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[RP] Tom et Jerry se marrient !

Dame_iseult
Elle avait une longueur d'avance sur les mariés. Elle les connaissait, maintenant, eux non. Enfin, de vue. Ils étaient très beaux tous les deux, on sentait une réelle union entre leur esprit, c'était chouette d'être là pour voir ça. Elle les avait admirés, comme tout le monde, et la cérémonie avait commencé.


Iseult, n'ayant personne avec qui potiner, et voulant montrer comment elle connaissait la bienséance, se montra très polie en écoutant tout ce qui se racontait là-bas devant l'autel. Elle récita fidèlement le Crédo, disait "amen" quand il fallait le dire et de même se lever et se rasseoir.

Puis le messire qui faisait la messe la regarda. C'était la première fois qu'on la regardait depuis le début de la journée. Puis il s'adressa aux témoins :

Uriel a écrit:
Avant de demander aux futurs mariés de faire leur promesse, je vais demander aux témoins de se lever et de parler un peu d'Élisabeth et de Ulrich.
Je pourrais en dire beaucoup moi-même, mais en ce jour ce n'est pas mon rôle ...


Et là, ce fut comme un choc. On ne lui avait pas dit qu'il fallait parler devant tout le monde ! Et qu'est-ce qu'elle allait dire ?! Elle ne les connaissait pas ! Ah si, si, il fallait qu'elle dise quelque chose...

Se sentant remplie d'un courage surhumain, mais prêtant cependant une attention à l'autre témoin, dont elle ne savait rien ; de son petit banc au fond de l'église elle traversa la nef et rejoignit les principaux concernés.

Et pour la première fois, elle prit la parole :

Bonjour à tous, hum... Certains ne me connaissent pas et... Bon, d'accord, personne ne me connait... Je m'appelle Iseult, enchantée tout le monde...

Elle le regarda, ce tout le monde, qui faisait le silence. Elle commençait à rougir.

Bon, alors j'avais prévu tout un speech comme quoi j'avais rencontré Ulrich -car je suis son témoin- dans la forêt, que j'y étais perdu, et qu'il était venu me sauver d'une horde de loups, moi et mes douze orphelins.
Mais nous sommes devant Dieu, et mine de rien, la parole sacrée, ça se respecte.

Alors voilà. Je n'avais jamais rencontré Ulrich auparavant, ni quiconque ici.
Ce n'était pas une rencontre, mais plutôt une découverte. Celle de mon pigeon, qui à l'époque, ne portait pas le nom de Vanessa.
Mmh, en vous passant certains détails, je peux vous dire que Ulrich a été la personne à qui j'avais besoin d'écrire, et il a répondu quelques fois présent. Il a été un réel appui à mes lettres, un certain réconfort, une petite dose de fantaisie, un peu d'air frais, et une touche de nouveauté. J'ai pu connaitre, grâce à un véritable hasard, cette personne, qui, j'en suis suis, est une personne bien.
Entre les lignes j'ai pu lire son attention, sa générosité, un peu de courage aussi peut-être, du surprenant... J'suis sure qu'il a encore tout plein de qualités, et peut-être autant de défauts... mais je pense qu'il est temps pour moi d'arrêter là !


Elle lança un sourire, puis reprit, d'un rythme un peu plus rapide :

Aussi j'ai été très surprise quand il m'a proposé d'être son témoin ! Et comme je suis quelqu'un de courtois, j'ai accepté.

Elle se tourna vers lui :

Voilà, j'espère que j'ai dit ce que j'avais à dire... Je me suis mal exprimée, aussi, désolée... Pour la suite, j'espère qu'il y aura un joyeux banquet, histoire de connaitre un peu les futurs-épousés !
Zya62
Il ne se laisserait point aller à des méfaits ? Bah tiens… Limite, il sous-entendrait que ce serait elle… Mais… Mais… c’est ce qu’il fait en prime!
Les yeux s’agrandirent alors en deux billes exagérément stupéfaites ! Oui, oui, stupéfaites ! Dire ça d’elle, l’Ange par excellence… une honte, M’sieurs Dames, une Honteuh !
Comme si l’assistance ne voyait qui lorgnait sur qui ! Bon, peut être pas ceux de derrière, certes. Et puis, elle le regardait aussi, alors bon… Quoique… la tête du duc était quand même bien tournée et inclinée de manière à bien la scruter de haut en bas, d’avant en arrière et de gauche à d…. bref, c’était clair.
Et ce petit sourire laissant entendre tout et n’importe quoi… Mais c’était qu’il la narguait, le bougre. Et pas qu’un peu. Et cette vision sur leurs rencontres… Humpffff Quel toupet ! Alors, toujours en chuchotant, elle lui répondit, sur un ton toujours amusé, comprenant le jeu auquel il s’adonnait, habituée qu’elle était :


Moi ? Des pensées déplacées ? Té ! Tu me prêtes des intentions que je n’ai jamais eues, mon cher… Nous sommes dans un lieu consacré et sacré, ne l’oublie pas… IL nous regarde et observe nos moindres gestes… Quant au romantique… Rappelle moi laquelle fut romantique, parce que bon, les souvenirs me font défaut sur ce plan là… Je ne me souviens que des désastres, à mon grand regret… sauf une ou deux rencontres d’un autre type…

Roulement d’yeux, alors qu’elle reportait son regard sur le devant, comme les témoins commençaient à venir et à rejoindre les mariés.
C’est alors qu’il choisit cet instant pour passer le bras au niveau de sa taille, la frôlant légèrement, s’enhardissant à un contact qui ne devait être.
La posture se raidit, comme si elle venait d’être marquée au fer rouge. Le souffle s’arrêta un court instant, le temps de la surprise et sa main vint tenter de repousser discrètement l’intruse, alors qu’elle enchainait.


Nous… nous sommes là pour le mariage d’Elisabeth Stilton et… et d’un Lasteyrie… je ne sais plus son prénom, par contre…. Tssss tu vas arrêter, oui !... Donc, je disais… il faudrait regarder sur le carton… Chlo !... d’invitation… Et cesse de me faire croire que mon seul nom te fait accourir… Ça n’a jamais été le cas jusqu’à présent, que je sache…

Et de lui jeter un regard au moment où son ombre se décala et vint obscurcir son champ de vision, comme elle voulait de nouveau protester.
Croyant, à raison qu’il voulait chuchoter plus que de raison et partager quelques secrets, et bien que la main ne voulait s’en aller, elle eut le malheur de se pencher pour mieux entendre ce qu’il disait, offrande au vampire qui, de ses lèvres, vint marquer la peau blanche de la jeune femme.
Nouvelle surprise au contact en sa nuque. Un redressement spontané du buste qui avait amorcé la rencontre une seconde auparavant, en même temps qu’elle chassa certains souvenirs qui refaisaient surface. Et de se demander la meilleure option pour garder son sang froid. Si elle s’écartait brusquement, elle attirerait les regards sur une scène qui passait probablement encore inaperçue. Il ne lui restait qu’à faire comprendre au jeune homme que son comportement n’était pas approprié….
Alors, le ton, encore amical l’instant d’avant, se fit plus froid, malgré qu’elle n’ait pu empêcher l’émoi de colorer ses joues d’un rosé charmant…


Apprenez à vous tenir, Monsieur le Duc ! Je ne suis point une gourgandine du tripot du coin et on ne me trousse entre deux travées pour satisfaire un besoin bestial sans fondement. Et encore moins dans la Maison de Dieu !

Évitant le regard de l’Aigle, elle tenta de se concentrer sur la cérémonie. Avait-il conscience de rouvrir des plaies mal fermées ? Avait-il conscience du fin fil sur lequel elle était en équilibre, tantôt manquant de tomber irrémédiablement, tantôt affermissant sa volonté d’avancer vers une cordée plus sûre ? Le verrait-il, à travers son attitude et ces mots qui lui correspondaient si peu, ou s’arrêterait-il là où elle demandait qu’il s’arrêtât ?
Persévérant ou inconstant ? Au final, elle ne savait lequel des deux elle voulait qu’il soit. Et elle préféra se mettre à penser qu’il cédait à une simple pulsion, sans conséquence autre qu’une gêne passagère, en attendant qu’il réagisse.

Breiz24
Hein ? Les témoins doivent parler ? Pardon ? Alors qu’elle a déjà du expliquer à Eli les abeilles le pollen et les fleurs, enfin surtout le plaisir qui vient avec, qu’elle a du assister Attia dans la confection de deux magnifiques tenues en soie, or, pierreries, perles, et tout, étou ?
Parler ? Dans une église où on aurait pu largement faire rentrer tout son château de Dracy ? Et pleine de monde en plus ? Il avait fumé les carpettes de la sacristie le curé ou bien ?

Eh bien, elle se tourne vers le monde alors, évitant de les regarder cependant, tous ces gens.


Quand la mère d’Eli est morte, j’ai juré de protéger ses enfants. Et j’ai appris l’existence d’Eli. Peu de temps après, la blondinette est arrivée en Bourgogne et j’ai pu la rencontrer. Nous sommes amies maintenant, et je suis ravie qu’elle ait trouvé un homme qui lui a donné envie de se marier. Ulrich sait déjà ce qui l’attend si jamais Eli n’était pas heureuse.
Je n’ai rien à ajouter, cette petite écervelée ayant oublié de me préciser que j’allais devoir causer devant une grande assemblée.


La rousse regagna sa place, se rassit, et attendit la fin. Ca commençait à être long cette affaire…

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- Yolanda n'est pas une boite a idées, C'est un personnage original et copyrighté! -
Uriel
Uriel s'amusa de voir les deux témoins pris à parti quand il les invita à parler des futurs mariés. Après tout, si ils étaient là, c'était bien pour une raison.
En tout premier, il écouta Iseult qui leur donna un témoignage des plus intéressants, car ce fut non sans humour qu'elle traça un portrait de sa rencontre avec le futur marié.
Puis vint la dame qui parlerait pour Eli. Curieusement, il ne la connaissait pas, elle ne lui en ayant pas parlé auparavant. Mais qu'importe, si elle l'avait choisi, ce n'était pas par hasard.
La tension était perceptible et les regards échangés entre eux deux se passaient de commentaires, tout le monde pouvait s'imaginer qu'ils s'aimaient effectivement.
A ce stade, il aurait pu directement demandé au futur marié de prononcer ses voeux mais il intervint, rendant un peu plus "personnelle", la cérémonie.
En regardant Elisabeth, il dit alors :


Et bien ... quant à moi, j'ai connu la mère d'Eli à la Nonciature Apostolique, et rapidement j'ai apprécié la Dame, en peu de temps j'ai appris à la connaître et à l'estimer grandement.
Lorsqu'elle a disparu, ce fut pour moi grande perte pour cette femme si sage et si proche de Dieu. Quelque temps plus tard, je découvris qu'elle avait eu une fille : Elisabeth et chaque fois que je la vois, je retrouve en elle les traits et la volonté de sa mère.
Je n'ai eu des échanges avec Lord Stilton que par voie épistolaire, mais la confiance qu'il me fit en me confiant une partie de l'éducation de sa fille ne peuvent que me faire admirer cet homme.

Eli ... ton parrain souhaite de tout coeur que tu sois la plus heureuse des femmes.


Puis se tournant vers le Lasteyrie ...


Quant à vous, Ulrich ...


le taquin laissa un instant de silence, regardant bien le jeune homme dans les yeux, comme si une sentence allait tomber après coup.

... nous nous sommes côtoyés à Noirlac, je vous ai enseigné certaines choses, nous avons travaillé ensemble ... un peu.
Je vais vous confier ce jour ma filleule, soyez un bon mari pour elle, car elle le mérite.

Il se garda bien de lui répéter ce qu'il lui avait écrit, car cela resterait entre eux et cette conversation n'avait pas sa place ici. Il n'y avait absolument aucune rancoeur, ni jugement, que des souhaits de bonheur ...
Uriel n'aimait pas se mettre en colère car les très rares fois où c'était arrivé, c'est comme si le Léviathan lui-même avait débarqué sur la terre ferme.
Il les regarda tous deux à nouveau puis tourna légèrement la tête vers l'homme ... et de poser la question "fatidique" :


Ulrich, voulez-vous prendre Elisabeth pour épouse, dans la sainteté et la confiance, pour vivre avec elle dans l'amour de chaque jour ?
Voulez-vous faire dépendre votre bonheur de son bonheur et donner par l'exemple de votre union un signe visible de l'amitié de Dieu sur terre ?


Le grand moment était arrivé !
Stephandra
Cérémonie qui se déroulait sans accroc, presque étonnant connaissant son neveu adoré, elle sourit en récitant le confiteor, c'était qu'elle en avait des choses à se faire "pardonner".

Toujours aux côtés de son ami, confident, amant, amour, elle écoutait sagement la suite, posa quelque fois son regard sur Dandolo.
Le Credo suivit comme toute cérémonie, rien de plus logique, Uriel les avait baptisé Ulrich et elle, le même jour que Emeline et Julien, un baptême à quatre voix, doux souvenirs.

Uriel avait marié Ladyphoenix et Julien, voilà qu'il mariait Ulrich et Elisabeth, Stéphandra 'était toujours là fidèle au poste, sage comme une image, souvenirs de Noirlac où ils s'en étaient passés des vertes et des pas mûres... Enfin voilà que les témoins s'exprimaient tour à tour, elle comprit que comme elle, elles avaient été prise au dépourvu, souvenance du regard acier qu'elle avait lancé à son frère lorsqu'Uriel l'avait invité à parler .

Arrivèrent les choses sérieuses, les mots que tous étaient venu entendre, instant solennel:
"Ulrich, voulez-vous prendre Elisabeth pour épouse, dans la sainteté et la confiance, pour vivre avec elle dans l'amour de chaque jour ?
Voulez-vous faire dépendre votre bonheur de son bonheur et donner par l'exemple de votre union un signe visible de l'amitié de Dieu sur terre ?"

Tadam, qu'allait il se passer?
La cérémonie allait elle suivre son cours agréable ou surprises allaient se coller?

Longue inspiration de la jeune femme, main qui effleura celle de l'homme qui partageait sa vie, peut être un jour ça sera leur tour. N'osant trop y penser, elle reporta son attention sur le couple du jour , ils s'aimaient à n'en pas douter et elle était heureuse pour eux.

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--Donatello..


Jamais venu à Paris. Jamais. Et à la vue des murs gris et des ruelles souillées, il ne regrette pas de n'y être jamais venu encore. Emmitouflé dans un manteau garni de fourrure de lièvre, il crève littéralement de froid, l'Ibère habitué à l'Atelier chauffé des Doigts d'Or. Pourquoi est-il venu en fait ? Pour le mariage de la "Gosse". Oui, juste pour elle. Non, pour Elle, aussi. Parce qu'elle voulait y aller, mais y allait seule. Un peu tard, peut être, il s'est décidé.

Et que fait un homme qui a froid ? Il se réchauffe.. En chantant d'une voix assurée, chaude, espagnole en somme. Notre Dame est en vue, les mendiants sur le parvis aussi, il resserre les pans du manteau sur lui, comme pour s'en protéger, comme pour se protéger de la pauvreté qui était la sienne avant de les avoir rencontrées. Et il chante en tapant la neige sous ses bottes en cuir de .. Cordoue ! Cordoba qui lui fait le même effet qu'Elle, cité fabuleuse où tous les rêves sont permis, où tous se côtoient, Cordoba qui est belle parce qu'elle n'est pas tout à fait civilisée mais pas tout à fait sauvage. Cordoba qu'il aime parce qu'elle lui a ravi le coeur un jour où il s'y était arrêté, comme Attia, qu'il aperçoit de loin. En chantant discrètement, il entre dans l'imposante cathédrale, offre un sourire à la Rouquine qui prend la parole, cesse ses fredonnements pour écouter ce qu'elle dit, reprend en attendant, ose un geste de la main chaleureux pour la "Gosse" qui attend devant l'Autel. Il aurait pu l'épouser, il aurait pu lui ravir ce qu'elle avait de plus cher, mais en avait-il jamais eu l'envie. Non, l'Anglaise, différemment peut être, l'avait charmée par sa douceur et son élégance, par sa jeunesse et sa fraîcheur, et lui, l'Homme des terres brûlantes espagnoles avait senti en ce coeur qu'il offrait à toutes et qui n'était plus qu'à une, une brèche, légère, douce, comme l'Anglaise. Il vivait la Passion auprès de la Gitane, l'Anglaise lui apprenait la Tendresse qu'on réserve à une petite soeur. Sans ménagement, il bouscule les autres invités, offrant des sourires charmeurs aux femmes, servant des regards amusés aux hommes, avant de rejoindre la gitane en fredonnant discrètement.

- Vienes quemando la brisa con soles de primavera para plantar la bandera con la luz de tu sonrisa ..

Déranger ? Il s'en fout pas mal en vérité, qui lui reprochera ? Attia ? Elisabeth ? Breiz peut être ? Qui en vérité aura l'audace ? Aucun, pas une, pas Elle qu'il enserre contre lui sans lui demander son avis.

- Il mé va bien cé manteau.. Oui, il l'a pris aux Doigts d'Or, mais il ira le reposer ou mieux le payera en faisant crédit à un juif, habitué qu'il est de monnayer avec eux. C'est beau et nuestra muñequita est très belle. Yé t'épouserai bien, tiens..

Bon, on a vu mieux comme demande, mais on a vu pire aussi ! Et de sourire de plus belle, en imaginant la flamboyante gitane, revêtue d'une robe écarlate et attendant comme une charmante pucelle au bas de l'autel.
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ulrich
Ha, c'était elle! mignonne, son témoin! Bien plus agréable que la rouquine hargneuse! s'il avait su, le bâtard se serait déplacé jusqu'à... où déjà? En champagne, se souvenait-il...
Et en plus, elle récitait le truc mis au point quelques jours auparavant... mais... mais elle le trahissait!
Finalement, la rouquine sauvage était mieux, au moins, elle ne se cachait pas d'être une garce... quoi que... vu comment elle tournait la chose... Ha ces mots, le bâtard ne se sentit pas de joie, et pour montrer sa reconnaissance, il ouvre de larges bras...*


CLAP CLAP CLAP clap... clap...

Bruit de l'écho de l'applaudissement tout seul dans la nef... suivi d'un bruit de vent...

Toussotement...

Ca y était, la question fatidique! enfin, sa promise ne pourrait plus se refuser à lui!


Oui, je veux prendre Elisabeth.

*toute similitude avec un corbac et un renard n'est que pure coincidence
Uriel
Il compléta la phrase du jeune homme

... pour épouse.

Puis, enfin, il se tourna vers sa chère filleule et lui posa, à elle aussi, cette question primordiale qui déciderait du reste de sa vie :

Et toi, Elisabeth, veux-tu prendre Ulrich pour époux, dans la sainteté et le confiance, pour vivre avec lui dans l'amour de chaque jour ?
Veux-tu faire dépendre votre bonheur de son bonheur et donner par l'exemple de votre union un signe visible de l'amitié de Dieu sur terre ?


Il lui sourit, l'accompagnant dans sa démarche, car si tel était son choix, il ne pouvait que l'approuver.
Certes il avait un pincement au coeur de la confier à un homme, mais il la savait volontaire et femme de caractère - en cela, elle avait tout hérité de sa mère ...
Elisabeth_stilton
Elle le regardait, elle l'aimait, elle le voulait pour mari. Elle avait hâte qu'il dise oui afin qu'elle aussi puisse le prendre pour époux et pour ... enfin vous voyez quoi ... je vais pas pour faire un dessin.
Avant de dire oui elle se mit à penser à ses derniers mois avec lui. Tout à commencer avec les dragons où il avait mis le bazar, puis la Bourgogne, où il avait perdu ses jambes après avoir culbuté sa servante, puis la Normandie, ah la Normandie, il l'avait abandonnée puis agressée et maintenant il voulait l'épouser mais elle était devenue folle ?
Comment après tout cela elle pouvait encore accepter une chose pareille. Impossible.

Elle posa son regard sur les invités et sur Uriel pour finir par Ulrich. Elle le scruta. Oui elle l'aimait mais non elle ne voulait pas finir comme toutes ces dindes qui passent tout à leur mari car elles ne sont qu'amour et tendresse. Mais quelle horreur ... elle se met à reculer doucement comme un cheval craintif qui sait qu'on l'emmène à l'abattoir. Elle ne peut pas ...


NON

Elle secoue la tête de gauche à droite, relève ses jupes et se met à courir. Elle saute dans le coche qu'Eusaias avait mis à sa disposition pour le mariage et s'enfuit ...
Elle retrouve cet endroit où elle passe beaucoup de temps, autant ou plus que dans les autres elle ne saurait le dire. Mais elle y était bien, même si elle aimait beaucoup de lieux à Paris, c'est dans celui qu'elle avait décidé de se calmer avant de savoir quoi faire, avant d'affronter les visages de ses amis et invités, de ses collègues.
Et ulrich ... elle se mit à pleurer ...


Bonne chasse, le but étant de retrouver Eli. J'enverrais un MP a celui qui ira en premier au lieu où j'ai décidé de l'envoyer.
Attia.
Elle s'ennuie la gitane. Plus personne pour partager les railleries avec elle. Tout le monde est tres sérieux et parle des mariés. MAis qu'est ce qu'elle fout la ?
Elle refreine un baillement violent pret a lui decrocher la machoire quand elle sent contre elle une silhouette, des bras qui l'enserrent , une voix... Elle ne se retourne pas qu'elle reconnait l'ibère, l'homme qui la reconcilie avec le genre masculin, qui lui fait se souvenir de ce que ça fait de se sentir belle et désirée, qui l'enveloppe du charme de ces pupilles flamboyantes, l'homme qui pourrait toucher son coeur si elle n'avait pas si peur de sombrer a nouveau.

Alors un instant les paupières se ferment alors qu'elle profite de l'etreinte avant que les yeux ne s'ouvrent en grand, eberlués ou plutot estomaquée la gitane.
A t'il dit " je t'epouserai bien" ? Est ce qu'il l'a dit comme on dit " jé mangerai bien du poulet" ou du genre " epouse moi"...
Elle ne sait pas et etrangement le coeur se met a battre, les mains tremblent légèrement devenant moites. Mais pourquoi ?
Elle ne comprend pas, elle a abandonné toute idée de pouvoir un jour faire un foyer normal avec un homme normal, elle a abandonné l'idée du bonheur et meme l'idee qu'on puisse lui donner l'occasion un jour d'en rever.
Elle respire un grand coup, se retourne puis le regarde.
Dans ses yeux la detresse. Et si elle se premettrait la folie de lui dire oui ? Et si elle n'etait pas deja resolument amoureuse d'un homme dont elle n'avait pas abandonné l'espoir ?
Que faire ? Que dire ? Elle a la nausée d'un coup, trop d'emotions. C'est comme quand on a passé du temps dans le desert sans boire ni manger et que l'on se retrouve a table devant un trop copieux festin.
C'est trop...


- Don...

Et la elle n'a de solution que la fuite. Oui comment lui expliquer qu'elle ne peut pas dire oui au bonheur maso comme elle est, comment lui dire qu'elle continue d'esperer que quelque chose pourra naitre des debris d'un stupide amour... Si elle etait malheureuse apres tout, c'etait de sa faute a elle...
Alors elle se defait de ses bras, bouscule le monde et court pour sortir. Elle est opressée, sa poitrine se leve alors qu'elle cherche le souffle que requisitionne le sanglot qui se prépare a deferler...
Elle court toujours et au detour d'une rue elle se lache.
Elle sait qu'il n' ya rien de grave. S'il l'aime il comprendra, s'il l'aime il sera la quand elle sera prete a vivre enfin.


- T'es tellement stupide...

C'est ce qu'elle se dit a elle même. Oui stupide, mais obstinée.
Elle n'a pas vu dans sa course qu'elle n'avait pas été la seule a fuire. Quand la mariée s'enfuit, comment croire que le mariage est la voie du bonheur La gitane et la blonde ne sont que des femmes, des femmes amoureuses...

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© Yolanda n'est pas une boite à idées. C'est un personnage original et copyrighté ! ©
Dame_iseult
Iseult fut sacrément choquée quand la ex-future-mariée s'en alla en pleurant. Ca c'était original, au moins mais... Mais mazette c'que ça plombait l'ambiance !

La blonde observait toute la nef, devenue soudain silencieuse, puis agitée de multitudes de chuchottements. Aaaaah, c'est sur, ça allait jaser !
Iseult fut quand même drôlement embêtée. Qu'est-ce qui allait se passer, maintenant ? Et y aurait-il toujours un banquet, du coup ? Et qu'est-ce qu'Ulrich allait dire ? Iseult n'aurait p'tètre plus l'occasion de les connaitre tous les deux du coup !

Pendant qu'elle cogitait, celle qui portait la robe de mariée s'enfuyait, et ça, ça allait devenir insoutenable dans l'église.

Aussi, Iseult, n'ayant personne avec qui potiner, et ne sachant quoi faire d'autre, décida d'aller à la recherche de celle qu'ils appellaient Elisabeth... Et puis elle était installée au fond, au moins elle ne gênerait personne pour se lever, et elle se ferait aussi discrète qu'elle l'avait déjà été...

Etant que sinistre inconnue, la poursuite s'annonçait difficile, mais Iseult était là pour l'aventure... !
Stephandra
Le grand moment se cristallisait, tous les regards étaient posés sur les futurs époux, toutes les oreilles étaient tendues à l'extrême pour entendre les "oui", semblait ma foi logique on était là pour ça n'est il pas?

Ulrich a son habitude la joua théâtrale mais dit qu'il la voulait pour femme, Stéph haussa un sourcil et soupirant légèrement tout se déroulait impeccablement bien et c'était tant mieux.

Pourtant....Pour une fois la surprise ne vint pas de son neveu mais d'Eli.. Regards à l'assemblée...Quelques pas en arrière, Stéph entama un petit pas en avant paradoxalement , elle connaissait assez son homologue pour savoir que y avait un truc qui clochait... Puis ce "NON"....

Voilà notre Eli partie en courant comme un cheval sauvage, les larmes aux yeux...Stéphandra regarda la scène impuissante...Dépitée... Lança un regard à Dandolo à la : "Punaise, je vous l'avais dit que ça serait Folko!"

Hé vi connaissant Ul elle s'attendait à tout, mais pas de la part de la femme et jolie blonde...
Stéphandra reporta son attention sur son neveu, abandonna quelques instant son beau brun pour se planter face à Ul qui semblait pas comprendre ou trop bien comprendre


Purée Ulrich! Vous lui avez fait quoi encore?

Azurs qui le fixaient avec intensité...Pourtant sur l'instant c'est à Eli qu'elle pensait, alors elle laissa Ul là et retrouva Dandolo, que faire? Attendre? Voir ce qui s'organise? Partir à la recherche de la mariée pas mariée?

Ul allait peut être sortir de sa torpeur et s'exprimer...Elle attendrait un peu mais si il ne réagissait, elle sortirait de l'église où elle n'a pu lieu d'être..Essayant de trouver Eli pour la consoler ..

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Uriel
La réponse tomba comme un couperet, on n'irait pas jusqu'à dire comme la lame d'une guillotine puisque l'objet n'existait pas encore.
Un seul mot, qui décidait d'une vie, qui voulait dire beaucoup de choses.

blam : NON

Ouch, là pour une claque, c'était une méga-claque.
Voilà ce qui arrivait souvent, lorsque l'on voulait se marier, on y tenait à tout prix, on précipitait les choses et puis quelques semaines plus tard, c'était une demande d'annulation.

Fort "heureusement" - si l'on peut dire - il n'en était pas à son coup d'essai, il avait déjà eu le plan, enfin pas tout à fait, l'autre fois, la mariée n'y était même pas venue, c'était encore mieux.

Regardant Eli s'enfuir, ses yeux tombèrent sur Ulrich, comme pour dire "désolé". Puis il regarda l'assemblée et leva les mains, leur signifiant que la cérémonie était ... bhen ... terminée.
Il rattraperait la jeune fille plus tard pour s'enquérir de ses raisons ...

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ulrich
Blam! Le bâtard avait senti comme Uriel le froid de la lame de la guillotine-qui-n'existe-pas sur son petit cou...C'était une blague, non?

Rire gêné...

Attendez, attendez, elle va revenir, elle fait ça pour La Tellée, cette dame qui aime tant les situations burlesques et qui vous prend du temps de cerveau disponible...

Puis les gens qui s'agitent... Non, définitivement, elle ne reviendra pas...

J'ai... j'ai rien faiiiiiiiiiit!


Doigt accusateur vers la foule, qui se pose sur Breiz....

C'est... c'est elle! Elle a pas cessé de raconter des saloperies sur moi! Elle lui a fait peur!


Le bâtard, en attendant une éventuelle (piètre) défense de la rouquine réfléchissait...

C'est à l'Hotel Volpone qu'il se rendrait, avec son témoin...
Breiz24
Bordel de merde… Le juron est murmuré entre les dents, alors qu’elle suit du regard la blondinette sortir de la cathédrale. Jusqu’au moment ou le fiancé pointe un doigt vers elle.
Deux grandes enjambées, et une gifle, à la volée. Un :
    CLAC !

sonore retentit dans l’assemblée figée de stupeur. Un clac sonore, et surtout, une bordée d’injures.



ESPECE DE SALE PETIT CRETIN ! MAROUFLE ! MERDAILLE ! CHATRON ! CROQUE-LARDON ! BOUGRE ! MAUJOINT ! CORNARD CUIDE !* C’est de votre faute si elle fuit, coillon drubert !*


Furieuse, ça oui. Le rouge de ses joues jure joliment avec le vert de ses robes, et c’est à grandes enjambées qu’elle sort, après avoir secoué une dernière fois Ulrich. Dingue comme la colère décuplait ses forces, hein.
Elle marque un temps d’arrêt, au portail de l’église gigantesque. Face à elle, la place est de proportions à l’échelle de la cathédrale, à l’échelle de la ville : immense. Et vide de toute blondinette éplorée. Ainsi que du coche qui les avait tous amenés ici.
La colère la fait agir une fois encore sans réfléchir, elle saisit la bride du premier cheval harnaché qui passe, agressant presque le valet qui tient les rênes.


Le coche Digoine, il est parti par où ?

Vers la gauche, super, merci. Et y’a quoi à gauche ? Parce que bon, ce n’est pas la première fois qu’elle fout les pieds à Paris la rouquine, mais presque !
Retour vers le portail, le seuil de la cathédrale, rênes et cheval toujours à la remorque ; et la voila qui glapit :


Eusaias ! Blanc Combaz, elles sont où les écuries royales ?!! Ramenez votre cul ici !

Hein ? Ah ? Y’a tant de monde que ça à cette cérémonie ? Bah, elle s’en rend à peine compte. Après tout, au pire, ça les fera remuer leurs culs pour retrouver la blondinette. Ou dessouder le fiancé.


*maraud, merdaille, castré, pique-assiette, sodomite, con, cocu aux bourses vides, […] couillon impuissant

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