Aimelin
[Paris - Cour d'Appel, un matin de janvier ]
Replonger dans ce passé et n'en retracer que les faits essentiels et les grandes lignes, l'avait fait tomber à nouveau dans ces tourbillons qui occupaient sa tête, l'isolant du reste du monde. Sa main qui se portait à ce médaillon et cet anneau accrochés par leur chaine d'argent autour de son cou depuis le 19 juillet. Son regard gris qui se perdait ailleurs avant qu'il ne reprenne pied dans la réalité.
Il avait regardé partir le messager avant d'entrer dans la salle d'audience désespérément vide de celle qui dérangeait la cour pour son dossier avant que l'huissier revienne lui déposer nouveau pli.
Lecture qui s'arrêtait sur certains passages. Il était vrai qu'il ne lui avait jamais vraiment parlé de cet anneau qui tournait entre ses doigts lorsqu'ils s'étaient connus à la Cour d'Appel lors de la révision du proces de Ptit. Cet anneau faisait parti de lui, comme maintenant celui de Dance qu'il avait autour du cou avec son médaillon.
Soupir de lassitude en regardant la salle d'audience et reprise de sa lecture. Un sourire qui apparait en lisant les mots alignés les uns à la suite des autres, tellement vrais. Sans la connaitre il la devinait, imaginant ce qu'elle avait pu vivre et ce qu'elle pouvait ressentir. Il était étrange d'échanger missives avec une inconnue et de se rendre compte que l'on entrait dans ses souvenirs, comme l'on feuilletterait un livre.
A mesure de sa lecture il se sentait des points communs, dans cette spontanéité qui lui avait si souvent joué des tours face à ceux qui manipulaient dans l'ombre, affichant visages innocents et offusqués, accusant leurs détracteurs d'agir comme eux le faisaient sans mots dire. Petit sourire en lisant les dernières phrases avant de jeter un regard autour de lui, de glisser quelques mots à sa complice de voyage et de se lever discrètement pour se diriger vers l'huissier et lui chuchoter.
- plutôt que de m'endormir je vais attendre dans le couloir. Prévenez moi lorsque ça commencera enfin.
A peine les portes franchies il aperçut Terwagne assise sur le banc face à la salle d'audience. Toujours aussi belle, et toujours ce même regard qui ne vous lâchait pas. Une femme de plus qui l'intriguait, Un sourire franc en se dirigeant vers elle, voix légèrement atténuée afin qu'elle ne porte pas trop loin.
- je suis heureux de vous revoir et de pouvoir vous saluer de vive voix également.
Cette audience traine à débuter.
Soupir en prenant place à ses côtés avant de tourner ses mirettes grises vers elle.
- j'aime beaucoup votre côté "vrai" comme moult de mes amies. C'est pour moi un gage d'honneur et n'en suis jamais effrayé.
Petit sourire taquin en baissant la voix.. je suis entouré de femmes de caractère et j'avoue que ça n'est pas pour me déplaire.
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Merci aux merveilleuses rpistes avec qui je joue
Replonger dans ce passé et n'en retracer que les faits essentiels et les grandes lignes, l'avait fait tomber à nouveau dans ces tourbillons qui occupaient sa tête, l'isolant du reste du monde. Sa main qui se portait à ce médaillon et cet anneau accrochés par leur chaine d'argent autour de son cou depuis le 19 juillet. Son regard gris qui se perdait ailleurs avant qu'il ne reprenne pied dans la réalité.
Il avait regardé partir le messager avant d'entrer dans la salle d'audience désespérément vide de celle qui dérangeait la cour pour son dossier avant que l'huissier revienne lui déposer nouveau pli.
Lecture qui s'arrêtait sur certains passages. Il était vrai qu'il ne lui avait jamais vraiment parlé de cet anneau qui tournait entre ses doigts lorsqu'ils s'étaient connus à la Cour d'Appel lors de la révision du proces de Ptit. Cet anneau faisait parti de lui, comme maintenant celui de Dance qu'il avait autour du cou avec son médaillon.
Soupir de lassitude en regardant la salle d'audience et reprise de sa lecture. Un sourire qui apparait en lisant les mots alignés les uns à la suite des autres, tellement vrais. Sans la connaitre il la devinait, imaginant ce qu'elle avait pu vivre et ce qu'elle pouvait ressentir. Il était étrange d'échanger missives avec une inconnue et de se rendre compte que l'on entrait dans ses souvenirs, comme l'on feuilletterait un livre.
A mesure de sa lecture il se sentait des points communs, dans cette spontanéité qui lui avait si souvent joué des tours face à ceux qui manipulaient dans l'ombre, affichant visages innocents et offusqués, accusant leurs détracteurs d'agir comme eux le faisaient sans mots dire. Petit sourire en lisant les dernières phrases avant de jeter un regard autour de lui, de glisser quelques mots à sa complice de voyage et de se lever discrètement pour se diriger vers l'huissier et lui chuchoter.
- plutôt que de m'endormir je vais attendre dans le couloir. Prévenez moi lorsque ça commencera enfin.
A peine les portes franchies il aperçut Terwagne assise sur le banc face à la salle d'audience. Toujours aussi belle, et toujours ce même regard qui ne vous lâchait pas. Une femme de plus qui l'intriguait, Un sourire franc en se dirigeant vers elle, voix légèrement atténuée afin qu'elle ne porte pas trop loin.
- je suis heureux de vous revoir et de pouvoir vous saluer de vive voix également.
Cette audience traine à débuter.
Soupir en prenant place à ses côtés avant de tourner ses mirettes grises vers elle.
- j'aime beaucoup votre côté "vrai" comme moult de mes amies. C'est pour moi un gage d'honneur et n'en suis jamais effrayé.
Petit sourire taquin en baissant la voix.. je suis entouré de femmes de caractère et j'avoue que ça n'est pas pour me déplaire.
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Merci aux merveilleuses rpistes avec qui je joue