Alycianne
Alycianne ? Présente !
C'est la gamine, sur le côté du parvis, là, qui se parle à elle-même tant elle trépigne d'impatience. Robe simple, robe rouge, et autour du cou de la belle fourrure tirée des malles de l'Etincelle.
Une fois de plus, elle passe une main sur ses boucles remontées sur sa tête, emprisonnées dans un long ruban rouge. Aucune mèche rebelle en vue, mon capitaine !
- Bonjour marraine ! C'est moi vous savez, Alycianne... Je me souviens plus bien si dans ma lettre je m'étais décrite pour que vous me reconnaissez, mais dans le fait je suis souvent en rouge, et je suis brune avec des yeux bleus. Vous voyez ? Ça me ressemble, alors je pense que c'est moi.
Bien sûr que c'est moi, dans l'évidence... Je suis contente de vous voir, et puis pour votre mariage, c'est très... Fé-li-ci-ta-tions ! Aussi votre époux est très... Je sais pas, je l'ai pas encore vu. Donc voilà, je suis là, et puis j'ai même amené des pâtes de fruits, dans le cas où vous aimez ça... Et puis sinon c'est pas grave, je les mangera !
Je suis si conteeeente de vous rencontrer...
Mais le mur, bien que sensible aux sourires charmeurs et battements de cils de la fillette, ne sut trop quoi répondre et entre tous les choix lui venant à l'esprit, il se lança dans celui qui correspondait le plus à sa nature : il resta de marbre.
- Bon Alycianne, maintenant il va falloir le faire à ta vraie marraine... Où est Papa aussi ? Il va arriver avec elle. Ou sinon on lui parle après la cérémonie... Oui, c'est mieux peut-être. Sauf si j'arrive pas à retenir mes jambes qui me font courir vers elle et jeter dans ses bras ?
Perdre une deuxième mère pour prendre conscience du manque qu'elle éprouve, du manque de la personne en tant que telle, mais aussi de la place qu'elle occupait, tout le monde a besoin d'une maman. Et celle qui pourra s'approcher de la figure maternelle, sans l'être pour autant -qui pourrait prétendre les remplacer ?- c'est bien sa marraine. Celle qu'elle n'a jamais vue mais avec qui elle partage tant déjà -deux lettres, c'est pas mal beaucoup, si si.
Elle relève donc le nez, mire les invités présents, et file les rejoindre.
- Marie ! Bonjour, vous allez bien ? Sourire aux autres, elle babille son élégant : Je m'appelle Alycianne, l'Exquis Quartz de Bourgogne, avec huit ans, mais huit grands ans quand même.
Yeux qui se lèvent vers la Pair. Vous allez mieux, depuis la dernière fois, la mort d'Aleanore ? Vous pensez c'est possible d'aller mieux ?
Et presque inconsciemment, elle entoure de ses bras la taille de la brune. Temps qui se suspend, puis qui reprend à une allure folle, qui repart, comme si de rien n'était. La gamine lisse ses jupes, et suit le groupe dans la cathédrale.
Marraine, je suis làààà !
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C'est la gamine, sur le côté du parvis, là, qui se parle à elle-même tant elle trépigne d'impatience. Robe simple, robe rouge, et autour du cou de la belle fourrure tirée des malles de l'Etincelle.
Une fois de plus, elle passe une main sur ses boucles remontées sur sa tête, emprisonnées dans un long ruban rouge. Aucune mèche rebelle en vue, mon capitaine !
- Bonjour marraine ! C'est moi vous savez, Alycianne... Je me souviens plus bien si dans ma lettre je m'étais décrite pour que vous me reconnaissez, mais dans le fait je suis souvent en rouge, et je suis brune avec des yeux bleus. Vous voyez ? Ça me ressemble, alors je pense que c'est moi.
Bien sûr que c'est moi, dans l'évidence... Je suis contente de vous voir, et puis pour votre mariage, c'est très... Fé-li-ci-ta-tions ! Aussi votre époux est très... Je sais pas, je l'ai pas encore vu. Donc voilà, je suis là, et puis j'ai même amené des pâtes de fruits, dans le cas où vous aimez ça... Et puis sinon c'est pas grave, je les mangera !
Je suis si conteeeente de vous rencontrer...
Mais le mur, bien que sensible aux sourires charmeurs et battements de cils de la fillette, ne sut trop quoi répondre et entre tous les choix lui venant à l'esprit, il se lança dans celui qui correspondait le plus à sa nature : il resta de marbre.
- Bon Alycianne, maintenant il va falloir le faire à ta vraie marraine... Où est Papa aussi ? Il va arriver avec elle. Ou sinon on lui parle après la cérémonie... Oui, c'est mieux peut-être. Sauf si j'arrive pas à retenir mes jambes qui me font courir vers elle et jeter dans ses bras ?
Perdre une deuxième mère pour prendre conscience du manque qu'elle éprouve, du manque de la personne en tant que telle, mais aussi de la place qu'elle occupait, tout le monde a besoin d'une maman. Et celle qui pourra s'approcher de la figure maternelle, sans l'être pour autant -qui pourrait prétendre les remplacer ?- c'est bien sa marraine. Celle qu'elle n'a jamais vue mais avec qui elle partage tant déjà -deux lettres, c'est pas mal beaucoup, si si.
Elle relève donc le nez, mire les invités présents, et file les rejoindre.
- Marie ! Bonjour, vous allez bien ? Sourire aux autres, elle babille son élégant : Je m'appelle Alycianne, l'Exquis Quartz de Bourgogne, avec huit ans, mais huit grands ans quand même.
Yeux qui se lèvent vers la Pair. Vous allez mieux, depuis la dernière fois, la mort d'Aleanore ? Vous pensez c'est possible d'aller mieux ?
Et presque inconsciemment, elle entoure de ses bras la taille de la brune. Temps qui se suspend, puis qui reprend à une allure folle, qui repart, comme si de rien n'était. La gamine lisse ses jupes, et suit le groupe dans la cathédrale.
Marraine, je suis làààà !
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