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[rp] Bourguignons et soudards si marchons

--Capitaine_judas
Bouillon, ville ou tombeau ?

A MORT !

La voix du routier venait de percer les cieux et Judas, toujours tapis derrière un matelas regarda la charge des hommes du Beaujolais. Le sourire qu’il avait eu en descendant l’archer qui lui donna du fil à retordre s’effaça, lors qu’il vit le souhait de Galéon se faire exhausser. Une déflagration se fit entendre et le premier rang des hommes du beaujolais vola en éclat, stoppant l’hardiesse des suivant. Une vingtaine de bouche à feu de bouillon venaient de tirer à travers la porte semant la mort dans la cavalerie.

Fils de p*te siffla le capitaine de Saint robert.

Les hommes de Digoine s’engouffrèrent néanmoins par la porte fracassée et les combats prirent forme à l’intérieur des mûrs. Sur les remparts, les hommes de bouillons crièrent de colère et d’indignation en voyant les hommes de Sugny, épaulé par le Baron Allemand tourner les armes contre eux. Le sourire revint alors sur le visage du vieux cranequinier. D’un geste répété mille fois, il passa son pied dans l’anneau en bout de son arbalète et réarma celle-ci, moulinant sur le cranequin, le prochain cadavre serait pour Jean il l’avait juré, le suivant pour Galéon.

Des impacts se firent sentir dans le matelas dressé devant lui alors qu’il plaçait un carreau dans son arme. Il tentait de calmer ses mains tremblantes d’excitation et de peur, son souffle lourd se fit plus lent. Lentement, il se redressa et ajusta son arme, un troisième archer face à lui. Le doigt du vieux capitaine se fit le plus rapide et l’archer de bouillon fut propulsé à la renverse sous le choque, libérant sa flèche dans une trajectoire bien inoffensive.


Voilà pour le petit…

Judas replongea derrière son matelas. Il allait armer et tirer à nouveau, à moins que les remparts soient nettoyés par les allemands et les hommes de Sugny, en ce cas, il rejoindra l’intérieur des murs et continuera son travail, épaulé des survivants de Saint Robert.
Eusaias
Bouillon, là ou tout s’arrête pour un des Blanc-Combaz.


Hector et deux autres soldats s’étaient acharnés à lui faire enfiler son armure de fer. La spallière gauche après le choque reçu à Corbion grinçait à chaque mouvement du bras suscitant un mouvement d’épaule ample, tout comme la cubitière gênait les mouvements de coude. Après la bataille il renverrait son vieil harnois blanc à Nuremberg, afin qu’il soit réparé. Hector nouait le foulard pourpre sur le crâne du Baron avant de placer le harmet. « Victoria » à sa taille, son bouclier entre les mains de son écorcheur, le Balbuzard rejoignit son cheval équipé. La main armée d’un gantelet de fer vint taper le cou du destrier, dans un geste amical.

Allez… Encore une fois mon vieux.

Hissé par ses bras et ses compagnons sur l’animal, le Balbuzard se pencha à gauche pour prendre son écu et à droite pour récupérer sa lance.

Hector, une fois dans l’enceinte, les hommes de Digoin, les flamands et moi prendrons tout le flanc Est, je compte sur toi pour prendre l’Ouest avec les hommes de la Guiche et du Charollais. Les hommes de Galéon, du Brionnais et de Bonnencontre attaqueront le château directement, les défenses doivent être moindres. Les Artésiens et mes gars de Saint Robert sécuriseront les ruelles après notre passage. Pour les Allemands et les hommes de Sugny, ils sauront bien quoi faire. Ah oui méfie toi, il se peut qu’un comité d’accueil vous attendent, les bourgeois sont armés et défendent toujours Bouillon.

Bien.

Le Balbuzard se dressa sur les étriers.

EN AVANT !



Plus tard…


Les portes venaient de céder et la première piétaille s’engouffra dans Bouillon. Les hommes de Galéon, poussés par leur chef et surtout par l’envie de pillage se lancèrent les premiers à l’assaut, suivis de près par les bourguignons et les artésiens. Une déflagration et une forte odeur de poudre freinèrent les assaillants et stoppèrent Galéon à jamais. La lance du Balbuzard se brisa au premier impact, alors qu’elle s’enfonçait profondément dans la poitrine d’un des défenseurs.

Bordel !

Eusaias du se cacher derrière son écu pour éviter un pique dirigé contre son visage et s’empara de sa hache fixée sur le flanc de sa monture.


AD SCINTILLAE GLORIAM !


Poussé avec force et conviction, à s’en crever les poumons, son cri s’échappa de sa bouche. Puis par deux fois sa hache s’abattit sur les défenseurs. Le premier coup fut avorté par la « forêt » de piques, le second fit mouche et le crâne d’un piquier éclata.


Enfoncez-les !


Les hommes commençaient à arriver de part et d’autre piétinants les blessés. Parfois les soldats de derrière embrochaient, involontairement, leurs amis de devant, alors que les flèches amies ou ennemies fauchaient sans différence. Le baron, lui, tira son cheval sur la droite afin de s’attaquer aux soldats embusqués dans les ruelles. C’est hélas, à ce moment qu’une lourde hallebarde décida d’arrêter l’avancée du Baron. D’abord le casque se fendit au niveau de la joue et celle-ci éclata sous l’impact. Sonné, le bourguignon tomba de cheval inconscient.
_________________
--Soldat_bourguignon
Bouillon, ses morts ses humeurs.


RHAAAAAAAAAAAAAAA

Le fléau venait d’écraser le visage d’un huitième soldat Bouillonnais. Hector avait du mettre pied à terre afin de se glisser dans une ruelle étroite et s’était fait embusquer par un groupe d’hommes en armes. Ils avaient réussi à pénétrer l’enceinte du bourg et comme le Baron lui avait demandé, il était, accompagné des hommes de la Guiche et du Charolais, aller semer la mort sur le flanc Ouest.

Le pas boiteux de l’écorcheur martelait désormais les pavés des rues alors que l’homme remontait vers la porte du château. La masse du fléau décrivait des cercles en attendant une prochaine cible. Bifurquant sur la droite il découvrit la grande place et l’entrée du château.

Un rictus s’étira sous le casque de l’écorcheur, des armes étaient au sol et des défenseurs s’agenouillaient les mains en l’air. Bouillon était tombée et les chocs des armes se faisaient de moins en moins présents. De son avant bras le géant remonta la protection de son casque afin de laisser l’air s’y engouffrer. Continuant à arpenter la place il découvrit le corps sans vie de « Trois Pattes » ainsi que du seigneur de Sugny. Le Baron Allemand lui était toujours en scelle et venait sans aucun doute possible, de défaire le Blanc Combaz fratricide.


Félicitation l’ami !

Bieeeeeeen, nous sômmes côntent également de nous être battu à fos côtés. Où est donc Eusssaias ?

La seule réponse que donna l’écorcheur fut un froncement des sourcils. Il n’avait pas vu le baron depuis l’entrée dans le bourg et commençait à s’inquiéter.



Sous la tente du Médicastre.


Hector scrutait d’un œil mauvais le corps étendu d’Eusaias. Deux médicastres se chamaillaient sur le « point » à appliqué sur les plaies aussi larges. Le balbuzard avait les yeux hagards, sans nul doute encore sonné par le coup qu’on lui avait porté. Son corps tressaillit quand l’aiguille perça la joue entrainant derrière elle le crin de cheval. Du sang écoulait de la plaie, longeait le bras encore armuré et finissait par se déverser sur le sol. Au deuxième passage de l’aiguille se fut Hector qui grimaça, des blessures il en avait vu, celle-ci était spectaculaire, mais le casque lui avait sans doute sauvé la vie. Le nouveau Duc de Bouillon survivrait, mais serait désormais balafré sur son côté gauche, du coin de la bouche à l’oreille. Les quelques dents en moins seraient elles aussi vite oubliées.


un seul courrier dommage :


De: Volkmar
A: Eusaias
Posté le: 07 Jan 2011 17:19
Sujet: Moi je dis.
Moi je dis Eusaias peut prendre Bouillon si il veut mais il est blessé dans l'affaire! Mais une blessure visible hein

Nan c'est pas ça la question?



The End.
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