autres rougissent de leurs rêves coquins et les dévoilent à grand coups de bégayements, Aria, elle, rougirait de honte si quelqu'un apprenait la nature de ses rêves !
C'est donc dans ce pays merveilleux, au milieu de choses duveteuses roses, bleues et jaunes que la rouquine sent quelque chose la gêner sur la cuisse avant de remonter sur sa hanche. Elle fronce les sourcils... qu'est ce qui cloche ! Ici tout n'est que nuage et douceur, impossible que quelque chose la pique ! et surtout… impossible que quelque chose lui donne des frissons de ce genre là. Car voyez vous, la belle sent déjà un léger remous au creux de son ventre. Rien d'alarmant néanmoins.
L'effleurement passé, elle replonge dans son cocon nuageux jusqu'à ce que...

Blablabla paysans.... fourche...blabla.... menaces..... Crocs... Baron....négociations.... boustifaille... BREF ! et finalement...

Ils rirent et prirent la route jusqu'à Paris.


[Ruelles de Paris]

Les sabots claquaient au sol. La rousse avait la tête ailleurs et laissait son cheval suivre celui du Baron tout en regardant les chaumières, les gens... tout. Fallait avouer que ça lui changeait d'Autun... et puis, elle avait beau être déjà venue à Paris, cette ville l'impressionnerait toujours autant. Ses pensées allèrent alors vers le mariage, le Baron lui avait dit qu'il allait y avoir du beau monde et qu'il leur faudrait être élégants. Mais là... même un aveugle saurait dire qu'ils n'avaient rien d'élégants.
Le Baron portait encore sa chemise à moitié déchirée de la veille, les bottes souillées dans un mélange de terre et de foin. Aria elle, avait le bas des jupons boueux, son corsage ne retenait plus grand chose à cause de l'usure de ses lacets et sans parler de sa crinière, un vrai nid à oiseaux.

Non non, décidément, ils ne faisaient jamais rien comme il faut. La rouquine donna un petit coup de talon à sa monture, maintenant son fils, assis devant elle, d'une main, jusqu'à arriver à hauteur du Baron.


Mon Chéwi... c'est pas que je n'aime pas vous voir dans cet accoutrement... mais... je crois qu'il va falloir faire quelque chose.

La flamboyante avait repéré un jeune couple aisé en promenade qui semblait faire à peu près leur taille. Sans un mot de plus pour le Baron, elle tira sur les rennes pour obliger le cheval à prendre leur direction alors qu'ils s'enfonçaient (bien évidemment !) dans une ruelle sombre.
Comment transformer une coquine rouquine en fripouille ? Bah l'influence du Baron sans nul doute ! Enfin... n'allez pas croire que c'était facile pour elle !
Aria n'avait aucun plan, elle râlait intérieurement, "rhaa il aurait pu m'acheter une robe... au lieu de ça... non non débrouille toi Aria pour nous dégoter de quoi être présentables ! Fichu loup !" Si ces pensées étaient dans sa tête, son air n'en montrait pas moins. Elle qui n'avait jamais touché les cheveux d'un innocent, - à part son amie Rayane mais celle ci était consentante - là voilà obligée de penser à un plan pour les dépouiller de leurs jolies tenues.
Elle se décida finalement et interpella le jeune homme.


Messire ! S'il vous plait ! Messire !

Alors que le couple s'arrêtait, l'air interrogatif, Aria elle s'était avancée, le Baron suivant derrière. Ce dernier semblait avoir compris le but de sa manœuvre sans pour autant comprendre comment elle allait s'y prendre. C'est qu'elle voulait pas leur faire trop de mal hein... alors elle esquissa un sourire charmeur au jeune homme.

Excusez moi d'interrompre votre promenade, je suis ennuyée, mon étrier est mal positionné et il m'est douloureux. Or, mon fils m'empêche de me pencher... pourriez vous m'aider ?

Et voilà que pour inciter l'homme à accepter, malgré la présence de sa belle, Aria relève un peu ses jupons pour dévoiler ses mollets. La position en Amazone ayant cela de bon, il pouvait voir les deux et la rousse rajouta une petite grimace de douleur en bougeant son pied.

Hop, et le jeune homme, au sommet de sa bonté, d'acquiescer et de s'avancer, délaissant sa jolie fiancée au regard rageur mais trop timide pour oser protester.

"Oh il s'avance... qu'est ce que je fais... qu'est ce que je fais... il est là... mince.. il touche l'étrier.. oh et il effleure même le mollet ! Coquin ! Bon allez Aria ! Bouge-toi !"

Motivée par sa voix intérieure, la flamboyante prit sa dague par le fourreau et mit un grand coup sec derrière la tête du jeune homme qui tomba dans un bruit sourd. Elle grimaça… désolée pour lui mais là...

Oups !! Elle n'avait pas réfléchit à tout la pauvre rouquine, Voilà que la bouche de la jeune femme se déformait pour hurler, mais là le Baron intervint.
En effet, descendu de cheval, il avait plaqué la belle contre le mur, main contre la bouche et lui avait intimé de se taire de sa voix de charmeur. Pendant qu'il lui parlait, Aria pu voir l'autre main remonter contre la gorge de la demoiselle et faire pression soudainement. Les yeux de celle ci s'étonnèrent, elle se crispa, s'affola, gesticula avant de tomber dans l'inconscience.

Et la Rouquine de retenir un cri et de s'exclamer

Vous ne l'avez pas tué???! Qu'est-ce que vous avez fait !

Elle sauta de cheval en posant Loup au sol avant de se précipiter sur la fille, en bousculant le Baron. Elle poussa un soupir de soulagement en sentant le léger souffle contre sa joue, puis se redressa, sous l'œil narquois du loup.

Oh ça va vous.. allez vous habiller au lieu de m'ennuyer.

Elle se dépêcha de déshabiller la belle au bois dormant, honteuse de son coup bas, mais se consolant un peu en remarquant qu'au moins la robe était à la bonne taille. En arrangeant ses cheveux à l'aide d'un ruban, elle lança un coup d'œil au Baron qui eu plus de mal à rentrer dans les hauts de chausse . C'est qu'il avait du muscle le bougre. Elle esquissa une moue moqueuse quand il eu réussi, le tissu le moulait et elle lui dit :

Je vais faire attention à ne pas trop vous émoustiller... elles risquent de craquer sinon...

Elle éclata de rire, lui fronça les sourcils, mais ils se dépêchèrent de rhabiller les jeunes gens avec leurs vêtements avant de les allonger correctement l'un contre l'autre. Aria rajouta même une bouteille de vin dans la main de l'homme après en avoir versé un peu dans leurs bouches.
" Ca devrait faire l'affaire... ils se diront qu'ils ont du trop boire et qu'ils ont perdu un pari contre deux paysans… en perdant leurs vêtements... "

Elle espérait qu'ils y croiraient en tout cas... et ils repartirent.

[Notre Dame de Paris]

C'est donc tout beaux, tout neufs, que le couple Flamboyante/Baron arriva sur le parvis, le loup était descendu de cheval, et aidait à présent Aria, qui avait plus de mal à se bouger maintenant que le corsage était bien serré. Celle ci posa enfin pied à terre en prenant Loup par la main.

Ses yeux balayèrent le monde qui se pressait devant la cathédrale, et elle s'avança pour enfin démarrer son rôle de fille bien élevée.

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Warthe
Warthe était amplement satisfait de savoir que son Parrain soit heureux de passer quelques temps en sa compagnie.

Très prochainement... Il laissa son esprit s'imaginer quelques images de gueuses. Le jeune homme sourit. Oui, peut être qu'elles se valent, je verrais bien. Héhé..

Oui bien sur ! Ainsi, le duo s'approcha de plus en plus de la Cathédrale. Warthe imita son parrain sans vraiment s'en rendre compte et contempla le paysage. Il n'aimait guère Paris. Trop grande ville, trop de ruelles, il préférait la campagne, observer des champs, des forêts et quelques maisonées se courant après...

Puis, voyant que la Cathédrale n'était plus qu'à quelques mètres, il se rappela d'une chose.


Ah, je voulais te prévenir...Il laissa place à une mine déçue.Je ne sais si tu as déjà vu Ulrich dans un fauteuil, mais la dernière fois que je l'ai vu, il ne marchait point.

Le jeune seigneur soupira puis sourit.

Je préférais te prévenir.
Il a dû faire tant de parties de jambes en l'air qu'il ne s'en est jamais relevé
La tristesse du jeune homme laissa place à un petit rire. L'état d'Ulrich ne plaisait guère à Warthe. Puis ce qui le faisait enrager, c'est qu'il ne le lui avait jamais dit. Et les nouvelles étaient très rares.. Qu'est-ce qu'il ne ferait pas pour retrouver le bon temps de sa jeunesse... ?

Ces sur les rires du jeune Senhor gascon que la voiture à deux chevaux s'arrêta et qu'une des portes s'ouvrit.

Warthe descendit avec ampressement et observa la Cathédrale...

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Mariealice
Nulle réplique, elle n'en pensait que du mal et il le savait plus que bien mais cela l'amusait et peut-être que ne pas réagir.... Oui voilà, elle allait faire comme si elle n'avait rien entendu la prochaine fois. Et toc. Pris à son propre jeu pour le coup.

Elle le suivit, sortit donc de la chambre et il ne fut pas long à en rajouter une couche, visiblement satisfait au vu de son petit sourire qu'elle commençait à si bien connaitre. Il lui avait souvent dit que ce n'était pas habituel chez lui et que la plupart des gens le trouvait froid, voire arrogant. La brune avait haussé les épaules, après tout, il ne l'était pas avec elle, alors ce que la plupart pouvait discerner en lui ne la concernait pas.

Petit regard en coin avant d'appeler un valet et de mander leur cape. Pour une fois, ce ne serait point celle de la Licorne qui ornerait ses épaules mais une qui rappelait son rôle de Pair, bleu bordée d'hermine. Dans la cour, les attendaient un petit groupe de gardes, quelques mots au capitaine pour lui expliquer qu'ils se rendaient bien à Notre Dame mais qu'ils avaient le temps et souhaitaient s'y rendre à pieds et lentement. Puis retour à son cavalier à qui elle tendit la main.

Flânons donc cher cavalier et allons voir les rives de la Seine.

Pas un mot pour relever ses nouveaux compliments tandis qu'ils remontaient la rue pour se diriger vers le fleuve. Un peu plus loin, de l'autre côté, on voyait très bien la cathédrale et ses flèches qui montaient vers le ciel comme les bras d'un croyant implorant le Très Haut. Marie avait toujours été admirative du travail fourni et du résultat. Quand elle se trouvait juste devant le vantail principal et levait les yeux sur la façade, elle se sentait toute petite, humaine en somme.

Les abords du fleuve étaient animés, comme toujours, comme l'était la capitale. Etrange ruche fourmillante en permanence, colorée, bigarrée, mélange d'odeurs diverses.

Quand es-tu venu à Paris la dernière fois?
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Juliette
il y avait des temps pour se désoler, des temps pour pleurer mais aussi des temps pour sourire.

Juliette s'était préparée. Une domestique s'était occupée de sa coiffure puis de ses parures. Et avant tout ça, de lui mettre corset et tout atour nécessaire à mettre en avant sa beauté vieillissante.
Le résultat plaisait à la Baronne alors elle passa à l'étape suivante. Le coche attendait en bas. Un domestique lui mit son lourd manteau et la vit filer sans un mot vers le coche.

L'harles, silencieuse, voyagea jusqu'à Paris pour assister au mariage de son petit neveu. Depuis le temps, qu'il n'avait pas pris épouse, c'était un évènement. Elle allait donc y assister.

La route fut longue pour elle. Juliette en avait marre de voyager en ce moment. Elle voulait se poser et avait même des projets, des envies... de grands désirs. Elle soupira durant le trajet, s'endormit même quelques minutes pour arriver légèrement pâteuse devant le parvis de la cathédrale. Elle ne descendit pas de suite, le temps de retrouver un esprit plus vif.

il y avait des temps pour se désoler, des temps pour pleurer mais aussi des temps pour sourire.
Walan
Réprimant un bougonnement lorsqu'il constata que Marie ne réagissait pas à ses petites piques, Walan lui prit obligeamment le bras pour sortir de l'hostel. Un coup d'œil aux gardes, autant pour vérifier qu'ils avaient l'air prêts à défendre leur maîtresse -les habitudes ont la vie dure, et le vicomte avait toujours été soldat après tout- que pour veiller à ce qu'ils ne gardent pas de trop près, et le regard de Sans Repos se tournait vers le décors des lieux. Les quais n'étaient pas loin, et bientôt leur destination s'imposait à la vue, colosse de pierre aux bras élancés vers les cieux. Quelque part dans un recoin de son esprit, le seigneur de Meyrieu eut l'agréable surprise de constater que l'homme était capable de construire de grandes choses pour autre chose que la guerre. Malheureusement, une autre parcelle de son esprit, plus cynique, fit écho à la précédente en songeant que si ce n'était pour la guerre, cela demeurait pour un sens "politique" ...

Il continua d'observer un moment les deux tours qui se dressaient sur l'île de la Cité, puis l'animation régnant sur les quais. Les navires venaient y charger et y décharger les produits nécessaires à la vie d'une cité de cette taille. Parfois, on distinguait les signes distinctifs des moulins, regroupés le long du fleuve. Par ici, une rue anciennement occupée par des tanneries, à en juger l'odeur acre qui y persistait encore, mais désormais peuplée de marchands à la sauvette tentant de vendre aux étudiants de la Sorbonne si proche et aux passants qui des "belles brioches toutes chaudes, qui veut mes belles brioches !?", qui des "capes de laine ! Mitaines ! Coiffes ! Ne craignez plus le froid !".

Se tournant vers Marie lorsqu'elle lui parla, Walan se pencha un peu vers elle pour lui répondre sans être gêné par le bruit ambiant.

Je ne sais plus vraiment en fait, mais cela fait bien longtemps. Je crois que c'était pour l'enterrement de Sa Majesté Catherine-Victoire.
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Jenah
[Ce matin là, Paris is so romantic]

Jenah, en compagnie de sa fille et de son tendre époux se retrouva à Paris, oui Paris, elle ne rêvait pas... elle qui avait si peu voyagé outre durant son enfance, qui avait connu si peu de contrées... et qui n'avait encore jamais connu une ville si prestigieuse, avançait dans la rue, les yeux rivés par ci par là, une étincelle de rêverie dansant sur ses pupilles brillantes. La dame Dumas admirait les bâtiments, mais aussi en tant que dame couturière et artiste, les échoppes luxueuses. Il y avait des marchands, moultes marchands à Paris, soies, velours, taffetas, tissus italiens, étoffes orientales, rien ne manquait. Jenah regardait le tout sans épargner de commentaires son mari et sa fille.

Oh Sarrasin, regarde ces tissus, c'est incroyable...quelle beauté... quelle finesse...Ma foi, c'est si ravissant... Et il y en a tant! Regarde Célia, tu as vu tout ceci! Seigneur Dieu, il y en a bien plus qu'à l'atelier! Ah que je suis contente d'être ici, en si belle ville, ce ne pourra être qu'un magnifique mariage.Jenah pensa alors que connaissant Eli, il y aurait surement du beau monde à cette cérémonie, elle espérait que leur présence ne ferait pas tâche au milieu de la noblesse clinquante. Enfin elle avait prévue une robe qu'elle avait cousue elle même à l'atelier des Doigts d'Or, robe qui avait déjà servi pour un mariage, mais qui n'avait point perdu de sa couleur. Il leur faudrait retourner dans la chambre parisienne qu'ils avaient dû payer pour l'occasion, afin de se préparer, tenue correcte exigée! Puis ils se rendraient devant la cathédrâle afin dene point être en retard...
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Sarrasin
[Ce fameux matin]

Sarrasin accompagna sa femme et leur fille jusque Paris, c'était la période des mariages, après celui de lesmoutonbleus voici celui d'Elisabeth. Il ne la connaissait pas beaucoup et en avait de vagues souvenir d'une époque à Cosne. Le mariage... un heureux évènement et un engagement. Il esperait pour l'époux que la fille ne serait pas comme sa mère qui elle, malgré le faite d'être en couple, avait jugé judicieux de forniquer avec plusieurs hommes et une femme en taverne durant la semaine d'absence de Sarrasin pour affaire. C'était là la vraie raison de son départ, autant la mère était une fausse pieuse, autant il préférait en épargner les oreilles de la fille de Poupounet esperant qu'elle serait juste et honnête et contrairement à sa mère à la hauteur de la réputation que les tâches qu'elle avait, lui donnait.
Il n'avait eu l'occasion de visiter la grande ville royale malgé ses nombreux voyages aussi il fut admiratif devant tant de splendeurs architecturales et regarda amusé sa femme s'emerveiller devant les tissus mis en évidence par les vendeurs de la capitale.


Oui chérie, ces tissus sont en effet de toute beauté et de toute élégance. Si tu veux nous en achèterons quelques uns avant de repartir pour les amener à ton atelier.En effet en pareil lieu un mariage ne peut être que parfait.

Il resta avec sa femme prenant bien soin qu'elle se ménage, mais devant tant de merveille il était difficile de la contenir. Leur fille semblait tout aussi attiré par les jolis tissus et belles étoffes, elle suivrait sans doute les traces de sa maman. Par moment il surveillait la course de l'astre céleste pour ne pas qu'ils se mettent en retard, surtout qu'ils auraient besoin de temps pour se préparer et se rendre à la cathédrale, Jenah devant se reposer un peu avant la cérémonie... enfin c'est ce qu'esperait Sarrasin à la vue de l'état de sa femme, mais il savait très bien qu'elle était trop emerveillée par la ville pour prendre le temps de se reposer avant la cérémonie.
Eusaias
Ah non pas elle. Voilà ce que l’homme au faciès d’oiseau de proie aurait voulu dire en voyant la rouquine débarquer. Il avait à peine ouvert le clapet, sans doute pour la cueillir par une flopée de jurons, qu’elle avait activé le moulin à parole. A chaque fin de phrase il tentait de répondre, mais visiblement elle n’avait guerre envie de l’entendre et de ce fait il ne put que soupirer quand elle en eut fini.

Bien merci Breiz d’aider la petite. Je vais faire chercher le marié et s’il nous l’a fait à la Mirandoles je le pends par les c*uilles sur le parvis de la cathédrale. Hector, rend toi au châtelet et préviens la prévôté que le… fallait un peu grossir la chose…. Chevalier du Guet réclame à ce que tous les soldats du guet, piquiers et archers, cherchent dans tout Paris un homme répondant au nom d’Ulrich de Lasteyrie, Châtain, yeux verts et possédant un handicap l’empêchant de marcher. Qu’on me le livre ici pieds et poings liés, même si les pieds ça ne sera pas la peine.

Son regard acéré se posa sur une jeune fille.

Conduit moi jusqu’à Elisabeth, il me faut m’entretenir de toute urgence avec elle. Dépêche toi bécasse ou craint mes foudres !

Sa tête tourna de trois quarts afin de refaire face à Breiz.

Vous l’habillerez pendant que nous nous entretiendrons. Et qu’on me porte du vin !

D’un pas rapide il rejoignit la salle ou se préparait Elisabeth, celle-ci fraichement drapée.

Bonjour belle enfant !
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Xollir
La veille au soir :

Xollir croise les bras, l'air buté.

N'avez-vous donc rien écouté de ce que je disais? Je viens de vous recommander de garder au repos cette langue agile qui est la vôtre. De grâce, si nous croisons dame ...oiselle Stilton, restez calme. Avec elle, vous n'aurez point le dessus. Elle est pire que vous.

« Enfin, je crois », marmonne-t-il sans cesser de la fixer d'un regard assombri par la colère.

Au moins elle n'a jamais insinué que j'étais ivre. Et oser prétendre que nous ne rencontrerons personne? Qu'en savez-vous? Les avocats du dragon travaillent nuit et jour à l'avancement de la Justice dans un Royaume qui en a tant besoin. Je vous aurai prévenu. Ne vous en prenez qu'à vous-même s'il vous arrive des ennuis!

Haussant les épaules, il se dirige vers la porte d'un pas décidé. Il l'entrouvre dans un grincement, et passe la tête dans l'ouverture pour les traditionnels coups d'oeil à gauche, à droite et -moins classiquement- en haut. Qui pouvait savoir, avec les dragons? Appelant son épouse à sa suite d'un geste impatient, il se glisse à l'intérieur.

Placé de manière à éviter que sa compagne ne puisse voir le mécanisme (on n'est jamais trop prudent, et puis ça lui apprendra), il manoeuvre un panneau dissimulant une petite niche. La vue d'une dizaine de petites lanternes bien alignées provoque chez lui un hochement de tête approbateur. Les domestiques avaient rempli leur tâches, pour cela au moins. Il prélève une lampe, referme le rangement puis enflamme la mèche à la loupiote qui éclaire le hall. Lever son luminaire semble ouvrir un bal d'ombres et de lumière sur les marbres de la pièce, et l'Angevin ne peut s'empêcher de marquer une pause en contemplant le visage qui l'accompagne.

Relâchant son souffle, il se dirige vers le large escalier montant à l'étage, radouci.


Bon, venez, c'est par ici. Et pas de bruit, d'accord? Si vous réveillez la rectrice... Qui sait ce qu'elle va m... nous faire subir.

Jour de la cérémonie, matinée :

Lorsqu'il rencontre le sol, l'avocat a l'impression que tout air a déserté ses poumons en un gémissement, qu'il espérera après coup n'être pas trop aigu. Reprenant son souffle en même tant que ses esprits, il porte la main à sa nuque, et fronce les sourcils en la découvrant ensuite parée de rouge. Il la fixe un instant encore, puis la pose sur le lit, un appui pour se redresser.

Au premier mouvement en ce sens, la nausée l'envahit, et le fait changer d'avis : se reposer quelques instants encore. Souhaitant gagner du temps, il lance quelques invectives.


Par le Très-Haut, femme! Quelle mouche vous a donc piqué? Ce n'est point là manière de m'éveiller, quand bien même nous serions attaqué. Alors, un jour de fête... Vraiment, quelle éducation vous a-t-on donnée? On dirait votre nièce. Vous auriez pu me rompre le cou!

Une douleur fulgurante dans son dos le fait grimacer. Il roule sur le côté, et découvre avec ennui un codex languedocien. Retenant un juron, il balance vigoureusement l'épais ouvrage à l'autre bout de la chambrée.

Une nouvelle tentative pour se lever est couronnée de plus de succès que la première, bien qu'un nouveau cri s'échappe de ses lèvres, et que la douleur se fasse plus vive. L'Angevin constate avec effroi l'angle qui est le siens. De la sueur apparait sur son front.


Bon sang... J'ai le dos coincé.
Natale
[Paris by night]

Le luxe du Feudataire c'est de disposer d'un hôtel particulier payé par le contribuable, alors autant faire honneur au logis parisien.
- Veillez à ce que sa chambrée soit bien chauffée et qu'elle dispose de tous les oreillers qu'elle souhaite.
On avait mis les petits plats dans les grands pour accueillir le XIIIème Coms de Toulouse et sa promise. Lui veillait sur elle comme un père pour sa fille. Bien étrange d'ailleurs.
Mais bon, demain on rencontre la future belle famille, alors autant être aux petits soins.


Le lendemain on se prépare bien sagement, avec une pointe d'appréhension tout de même.
Il réajuste sa ceinture, se lisse ses mèches blondes qu'il tente tant bien que mal de dominer pour une fois.
Rasé de près, tout ça, tout ça.

- Madame.
- Hum Madame
- Madame !

Il s'entraine tout bas quand enfin il l'aperçoit.
- Ma Mie !
Il donne un chaste baiser sur le front à sa promise et lui présente son bras afin de la guider jusqu'à la voiture qui les attend. Destination Notre-Dame.
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Breiz24
Nom de dieu ! Eusaias ! Elle emboita le pas du baron le plus grande gueule de Bourgogne – voire du royaume – horrifiée à l’idée qu’il ose aller reluquer de la fraiche pucelle en la personne d’Elisabeth. Déboulant derrière lui dans la chambre, elle tira le paravent jusqu’au pied du lit, et la blondinette derrière le paravent.

Voilà, vous parlerez aussi bien sans la mater, non mais !Et, un ton plus bas, grommelant pour elle-même :La mère, la fille, ça va bien maintenant !

Et, lentement, elle entreprit de vêtir son amie pendant que le baron et elle se la jouaient discussion sérieuse. Une cotte, un vertugadin, une surcote, une robe dorée, brodée à l’or fin. Une robe de soie damassée bleue. Un chef d’œuvre, orchestré par son maitre. Qui lui avait fait l’honneur de la laisser coudre une partie de l’ourlet, même, au cours d’une discussion fort… étrange qu’avaient eu les trois drôles de dames de l’Atelier des Doigts d’Or.
La rouquine prend son temps, pour ajuster le tout. Il s’agit que tout soit parfait. Et puis la discussion risque de durer, et elle ne veut pas en perdre une miette. Elle a promis de veiller sur la blonde. Elle le fera.

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- Yolanda n'est pas une boite a idées, C'est un personnage original et copyrighté! -
Elisabeth_stilton
Et dans ses draps blanc la blonde attends en se séchant. Elle ne se préoccupe pas de ce qui se passe autour d'elle puisque son prince viendra ... l'est bête des fois la blonde ... en même temps ... elle est blonde ! Donc elle commence à se sécher, ba oui la cérémonie d'habillage va être longue avec tout ce qu'elle a à se mettre sur le dos.

Et là sans qu'elle s'en rende compte, un paravent sous le nez, les voix mêlées de tonton et de Breiz. M'enfin il va pas la reluquer ! Hein ! Heu vrai ? Ouais peut pas être sur de tout dans la vie.


Merci Breiz.

Bonjour tonton, comment vas tu ?

Lucine dépêche toi ! Apporte du vin !

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Doyenne des Dragons et de Belrupt - Maître du Haras Royal - Professeur à l'Inquisition - Intendante à l'atelier des Doigts d'Or
Mariealice
Sur les bords de Seine.... Marchant lentement, le nez en l'air, observant de temps à autre son cavalier et la foule. Elle écoutait les bruits de la ville, ceux de la vie d'une capitale, jamais en repos.

Notre Dame dominait la cité, majestueuse, lumineuse même. Un vrai phare au coeur de Paris, point de rencontre, de ralliement, martelant la vie et la mort des hommes. Baptême, mariage, enterrement.... Bientôt les cloches allaient se mettre en branle pour la cérémonie à venir, appelant les fidèles à se joindre à la liesse, les invités à féliciter les futurs époux, les mariés à venir s'unir devant le Très Haut.

Marie tourna la tête vers Walan à sa réponse.

Hum.... Donc cela remonte. Si tu veux nous prendrons un peu de temps avant de repartir.

Petit à petit, ils étaient arrivés sur le parvis et commençaient à le remonter, s'approchant du vantail. Elle cherchait des yeux parmi les présents les invités, des têtes connues, la mariée ou le marié peut-être mais personne en vue. Petite moue.

Serions-nous en avance?
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