Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, 5, 6, ..., 10, 11, 12   >   >>

[RP] Tom et Jerry se marrient !

Eusaias
Le Balbuzard dans la pièce d’à côté s’en était allé !
Les fesses de la rouquine n’avaient pu être reluquées,
Car à surveiller le marié il était occupé.
Trempé, frotté, frictionné, essoré, séché et habillé fut ce dernier.
Dans le coche, les paquets furent portés et le baron donna ordre au cochet de fouetter.



Dans le Coche.


Eusaias, sans aucune expression sur le visage, scrutait la petite pouliche prête à marier. Aliénor lui avait caché cette enfant, alors qu’elle se confiait sur d’autre sujet. Elizabeth était plutôt jolie fille, elle avait l’air intelligente pour une blonde, volontaire, décidé et si elle forniquait aussi bien que la mère, nul doute qu’Ulrich ne serait pas malheureux. Voici tout ce qui passait dans la tête balbuzaresque avant qu’il ne prenne la parole.

Donc je disais ma bichette, qu’il y a un petit patelin en Bourgogne que je voudrais confier entre tes mains et celles d’Ulrich il va de soit. Si tu me promets d’être sage et plein d’autres choses, vous pourrez aller habiter le château. Ça se trouve à mi-chemin entre Autun et Nuits-Saint-Georges et il parait que la production de soie y est bonne ce qui te ferait un petit pécule. Je pense que ta mère aurait apprécié que tu ne vives pas comme une grouillotte. Et toi aussi Ulrich, hors de question de laisser le fils de mon défunt ami dans le besoin.

Et au baron de se recaler sur la banquette.


Devant Notre Dame.


Baron on arrive !

Merci Martin j’avais vu ! Ulrich nous sommes en retard, vous devriez courir à l’autel… marquant une pause… y aller vite fait bien fait plutôt. Il avala lourdement sa salive. Breiz aidez le, Elizabeth et moi allons attendre ici. Une mariée doit se faire attendre.
_________________
Stephandra
[ Sur le départ …un peu tard ? ]

Alors qu’il s’était levé, après une légère grâce matinée, il aurait pu être ensuqué ce ne fut pas le cas, Dandolo se leva presque en un bond et déjà qu’il la convoitait probablement, la jouvente lui sourit lorsqu’il lui signifia qu’elle était jolie puis à sa façon le rassura si besoin en était encore :

C’est l’homme que vous êtes que j’aime et non celui que vous pourriez paraître, de plus vous m’êtes toujours sapide.

Avec tendresse, la jeune femme lui caressa la joue tout en fixant ses bruns, échange de baiser puis il alla se préparer à son tour. Stéphandra l’observa enfin le contempla eut été plus juste. Les matins où ils pouvaient prendre leur temps étaient rares voire exceptionnels aussi elle en jouissait presque effrontément.

Lorsque son amant fut fin prêt, Stéph le rejoint et s’adressa à lui suavement


Vous me plaisez … Elle serait bien restée dans cette chambre toute la journée avec lui à flâner mais le temps défilait et il était l’heure de penser à se rendre à Notre Dame. La jouvente posa sa cape sur ses épaules, lui vola un bisou

Ahem...Nous y allons ?

Souriant à l’idée qu’il puisse lui dire non, mais elle avait promis d’assister au mariage de son neveu et de son homologue Eli. Presque déçue, à contre coeur qu’elle quittait ce lieu témoin de leur intimité.



[ Notre Dame ]

Ils avaient déambulé en échangeant les rues de Paris qui les menaient à l’endroit qu’ils connaissaient déjà, se remémorant le mariage quelque peu mouvementé auquel ils avaient assisté.

Du monde, que de monde était déjà présents, balayages azurés reconnaissant certains, leur Grand Maistre de France, leur Grand Ecuyer de France, Walam qu’ils connaissaient tous les deux. Stéphandra inclina la tête respectueusement accompagnant le geste d’un sourire sincère, n’osant pas aller vers eux, au pire elle suivrait Dandolo qui la guidait si bien depuis des semaines.

Large sourire en voyant le Roc Riwen accompagné de Warthe, mais aussi l’Archidiacre Uriel qui avait été son professeur et l’avait baptisée puis marié Lady et Julien.

Reconnaissant Juliette la tante d’Ulrich , et bien entendu les bourguignons Aria la belle rousse si pulpeuse accompagnée du baron Théo, Loup à sa main qui avait déjà bien grandit. Mais aussi Jenah l’artiste et son compagnon…Della et Keridil.. Décidément le monde lui semblait petit tout d’un coup, peu encore était ceux qu’elle n’avait jamais croisé.

Quelques souvenirs Bourguignons lui revinrent en tête, puis regard qui se posa sur son essentiel, un trait sur le passé douloureux, futile ou plaisant qu’il aie pu être…Sa vie serait avec lui, elle se tenait aux côtés de son avenir alors qu’elle allait devoir faire bonne figure, respecter le protocole… Ils n’étaient fan ni l’un ni l’autre de ce genre de cérémonie, ne s’y rendaient que si l’un des deux y était attaché. En l’occurrence là, la jouvente ne pouvait pas ne pas en être. Un proverbe ne dit il pas "Pour vivre heureux, vivons cachés" , cela semblait difficile et pourtant parfois cette pensée lui traversait l’esprit….

Profonde inspiration, main qui serra un peu celle de son amant, large sourire à son attention, avec un peu de chance ils passeraient inaperçus…Enfin fallait pas rêver non plus.

Voiture qui s’arrêta la jeune femme plissa le nez en reconnaissant Eusaias le balbuzard, sûrement allait il en descendre Ulrich ou Elisabeth.

_________________
Dandolo
[Dansez, multipliez vos pas précipités...]

Erf... Il est encore bien tôt dans la journée mais, à l'instar du poète romantique, Dandolo, qui ne l'a bien évidemment pas lu vu qu'il écrira des siècles après lui, y passerait directement par la toute fin... Après le bal... Quand ce ne sont plus des mains qu'on entrelace, des guirlandes qu'on froisse, des loisirs qui provoquent rire... mais que l'on tremble tout autant de plaisir.

C’est l’homme que vous êtes que j’aime et non celui que vous pourriez paraître, de plus vous m’êtes toujours sapide.

Léger sourire de satisfaction, celle-ci s'accroissant du baiser offert. Même s'ils ne sont pas exactement à l'unisson, on s'en rapproche: lui songe à une entrée à deux tandis qu'elle avoue qu'il est festin à son gout. Si tout est affaire de négociation et d'entente à un moment donné, celles-ci sont assez bien engagées à la vue de leur appétence à tous deux.

Mais pour l'heure, il faut bien en passer par le raouf au programme du jour et notre Gascon va s'activer sous le regard de son amante. Derniers ajustements puis elle vient à lui
. Vous me plaisez... Nouvel échange fugace de baisers. Ahem...Nous y allons ? Sourire presqu'en coin de Stéphandra et réponse primesautière de Dandolo qui lui vole sa prose: Mon ange, où vous irez, j'irai...

[Cathédrale de Paris]

Notre homme commençait à bien connaitre le lieu où se déroulerait la cérémonie de mariage. Celui de son Frère Erwin avait été assez calme et digne, ce qu'il avait arrangé en tant que témoin, avec légère odeur de guimauve, et celui de ses amis marmandais à l'inverse assez agité, avec l'intervention d'un Deus ex-machina et une odeur de soufre. On a coutume de dire "Jamais deux sans trois", ça y était, c'était fait. "Plus qu'à" comme on dit aussi... Et espérer que... N'étant pas concerné directement par l'affaire cette fois-ci, Dandolo n'avait pas non plus envie de s'endormir durant l'office. Le Grand Maitre pria donc silencieusement Sainte Dwywai, dite La Frénétique. Même s'il n'était pas certain que cela soit la sainte idoine, pourvu qu'on se situa au moins entre les deux précédents du point de vue de l'animation! Et pour la fragrance, au Très Haut ne plaise de choisir.

Mais en attendant... Sa compagne maitrisait nettement mieux le chemin que lui, ayant ses habitudes à deux pas de là à l'Ostel-Dieu où elle suivait des cours... Ou travaillait... Il ne savait plus, parfois un peu perdu dans le détail précis des nombreuses activités de sa compagne. Il songea qu'un de ces quatre il faudrait qu'il lui demande un curriculum vitae complet.

Quoiqu'il en soit, le Gascon s'était laissé sagement guidé par elle à travers les rues de la Capitale du Royaume jusqu'à Notre-Dame. A sa surprise, alors qu'ils commençaient à intégrer la foule amassée sur le parvis, qu'ils croisaient quelques connaissances, saluant d'une inclinaison de tête respectueuse les visages connus, Dandolo sentit peu à peu son amante s'accrocher plus fortement à lui.

Fin sourire afin de la rassurer. Est-ce le Capitaine de la Garde Royale qui s'inquiète de la non-présence de personnel de service d'ordre? Lui, justement, a tellement de souvenir mitigé, de gens armés ou de militaires en groupe constitué, à des mariages qu'il est plus que ravi de l'absence d'une équipe de matamores. Et le seul danger qu'il aurait pu craindre, être là en compagnie d'une folle de la messe, il n'a qu'à regarder son aimée pour se rappeler qu'il en est fort heureusement exempté.

Le visage de son ange prend une allure singulière et le Gascon suit son regard sur une voiture en approche... Hum... A priori, les héros du jour sont arrivés.

_________________
Saint Sépulcre.
Mariealice
Tout se précipitait enfin, les invités s'avançaient et elle en reconnaissait de plus en plus, saluant et souriant aux personnes qui s'amassaient sur le parvis. Sous peu les cloches se mettraient à résonner, annonçant le début de la cérémonie. Mais pour l'instant ce qui arrivait surtout c'était son vassal, parrain de la mariée si elle avait tout suivi. Parce qu'avec lui, oui il était plus que difficile de suivre. Oh Marie avait l'habitude désormais mais c'était parfois déstabilisant.

Elle se pencha sur Walan et lui murmura à voix basse.


Tiens, voici Eusaias, mon vassal et ami. Je te préviens il est particulier mais c'est un ami fidèle et qui est toujours présent.

Ses yeux se posèrent sur le coche, se demandant s'il fallait attendre ou entrer enfin dans la cathédrale et prendre place puis finit par décider d'attendre pour voir Eusaias et le saluer.
_________________
Jenah
Jenah, son époux, et sa fille étaient maintenant arrivés devant l'imposante cathédrale Notre-Dame sur laquelle le regard de la dame vint se déposer. Ses pupilles glissèrent le long des hauts murs sculptés admirant le travail fin et richement décoré alors qu'ils s'approchaient de plus en plus. Le couple et l'enfant arrivèrent sur le parvis de l'église, Jenah jeta alors un oeil aux invités déjà présents, elle reconnu quelques bourguignons à qui elle adressa sourire, puis elle resta là attendant.

Les cloches sonneraient bientôt d'un tintement joyeux et enthousiaste qui entraineraient les convives dans le lieu saint. Un riche coche arriva, ce devrait être les mariés surement, il faudrait entrer prochainement.

_________________
Uriel
La place face à Nostre-Dame était bien petite comparée à celle de Nancy, cela semblait normal tant les gens s'étaient agglutinés sur ce morceau de terre en plein milieu de la Seine.
Ainsi, Uriel avait marché sur la place, croisant les premiers artisans, les porteurs de paniers et de marchandises ... de nombreuses senteurs s'échappaient déjà des boulangeries où le travail avait commencé de bonne heure.

Installé sur les marches face à la façade ouest, celle que l'on représentait le plus sur les gravures, il attendit que le ciel s'éclaircisse. Enveloppé dans sa cape, Uriel frissonna quelque peu, à l'instant où la nuit se faisait plus froide, juste avant le lever de soleil. Le mal de crâne était toujours là, vestiges d'une soirée un peu trop arrosée. Il n'était plus temps de plaisanter.
Le ciel se faisait de plus en plus clair, ainsi la structure se détachait de plus en plus et c'est alors que le spectacle se produisit : rougeâtre d'abord, puis un peu orangé, virant vers le jaune clair, l'astre du jour se leva enfin, déversant sur le monde ses rayons bienfaiteurs, comme si toute la chaleur du Paradis à cet instant précis, gagnait les coeurs et les âmes.

La flèche s'illumina, instant aussi magique que magnifique et tandis que le soleil inondait la place, il remonta son col et son capuchon, voyant peu à peu l'ombre des tours se retirer au profit de la clarté.
Fermant les yeux un instant, il repensa à tous les mariages et les baptêmes qu'il avait donné. Il était temps de se lever, la foule s'était densifiée : gardes, mendiants, artisans, la cité se mettait en marche ...
Le Premier Archidiacre traversa la place et se dirigea vers l'édifice sacré, où il pénétra par la petite porte ; il trouva rapidement son chemin vers les grandes portes qu'il alla ouvrir, laissant l'air du matin aérer les odeurs de cire et d'encens. Il fallait maintenant tout mettre en place, les cierges, les ustensiles, les bancs ...

Mais en premier lieu : sonner les cloches, il n'était pas trop tôt, maintenant.

Dong ... Dong ... Dong ... Dong ...



Il rejoignit alors la sacristie pour aller se préparer, en tous les cas, les personnes pouvaient maintenant s'installer.
Breiz24
Et bah bordel, c’pas trop tôt !

Fermez la, Baron, et attendez le bon moment. Pas pour l’ouvrir à nouveau, pour la mener à l’autel hein ?

Et la rouquine de lisser sa splendide robe verte avant de faire un signe au porteurs de l’infirme, pour l’avancer dans l’immense église.

Nom de Dieu, c’est grand ce truc ! Avancez vous autres, on va tout devant ! Allez !

Elle s’avança à grandes enjambées et indiqua le profond fauteuil au pie de l’autel.

Installez vous là, Ulrich, et contentez vous de dire « oui » au bon moment. Et soyez beau !

Nouveau sourire ironique, et nouveau lissage de robe verte. Les tenues crées par Attia sont divines, tout le monde le sait.
Enfin, raide comme un piquet, elle attendit la suite des évènements.




_________________

- Yolanda n'est pas une boite a idées, C'est un personnage original et copyrighté! -
Sarrasin
Sarrasin arriva accompagner de sa petite famille et jeta un coup d'oeil aux invités, certains lui rappelait de bon souvenirs, d'autres moins, ceux qui avait fait de la bourgogne un nid de vices et de vols... Il prit une profonde inspiration et se rappela qu'il était la pour accompagner sa femme au mariage d'une de ses amies. Il entendit les cloches sonner et accompagna ses deux amours pour entrer dans la cathédrâle, lieu du fameux mariage.

Une fois entrés, ils se signèrent avant de prendre place dans les rangées de bancs prévu pour l'assemblée vers le milieu de la nef.



Jenah
Les cloches retentirent, egayant la place, les gens commencèrent donc à entrer, Jenah vit passer Breiz, arborant une robe signée Attia, la maître couturière, elle lui adressa un léger signe de tête la rouqine étant bien occupée avec le marié.

Sarrasin, Célia et Jenah entrèrent en la cathérâle et s'installèrent dans une rangée de banc plutôt au milieu laissant les places de devant pour les amis plus intimes des mariés. Jenah revêtait une robe teintée de violet qu'elle avait cousu et brodée elle-même à l'Atelier et était coiffée de deux chignons resserés tandis que la blonde enfant était habillée de rose, d'une petite robe qui tourne, ses cheveux clairs nattés.



Jenah regarda les décorations de l'eglise ainsi que les gens qui entraient, elle avait hâte de voir la mariée, il faudrait surement attendre encore un peu.
Walan
Restant a proximité de Marie tout en poursuivant son observation des personnes et des lieux, Walan saluait poliment les personnes qu'elle lui présentait. Il ne connaissait personne ou quasiment -il avait bien déjà rencontré Stephandra et Dandolo alors qu'ils étaient tous en Maine, mais quelques soirées ensemble en taverne n'apportait pas une connaissance très profonde des gens- et se contentait donc de rester silencieux et attentif. Lorsque la brune se pencha vers lui pour lui glisser quelques mots, Walan fixa ses yeux gris acier vers le coche où devait être ce fameux vassal.

Particulier avait-elle dit ... étrange terme que celui-ci, ou plutôt obscur. Qu'avait-il donc de si particulier pour qu'elle le signale ainsi, et plutôt comme une chose négative ? Avec l'équivalent mental d'un haussement d'épaule, Sans Repos repoussa ces questions. Il verrait bien le moment venu. Dans le pire des cas ils ne s'entendraient pas, mais après tout le vicomte ne s'entendait pas avec grand monde et ne s'en portait guère plus mal pour autant.

Après un dernier coup d'œil, il acquiesça doucement à sa cavalière, tandis que les cloches se mettaient à sonner.

_________________
Chlodwig_von_frayner
Il avait relu la lettre plusieurs fois. En fait, il l’avait lu une bonne dizaine, au moins, tant la stupéfaction l’avait envahit en reconnaissant l’écriture qu’il pensait à présent ne lire que sur les annonces officielles. Comment étais ce seulement possible ? Par quel miracle hasardeux, qu’il ne se serait jamais avancé à prédire, avait elle pu penser à lui pour ce genre de chose ? C’était une blague ! Oui c’est ça, un piège, quelque chose qui lui permettrait de se venger de son attitude pour le moins innommable. Mais même si c’était ça… pouvait il se permettre de laisser passer une occasion de la revoir ? De s’afficher à son bras ? Car de se rendre compte qu’elle avait ainsi pensé à lui l’emplissait de fierté à un point inimaginable. Ça lui avait toujours fait ça. C’était dingue, mais il s’était toujours sentit profondément troublé, mais aussi honoré qu’elle lui accorde cette attention qu’il ne pensait pas mériter.

Aussi n’avait il que peu hésité… il avait saisit sa plume, un parchemin, et s’était mis en devoir de lui répondre. Oh pas grand-chose hein… juste qu’ils pourraient discuter de tout cela… et d’autres, à Notre Dame, déjà, et aussi qu’il était honoré de son invitation et qu’il essaierait de ne pas faire tâche à son bras. Si elle voulait bien d’un traître après tout… Et d’autres phrases, à peine voilées, qui pouvait traduire sa fébrilité, son impatience de la voir.

Le jour J, il s’était habillé de son tout nouveau mantel de zibeline brodée d’hermine et de son pourpoint noir. Toujours noir bien sur, comme d’habitude. Sauf que là il avait fait quelque achats d’importance, et c’était des vêtements quasiment neuf qu’il arborait fièrement. Il fit jouer un instant ses gants de cuir noir brodés de fils d’or dans un chuintement, alors que le coche se dirigeait vers la cathédrale. Paris… Paris… que de souvenirs… une partie de son enfance y était lié, ses discussions de jeunesse, tout en fait. Il haïssait cette ville, sa populasse ignoble, sa noblesse par trop conventionnelle, ses rues noires de monde… Tout autant qu’il l’adorait pour les souvenirs qu’elle lui procurait… et la nostalgie qu’elle installait au plus profond de son cœur… Paris…

Il descendit de la voiture et se dirigea en direction du parvis. Têtes connues ou inconnues, cela n’avait que peu d’importance puis qu’il n’était là que pour une personne. Quoi que, peut être croiserait il au détour d’un chemin quelque vieux amis (il ignorait encore que son beau frère officierait). Impérial le Chlo, comme d’habitude, même si d’impérial, il n’avait à présent plus rien. Le Traitre de Lorraine s’en était allé, démissionnant avec pertes et fracas, dans un beau haussement de voix comme d’habitude. Tout avait valdingués… et il s’en était trouvé mieux. Et… vous le croirez si vous voulez… mais il s’en était trouvé pour le supplier de rester, lui qui il y a peu encore était l’homme le plus haït de ce duché. Des gens se pressaient pour le suivre dans son voyage, l’accompagner et le servir. Nouvelle sensation pour lui. Il n’avait eu le cœur à les renvoyer. Ces gens comptaient sur lui… il se devait d’être leur Duc… comme ils l’appelaient si bien. Le nombre de ses gens grandissait de jours en jours…

Qu’importe tout ceci en fait puisqu’en ce jour une seule personne importait. Il cherchait un ange, une figure brune qui devait à coup sur, illuminer la cérémonie de sa discrétion, derrière, comme à son habitude, humilité faite chair, mais aussi doigté et classe. Il était un brin nerveux, faisant chuinter ses gants par moments… Mon ange… où te caches tu ?

_________________
Zya62
Zya ?

Une interpellation sortie de nulle part. Une voix connue, elle, depuis l’enfance. Et sitôt, les prunelles se mirent à la chercher, celle qui fut son Sénéchal, son Chevalier, dans les temps anciens d’une Commanderie Limouso-bourbonnaise. Et il est bien connu qu’au milieu des merveilles, l’Alice ne se tient jamais loin, accompagnée de son Chat du Cheshire, de cet homme croisé en taverne, au Mans, quelques soirs. Et voici notre Cy’ qui esquisse un sourire en réponse, qui émet une hésitation. Devait-elle déranger le couple ou avancer seule ?

Car oui, déjà, l’officiant, mari au passage d’une de ses meilleures amies, ouvrait les portes de la Cathédrale et la foule déjà tentait de les pousser vers l’intérieur, pressante et pressée. Suivant un instant le mouvement, elle se dégagea néanmoins de l’oppression générale, s’avançant vers l’endeuillée Vicomtesse et son compagnon.


Marie ! Je suis heureuse de te voir. Messire, enchantée de vous recroiser en dehors des tavernes mancelles. *Puis aux deux, regardant au passage ce qu’ils observaient* Comment allez-vous ? Vous profitez de l’air de Paris et de sa peuplade bigarrée ?

Et c’est alors qu’elle vit l’Aigle, qu’elle n’attendait pas. Les pigeons égarés existant, elle n’avait eu réponse et s’attendait à ce que l’homme controversé d’Alençon ne vienne pas. Un brin étonnée de sa présence, un tantinet surprise de la non-réponse, tout ceci se refléta clairement sur le visage de l’Ange. Chlodwig était venu et pourtant, en cet instant, elle ne savait plus si elle le voulait à s’expliquer comme elle le lui avait demandé, ou si elle voulait simplement se retrouver seule, comme elle s’y était préparée mentalement faute de retour de courrier.
Joie et ressentiment mêlés, elle se mit pourtant en devoir de signaler sa présence. Après tout, il était là, il était venu à sa demande et elle ne pouvait l’ignorer. Qui plus est, il avait toujours été une compagnie recherchée et appréciée et elle ne s’en priverait pour rien au monde.
Ainsi la situation précédente fut répétée, changeant juste d’émetteur. Une main gantée s’éleva, un signe de la main fut émis, pour attirer l’attention du Lorrain qui s’évertuait déjà à scruter toute personne qu’il croisait.


Chlo ?

Et se tournant un court instant vers Marie Alice, elle lui dit :

« Je n’ai pas à te présenter l’homme qui arrive, je présume. Le Duc de l’Aigle fait assez parler de lui pour que sa réputation le précède… »

Alors seulement, elle se mit à détailler le rapace fondant sur sa proie, notant ses réactions, sa tenue, l’effort prodigué, comme il les rejoignait tout en haut du parvis, près des portes ouvrant sur l’édifice parisien.
Chlodwig_von_frayner
Un mot, un seul suffit parfois à vous hérisser le poil, voir à vous faire croire que le plus beau jour de votre vie est arrivé. Bon… c’était pas tout à faire le cas vu que des plus beaux jours que ça il en avait eu tout de même… des jours insouciants passé à l’Aigle… loin de tout… loin des gens…Mais ce petit mot avait un avant goût de paradis, un goût oublié… celui… d’autre chose bien sur, d’autre chose qu’il voulait en cet instant… Pas possible, tant pis. Il ne s’était pas aperçu que ses lèvres s’étaient étirées en un grand sourire tandis que ses pas s’étaient orientés d’eux-mêmes vers la voix qui l’interpellait. Il pressait d’ailleurs lesdits pas, afin d’éviter de trop se mêler au peuple, aux autres, enfin à tout ce qui pouvait l’ennuyer.

Arrivé à la hauteur de la comtesse, il s’inclina profondément, marque de respect qu’il ne manifestait, peut être, qu’à deux personnes en tout et pour tout, Ange y compris, et salua Marie Alice d’une légère inclinaison de la tête. Il réajusta machinalement son long mantel de zibeline, triturant un instant la broche en or aux armes de von Frayner qui faisait tenir le tout. Quel était son état en cet instant ? Joie ? Bonheur ? Peut être autre chose aussi… de l’émotion en pagaille, ça par contre c’était sur. Mais comme d’habitude, il s’appliquait à faire ressortir flegme et cynisme sur son visage, comme si le monde n’avait été qu’une vaste blague que lui seul pouvait comprendre.


Comtesse… Je ne saurais qualifier la joie qui inonde mon cœur à votre simple vue, que je m’étais pris à reléguer dans un coin de ma tête, celui des souvenirs inoubliables. Je ne sais comment me présenter à vous après ce que je vous ai fait, après les courriers que nous avons échangés, mais je tiens à vous dire que je suis votre humble serviteur… Enfin peut être pas si humble que ça, mais vous m’avez compris.

A nouveau un sourire étira ses lèvres, faisant ressortir son visage, l’éclairant sous un jour autre que celui qu’il présentait habituellement. Un ange pose les yeux sur vous… et vous voilà transformé, l’espace d’un instant. La main gantée se pose à sa ceinture, geste toujours machinal, nonchalant même. Il se tourna vers Marie Alice à nouveau.

Ravi de vous rencontrer à nouveau, Vicomtesse, pardonnez ma joie de revoir l’une de mes amies les plus chère, mais je n’ai pu la contenir plus longtemps.
_________________
ulrich
Soyez beau, soyez beau, elle en avait de drôles, la rouquine!
Mais le bâtard s'exécuta, en demeurant dans son mutisme, il se prit à songer à Iseult; heuresement que les témoins n'avaient qu'un rôle accessoire dans les mariages, parce qu'avec tous ces invités inconnus, ç'aurait été galère de la trouver, et de la reconnaître...
Puis il songea à ce qu'avait dit Eusaias... Il ne l'avait même pas remercié... Bah, il le ferait plus tard par les armes, le futur suzerain n'était probablement pas du genre à avoir un vassal juste pour faire joli, il devait les utiliser, voir en abuser... L'estropié sourit, ça ressemblait à une vie de rêve, sur les routes, à trucider des gens pour une cause noble, ou une cause complètement immorale... Bref, vivement!

Mais pour l'instant, une autre mission l'attendait, moins dangeurese, mais tout aussi palpitante: dire "oui"!

Petit sourire à Uriel, ça ne mangeait pas de pain, puis quelques mots tendres lui sortirent de la bouche...


J'ai faim, et personne n'a amené à grailler j'suis sûr...
Mariealice
Marie suivit des yeux Ulrich, ses porteurs ainsi que Breiz qui menait tout ceci d'une main de fer. Ce mariage lui semblait étrange, la fiancée se rendait-elle compte de ce à quoi elle allait s'engager réellement?

La brune tourna la tête à nouveau pour rencontrer le sourire de Zya qui se dirigeait vers eux. Et de sourire à son tour face à la jeune femme qu'elle connaissait depuis longtemps désormais et à qui elle était attachée, assez même pour en avoir fait la marraine de sa plus jeune fille. Zya dont le mariage s'était malheureusement soldée par un veuvage bien trop tôt dans une vie. Pourtant la Blanche n'avait pas baissé les bras et était devenue une femme dont n'importe quel homme pourrait être fier. Et puis toujours lorsqu'elle la voyait se profilait en arrière plan une silhouette à jamais disparue, Kirah....


Bonjour Zya. Heureuse également. Je vais. Et toi?

La réponse ne se fit pas tout de suite parce qu'un homme fendait la foule sur la place et venait se placer près du GEF tandis qu'elle le présentait comme le Duc de l'Aigle. La vicomtesse l'avait croisé déjà mais n'avait jamais eu le temps de s'entretenir réellement avec lui. Mais lui aussi ramenait des souvenirs, ceux d'Apolonie cette fois. Un mariage allait avoir lieu et elle pensait aux morts. Allons il fallait se secouer et sourire, saluer en réponse le blond qui partit dans une tirade élogieuse à l'égard de la limousine. Tiens donc...

Bonjour Duc. Ravie également et non Zya nul besoin de me faire l'article. Et vous êtes tout pardonné d'avance.

Par contre ne faut-il pas nous avancer, le marié est en place. Nous pourrions nous asseoir de concert?

_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, 5, 6, ..., 10, 11, 12   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)