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[RP] Tom et Jerry se marrient !

Della
Hmmm...quel délicieux moment que celui passé dans la chambre de cette auberge, en compagnie de son Cher Ange...Elle en avait encore des étoiles dans les yeux...

Euh...non mais dites donc, Kéridil vous a déjà dit que c'était en tout bien tout honneur !
C'est quoi ces petits sourires-là ??? Della ne dérogera pas : pas avant le mariage ! Namého.

Retour donc à Notre Dame et à ses oiseaux...ses personnes et personnalités, ses gargouilles et le mariage.

Entrée classique, salutations habituelles, sourires de parade...et regard qui se pose sur le marié.
Là, le coeur se serre.
Della n'avait jamais revu Ulrich depuis l'épisode des Dragons.
Elle en gardait le souvenir d'un jeune homme rieur, cherchant dans tout, l'amusement qui donnait à son sourire, un éclat merveilleux...Etait-ce celui-là, cet homme-là qu'elle avait vu en Normandie, sur une plage, un jour de printemps ? Ciel...que la vision de son ami, ainsi blessé, mutilé, lui fut douloureuse.
Elle lui sourit, tentant de ne pas être trop triste.
Elle sourit aussi à la mariée, cherchant dans ses traits, la présence rassurante d'une Evêque, chère à son coeur.

Kéridil l'entraîna, elle le suivit.
Ils prirent place et elle lui déposa un petit baiser sur la joue en attrapant sa main qu'elle serra bien fort dans la sienne.

Uriel, le magnifique, lança la célébration.
Et vint le moment de réciter le Confiteor...

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Walan
Ils étaient donc entrés, Marie entraînant Walan -celui ci toujours en train de détailler avec attention les divers points remarquables de l'édifice- dans les travées jusqu'à arriver non loin du choeur. Les mariés et les invités étaient en place, la cérémonie commençait, et avec elle léger malaise habituel que Sans Repos éprouvait à chaque mariage auquel il assistait.

Après tout, comment un homme qui a failli se marier à trois reprise mais dont les futures épouses sont toujours mortes peu de temps avant la cérémonie, dont deux d'entre elles assassinées et l'une le jour même des noces, pourrait-il se sentir tout à fait à l'aise dans de telles circonstances ?

Le bref regard qu'il eut vers Marie, assorti de la lecture du livre des vertus par l'officiant, n'aida par ailleurs pas le vicomte à dissiper son malaise ... au contraire même, son visage perdit le léger sourire qu'il avait pour redevenir comme un masque impassible, bien que subsiste dans ses yeux une lueur que certains -certaine, plutôt- sauraient sans doute déchiffrer.

Après la lecture et le sermon vint le confiteor. Ce fut presque un moyen de se changer des idées précédentes pour Walan que de s'absorber dans sa récitation, aussi répéta-t-il les paroles lithurgiques sans tarder avant d'attendre la suite de la cérémonie ...

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Zya62
Un coup d’œil au Blond lui suffit pour prendre la mesure du moment. Il sourit. Rêve-t-elle ? Non… il sourit.
Pas de ce sourire emprunté que beaucoup se colle sur le visage, en toute occasion, non. Ni de celui qui peut paraître niais, ou encore le calculateur. Non.
Il souriait, simplement. Sans faux-semblant. Sans arrière-pensée. Un étirement des zygomatiques rarement aussi naturel, chez lui. Et il semblait presque… paisible, à bien y regarder.
Alors au final, elle ne put s’empêcher de l’observer discrètement, cherchant à comprendre ce qui a changé pour qu’il se montre ainsi en public.
Envolée, la réponse non-reçue. Envolé, le questionnement sur son état. Ne comptait plus que la recherche de ce changement et surtout des causes d’icelui. Changement arrivant probablement trop tard, mais arrivé tout de même. Sa femme réussirait-elle où toutes échouaient ? Les coups d’œil qu’il lui jeta firent s’évaporer cette hypothèse qu’elle n’envisageait déjà pas aisément dès le départ. Et tout bon observateur aurait remarqué le rouge qui lui vint un instant aux joues, et la pression des doigts qui se firent pinçant sur le bras pour qu’il lève les yeux.
Alors, loin des idées de syncrétisme qui faisaient rage en l’esprit de l’Aigle, l’Ange suivit le mouvement, se contentant de croire qu’il était juste dans un bon moment et refusant d’imaginer qu’il puisse se comporter ainsi juste parce qu’elle était à ses côtés.

Aurait-elle dû ou pu ? Sûrement, quand elle verrait qu’il l’emmènerait, presque à l’écart. Mais après tout, ils n’étaient de la famille et lui n’avait même aucun lien avec l’un des deux mariés. Le lui avait-elle précisé, en sa lettre d’ailleurs ? Non. Le ferait-elle ? Oui. Après lui avoir répondu sur les bateaux, déjà.


J’ai ouï dire qu’en effet, vous aviez connu souci en mer du Nord. Il est bien connu qu’elle peut être traitresse et surprendre tout marin. Mais je ne savais que la piraterie était la cause de vos malheurs…
Pour ma part, j’irai tester ces nouveaux transports d’ici quelques temps. J’ai à faire en Flandres et ma contrée me manque. Cependant, je ne sais si je prendrai le bateau à l’allée ou au retour. Il me faudra étudié la question avec mes accompagnants avant, je pense.


C’est à ce moment là qu’elle se retourna pour voir où étaient Alice et son pays des merveilles. Éloignés, installés plus avant, probablement parce qu’ils étaient plus proche Élisabeth qu’elle-même. Une pointe de déception se fit, mais elle interpréta ceci comme une volonté de s’isoler ou de ne pas déranger. Soit, il était trop tard, de toute façon, pour leur faire signe de les rejoindre.
Ainsi, elle en fit abstraction et reprit le cours normal de leur progression, suivant Chlo dans une travée latérale vide, ne pouvant empêcher une image cocasse de surgir en son esprit. Elle ne retint donc un sourire amusé ni quelques mots chuchotés à l’intention du jeune homme, agrémentés d’un rire.


Vous savez que normalement, lorsqu’on se place dans les recoins sombres des lieux saints, près du confessionnal et des piliers, c’est qu’on envisage quelques méfaits peu avouables ?

Lueur brillante dans l’œil, histoire de lui signifiait qu’elle avait remarqué certains regards, qu’elle tirait aisément les conclusions, ayant vu notamment un Persan d’Ylfan en œuvre en d’autres lieux, pour d’autres unions ! Et lui signifiant aussi qu’au fond, elle n’était point dupe de ce qui pouvait se passer en son esprit. Parce qu’elle le partageait ? Nul ne le saura, bien évidemment.
Prenant place sur le banc, posant une main gantée sur la place à ses côtés pour l’inviter, histoire que sa remarque ne le fasse pas s’asseoir quelques mètre plus loin, elle reprit, toujours d’un air amusé, abandonnant le côté codé qu’ils adoptaient toujours quand d’autres oreilles se trouvaient à proximité.


Il m’est agréable de constater que pour une fois, rien de fâcheux ne nous est encore arrivé, Chlo… Point de pied se prenant dans mes jupons, qui fasse qu’on ne se retrouve toi et moi au centre de l’intérêt par une quelconque chute habituelle. Point de substance hallucinogène ou droguante. Point de bousculade… Une arrivée normale comme il nous est rarement possible d’en avoir… * se tournant, souriante, vers lui, posant une main sur sa bras* Tu crois que cela va durer ou tu penses que je me fais des illusions ?

Ce faisant, la cérémonie débuta sous l’impulsion d’Uriel et déjà tout le monde reprenait en chœur le Confiteor, en version courante ou latine, selon les envies.
Avait-elle des choses à absoudre ? Probablement. Voulait-elle l’être ? Sûrement. Pêcherait-elle encore ? Elle le ferait comme tous, que ce soit en pensée, en acte, ou en parole. Car nul n’est parfait et nul ne peut le prétendre.
Aussi, marmonna-t-elle les paroles latines et se tournant aussitôt vers le Blond, reprit de plus belle, un ton plus bas par prudence.


Ah oui, au fait, nous sommes là pour la mariée… le marié m’étant un illustre inconnu… Tu devais cependant t’en douter, vu qu’il y a nombre de membres des Écuries dans les parages…

Voyez-vous, l’avantage des Cathédrales, c’est leur grandeur et leur conception. Propices à passer les cérémonies comme bon nous chante, sans que quiconque ne soit dérangé. Car les paroles émanant du transept sont portées vers la nef, l’acoustique des lieux aidant. Mais l’inverse n’est pas. Remercions donc, non pas le Seigneur, mais les bâtisseurs, de cette prouesse technique qui permettra à nos deux amis de papoter librement, sans déranger personne !
Attia.
Les mariages c'est chiant quand meme... Surtout quand on connait personne ou qu'on a personne qu'on connait sous la main pour commenter la ceremonie.
Oui il faut dire la verité, tous les mariages se ressemblent, ce sont les gens qui le rendent differents.

Alors elle cherche la gitane, de quoi se distraire.
Rien a dire sur le marié et la mariée, ils sont parfaits, obligés ils portent du ADJ, c'est la classe et on adore!!
Les invités ? Elle en reconnait deux ou trois ou moins, ou pas...
Mais qu'a cela ne tienne, on critique mieux les gens qu'on ne connait pas.
Alors l'oeil ennuyé balaie la foule, fixe les détails.

Alors elle sourit oui elle vient de reperer une dame qui porte des souliers depareillés, ah tiens et cet autre qui a une coiffe digne de l'antiquité et elle retient un eclat de rire moqueur.
Ce qu'il ya de ridicule quand on se moque c'est de rire seule. Alors elle donne un discret coup de coude a son voisin, un quidam, meme pas sur qu'il s'agisse d'une relation du couple.


- Z'avez vu cette dinde! Non mais quelle idée d'associer ces couleurs! C'est completement Ri-Di-Cu-Le et son compagnon ne vaut pas mieux, ces tuniques ne se font plus depuis le siecle dernier...

Et de glousser comme une poule alors que son voisin lui faisait de gros yeux entre courroux et mépris.

- Oh ça va, z'avez pas d'humour ?

Et de lacher un soupir de dépit en adressant une prière muette au ciel. Faites que la cérémonie ne s'eternise pas...

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© Yolanda n'est pas une boite à idées. C'est un personnage original et copyrighté ! ©
Juliette
Elle n'avait que trop attendu dans le coche le début de la cérémonie. Du monde arrivait enfin. C'était rare que Juliette soit en avance. Elle descendit et pu voir du beau monde présent pour ce mariage. Marie Alice, d'autres nobles qu'elle avait vaguement croisé soit à des joutes ou des soirées mondaines. Son petit neveu avait de bonnes relations, sous entendant des relations haut placées dans les rangs de la noblesse, de quoi la rassurer sur la situation d'Ulrich.

C'est discrètement qu'elle entra dans la cathédrale. Elle prit place à un endroit où elle avait une marge de visibilité sans non plus être trop près. Elle était venue seule.

La cérémonie commençait et venait le début des prières. Juliette les prononça à voix basse, pour elle.


Je confesse au Très Haut, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup ... péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
Dame_iseult
Iseult avait suivi la foule, et s'était installée dans l'église (après signe de croix et tout et tout). Ne connaissant personne, elle avait trouvé une petite place tout au bord du banc, du côté de l'allée. Elle ne savait ni quand ni comment elle devait intervenir, ce qui faisait d'elle le témoin idéal.

Elle voyait tout ce monde s'agiter, tout le monde se connaissait, parlait entre eux... Et elle était là, au milieu de tout ça, en train de se dire que, vraiment, ces vitraux étaient d'une beaaautééé...

Puis elle entendit quelqu'un derrière elle s'exclamer :
Attia a écrit:

Z'avez vu cette dinde! Non mais quelle idée d'associer ces couleurs! C'est complètement Ri-Di-Cu-Le et son compagnon ne vaut pas mieux, ces tuniques ne se font plus depuis le siècle dernier...


Au mot "dinde" elle se mit à glousser. Ce mot lui rappelait tellement Jean... !
Elle se retourna alors furtivement vers la demoiselle d'où provenait la remarque, et lui adressa un léger sourire, qu'elle ne sembla pas voir.
Eusaias
D’un pas lent mais sûr, le Baron accompagnait la petite Elisabeth à l’autel. La « petite », n’était en rien en rapport avec son âge, ni avec sa taille, mais avec le fait qu’elle était celle dont il avait « hérité » à la mort de sa maitresse. Non pas que la chose avait été décidé ainsi, mais Elisabeth avait décidé à la mort de sa mère de venir voir de plus près ce qu’elle avait fait, ce qu’elle était. La petite blonde n’était pas la plus encombrante, elle ne l’était même pas du tout, mais le baron aimait ce petit rôle.

Ils terminèrent la traverser de la grande allée au même rythme qu’ils l’avaient entamaient. Il retira alors son bras afin qu’Elisabeth puisse rejoindre son futur et lui reculer de quelques pas afin de prendre place.

Il reprit alors en même temps que les autres :


Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Amen

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Riwenn


Ils avaient pénétré la cathédrasle. Le lieu estait empli de spiritualité, autant par l'air qu'il donnait à respirer que par son architecture et la façon dont s'insérait la lumière du jour au travers des vitraux. Tant de beauté !

Ils avaient avancé doucement - pour ne pas faire de bruit et ainsi se faire remarquer, l'un près de l'autre, admirant les alentours et cherchant des visages connus.

Le Duc avait montré un banc sur lequel se trouvait une jeune femme. Aintzila l'avait alors suivi. Et ils s'estaient installés coste à coste, près de la dauna. Essayant de rattraper la cérémonie qui venait de débuter, Donostiri avait entamé la prière du Confiteor.


Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créa...


Un coup de coude lui fit ouvrir les yeux qu'il avait fermé pour l'occasion.

Z'avez vu cette dinde! Non mais quelle idée d'associer ces couleurs! C'est completement Ri-Di-Cu-Le et son compagnon ne vaut pas mieux, ces tuniques ne se font plus depuis le siecle dernier

Nan mais pour qui se prenait-elle sa voisine ?!!! Riw escarquilla les yeux, outré.

Oh ça va, z'avez pas d'humour ?

Je vous en mettrai de l'humour pensa-t-il intérieurement. Et ce ne serait point drosle pour vous.

Voyant ensuite que la jeune femme levait les yeux vers le plafond, il crut bon de s'adresser à elle.


Vostre foy vous sauvera.

Et d'un soupir en entendant la femme du rang devant eux glousser telle une dinde. Où estaient donc passés les valeurs aristotéliciennes et le respect d'un tel lieu ?

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Héraldique européenne
Warthe
Suivant son Parrain, le filleul observait le décors comme un nouveau né découvre le monde extérieur.
Mais il note une chose totallement abstraite.

Les bans n'avaient pas l'air de souffrire des montées de spasmes des prêcheurs de foy...

Comme avait du jurer son Parrain, Warthe laissa celui-ci le guider jusqu'à une place, plus ou moins loin, de la scène du spéctacle.


Warthe récupéra son retard dûe à ses rêveries et reprit la prière là où en était son parrain.
...mis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Amen


Il n'avait pas remarqué l'arrêt de la prière de son Parrain, sa discussion avec la femme d'à côté et les gloussements de celle de devant. Le jeune Senhor gascon s'était concentré pour ne pas écorcher de mots. Tel était l'objectif qu'il s'était fixé pour le mariage de son ami d'enfance.
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ulrich
Le bâtard n'avait pas osé prendre le pain proposé par Uriel, et puis, il avait d'autres soucis en tête, sa tenue qui le gratouillait par exemple... Et puis Iseult, tiens! Si elle lui avait posé un lapin?

Ou que cette jouvencelle, qu'il s'était imaginé charmante, ne soit en fait qu'une mauvaise plaisanterie d'un de ses collègues?
Ca sentait mauvais ce coup là! Et ces deux personnes ayant revêtu des frusques qui n’étaient visiblement pas les leurs ? Fallait-il les faire sortir, ces pique-assiette, ces serial noceurs ? L’estropié n’osa pas, Elisabeth avait probablement elle aussi des copains bizarres, sauf qu’elle, elle avait osé les inviter…

Enfin, Elisabeth entra... Petit frisson... Elle était redevenue inaccessible avec sa robe, un peu comme dans les premiers jours, lorsqu'il lui faisait la cour de manière éhontée, et sans trop d'illusions dans les murs de l'hotel Volpone... inaccessible, donc, très désirable...


Vous... vous êtes très gentille dans votre robe!


Puis l'homélie... Uriel... toujours en train de parler comme marche un chat, mais qui faisait passer ses idées parfaitement, avec en cerise sur le gâteau, un pincement de culpabilité... Une main de fer dans un gant de velours en somme...

Sourire, il était vraiment très fort... Lasteyrie comprit pourquoi il s’entendait bien avec la future mariée…


Puis il entonna la confession à mi-voix…
Natale
Ils étaient finalement entré!
Il regarda rapidement à droite et à gauche afin d'aviser le monde présent en ce saint édifice

- mmmm mouais
Une petite moue, on commence alors la cérémonie, tiens le futur marié de futur cousin est sur une chaise, décidément.
Et puis il rêva doucement en se disant que le monde était bien petit, même si les familles étaient grandes.
Il avisa alors la mariée ! Ô miracle, aucune meringue à l'horizon. Un sourire.
Il mime les mots de la confession pour terminer par un :

-Amen
... Tout à fait professionnel. Il jète un coup d'œil à l'officiant. Mince ! Uriel ! ça pour une nouvelle, c'était une bonne nouvelle ! Et puis à bien y regarder l'édifice lui allait comme un gant. Oui, l'Archidiacre semblait bien à sa place céans.
Elisabeth_stilton
Elle lui souriait ... seconde fois de sa vie ... elle qui ne sourit qu'à une personne. Un seul homme mais là ce n'est pas lui c'est son futur mari. Elle avait su mal à s'imaginer qu'elle allait lui appartenir.
Le regard qu'il lui lança quand elle arriva prêt de lui la fit fondre de bonheur. Elle lui serra encore plus la main, sa façon à elle de lui montrer combien elle tenait à lui et qu'elle était heureuse d'être là avec lui en jour.

Uriel commença la cérémonie, elle l'écouta attentivement même si elle connaissait déjà le texte. Après tout elle avait fait son séminaire elle aussi.
Ça pour l'aimer, elle l'aimait sa souris. Personne ne comprenait et surtout personne ne savait.

Elle répéta les paroles de la confession, attendant le moment où elle dirait oui à Ulrich.
Attia.
Un haussement d'epaules alors que le gus d'a coté lui parlait de foi...
La foi c'est quoi au juste ? On a tous la foi, on l'appelle pas forcement Aristote, ou Dieu, mais chacun avait au fond de lui la foi en quelque chose.

Ce qui etait drole également c'etait que l'experience avait montré que les donneurs de leçons n'etaient pas forcement des oies blanches, c'est donc avec un sourire mi compatissant, mi moqueur qu'elle s'adressa a son voisin.


- Je n'ai point besoin d'être sauvée mon cher, j'ai appris a ne compter que sur moi meme. Et si je dis que c'est une dinde, c'est que c'est une dinde, foi de couturière!

Royale la couturière s'il vous plait!
Et de rire a nouveau. Qu'il dessere les fesses, c'etait un mariage, pas un enterrement et toute personne honnete pourrait aisément voir qu'il y avait de quoi se faire suer.

Elle abandonna donc a son sort son triste voisin donc le visage lui disait quelque chose, et s'avanca vers la demoiselle de devant qu'elle avait cru entendre glousser. Au moins s'il y avait encore de quoi rire elle ne serait pas toute seule.

La prière de confesse semblait incroyablement longue et la gitane ne put refreiner un violent baillement a s'en decrocher la machoire.


- bla bla bla tout puissant... bla bla bla peché...

Écorchant un semblant de prière histoire de faire comme tout le monde elle ne manquait pas de lancer des oeillades a l'assistance en quete de son prochain divertissement.


- C'est moi qu'a cousu la robe de la mariée! et du marié aussi tiens!

Ose t'elle a nouveau, par dépit, vers sa nouvelle voisine.Invitez une gitane a un mariage va... Dans la première demi heure elle s'emmerde, dans la seconde elle deprime, dans la tierce elle se barre a tous les coups...

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© Yolanda n'est pas une boite à idées. C'est un personnage original et copyrighté ! ©
Chlodwig_von_frayner
A écouter Zya, on pouvait se faire deux idées de Chlo… soit il avait une déveine incroyable et portait la poisse à tout ceux qui l’entouraient, soit il était une sorte d’individu totalement dénué de sens moral, une sorte de pervers camé et alcoolique qui se complaisait dans le sadisme et le jemenfoutisme. Non ne répondez pas s’il vous plait, laissez moi conserver un peu d’espoir pour pouvoir sauver son âme. Enfin… bref… Il faut bien saisir que la vision de Zya est de toute façon partiale et n’engage qu’elle. Non, Chlo était un gentil petit duc tout plein de beaux habits dont la morgue et l’empathie déclenchait invariablement une sorte de communion spirituelle avec ceux qui l’approchaient.

Vilaine fille ! Bref, donc le Chlo qui s’était calé dans un recoin de la cathédrale tant honnie et lorgnait un peu beaucoup sur la p’tite comtesse… enfin p’tite, ça c’était surtout dans sa tête puise que pour lui elle resterait à jamais comme une saveur particulière… et donc petite. Ne cherchez pas le lien, c’est chlodwiguien. Il jeta un rapide coup d’œil à l’officiant, son beauf, comme on disait dans le jargon. Il faudrait qu’il songe à aller lui dire bonjour, tout de même, ça faisait longtemps. Pour l’heure… il fallait avouer qu’une charmante compagnie était préférée à la famille… étrange non ? Bon… Baile ne l’aurait pas détrompée, la cap’ c’est la meilleure, même si elle n’était plus trop cap’ maintenant.


Voyons… je ne me laisserais pour rien au monde aller à des méfaits… croyez bien que je ne vous veux… que du bien, exclusivement !

Sourire entendu entre les deux… Ben ouais quoi… ça peut vouloir dire plein de trucs ces quelque mots, je suis sur que vous êtes tous en train de vous imaginer ceci et cela…

Je ne vois même pas de quoi vous… hum… tu veux parler. Chacune de nos entrevues fut toujours extrêmement courtoise et… parfois un brin romantique fut un temps. Ce n’est pas ma faute si la malchance s’est acharné à transformer la discussion la plus innocente en simulacre de… méfaits justement.

Il laissa échapper un faux soupir de lassitude, l’espièglerie ayant repris un instant son rôle qu’il n’aurait sans nuls doute jamais du quitter. Bon… y avait peut être eu une ou deux fois où les choses avaient… été… animées, dirons nous, mais rien de grave ! Il la regarda un peu plus, les mirettes pétillantes à son tour.


Ceci dit, je suis sur que des tas de gens peuvent nous voir d’ici… donc je pense que ce ne serait guère raisonnable que tu te laisses aller à ces folles idées que tu cites.

Il fit mine de réfléchir un instant… et sa main s’égare à la taille de la comtesse… discrètement, bien sur, sans trop se faire voir.

Je t’avouerais que je ne sais même pas qui se marie, j’avais juste vu ton nom, la date et l’heure… Difficile de résister.

Le voilà qui se penche légèrement, comme pour lui susurrer quelque mots à l’oreille… les lèvres dérivent légèrement tandis que les effluves du parfum remontent à son nez… la respiration s’accélère légèrement, cette proximité lui a fait oublier les mots qu’il comptait prononcer… lesdites lèvres effleurent le cou, caressant la chair…
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Uriel
Le mariage en tant que tel venait de commencer, mais il restait encore des places ! Elles pouvaient s'arracher à prix d'or sur le parvis de la Cathédrale, hum oui, après avoir versé la quotepart pour les pauvres, puis les démunis, ceux qui étaient dans le désarroi, il fallait aussi racheter des cierges, un nouveau banc et enfin le très bon vin de messe. Bref, il ne restait plus que quelques deniers qui iraient finir dans la bourse des mendiants de la ville.
Ce qu'il y avait de bien avec ces lieux, c'était qu'il y avait plein de monde mais que la majorité des sons étaient conservés tout autour du choeur.

Le Frère écouta la confession puis fit réciter le Credo, tant connu des jeunes mariés et autres personnes de l'assemblée.

Une fois que cela fut fait, il reprit alors :


Ainsi donc, l'Amour entre deux êtres est un sentiment puissant, peut-être le plus puissant que Dieu nous ait permis d'entrevoir, de percevoir.
Ce fut notre don, à nous les humains.

Ainsi, n'oubliez pas que ce jour vous allez construire les fondations de votre nouvelle vie, cet édifice qui abritera vos sentiments l'un pour l'autre, puisse-t-il être solide et résister au temps.

Il regarda alors les témoins et fit un léger signe en leur direction.

Avant de demander aux futurs mariés de faire leur promesse, je vais demander aux témoins de se lever et de parler un peu d'Élisabeth et de Ulrich.
Je pourrais en dire beaucoup moi-même, mais en ce jour ce n'est pas mon rôle ...


Dit-il en conservant un air faussement sérieux, et toujours taquin.
Jamais il ne se permettrait d'aller faire des commentaires déplacés ou autres remarques du style, de toutes façons, ça n'était pas son genre.
Clair que c'était un "vrai gentil" comme on n'en faisait plus, mais fallait pas non plus prendre les enfants du bon Dieu pour des c*nnards sauvages ...


Que votre témoignage en leur faveur montre aujourd'hui qu'ils sont prêts à franchir ce pas.

Ainsi les témoins étaient invités à se prononcer ...
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