Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, 5, ..., 10, 11, 12   >   >>

[RP] Tom et Jerry se marrient !

Dame_iseult
Iseult avait passé sa journée sur le banc. Elle avait pu voir Paris s'agiter, les gens passer, les boutiques commercer, les oiseaux manger quelque miette qui trainait çà et là... Elle n'avait jamais vu autant de monde !
Mais elle n'avait pas eu signe du marié sans jambe. Sans parler de sa femme !
Mazette, à quoi pouvait-elle bien ressembler ? Iseult l'imaginait jolie, avec un regard pétillant, un sourire franc... Comment s'appelait-elle, d'ailleurs ?
Et Ulrich ? Oh, il serait sans doute reconnaissable sans jambes...

Elle épiait donc toutes les personnes s'approchant de près ou de loin de la cathédrale. Il y en avait surement parmi le lot qui était là pour la même raison qu'elle !
Si seulement elle avait le courage d'aller leur parler... Elle ne prendrait sans doute pas l'initiative tout de suite. Peut-être après la cérémonie... D'ailleurs, quand allait-elle enfin débuter ?
Iseult commençait à se transformer en gargouille, le vent d'automne était rude à Paris !
Minimiu
enfin!!!!!!!!!!!!!!!! elle arrivait enfin!!!!!!!!!!!!

elle avait courru partout elle avait déposée ses affaires courru chez le coiffeur , habillée les enfants, Thaïs se devait de faire honneur à sa demi soeur.

Mini l'avait particulièrement parée. Thaïs était maintenant une jeune damoiselle tout à fait ravissante et ressemblant de plus en plus à sa mere Alienior dicte Poupounet.

Minimiu s'était elle même parée mais plus simplement pour ne pas faire d'ombre à sa protégée qu'elle avait adoptée immédiatement et qu'elle aimait comme sa propre fille.

Duncan quand à lui son petit bout d'homme au caractere si doux mais affirmé déja pour ses 6 ans ne quittait pas Mini sa mère.

C'est donc tous les trois qu'ils se présentèrent en l'église Nostre Dame de Paris.

ILs entrèrent et s'installèrent le plus discrètement possible.

bizarre, il ne semblait guère y avoir de prêtre en ce jour de bonheur.

Mini chercha a voir comment était la fille ainée de sa très chère défunte amie Poup mais ne vit pas grand chose tant il y avait du monde. Elle attendit donc comme tout le monde en serrant la main des ses enfants et en priant pour Poup et Green ses amis chers si précocement partis vers le soleil.
Klervia
La veille au soir :

Adossée au mur, Klervia fermait les yeux. Certes pour se reposer mais aussi pour ne pas céder à la montée de fureur qui montait contre Xollir et toutes ses simagrées. Les poings serrés, la jeune femme se promettait intérieurement de ne plus accompagner Xollir à un mariage ou quoique ce soit d'autre.

Bon allez allez! Dépêchez-vous que diable! Sinon je vous jure que je fais un scandale pour de bon et je reveille toute la maisonnée!

Elle s'approcha de son époux qui semblait manipuler quelque chose, visiblement il faisait exprès de lui cacher la vue. Elle soupira, décida de ne rien dire afin de ne pas prolonger ce moment qui lui devenait intolérable.



Le lendemain matin :

Tout sourire, la jeune femme regardait son cher et tendre étalé sur le sol. Elle se leva pour commencer à se préparer quand elle remarqua que Xollir était toujours au sol.

Eh bien que faites-vous? Relevez-vous maintenant? Nous allons être en retard.

Visiblement, il avait quelques difficultés, elle s'approcha de lui.

Vous avez le dos coincé? Allons allons! Vous n'êtes pas si vieux. Ou alors vous m'avez menti sur votre âge?

En disant cela, Klervia se plaça derrière, entoura sa taille de ses bras et le souleva tant bien que mal pour le mettre sur le lit.

Eh bien, un petit régime ne vous fera pas de mal. ça me rappelle le temps où j'étais à la ferme de mes parents et où il fallait se mette à plusieurs pour soulever un boeuf avec une patte trainante.
_________________
Walan
Arrivé sur le parvis, Walan avait observé la cathédrale avec attention, levant les yeux vers les tours s'élançant vers le ciel, contemplant la rosace et en dessous d'elle, détaillant la galerie des rois surmontant le porche. L'édifice méritait sa réputation, il fallait bien l'avouer. Le regard de Sans Repos revint néanmoins rapidement au plancher des vaches, se faisant attentif aux personnes -nombreuses, forcément- présentes dans les parages. Le vicomte avait déjà tendance à être, si ce n'est aux aguets, du moins prêt à réagir rapidement au cas où, lorsqu'il était seul, autant dire qu'avec Marie Alice à ses côté il l'était plus que doublement ... et pas forcément pour les raisons les plus évidentes.

Il lui répondit avec un léger sourire lorsqu'elle lui proposa de rester plus longuement après le mariage pour qu'il puisse découvrir la capitale un peu plus en détail.

J'en serai heureux. Et puis ... cela permettra d'avoir d'autres souvenirs de cette ville que des funérailles ...

Suivant la vicomtesse, Walan reprit ses observation d'un air tranquille. Il regardait les personnes présentes presque sereinement, et c'est avec un sourire malicieux et amusé qu'il répondit à la seconde question.
Je ne saurai dire. C'est toi qui a eu l'invitation après tout, moi je ne suis là que pour meubler.
_________________
ulrich
[A dos d'âne, appartements Stiltoniens]

Allez, hue! Monte plus vite ces maudites marches!

Un coup d'épaule dans la première porte...

Diantre, serais-je en retard?

Nenni! La cavalerie arrive toujours à temps!
Allez, conduis-moi auprès de ma promise!

Le bâtard, juché sur Jacques le fit parcourir les appartements jusqu'à tomber sur cette dernière, en mauvaise, trèèèès mauvaise compagnie aux yeux du bâtard... Il allait prendre, c'était certain...

C'était probablement elle, derrière le paravent, elle aussi allait être furieuse, vite, le déballage de guimauve, qui ferait rebondir les mots un peu partout dans la pièce, et leur donnerait un parfum de bonbon, tout en leur ôtant leur goût acide, ou amer, selon qu'ils sortiraient de la bouche de la promise, ou de ses proches...

Je viens à vous, ma douce, personne ne put me retenir, même pas ces quatre brigands avec lesquels nous croisâmes le fer sur la route de Paris! Il me tardait de vous revoir, et il me tarde que notre union soit scellée devant le tout puissant, afin que plus jamais nous ne nous quittions!

Slurp!

Le bonjour, Baron, puissiez-vous avoir cheminé dans de meilleures conditions que les miennes...


Puis à l'attention de Breiz...

Le... bonjour à vous aussi... j'ai reçu une facture de votre atelier récemment... une facture... exorbitante! pourtant, je puis jurer que je n'ai pas commandé de robe pour ma tante Stephandra, il doit y avoir une erreur...


Je vous présente mes excuses, je suis conscient d'avoir abusé de la patience de vous tous, mais irl, en ce moment, c'est vraiment pas top... j'essaierai tout de même de ne plus vous embêter et de poster plus régulièrement.
Jd Ulrich, honteuzéconfus.
Breiz24
Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !

Non, Breiz n’est pas hystérique. Quand elle crie, c’est mentalement.


Bordel de merde ! Il est dégueulasse!

Coup d’oeil. Coup d’oeil vers son ennemi-allié-du-moment aka le Baron de Digoine. Les ennemis de mes ennemis sont mes amis, non ? Tout du moins mes alliés, donc c’est marre.
Coup d’œil, donc, et coup d’œil explicite. La pucelle est maintenue derrière son paravent, abandonnée dans son corset, la robe bleue et dorée n’est pas encore passée. Le fiancé, lui est toisé de la tête aux pieds, et un petit reniflement méprisant fait office de jugement.


Jamais vu un éclopé si crotté ! Vous avez fait la route en vous trainant dans le purin ?

Revenons au coup d’œil explicite. La rousse a besoin d’action peut être ? Au serviteur-esclave-porteur, donc :

Balancez le à la flotte.

Sourire amusé de la rousse, vers le baron :

Allez causer à Eli, elle est décente.

Deux couches de jupons et un corser serré qui aplatit tout, c’est décent non ? Le paravent est donc tiré à nouveau devant la baignoire – le fiancé ne verrait pas la fiancée, non mais ! – et la rouquine était prête à superviser le bain, une brosse à la main.
Elle avait superbement ignoré les remarques sur les tarifs de son Atelier le temps d’engueuler l’Ulrich et de saouler tout le monde de parole, mais elle n’avait pas oublié, et, se mettant à la tâche, elle reprit, vicieusement :


Votre tante est demoiselle d’honneur d’Eli, vous n’allez pas refuser à votre fiancée le plaisir de voir ses témoins dans des tenues réalisées par Maitre Attia, fournisseur royale, je présume ? Hum ? A votre place je m’estimerais heureux de ne pas avoir à payer ma tenue avec.

_________________

- Yolanda n'est pas une boite a idées, C'est un personnage original et copyrighté! -
ulrich
"Pas besoiiiiiiiiin d'façons j'vais m'resaliiiiiiiiir!"
C'est ce à quoi songeait le bâtard, mais il préféra se taire, probablement à cause de son retard, et d'Eusaias, qui l'intimidait... Le silence était de rigueur, au moins pour l'heure... et puis non, quand même!

Bon, bien, je verrai avec Stephandra ce qu'il en est... Elle n'a pas l'habitude de se faire entretenir, à mon avis, ça lui déplairait que je règle cette facture...

La garce, elle le paierait! la rousse! La tante, elle, elle LA paierait!

Jacques ne tarda pas à trouver un second baquet dans une pièce attenante, dans lequel il balança sans ménagement le futur époux de sa maîtresse...


-'taiiiiiin! tu m'as défoncé l'dos! et t'aurais pu m'aider à m'dénuder!

-On a pas l'temps, m'sieur!

-Ouais ben...

-Fermez-la, et frottez-vous vite!

- J'men tape, toi aussi, après!

Le bâtard s'exécuta, après avoir ôté ses vêtements trempés...
Zya62
Et voici qu'à nouveau, elle se déplaçait pour un mariage à Notre Dame. Ça devenait une habitude, une question de mode, de s'épousailler à Paris. C'était le combientième? Trois, quatre, cinquième? A dire vrai, elle ne saurait le dire, ne les comptant plus depuis le dernier qui avait été abrégé quand à sa présence.
A croire que cette ville avait un côté romantique pour le Monde. Pour le Monde oui oui, sauf pour elle. Que voulez-vous, rien n'y faisait. Il resterait encore et toujours cette odeur qui n'avait rien de rosé mais qui faisait penser (à juste titre!) aux joncs et pailles pourris, cette disharmonie propre à toute ville de cette époque (sauf les Flamandes!) , ces rues non pavées où déjections et autres détritus se côtoyaient et attiraient les rats. Bref, ce n'était pas un lieu où il sentait bon l'air de la promenade à pied. Il faudrait attendre encore quelques centaines d'années, pour que l'air se purifie, que les infections soient moins nombreuses, et que les coupes-gorges cessent d'être chaque coin de rue.

Aussi, la voici traversant la Cité pour rejoindre son Île, cœur du Paris médiéval. Le rejoindre en voiture, ayant quitté les quartiers des Écuries Royales plus tôt en journée, histoire d'avoir le temps de se changer en ses appartements et de paraître plus mondaine qu'en temps normal.
Le camocas fétiche était de mise, de nouveau. Adieu cendal, re-bonjour marque de fabrique Angesque!
Mais point de coloris émeraudin, cette fois-ci. Le sable, dans toute sa splendeur. Une coupe rajeuni et serrée en taille. Un décolleté à faire pâlir un moine ou presque, bordé de menu-vair, et où trônait l'éternel Ange et sa chaîne, offert par feu-Kremroat. Un menu-vair que l'on retrouvait en bordure de manches, agrémenté, comme au décolleté, d'une fine couture d'or. Or qui rayait le camocas, à l'inverse de l'argent qui accompagnait ce vert profond qui l'a tant vêtue. La cordelette était nouée, resserrant un peu plus la taille de la Dame. Et la capeline assortie siégeait pour le moment sur le banc de la voiture, une main ganté de noir s'y jouant du vair. La boucle était donc bouclée.

Le vert de ses yeux, lui, observait l'extérieur et ce temps maussade qui rendait le tout d'autant plus impropre que les écoulements stagnaient ça et là, entre deux averses. Un temps d'automne, assurément. Et la fin d'octobre ne dérogeait en rien à cette saison. Le peu d'arbre qui se trouvait en ville perdait ses feuilles, la laine épaisse était de nouveau sortie des malles et la masse d'ivrogne se faisait plus importante qu'en temps "normal".
Rien de bien folichon. Rien de romantique dans ce regard qui ne verra pas ce que d'autres aperçoivent en cette ville. Cette ville qui n'a de bon souvenir qu'une rencontre entre quatre jeunes gens qui voulaient refaire le monde, à leur façon. Qu'entre un Cheroy, deux Von Frayner et une Saint-Ange, fomentant plans et plans sur la comète. Que restait-il de tout cela? Rien qu'un souvenir qui amenait sourire sur des lèvres purpurines qui avaient perdu cette habitude.
Mais, comme les tours de Notre Dame se profilaient par l'ouverture de la portière, d'un geste sec, la tenture entrouverte fut tirée totalement par la Comtesse, se préservant des autres pour l'arrivée.
D'un geste sûr, elle vérifia que les boucles brunes étaient toujours bien retenues, remontées qu'elles étaient sur la nuque. Puis elle attrapa la capeline qu'elle passa sur ses épaules et qu'elle ferma d'une fibule, avant que de lisser une dernière fois, plus par manie que coquetterie, le tissu de sa robe et de se préparer mentalement à sa sortie qu'annonçait le ralentissement des chevaux.

Bientôt, le cocher vint ouvrir la porte et lui tendre la main pour qu'elle descende et rejoigne l'édifice où se marierait dans quelques instants son Maître des Haras. Bientôt, ses pieds foulèrent le parvis de la Cathédrale alors qu'un regard est lancé aux habitations à pans de bois enserrées, et au dédale de ruelles qui se profile tout autour. Il est des habitudes qu'on ne perdra jamais, que voulez-vous. Qu'on soit à la Cour des Miracles ou ici.
Et ce n'est pas forcément d'un pas tranquille que le Chevalier atteignit la porte, s'interrogeant sur le pourquoi du comment tout le monde attendait au dehors et ne rentrait, et regardant quelle compagnie rejoindre ou qui la rejoindrait.
Elisabeth_stilton
Il était là !!! Elle serait bien partis en courant pour sauter dans ses bras mais ça voulait dire échapper quasi nue à la rousse et passer dans le même état devant Jacques et Eusaias. Pas sur que tonton ça lui déplaise, ni Jacques d'ailleurs mais Breiz la tuerait puis bon elle ne se montre pas à n'importe qui.

Mon amour je suis heureuse de vous entendre, je serais bien venu vous embrasser mais je suis pas sur d'en sortir vivante.

Et hop nouvelle couche de vêtement et une taille de moins grâce au corset. Mon Dieu c'était vraiment la torture ces trucs là. Qu'est ce qu'il ne fallait pas faire pour être belle.

Alors tonton, que voulais tu me dire ?
Mariealice
Marie se demandait de plus en plus si elle ne s'était point trompée de jour. Le parvis était peuplé mais personne ne semblait entrer dans la cathédrale pour une quelconque fête, nulle tenue de gala, nul coche portant armoiries. Etrange. Bizarre. Troublant.

Elle tourna la tête vers Walan et fronça les sourcils en l'entendant.

Meubler dis-tu... Et tu comptes meubler quoi donc? Notre Dame? En faisant un banc? Un confessionnal? Ou bien meubler la conversation? Tu vas aider pour faire la cérémonie?

Sourire en coin puis regard se reportant sur la foule. Jusqu'à ce qu'enfin elle reconnaisse un blason puis une femme descendant d'un coche. Un sourire éclaira son visage tandis qu'elle l'appelait en agitant la main.

Zya?
_________________
Eusaias
Haussant un sourcil devant les manières de Breiz.

Comme si les cuisses de ma nièce pouvaient avoir un quelconque intérêt.

Il haussa les épaules et tira un rouleau dépassant de la poche de son mantel. Tapant doucement la paume de sa main gauche avec le dit rouleau, il posa une fesse sur la commode de la pièce. Son pied droit balançait alors dans le vide alors que la tête rejoignit lentement le mur derrière elle. C’est à ce moment qu’il remarqua le miroir, ou alors, le reflet dans le dit miroir. Son visage se fendit dans un sourire en découvrant la peau blanche de la petite blonde.

J’espère que tu es "intacte", je serai déçu de savoir que tu n’es plus vierge. Tu sais, c’est important pour un homme d’être l’unique pour sa femme.

« Le même fessier que ta mère » allait il sortir s’il ne s’était pas rappelé qu’il n’était pas censé la voir. D’un geste naturel, il porta une des ouvertures du rouleau sur son œil afin de s’en servir d’œillère. Son regard toujours sur le miroir se décala un peu, grâce à l’œillère, laissant apparaitre le séant de la rouquine dans le dit miroir.

Vous n’allez pas vous changer Breiz ? Pas que je n’apprécie pas vos habits, voyez là plutôt une simple question.

Tonna-t-il sur un faux ton désintéressé, comme le disait le proverbe deux croupes valent mieux qu’une. C’est là qu’Ulrich fit son entrée et le Baron le salua d’un signe de tête. Ensuite il avait été question de courir pour embrasser et de sortir vivante.

Alors tonton, que voulais tu me dire ?

Je heu…. Regardant le rouleau avec lequel il avait cessé de jouer, il se souvint.

Oh Elisabeth j’oubliais. Te serait-il possible de te rendre à Paris là mi-novembre ? Je voulais te faire un petit cadeau pour tes épousailles, mais je n’avais guère d’idée. Du coup j’ai pensé que le mieux était te trouver un petit champ à chèvre avec une petite cabane dessus. Faudrait qu’on se trouve à Paris, je ferai venir un héraut pour régler cela.
_________________
Elisabeth_stilton
M'enfin ... mais c'était une mode ou quoi ?

Non mais c'est pas bientôt finis de me poser cette question, d'abord Breiz puis toi ? Vous me prenez pour qui ? Je remonte pas mes jupes tout le temps.

Quoi que ...

Enfin si quand je suis à Vincennes c'est plus pratique pour monter à cheval - et pas le cheval, rappelez vous qu'Ulrich n'a plus ses jambes donc forcément je vous laisse imaginer - quoi que le plus souvent je porte des braies là bas.

Bon elle était pas complètement habillée la blonde c'est qu'elle commençait aussi à avoir froid à force. Et c'est là qu'il lui parle de chèvre.

J'espère au moins que ce sont des angora tes chèvres, la laine pourra servir. Sinon oui être à Paris ne me posera aucun problème j'y suis la moitié de mon temps.
Breiz24
Qu’est-ce qu’on est con, quand on est blond !

La rouquine maugréa entre ses dents, envers la blondinette qui ne captait même pas que « tonton » allait l’anoblir.


J’t’en donnerais, des cabanes à chèvres, moi ! Eli, tourne toi !

La robe or fut soulevée avec mille précautions, passée sur les bras de la pucelle – oui, oui on le sait qu’elle est pucelle ! – et lacée, soigneusement, lentement, puis lissée du plat de la main. L’œil gris glissa sur chaque détail, vérifiant la perfection de l’ensemble. Avant de saisir avec mille précautions la soie couleur de nuit.

Pis vous inquiétez pas pour ma tenue, Baron, dès qu’Eli est prête à partir, je me changerais. Je ne ferais pas honte à ma pupille le jour de son mariage.

Non, elle n’avait pas pensé un seul instant au miroir. Ni même que son ennemi de toujours puisse avoir l’idée de la lorgner. Elle sait que son corps n’est qu’un sac d’os avec un peu de peau par-dessus.
Aussi quand la blondinette est habillée, elle la propulse vers « tonton » et laisse sa robe banale choir au sol, avec sa chainse grossière. Pour se changer, enfilant robe de dessous de lin fin, immaculé, et la robe verte made in Atelier des Doigts d’Or by Attia. On a la classe ou on l’a pas.
Pour la coiffe, elle verrait après.


Eli, assieds toi, que je fixe ta coiffe.

La rouquine saisit le délicat objet de soie et le fixa à l’aide d’épingles pour couvrir les mèches blondes presque en intégralité. Eli serait une femme mariée, montrer ses cheveux lâches ne serait plus convenable à partir de cet instant. Elle ajouta les perles à la coiffure, puis brossa la robe à l’aide d’un chiffon doux, avant de poser sur le col de soie damassée d’or le filet du même métal.

Debout, jeune fille ! Tes manches !

Les manches furent enfilées, l’une après l’autre, et nouées au corsage. Enfin, la ceinture vint souligner la taille fine de la jeune femme.

Et bah, on dirait que tu es prête ! Eusaias, soyez gentil, si vous avez fini de demander à Eli des nouvelles de sa vertu, allez vérifier que son fiancé a pas entrainé de servante dans son bain. Et si vous ne désirez pas le charger dans votre coche avec Eli pour aller à Notre-Dame, il vous faudra lui en trouver un, qu’il voyage à dos d’âne puant c’pas mon problème, que la tenue de Maitre Attia en fasse autant me soucie, en revanche.

Et la rouquine de sourire, commençant à brosser soigneusement ses cheveux pour les natter.

Je l’habillerais moi-même. Son valet ne touche pas à la tenue de mon maitre.

_________________

- Yolanda n'est pas une boite a idées, C'est un personnage original et copyrighté! -
Uriel
[HRP : mes excuses pour mon retard !! j'accepte de me faire taper sur les doigts - quoique non, si ils sont abîmés, je ne pourrai plus taper donc à vous de voir :p]



[Quelque part, entre ici et maintenant, entre ailleurs et un autre moment]

    - Messire Uriel, bienvenue au Louvre, Le Primat vous attend.
    - Euh ? Qu'est-ce que je fais là, moi ?
    - M'enfin, vous avez oublié ? Vous avez été nommé évêque de Bordeaux
    - Evêque ? Mais ... ? Je ne suis pas ordonné moi, je n'ai pas ...
    - Mais si, mais si, les règles ont changé.
    - Hein ? Depuis quand ?
    - Et bien maintenant, il n'y a plus de vote, ni d'ordinnation, on délègue et voilà.
    - Ah ? Un peu comme cette Eloïse de Guérande, là, celle qui c'est fait nommer Evêque d'Anjou.
    - Oui, son père s'appelait Marcel ... de Guérande.
    - Qu'est-ce que ça a à voir ?
    - Rien, mais je trouvais que ce n'était pas assez relevé !
    - Fichtre ! Montez d'un étage alors !

    Clap - clap - clap ... une cohorte d'anges entre en scène, se placent et entonnent :
    - Plus près de toi ... pluuuus prèèès de twâââaa

    - Ca n'a ni queue ni tête ce que vous me dites, Monseigneur, d'ailleurs, nous arrivons doucement aux portes de San Titus.
    - Au Louvre ? On les a déplacé ?
    - Mais non enfin, nous sommes à Rome.
    - Je ne comprends plus rien moi, que faisons-nous ici.
    - Et bien oui, nous allons prendre les mesures pour votre croix.
    - O_O
    - On vous a désigné pour illustrer la nouvelle statue, vous en aviez une à Metz, on s'est dit qu'il vous en fallait une, à Rome, aussi ...
    - Euh sur une croix, vous êtes sûr ? C'est que je ne voudrais pas ...
    - Bah oui, on sait que vous ne Lui ressemblez pas du tout, vous êtes vraiment un vrai blond vous !
    - Si vous le dites.
    - De toutes façons, on a demandé à un inquisiteur de vous remodeler un peu pour que vous soyez plus ressemblant, avec deux trois coups de fouet et de profondes égratignures, ça devrait le faire ...
    - Glups !
    - D'ailleurs ... le voici, avec sa dague bien acérée, la courronne d'épines et le marti-fouet à clous !
    - Arh ! Bienfenue ! Nouzafons les moyens de fous faire parler !

    ... le dormeur doit se réveiller ... réveille-toi ! réveille-toi !

[Le matin, panique à Paris]

Endormi d'un profond sommeil - celui du juste, bien entendu - Uriel n'entendit même pas que l'on frappait à la porte.
Il fallait bien avouer qu'une fois assoupi, il ne fallait pas espérer qu'il se réveilla si facilement, d'autant plus qu'il se trouvait dans un lit des plus douillets.


blong blong blong !

Il sursauta, comme si on lui martelait la tête. Une voix hurlait à travers la porte :

Monseigneur ! Monseigneur !! De grâce, Votre Grâce, il est l'heure !! Il est 5 heures !!!

Mais arrêtez de frapper si fort vous allez réveiller tout Paris, à cinq heures ce serait quand même fort. On dirait que vous cognez avec une branche du tronc le plus gros de la ville.

Décidément, ce françois était bien hardi.
Bon de toutes façons, il n'avait plus le choix ... aïe ... aïe ... aïe ... la tête ... quelle idée avait-il eu de passer la soirée en compagnie de Mgr Amory de Lucas, Gardien de la Ville et second du Prévôt de Paris.
Certes il avait bien bu avec son ami champenois, mais les mélanges le cognaient grave. Regardant la bouteille de mirabelle encore - ô miracle - à moitié ... vide, hélas ... il tenta de soigner le mal par le mal et résistant à une furieuse envie de remettre ses tripes lorsque l'odeur lui chatouilla les narines, il porta le goulot à ses lèvres et laissa le liquide jaunâtre se déverser dans son gosier.


burps ...

Oulà ... coup de bol que Sybille n'était pas là, allongé dans le lit, il se serait encore fait traiter de paysan, va-nu-pied et autre nom d'oiseau.
Comme un mécanisme bien huilé, son corps se mit à réagir au placebo mirabellien et l'horloge urielique se mit en route, tous les rouages reprirent leur place, les yeux en face des trous, les cheveux complètement en bataille et les pieds sur terre. Sur terre ... ouais, et pourtant elle tourne ... oulà ... qu'est-ce qu'elle tourne ...
Prenant donc son courage à demain ... nan pas possible ça ... à deux mains, il voulu passer ses vêtements de la veille mais remarqua une tache suspecte sur la manche. Malade lui ? Noooon jâââmaiaiaiais ! Mince, encore une chemise de morte, paix à son âme.

Il en enfila donc une deuxième et passa la porte, descendant un escalier qu'il crût en colimaçon pour rejoindre les étuves, non loin. Faudrait bien y passer une demie-heure pour se ragaillardir et ainsi c'est un archidiacre tout nouveau tout frais tout beau et j'en passe qui sortit de l'endroit. Il remonta dans sa chambre et se vêtit de manière tout à fait commune, emmenant un paquetage contenant son Livre des Vertus, sa tenue officielle et une bouteille de mirabelle.
Traversant la ville, puis la Seine - pas à la nage, hein - il arriva enfin sur la place encore bien sombre où déambulaient quelques personnes.
Il s'assit donc, à l'opposé de la Cathédrale, afin de regarder le soleil se lever sur l'édifice religieux, un spectacle qu'il n'aurait manquait pour rien au monde - euh ... enfin si.



Le grand jour était arrivé pour sa filleule Eli ; un peu nostalgique, il repensa à Poup', sa mère, si mystérieusement disparue. Tant de prières pour qu'on la retrouve.
Mais dans les traits de la jeune fille qu'il aimait tant - de manière toute aristotélicienne, bien sûr - il la revoyait ... aujourd'hui il allait confier sa filleule au Lasteyrie ; ouais ... lui il avait intérêt à carrier droit, sinon il saurait ce qu'était un Archidiacre de Trèves en colère ...
Riwenn


Paris estait une merveille, comme le Duc s'en souvenait. Le mariage de sa neboda avait esté un faict marquant. Là où tout le monde pensait que la cérémonie aurait lieu en Nostre-Dame, ils avaient tous vu la Cathédrasle, mais de l'extérieur. Car les épousailles avaient esté célébrées en le Cimetière. Quelle drosle d'idée ! Quoiqu'elle ressemblait bien à l'époux. Après avoir chassé ses estranges pensées de son esprit, Riw fut tiré davantage au moment présent par Aintzila.

Ah, je voulais te prévenir...l'on vit la déception se dessiner sur le visage de Warthe.Je ne sais si tu as déjà vu Ulrich dans un fauteuil, mais la dernière fois que je l'ai vu, il ne marchait point.

Le soupir du jeune Senhor laissa place à un sourire.

Je préférais te prévenir.
Il a dû faire tant de parties de jambes en l'air qu'il ne s'en est jamais relevé.


Qu'avait-il donc faict cet Ulrich pour estre dans un tel estat ? Riwenn l'apprendrait tost ou tard. Il se contenta donc de rire de bon coeur avec son fillot tandis que le carrosse stoppa sa course, ce qui permit au Duc d'éviter de prendre la parole concernant le handicap du futur marié. La porte s'ouvrit et le jeune homme s'empressa de descendre. Le vieil homme le suivit de près. Ils faisaient face à l'immense bastisse religieuse.

Voilà la Cathédrasle ! L'as-tu déjà vue ? demanda-t-il curieux.

_________________

Héraldique européenne
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, 5, ..., 10, 11, 12   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)