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Info:
Encore une épouse? Une angevine cette fois ci? Le Leu se méfie.... à peine.

[RP carrément ouvert] Un esclave contre mon voyage.

Calyce.
[Saumur, y a pas si longtemps que ça.]

Cils papillonnants, sourire innocent aux lèvres. Rien qu'à voir le minois de la brunette qui passe la porte du bureau de sa suzeraine, on sait qu'elle n'est pas là par hasard... Elle a un truc à demander et elle connait déjà la réponse : NON ! Mais on y a appris que la ténacité payait bien. Elle finirait par avoir une réponse positive, même s'il faut qu'elle pleure pour l'avoir !

Tiss ! J'm'en vais, m'faut ta bénédiction !

M'dame la vicomtesse au carré ne daigne même pas lever le nez pour donner sa réponse...

Non.


Vous lisez un « non », c'est aussi ce qui résonne dans la pièce où se déroule la scène, mais dans la caboche de la Dénéré, ça fait genre « J'ai pas entendu, dis le plus fort et avec plus de conviction, je dirais oui »

Hum...je m'en vais J'AI DIT ! Faut que tu sois d'accord ou sinon ça va m'porter la poisse !
Non.
Ou « essaye un peu plus gentiment, mets y un peu de politesse tout ça... »
Steplééééééééé Tiss !
Calyce, tu n'auras pas ma bénédiction ! Pas en sachant, en plus, que tu pars avec un blond !
C'est pas sa faute ! Il est très bien !
C'est un blond, un traitre par nature.


A l'adolescente d'enrager. C'est vrai pfff ! C'est quoi cet intolérance capillaire ?! Parce qu'il est blond, elle n'a pas le droit de le suivre ? C'est pas comme s'il était roux, zut !
Il est intelligent, il est beau, il est...


Royaliste ! Bourguignon ! Ceux-la même qu'ont tué MON Aurélien ?! Et mademoiselle veut aller en Alençon, dans le DR ! Non, pas de bénédiction !


D'accord, y a des détails qu'elle aurait peut être dû passer sous silence... Genre les taire jusqu'à sa mort.
Bref. Elle a essayé de convaincre en prouvant sa volonté, en étant polie, restait plus que le chantage... Bras croisés sur la jeune poitrine, regard défiant ...


Bon bah...j'irais faire une équipe de soule de mioches et je leur apprendrais à t'appeler « mamie Tiss » en chœurs...
CALYCE !
Ta bénédiction !
Jamais ! Tu fais ça, je te renie !


Artillerie lourde. Les larmes et l'argument qui tue sont de sortie...


Bon bah...j'vais mourir...
Bah ce sera la faute du blond. On te vengera, il périra.


Vlan dans les dents ! Ou quand un super plan se retrouve fracassé par une simple réplique.
Pas grave hein ! L'adolescence a le don de donner un certain courage... Comme celui que la Calyce a en claquant la porte...


VOUS ETES TOUS CONTRE MOI ! J'VOUS DETESTE ! Hum...tu m'donnes des sous ? Tu m'dois subsistance toussa hein...

Pfff ! ADIEU !


Voilà comment l'angevine finit sur les chemins, pendue au bras d'un beau blond. Direction l'Alençon... Elle fait bien ce qu'elle veut, nanméo ! Et ça fait un moment déjà qu'elle crie son envie de bouger et qu'on la retient dans ce qu'était devenu une sorte de cage dorée : L'Anjou !
Enfin libre ! Le voyage se fait plutôt amusant au début. Des oublis qui n'en sont pas, de nouvelles têtes, le partage de bon nombre de chopes. C'est chouette...
Sauf que l'enthousiasme des débuts se perdait au profit de la culpabilité qui, elle, commençait à peser lourd chez la môme... Et le courage qu'elle avait trouvé y a pas longtemps pour tout envoyer paitre, bah il est introuvable pour ce qui est de corriger sa bêtise. C'est pourtant pas si compliqué que ça en théorie : prendre un parchemin, y gribouiller deux trois mots, demander pardon etc.
La pratique, par contre...
Question de fierté, surement.


[Alençon : Tout le monde descend.]

C'est donc en trimballant sa culpabilité comme un lourd fardeau qu'elle arrive à destination.
Temps de repos, repérage,retrouvailles avec une rasée aussi, recherche d'animation pour finir par se heurter à un ennui mortel. Tout le temps de penser aux mots qu'elle peut bien coucher pour se faire pardonner par sa vicomtesse de suzeraine angevine...


Citation:
A Otissette de Reikrigen,
A la meilleure des suzeraines du monde,
A la plus jeune, la plus belle des mamies,
A la première des angevines de mon coeur,


C'est trop ? Faut ce qui faut hein !


Citation:
J'ai été ingrate avec toi. Toi qui m'as portée quand j'ai perdu mon esgourde, toi qui as toujours été là quand j'avais besoin d'une épaule pour pleurer ou pour apprendre à compter, toi qui m'as forcée à devenir la nourrice de ton fils – j'ai même pas de lait !- enfin, toi Otissette quoi, je te demande pardon !

Mais c'est pas ma faute ! Et je t'arrête de suite, c'est pas celle du blond non plus ! C'est juste que j'avais envie de voir du pays et que je voulais pas qu'il parte sans moi et que le Fou il m'a dit d'aller ambassader un peu, voilà.


Le dernier point est un vilain mensonge, mais ça fait tout de suite plus classe, plus professionnel-dans la tête de Calyce, du moins-

Citation:
Je sais ! Je vais me faire pardonner en t'offrant un souvenir de mon voyage, un truc bien alençonnais. Tu pourras l'ajouter à ta collection d'objets de luxe.

Sinon, j'espère que Saumur va bien, que Trella s'ennuie pas trop, qu'Isa se soit réveillée, que tu m'inviteras bientôt bientôt à enterrer le corps de ton fils-le grand- qu'on aura retrouvé mort dans un trou pas loin, que le petit a grandi et qu'il sait dire « Calyce » convenablement et que papy s'amuse sur son trône.

Je te laisse maintenant, faut que j'aille chercher ta surprise vivante.

Calyce, la vassale que tu préfères mais que tu le sais pas encore.


Une petite tête blonde la frôle alors qu'elle plie et scelle son écrit. Gamin qu'elle hèle, le nez plissé, visiblement contrariée.

Hep toi là bas !
Moi ?
Nan, le quignon de pain que tu viens de me voler !
Gloups


Elle y fait signe de s'approcher et il s'approche, le pas hésitant.


Tu vas m'rendre un petit service et j'irais pas porter plainte pour atteinte à...ma nourriture.
Humpf
T'auras même un joli écu en plus...


Sourire en coin quand le mioche accepte en hochant vivement la tête.

T'vas aller m'placarder et crier un peu partout un truc que je vais écrire...
J'sais pas lire !
Rhaaa ! T'auras qu'à répéter ce que je vais lire tout haut, tsss.

Concentration sur un nouveau vélin, langue tirée, application presque totale..
Citation:

Jeune femme de bonne noblesse, cherche homme brun pour lui tenir compagnie, et lui rendre quelques petits services contre 500 écus !
Intéressé ? Contactez ou venez trouver Calyce qui séjourne à l'auberge municipale.

PS : Perruque acceptée si vous n'êtes pas brun.


Le même texte qu'elle recopie de nombreuses fois et qu'elle lit au gamin qui quitte, la taverne en courant. Un écu dans une main, l'autre chargée de dizaine de petits parchemin qu'il devra semer un peu partout... Et de meugler dans les rues :

Oyez, oyez !

Y a une noble dame qu'en a marre d'être seule et qui cherche époux ! L'est riche et prête à y mettre bonne dot ! Si z'êtes intéressés faut aller à la taverne municipale !... Elle prend même les chauves !


Rien compris le môme...

La recherche de cadeau vivant lancée !

_________________
--Ebehard

Oyez, oyez !

Y a une noble dame qu'en a marre d'être seule et qui cherche époux ! L'est riche et prête à y mettre bonne dot ! Si z'êtes intéressés faut aller à la taverne municipale !... Elle prend même les chauves !



L'oreille droite se tend en entendant cette drôle d'annonce -la gauche n'entend plus depuis longtemps elle-, décidément ces nobles ne reculent devant rien pour se faire remarquer.
Puis les mots "riche" et "dot" éclairent son esprit cupide, ses yeux chafouins se mettent à briller d'envie et ses mains crasseuses recoiffent sa tignasse brune luisante de gras.
Claudiquant le plus rapidement possible,il traverse le village, lâchant une éructation sonore avant de pousser violemment la porte de la municipale.
Effectuant une révérence comme il a vu faire les belles dames, avec forces gestes inutiles, il salue de bon coeur, la voix rauque et forte:


l'Bonjour là d'dans!

Ya une nobliaude riche qu'paie pour prendr'époux ici?

J'suis là pour ça, l'meilleur parti du duché c'moi.


Sûr de lui le petit homme s'avance, dévisageant chaque face se trouvant là, cherchant laquelle pouvait être celle de la noble en question. Temps de réflexion inhabituel chez lui, accompagné donc d'un grattage de l'entrejambe fort peu discret et de raclement de gorge visant à montrer son assurance.
--Arthur_et_fils
Alençon.

Arthur et son fils Basile préféraient l’argent aux plaisirs simples de la vie. Arthur, quarante cinq ans révolus, une gueule d’ange malgré les rides, mais admirablement bien conservé pour son âge, s’était évertué à transmettre à son rejeton, seize ans et plein de dents manquantes, l’amour des écus sonnants et trébuchants. Il faut dire que Basile, bien qu’il soit à l’aube de sa jeunesse, à l’âge où les jeunes hommes sont vigoureux, ne correspondait pas réellement aux stéréotypes : de taille ridiculement petite, bossu, boutonneux, légèrement long à la détente, l’esprit un peu dans la lune… Arthur, portant un regard objectif sur l’état de sa progéniture, avait bien vite compris que son fiston aurait du mal à se trouver une femme convenable pour fonder une famille, à moins de la payer grassement pour qu’elle accepte de se vouer à un tel sacrifice.
Arthur et Basile se promenaient donc dans les rues alençonnaises, Arthur étant à l’affût de tout moyen possible et imaginable d’amasser un petit pécule, Basile s’amusant à gambader sur les pavés et à sauter dans les flaques d’eau.
Quand soudain, l’ouie fine de l’homme grisonnant fut captivée par la voix d’un mioche qui criait à la cantonade une information qu’il trouvait fort à son gout :


Y a une noble dame qu'en a marre d'être seule et qui cherche époux ! L'est riche et prête à y mettre bonne dot ! Si z'êtes intéressés faut aller à la taverne municipale !... Elle prend même les chauves !

Noble ? Epoux ? Riche ? Dot ! Que des mots qui résonnaient aux oreilles d’Arthur dans une musique qui l’envahissait de bonheur, qui lui ferait presque couler de la bave au coin des lèvres, qui limite le feraient basculer dans un orgasme pécuniaire en plein milieu de la ruelle. Si, si. Des sacs d’écus se dessinèrent même dans ses pupilles, et une fois la surprise passée, il regarda Basile, qui bien sur, n’avait rien capté. En temps normal, Arthur se serait comporté en père, et aurait collé une torgnole à l’arrière du crâne de Basile. Mais non, il ne le fit pas cette fois, car cette fois, cette fois… Son incapable de fils allait lui rapporter un bon paquet de sous. Il n’aurait pas besoin de payer pour lui trouver une paysanne, nan. On allait le payer pour que son rejeton épouse une noble, riche, et surement très belle.

Arthur prit donc Basile par le col, courant à toutes jambes à la taverne municipale. Pas question de se faire doubler par qui que ce soit. Les gens, après une telle annonce, ne pourraient que se presser, et c’est avec un certain soulagement qu’il vit qu’il n’était précédé que d’une sorte de chose qui n’avait, entre nous, aucune chance face à son fils. Et qui n’avait certainement pas le sens commercial du père, qui pourrait vendre du pain à un boulanger, des braies à un tisserand, des plumes à un oiseau, bref, vous l’aurez compris, vendre n’importe quoi à n’importe qui. Haletant, essoufflé, il entra en bousculant l’autre, trainant son Basile par la manche qui, le pauvre, s’était retrouvé à moitié par terre.


El… Elle… Elle est où, la belle… La belle noble… RICHE ? Euuuuuh… Je veux dire… Madaâââââme, êtes vous lààà ?
Calyce.
Dans ses pensées, la brunette. Une main qui triture une mèche de cheveux, l'autre qui écrase quelques miettes de pain, lèvre inférieure torturée par ses quenottes : Et si c'était une mauvaise idée ? Si la suz'refusait son cadeau ? Et si les autochtones la prenaient pour une malade et qu'ils venaient la corriger là, hein ? Dernière miette écrasée et la tête se secoue pour chasser le nuage-imaginaire- de mauvaises questions qui s'était formé au dessus de son crane. Pas possible ! C'est son idée, elle est forcément bonne.
La porte s'ouvre lui faisant lever le nez, curieuse


l'Bonjour là d'dans!

Un mendigot de plus dans le bouge, pas pour elle. L'angevine grimace prête à s'en retourner à son passe-temps du moment, l'écrasage de miette...

Ya une nobliaude riche qu'paie pour prendr'époux ici?


Il y a comme un petit malentendu là. C'est pas un époux que la donzelle cherche mais un homme à tout faire pour servir môdame sa suzeraine. Quoi qu'en y pensant, un mari ça peut aussi intéresser. Le gueux est peut être venu de la part de son souverain. Un grand, beau, riche seigneur...

J'suis là pour ça, l'meilleur parti du duché c'moi.


Pouah ! Encore heureux qu'elle était pas en train de vider une chope ou de manger un truc. La môme se serait étouffée ! Bonjour la dégaine du « meilleur parti du Duché », faut pas imaginer le pire parti... de quoi faire une attaque sur place.
La Dénéré se demande comment prendre la poudre d'escampette alors que le meilleur parti semble communiquer avec les quelques morpions qui l'habitent...
C'est sans compter sur le succès de son annonce... Vlà t'y pas que deux autres pecnots montrent leur nez... Nan, décidément pas bonne son idée.


El… Elle… Elle est où, la belle… La belle noble… RICHE ? Euuuuuh… Je veux dire… Madaâââââme, êtes vous lààà ?


Les frêles épaules s'affaissent. Dépitée, la brunette fait quand même l'effort de se lever histoire de mieux voir la chose humaine que traine le dernier entrant.
Main levée, sourire forcé et salut de la tête...


C'est moi, Calyce, saumuroise...en Anjou...mais c'est pas pour moi que j'cherche !


Elle se devait d'être claire dès le début ! Polie, elle montre les tabourets libres autour de sa table. Invitation muette à venir se joindre à elle quand au fond elle en a plutôt envie de crier : "C'tait une blague ! Je vous ai bien eu, haha. Vous pouvez partir, c'est fini !"

Sourire hypocrite maintenu alors qu'elle s'adresse au premier. Il est brun, déjà ça de gagné, on peut pas tout avoir. Toujours polie, ça tombe c'est vraiment un grand seigneur.... « L'habit ne fait pas le moine »... 'fin là c'est plutôt « l'espoir fait vivre » chez la Calyce.


Comment nomme t-on le charmant meilleur parti de l'Alençon ?


Ce qui faut pas dire n'empêche...
Toujours le même sourire figé alors que les émeraudes se portent sur l'étrange couple...


Et... pis vous ? Tant qu'à faire...

Et de passer commande au tavernier. Une chope pour ces messieur, quatre pour elle... Il lui fallait au moins ça pour se forcer à rester...

_________________
--Arthur_et_fils
Elle est là ! Elle est belle, elle est jeune... Très... Trop jeune ! Arthur, très dépité, hésita. Si jeune, elle n'était sans doute pas bien riche. A moins d'être une héritière orpheline ? Ah ! C'était surement ça. Mais...

Elle dit que c'est pas pour elle qu'elle recherche. Soudain, le monde d'Arthur s'écroule, et ses rêves pécuniers aussi. Basile, lui, n'a toujours rien compris et s'amuse à compter les pieds des tabourets présents dans la taverne, mieux vaut le laisser faire et ne pas en parler.
C'est pas elle... Mais qui alors ? Regard qui va, qui vient dans la taverne, à la recherche d'une autre face de nobliote qui en vaille la peine, mais nan... Mais la jolie jeune fille est polie, elle les fait assoir. Arthur siffle donc Basile et prend lestement place, court circuitant l'indésirable qui se fait passer pour le meilleur parti d'Alençon. Autant la jouer fine dès le début et envoyer paître ce prétendant de pacotille. Si écus à la clé il y avait, Arthur aurait.


Chère dame... Demoiselle... Dame ? Nan, demoiselle, vous êtes si jeune... Mon fils Basile-Germain, ici présent...

Un prénom composé, ça fait riche. Il désigne d'un mouvement ample de la main son rejeton adoré,

Est fort intéressé par votre annonce. Il sait causer en société, il boit raisonnablement, il ne se cure pas le nez en public...
... ni même en privé, rassurez vous. Hihi.


Gloussement discret qui fait bonne impression, il a vu des seigneurs le faire, alors il imite.

...Il peut TOUT faire. Et pour vous montrer sa bonne foi, il est prêt à renoncer à la dot que propose cette personne que je ne vois point dans la taverne, par ailleurs... Cette dot, il veut l'offrir à son vieux père, moi, qui suis malade et souffre de la goutte.

Ca aussi, ça fait bien, l'apitoiement, le désespoir...

N'est ce pas là un acte de générosité extrême qui prouve la bonne éducation de Basile ? N'est ce pas, Basile ?

Basile sursauta alors vivement afin de manifester son engouement et sa joie. En vérité, son père lui avait pincé fortement la cuisse gauche. Sans se départir de son sourire, Arthur continua de jeter des regards emprunts de gentillesse à Calyce de Saumur et d'Anjou, espérant l'avoir convaincue, et espérant avoir empoché le pactole.

On signe où ?
Attila_caligula
Il est des conjonctions astrales extraordinaires, des alignements de planètes qui ne se produisent qu'une fois dans la vie d'un homme, la vie d'un soleil, d'un univers. C'est a peu près ce que se dit le vicomte d'Ysengrin en écoutant lecture d'une affichette arrachée par son sergent et lue par miracle -le brave soldat devinant plus que ne lisant vraiment.

Citation:
Jeune femme de bonne noblesse, cherche homme brave pour lui tenir son pagne, et lui tendre quelques petits vices contre 500 écus !
Intéressé ? Consolez ou venez trouer Calyce qui séjourne à l'auberge municipale.

PS : Eunuque accepté si vous n'êtes pas brave.


- Foutre! Bourgogne, Es tu sûr de ta lecture? La chose paraît ambigüe: soit c'est jeune noblesse cherchant bonne alliance de sang et de terre, soit c'est grande puterelle vendant son art une coquette somme. Dans un cas c'est ce que je cherche en vain depuis de longs mois, dans l'autre c'est ce qui me fait cruellement défaut depuis avant hier.
- Mon vicomte, je progresse avec mes lettres. Je suis à peu près sûr que c'est bien connet en surchauffe qui cherche tison pour le ramoner. Après, evidemment, les détails se perdent un peu dans les pleins et les déliés. Et puis-je vous rappeler qu'avant-hier, vous n'étiez pas à l'article de la mort. D'où votre relative satisfaction...
- Oui mais là je meurs tout à fait de ne point épancher mes amours de ma prochaine. Veux tu que j'explose? Où est ma propre annonce?
- Celle que nous confiâmes à Saint Mythique Point Cômes?
- Celle pour une génisse oui...
- Vos précédentes et défuntes fiancées en ont brulé la plupart, je n'ai sauvé que celle ci...
- Tu vas en Alençon toute affaire cessante, trouver la ribaude ou la baronne. Si elle a plus de 8 printemps et moins de 50, tu lui fais lire, l'assomme et me l'amène.
- 50? N'est ce pas un peu tapé pour vous donner un héritier?
- Y a les Saints Autels pour les miracles, et si ça ne suffit pas, un piment d'Espelette dans le fion et elle dansera le Kazatchok en roulant les "r". Et si ça non plus ne donne rien, on trouvera bien un oreiller à lui coller sous la bedaine, et une pedzouille qui se laissera engrosser à sa place. Avec un peu de chance, y aura même pas besoin d'oreiller.
File! Et ramène moi l'oiseau rare.
- La génisse?
- FILE!


Ainsi, suite à un alignement simultané (et insoupçonné) de toutes les étoiles de ce coté ci de la galaxie, le brave Sergent Bourgogne s'en va en Alençon, taverne municipale, trouver un génisse de moins de 50 ans susceptible de donner bourgeon d'Ysengrin à son Maître, pour bouture drue et verte, de langage et de moeurs. Il est muni de quelques piécettes destinées à amadouer une ribaude, même une courtisane en taffetas, et d'une annonce propre à séduire toute jeune femme de bonne noblesse, avec ou sans piment.

Citation:


Le Vicomte et baron Attila Caligula d'Ysengrin cherche pucelle de bonne famille pour épousailles... et plus si affinités.

Les familles intéréssées par l''entrée dans le vrai monde de la noblesse que lui procurerait telle alliance pourront présenter leurs filles, soeurs, cousines etc à La Roche Canilhac, où la Vicomtesse de Droux s'assurera du sérieux de la prétendante.

En effet, et pour éviter les intrusions inopportunes, la jouvencelle devra répondre à quelques menues exigences:

Etre pucelle, cela va de soi dans notre royaume aristotélicien.

Etre de bonne famille, c'est à dire noble, ou sur le point de le devenir. Pas d'un rang trop élevé qui pourrait faire ombrage au maistre du foyer.

Ne point être idiote, ou laide, ou trop agée, pour enfanter l'héritier et ne point gâter le lignage Ysengrin.

A l'inverse, elle ne sera pas non plus trop vive, i prompte à toujours répondre à son maistre avec insolence et morgue comme certaine péro [rature] personne. Le Vicomte n'entend pas qu'on ait raison contre lui. C'est par trop bourgeois.

Elle ne sera pas non plus trop agréable à regarder, le Vicomte n'ayant pas vocation à être cornard, ni l'intention de payer des gens pour tenir les jouvenceaux en rut à l'écart. Deos merci, Dragonet vieillit.

De mesme, la jouvencelle ne devra pas avoir moins de huit ans. Le Vicomte n'est guère patient.

Enfin, dotée d'un caractère bonasse, calme, effacé et enclin à la soumission, elle saura se retirer au couvent quand le moment sera venu. elle aura donc grande foi en Aristote, sans pour autant réciter le Livre des Vertus tout le long du jour ni farcir la tête de l'héritier avec je ne sais quelle sornettes.

Cette personne existe, et c'est l'élue du coeur vicomtal, la prochaine vicomtesse de St pardoux, qui attend l'heureux hymen qui en fera une femme comblée.

Attila Caligula d'Ysengrin

PS Oh, elle devra être sobre, évidemment.


_________________

Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac
Calyce.
Et d'une ! Une première chopine de vidée alors que le dénommé Arthur se vide de son flot de parole. Pourvu qu'il se taise. Elle a quand même l'air attentive la brunette. A voir ses hochement de tête, on pourrait presque croire qu'elle s'y intéresse à la vie du père et de son fils. Il arrive même à lui décrocher un léger rire. Rire du genre verveux... Le regard vagabonde de l'un à l'autre pour finir par se poser plus longuement sur ce qui lui sert de fils...

Il peut TOUT faire. Et pour vous montrer sa bonne foi, il est prêt à renoncer à la dot...


Un esclave à l'oeil ! Ca devenait intéressant. Pas que l'angevine soit du genre radine qu'aime ses sous, mais presque...

Cette dot, il veut l'offrir à son vieux père, moi, qui suis malade et souffre de la goutte.


Fausse joie. A la tête de continuer à se hocher alors que la jeune fille s'enfonce dans son siège. Peut être qu'à force de s'enfoncer, ils la verraient plus et qu'ils s'en iraient... Faute de pouvoir fuir, c'est regard qu'elle laisse se promener sur la salle, sur la porte. Comme elle aimerait l'ouvrir cette porte et puis fuir, loin ! Ou peut-être même être sauvée par son chevalier blond ?

N'est ce pas là un acte de générosité extrême qui prouve la bonne éducation de Basile ? N'est ce pas, Basile ?


« Il a juste l'air muet et carrément débile ton Basile » qu'elle pense la brunette en continuant désespérément de sourire...

Ah mais oui oui...belle éducation. Bravo.

On signe où ?

Ohoho du calme ! Faut pas s'emballer m'sir, on signe que dalle !
On se redresse vite sur son siège, les mirettes écarquillées et on toussote avant d'avaler une gorgée d'alcool pour trouver une certaine contenance avant de reprendre la parole...


Mon cher m'sir Arthur...
-Comment te dire que t'es re-ca-lé ?! Que ça va pas être possible ? Le tout sans trop t'énerver. Nan parce que c'est un coup à vous prendre un truc qui fait mal sur le minois ça l'air de rien... Toute seule face à deux hommes -'fin à un homme et demi, pardon- et je tiens à mon nez, moi-

Trouvé ! La voilà qui se retrouve penchée vers l'homme de façon à ce qu'il ne puisse être entendu que par elle, le ton est celui des heures grave...


C'est parce que vous m'êtes bien sympathique que je vous mets dans la confidence. 'm'en voudrais à vie si je venais à embarquer votre merveilleusement-bien-éduquée-progéniture dans le plan foireux que je concocte. Parce que c'est un plan foireux... 'savez la dame noble qui cherche époux ? Elle est boiteuse, elle a la peste, le choléra, peut être même la lèpre vu les mains qu'elle se paye...et elle peut plus enfanter depuis son dix-septième gosse mort-né ! Vous voyez le délire un peu ? Gardez donc votre fils auprès de vous, il peut toujours vous servir !... Au pire je note tout bien vot'tit nom dans un coin, pis si une amie hum...moins flippante venait un jour à chercher époux, bah je penserais à vous !


Plus le mensonge est gros, mieux ça passe. Elle en sait quelque chose la mioche...
Elle s'écarte, l'air toujours aussi grave et l'espérance que père-la goutte et fils prennent vite la porte...
Pas le temps d'attendre qu'on se présente à elle, pli en main...
On se salue, on blablate... Son annonce qui fait encore des siennes. Bien envie de rembarrer l'importun mais la curiosité est plus forte. Lecture de ce qui ressemble à une autre annonce et réflexions muettes...


"Le Vicomte et Baron blablabla... bonne famille pour épousailles : Ca c'est bien !
Blablabla présentée à la Rochetruc... : Mais c'est où ça ?
Etre pucelle : Ca peut s'arranger ça, non ?
Menues exigences blablabla noble rang pas trop élevé : On peut le cacher jusqu'au mariage !
Pas trop idiote, laide, trop âgée ou trop belle et pouvoir enfanter... : Ca va le faire
A l'inverse blablabla vive, ni prompte à toujours répondre à son maistre avec insolence et morgue comme blablabla Le Vicomte n'entend pas qu'on ait raison contre lui et reblablabla : Bah voyons... il s'y fera avec le temps, hein.
Elle ne sera pas non plus trop agréable à regarder, le Vicomte n'ayant pas vocation à être cornard, ni l'intention de payer des gens pour tenir les jouvenceaux en rut à l'écart. Deos merci, Dragonet vieillit : Gn'est qui ce Drago né ? Elle le connait pas ! Ca devrait aller aussi. Deos ? Inconnu au bataillon lui aussi...
Blablabla pas moins de huit ans : C'est tout bon...pourvu qu'il me demande pas son âge.
Enfin, dotée d'un caractère bonasse, calme, effacé et enclin à la soumission, elle saura se retirer au couvent quand le moment sera venu. elle aura donc grande foi en Aristote, sans pour autant réciter le Livre des Vertus tout le long du jour ni farcir la tête de l'héritier avec je ne sais quelle sornettes : Là...ce sera à elle de s'y faire. Le mariage c'est avoir le sens du sacrifice tout ça...
Cette personne existe, et c'est l'élue du coeur vicomtal, la prochaine vicomtesse de St pardoux, qui attend l'heureux hymen qui en fera une femme comblée.
"

OUI !

Dernière réflexion qui se fait à haute voix et dans un sursaut pour finir par se rassoir, une moue confuse et un léger et élégant raclement de gorge...

Hum...oui... on peut le rencontrer où votre Vicomte ?


Parchemin qu'elle gratte vite fait en parlant...

Citation:
Au Vicomte d'Ysengrin,

Nous avons de quoi combler vos exigences et demandons à vous rencontrer pendant notre séjour alençonnais.

Calyce.


C'est court, clair net et précis- comment ça non ?- plié et mis dans la main du messager accompagné de deux ou trois piécettes

Vous pourrez lui remettre ceci de ma part ?

Faut jamais passer à côté d'une bonne affaire, on lui a appris.
_________________
--Le_sergent_bourgogne


La drôlesse est bien tournée, mais le Sergent Bourgogne se gratte néanmoins la salade de fer. Est ce la génisse qu'il doit maquignonner? Ses oeillades plus chaudes que des feux grégeois et sa langue plus saillantes qu'un rostre de galère démentent toute aridité dans ses amours. Le vétéran est connaisseur. Ou le fût.
- 'Dirait bien qu'on va épargner un piment d'Espelette" ricane le soldat.
Ça cache quelque chose. Bourgogne regarde la papier dans une pogne, les piécettes dans l'autre. Prudence de vieux soldat, c'est peut être elle la future de son maître:

- Maîtresse, votre futur époux réside en Argentan où ses... euh occupations le retiennent pour quelques semaines. Il y a quelques lieues jusqu'à la couche où votre ... hum... possible innocence s'envolera pour vous laisser femme accomplie.
Disant ces mots, le sergent nourrit de nouveaux doutes sur l'identité de la donzelle. Avec un peu de chance, il ne s'agit que de la messagère, comme lui l'est pour son maître. Auquel cas, au vicomte la vieille peau flétrie au tétin flasque, et à lui l"accorte messagère aux mamelles rondes et pleines, à la croupe ferme et la cuisse..
Sa langue passe avec gourmandise sur sa lippe rubiconde. Pour une fois que l'affaire tourne en sa faveur... D'une pichenette experte, il expédie les piécettes dans le corsage généreux puis fourre le poulet sous sa cotte.

- Je vous emmène? Et.. vous aimez la viande rouge?
Arnaud_de_nazdac
[La place publique d'Alençon]

« Oyez, oyez !

Y'a une noble dame qu'en a marre d'être seule et qui cherche époux ! L'est riche et prête à y mettre bonne dot ! Si z'êtes intéressés faut aller à la taverne municipale !... Elle prend même les chauves ! »


Haussement de sourcil, le regard qui se tourne vers un gnome, blondinet, qui hurle à pleins poumons son texte, appris par cœur - ou non -, sur les pavés que le Bourguignon vient tout juste de fouler. La taverne municipale...La suzeraine paranoïaque...L'homme de compagnie ? Le moyen divin de se faire pardonner, pour des fautes non-commises ! Auprès de la...La garce qui l'avait pleinement agressé pour son caractère capillaire. Il s'arrêta brutalement dans sa marche, l'éclair de lucidité traversant son esprit. C'est qu'il était justement sensé y être, à cette taverne municipale. Pour aider la jeune Calyce dans ses recherches humaines...Non pas qu'il croyait qu'il y avait un quelconque rapport entre ces histoires d'épousailles avec un chauve et la quête de l'homme si rare, idiot, aveugle, capable de supporter un tel bout de femme - fallait-il encore qu'il existe, soit dit -. Non. Cependant, la jeune femme devait bien y être, dans cet établissement, considérablement remplis de soûlard(e)s, d'ivrognes et de mauvaises fréquentations en tout genre. Et puis, elle avait bien dit qu'elle s'y rendrait, il en était plus ou moins sûr. Et que le jeune homme devait - éventuellement - lui apporter son appui. D'un côté, s'il lui fallait écouter tout ce qu'elle pouvait bien dire...Ahum.

Ira ? Ira pas ? Telle était la question. Le jeune homme avait bien envie de perdurer sa visite d'Alençon, ce qui avait un côté utile, contrairement à l'autre option qui se proposait à lui. Après tout, que risquait-il à blâmer les volontés de Calyce ? Ses "punitions" si attrayantes, si douces...? Si agréables, en somme. Malgré tout, il restait persuadé que la non-brune serait bien capable de l'oublier une seconde fois. Le chemin préféré des pochards, donc ? Ah par là, oui. L'excursion en les rues basses d'Alençon en sera remis à plus tard, qu'importe.


[Quelques minutes plus tard, devant la Taverne Municipale]

Le blond dévisagea un instant la porte face à lui, réprimant un soupir. Qu'est-ce qu'il ne fallait pas faire pour cette suzeraine, qui avait été à deux doigts de lui envoyer un assassin, et l'était certainement encore...Un effort. La main s'abat sur la poignée pour finalement pousser la porte. Les mots d'une conversation parviennent à ses oreilles, avant que le jeune homme ne claque avec vigueur la lourde porte derrière lui.

« ...possible innocence s'envolera pour vous laisser femme accomplie. »

Lieu de rendez-vous pour les soiffards avait-il précisé ? Rectification. D'hommes dépravés, de putains, de...Arnaud embrassait de son regard clair le petit groupe de clients qui s'entassaient là, et ses yeux s'étaient irrémédiablement posés sur celle qui l'avait poussé à entrer ici. Celle, qui actuellement, semblait être en grande conversation avec un homme, jusqu'à lors inconnu au jeune Von Strass. Un doute. Un unique doute sur la voix de l'étranger. Le blond se rapprocha, tout en discrétion, jetant un furtif coup d'oeil aux trois bougres, assis à la table de l'Angevine. Un ignorant crasseux, un grisonnant, dont il serait hors de toutes morales de lui fuir subir jusqu'à sa mort prochaine la dite suzeraine, semblant être accompagné de...D'une chose. Boutonneuse, répugnante, qui pourrait parfaitement faire office de présent empoisonné. A réfléchir. Mais là n'était pas la question, pour l'instant. Le Bourguignon, à présent dans le dos de l'anonyme, tendit l'oreille, parfaitement attentif aux phrases et à la voix qui ne tardèrent pas à sortir de la bouche de l'homme. Non, c'était bien lui qui avait osé prononcer les mots qu'il avait pu entendre plus tôt, bel et bien adressé à...Hum...La jeune Calyce. Léger froncement de sourcils dû à une possible jalousie, il lâcha, ne daignant pas faire un pas en avant pour se montrer au sombre idiot qui faisait face à la Saumuroise :

« Non, je ne le crains. Néanmoins, moi, je tiens à vous faire le plaisir de vous accompagner, vous et la demoiselle, où que vous alliez. »
Chlodwig_von_frayner
Le jeune duc (bon faut l’avouer maintenant il commençait ç ne plus être si jeune que ça… mais tout de même) se promenait dans les rues d’Alençon, comme d’habitude à présent, vu qu’il était conseiller municipal (je sais c’est trop la classe n’en rajoutez pas). Façon de rendre la monnaie de sa pièce à sa vassale… d’une certaine manière, pis de s’arranger pour que les menus tracas passés soient oubliés. Et donc, il se baladait presque incognito, si un Chlo le pouvait tout du moins. Parce que bon, en même pas une journée, il avait pu s’apercevoir que finalement, sa réputation l’avait précédée… Entre Attila et les alençonnais, y avait pas photo… même si il préférait la réputation qu’on lui avait fait en taverne… adulé ou haïs, peu importe, ça valait mieux qu’une réputation de niais tombé entre les griffes d’une puterelle…

Et puis au détours d’un chemin, au fur et à mesure que ses bottines ferrées résonnaient contre le sol de dalles de pierre de la capitale, tandis que se dérobaient à ses yeux, au fil de ses pas, les visages des passants qu’il dépassait dans un ample mouvement de mantel noir, il finit par tomber sur un gamin qui criait qu’une noble dame cherchait à prendre une épouse. Toujours à l’affut du moins ragot, il se pencha pour saisir l’un des papiers qu’il avait laissé tombé en essayant de les refourguer au premier venu.

Il le parcourut des yeux, souriant au fil de la lecture… Eh ben y avait de ces désespérées… si elle avait besoin de se faire féconder, il était prêt… Pensez, il avait le cœur sur la main le chlo, toujours prêt à rendre service… si fallait donner de son corps ou de sa personne, il était prêt à y aller. Pis… pis son regard s’arrêta sur le nom à la fin… CALYYYYYCE !!!

Raaaah la garcette ! Elle osait ! La dévergondée ! La catin ! Si sa mère voyait ça… C’était de son devoir de corriger le tir ! Il allait la sauver de cette extrémité. Lui vivant, personne ne l’approcherait ni ne la toucherait. Après tout, Zahra ne lui avait elle pas demandé de veiller sur ses filles. Il en avait paumé une, mais l’autre était bien là ! Alors celle là… elle allait prendre la fessée de sa vie, la correction du siècle… il la ferait danser au point où elle se souviendrait toute sa vie qu’il ne fallait pas laisser les premiers venus l’approcher ! Alpaguant le garçon, il prit une plume, un parchemin, et entreprit de griffonner une lettre qu’il devrait lui apporter.


Citation:
Calyce, ma chérie, c’est le Baron au château rouge qui te parle !

Je suis profondément outré que tu offres 500 écus pour qu’un vieux porc libidineux ou un puceau en manque de sensation puisse te toucher. Tu as de la chance que je ne prévienne pas ta mère ! En plus un brun ! T’aimes plus les blonds ? Bref ! A partir de maintenant, plus personne ne t’approche sans ma permission, je reprends ta vie de débauche en main. Je t’attends à Alençon le plus rapidement possible, tu me trouveras dans mon hôtel particulier, l’hôtel des ducs de l’Aigle et de Bellesme. En plus j’ai une surprise pour toi. Mais je te préviens, ramène tes fesses fissa ou je te préviens que tu ne pourras pas t’asseoir avant plusieurs semaines ! Dépravée ! J’attend des explications !

Chlo


Voilà… pli confié à la va vite au gamin… Elle avait intérêt à débouler la p’tiote… sinon ça irait mal pour son matricule…
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--Le_sergent_bourgogne


"Décidément je vieillis" se dit le vétéran en lançant un regard au nouveau venu qui s'est glissé dans son dos comme un vulgaire écorcheur. Son attention se porte surtout à ses paluches, vu que sa trogne lui est non seulement parfaitement inconnue, mais vaguement insipide. Un petit gars à la gueule taillée dans le jambonneau, rasé de frais et lisse comme un cul de mouflet!
Les menottes du zouave étant sagement crochetées à sa ceinture, Bourgogne se retourne vers la jolie.

- Maîtresse, le Vicomte n'est pas mondain. C'est pas un pince fesse qu'il organise. On fait pas portes ouvertes et buffet gratis. Vous direz à votre homme de peine que pour ce genre d'affaire, il est aussi utile qu'une paire de balloches à un pape.
Là dessus, entre un gamin qui remet un pli à la demoiselle contre quelques sols avant de filer en chipant une pomme d'hiver.
- Vous êtes attendues a Argentan, seule. Sur ce, maîtresse, je vais disposer.
Calyce.
Wouaw, voilà qu'on y donne du 'maîtresse ' à l'angevine. Un large sourire qui permettrait presque d'y compter toutes les quenottes alors qu'elle commence déjà à s'y croire dans sa petite caboche, sans vraiment écouter le reste. Le futur beau-suzerain (le mari de la suzeraine pour ceux qu'ont pas compris) a le personnel poli, respectueux...

Ouais bah arrête de rêver et réponds-y vite avant qu'il se sauve !

Ou comment se faire sortir de ses songeries par une voix qu'habite votre tête. Juste quand le messager exhibe sa langue avant de faire tinter les pièces en les envoyant... hein ? On oublie le côté respectueux du personnel.

-Je vous emmène? Et.. vous aimez la viande rouge?

Là elle s'apprête à répondre par un vif hochement de tête. Pas deux fois que ce genre d'opportunité allait se présenter, alors oui, elle veut bien être emmenée. Emmenée mais pas de trop près quand même... Sauf que la réponse ce n'est pas elle qui la donne mais le jeune homme à la blonde et brillante chevelure, celui là même qu'était à l'origine de toute cette histoire mine de rien. Réponse assaisonnée d'un brin de jalousie et qu'a le don de faire naitre un sourire en coin chez la jeune femme. Soulagée à l'idée de ne plus avoir à voyager seule en compagnie du casqué aux rustres manières...

-Maîtresse, le Vicomte n'est pas mondain. C'est pas un pince fesse qu'il organise. On fait pas portes ouvertes et buffet gratis. Vous direz à votre homme de peine que pour ce genre d'affaire, il est aussi utile qu'une paire de balloches à un pape.


Tricherie ! Vlà qu'il recommençait avec ses 'maîtresse' suivit d'un blablatage qui lui fait plisser le nez mais qu'elle acceptera. Pas une chochotte la donzelle et c'est de sa suzeraine qu'il s'agit. Elle saurait montrer qu'elle peut faire des machins sérieux et ce même en étant seul !
Le petit blondinet qui revient avec un pli à son attention. Mioche qu'elle gratifie d'une nouvelle piécette avant de répondre au vieux rustaud avant qu'il ne parte...


Argentan, très bien. Vous pouvez prévenir votre maitre de mon arrivée...seule... pis euh j'l'aime bien cuite, la viande.

Dernier point dit en haussant une épaule, il a de drôles de questions.
Et de venir prendre la main de son blond, sourire qu'elle veut enjôleur et battement de cils. Il va pas aimer l'idée, elle le sait mais...


N'oubliez pas que tout ça c'est votre faute, hein. C'est pour me faire pardonner de VOUS avoir suivi que je m'en vais...euh trouver l'époux de ma suzeraine. De toutes manière, je suis sûre que vous le feriez fuir en y parlant de sa "paranoïa", "hystérie" tout ça... Vous n'avez pas à m'en vouloir ni à vous inquiéter. Je vous reviendrais entière !

Et un chaste baiser sur la joue pour mieux faire avaler ce qu'elle allait faire.
Lecture du parchemin qu'elle tient en main maintenant. Le « beau blond m'sir lorrain au château rouge » ! Ca faisait longtemps, quelle joie ! Joie qui s'estompe aussi rapidement qu'elle est venue en lisant la première ligne déjà. Encore un qu'a rien compris à son annonce ! Pire encore, il l'accuse de vouloir vendre son corps ?! Mais ça va pas la tête, nan ?! Faut rectifier ça et au plus vite...


Citation:
Mon cher Baron du château rouge,

Tout d'abord, j'espère que vous allez bien et que vos cheveux aussi et je suis vachement contente d'avoir de vos nouvelles après tout ce temps.

Après, je tiens à vous dire que je suis encore plus outrée que vous ! Moi ? Me faire toucher pour 500 écus ?! Sachez que j'ai reçu une éducation depuis et que je sais très bien que 500 écus c'est rien du tout ! Je vaux bien plus que ça qu'on m'a dit !

Ensuite, les blonds...En vérité vous étiez le premier blond que j'ai vu dans ma vie, ça m'a peut être marquée au point de trouver tous les autres fades mis à part Karyl-un copain trop bien-. Mais c'est différent aujourd'hui, j'ai décidé de m'ouvrir-mon coeur hein- à un autre blond ! Un blond que je tiens à vous présenter si vous me jurez que vous ne toucherez pas à mon derrière !

Par contre, je ne pourrais pas venir de suite à cause d'une histoire de mariage à un vicomte que je dois aller voir à Argentan. C'est pas loin, je serais à vos côtés rapidement avec Arnaud-le blond de tout à l'heure- s'il veut bien.

A très vite

Calyce.

Ps : Ne dîtes rien à ma mère s'il vous plait.
Ps2 : Une surprise ?


Ça c'est fait, c'est envoyé même. Que le monde est petit n'empêche...
Son honneur sauvé par cet écrit, elle regarde son blond en coin avant de lancer très rapidement...


Bon...je vais peut être pouvoir rattraper le bonhomme du vicomte si je pars maintenant. Je vous écris et vous pourrez m'punir comme bon vous semble à mon retour !

Un clin d'oeil plus tard et la voilà qui se retrouve à demander son chemin pour trouver Argentan...
… Et elle trouve au bout de deux jours, c'est magique !
Sauf que c'est bien beau de trouver la ville, encore faut-il pouvoir rencontrer le Graal...hum le vicomte !
Fatiguée. Une pause s'impose et quoi de mieux qu'une auberge ?
L'angevine ne perd le nord pour autant et profite de l'attention de l'aubergiste pour y déposer l'annonce vicomtale sous le nez...


J'cherche lui ! Un vicomte qui doit habiter dans le coin mais je sais pas où exactement... il doit être souvent accompagné d'un homme à casque, vous voyez, nan ?

Faut bien commencer quelque part...
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--Bombastus_troubalduc


Bombastus se restaurait à grandes lampées de vin jeune et de viandes en sauce. Juvenal disait "Mens sana in corpore sano" et quoi de meilleur pour la santé du corps et de l'esprit qu'un copieux repas qui efface les petits malheurs de la vie? Et des malheurs, le bon docteur en avait, comme cet étudiant pris comme assistant et qui courait la garcelette comme d'autres vont aux tinettes: en courant justement.
Mais voilà qu'on lui apportait sa troisième assiette de coq au vin et un large sourire se dessina sur la face lunaire du docteur.
Même la sculpturale jeune femme qui entra n'attira pas plus que cela son attention et les crêtes de coq furent avalées en un rien de temps.
A la mention de "Vicomte" et "loger par ici", il lui fallu bien reprendre son rôle de médecin diplômé de la Faculté de Montpellier. Bombastus se leva d'un bond, bras et index dressé comme la pique devant la charge adverse.

- NON NON NON NON NON! Je ne saurai le permettre! Mon patient est à bout de force. Non seulement le régime carcéral des soldats mainois est résolument anti prophylactique, et je m'élève contre ce régime de pain moisi et d'eau croupie qui sont autant d'insultes à la la douceur de vie de notre royaume, mais toutes ces visites nocturnes de succubes affamées finiront bien par avoir raison de mon patient!
Oui vous là! La drôlesse! N'espérez pas aller exercer vos charmes vénéneux et voraces sur le Vicomte, il est déjà si maigre qu'on peine à suturer ses plaies qui, évidemment, ont craqué durant la nuit. L'animal n'a plus que la peau sur les os... pas votre faute! Messaline! Jeszabels! Femmes de peu de vertu et de grand appétit!

Sa diatribe courroucée résonant dans la salle soudain silencieuse, Bombastus entreprit de satisfaire ses propres appétits, moins lubriques mais tout aussi héroïques que ceux attribués à la jeune femme.
Calyce.
Non mais c'est quoi cette manie de répondre quand on vous cause pas ?! C'est d'un perturbant. Oui c'est ça, perturbée l'angevine en se tournant pour voir celui qu'avait pris la parole pour répondre à la place du taulier. Et une panoplie de grimace qu'elle affiche au fur et à mesure qu'il déverse son flot de parole. Et dans ses pensées ça va de « Oh Aristote si t'existes, tu pouvais pas faire plus laid ? » à « Nan mais pour qui y m'prends , lui ?! » en passant par « Oooh il bave...ah nan c'est de la sauce » et souvent des « mais qu'est ce qu'il baragouineuh ?! »

En gros, elle comprend que le vicomte, futur de sa suzeraine avait visité les geôles mainoises et que c'est pas le grand luxe là dedans. Elle note donc pour elle même, dans un coin de la tête : « Ne pas "visiter" le château mainois, t'façon j'ai promis à la rousse "chevalière" de la Licorne et...papy Finam est déjà passé par là. »
Elle comprend aussi que môssieur le vicomte aime tellement les femmes de petite vertu qu'il en est malade, un truc dans le genre et que ça commence à gaver le gros qui le soigne. Ça tombe bien, môdame la suzeraine n'est pas trop jalouse...
Et voilà qu'il se met à l'accuser, l'insulter... Il se croit où le médicastre ?!

Tête qui se penche, perplexe, avant qu'elle ne se lève. Sourcils froncés, mains campées sur les hanches...


Nan mais j'vais rien exercer du tout ! Pour qui qu'vous m'prenez ?! Pis je m'appelle Calyce d'abord, pas Jezabel, ni Messatruc ! J'suis là à la demande de votre...patient. Histoire d'y parler de sa future EPOUSE ! C'est p'têt là le soin qu'il y faut à vot'maitre hein, UNE bonne femme rien qu'à lui.
Alors dîtes moi où qu'il est !


Et de toussoter en jetant un oeil sur le reste de la clientèle... Se montrer polie, surtout.

Siouplé.

Puis elle reprend place en marmonnant...

Et j'suis pas grosse.


Nan mais tu t'es regardé ?! Grand appétit toi même !
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--Le_sergent_bourgogne


Ce n'est pas qu'il est amoureux, non! Juste que l'Ysengrin n'aime pas attendre. Et c'est une litote.
Il est alité, en grand habit, même s'il pue toujours un peu la sueur rance des mauvaises fièvres et le sang séché. Il tient d'une patte un bouquet défraîchi depuis deux jours, et un contrat notarié de l'autre.

- Mais qu'est ce qu'elle fout? BOURGOGNE!
- Oui mon vicomte, je suis là. Je vous ai dit de ne point vous emballer comme un puceau qui découvre le bordel.
- Tu me fais penser à tous ces stratèges de pacotilles qui amassent des troupes devant une citadelle ennemie et posent leur cul en échafaudant de nouveaux plans pour amasser plus de troupes encore. Moi je charge, je conquiers et j'enlève!
- Oui oui l'esprit cavalier je sais mon vicomte...
- Va en ville et ramène moi ma fiancée...
- Je ne sais même pas si c'est elle ou son entremetteuse...
- Rien à foutre! J'épouse la vieille fille et je culbute la darbodeuze. De l'air, et ne reviens qu'avec l'une ou l'autre femelle.

Bourgogne a beau être habitué à bien pire, il serre les pognes en se détournant vers la porte et grommelle. C'est qu'il n'est même pas sûr que la donzelle l'ait suivi en Argentan, et retourner en Alençon, il n'en est point question.
- Et trouve un calotin bordel, j'en ai besoin pour me marier!' s'entend il dire alors qu'il quitte la chambre du malade.
- Tu parles d'une agonie...
Première étape dans sa recherche de l'incendiaire angevine, la taverne et une bonne rasade de vin de Loire. C'est qu'il fait frisquet et arpenter les ruelles en beuglant le nom de la donzelle va lui dessécher la tuyauterie et lui refroidir les amygdales. Autant prendre les devants.
C'est donc d'une humeur assez noire qu'il pousse la porte de la taverne au bas de la rue.
Et voit le Graal sous son nez couperosé, pris à parti par le pachydermique Bombastus. Le médicastre n'allait sûrement pas livrer son patient aux griffes de ce qu'il considérait certainement comme la cause première de tous les malheurs des hommes. Il est temps d'utiliser la rhétorique pour convaincre le savant homme.

- Maistre Troubalduc, vous guérissez le corps, la petite demoiselle va s'occuper de.. humm... l'âme du vicomte qui a bien besoin d'un cataplasme chaud et douillet comme celui que peut prodiguer une épouse. Suivez moi jeune maistresse, je vous mène au vicomte de St Pardoux qui désire fort s'entretenir avec vous.
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