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[RP carrément ouvert] Un esclave contre mon voyage.

Calyce.
A l'angevine de sauter de son tabouret, les sourcils qui s'agitent de bas en haut en regardant le mangeur de canard. Vlan dans tes dents le toubib ! Reconnaissante, elle décoche un sourire au casqué qui se pose en sauveur. Le médicastre allait peut être mieux comprendre ses explications à lui et elle n'aurait pas à subir un nouveau discours-sauce-au-vin.

J'vous suis m'sir... c'est quoi votre petit nom ? Pis l'est vraiment beaucoup malade votre maistre ? Il a quoi ?


Histoire de faire la conversation, mais surtout de savoir si fallait se tenir loin du futur époux. Pas envie d'attraper une saleté ou de le voir passer l'arme à gauche avant qu'il ait la corde au cou et qu'elle soit pardonnée pour sa fugue. Quoi qu'il en soit la môme suit le vieux, toujours aussi déterminée, pas effrayée du tout...ou peut être que si, un peu.

On arrive bientôt, hein ?
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Attila_caligula
La maison de ville ne paye pas de mine. Elle a été achetée par simple commodité, pas pour les mondanités ou le prestige. Néanmoins, sur le balcon au dessus de la porte à simple battant, on a accroché l'écu d'argent au loup de gueule du maistre des lieux. D'aucuns disent que c'est l'origine du vocable populaire "Tu as vu le loup" pour dire qu'une pucelle ne l'est plus.
Bourgogne ouvre la porte et pénètre dans la salle commune, encombrée des bagages du Leu. Quelques jambons pendent à la poutre, des fruits séchés, un ratelier d'armes, dont une, brisée, attend un passage en forge pour retourner au flan du reître. Et des livres, par colonnes plus ou moins stables et estampillés aux armes de l'université locale. Acquis à prix d'or, quelques uns sont ouverts, aux pages arrachées qui jonchent le sol ou servent à emballer des saucissons dodus. Ce qui en dit long sur ce que pense leur propriétaire des études. La maison est plongée dans un silence pesant que rompt brutalement un plancher grinçant.

- BOURGOGNE! Est ce toi? Ou un assassin royal? Dans tous les cas je suis en haut. Les cognes Mainois ont déguerpi finalement. En vomissant keurs tripes de foies jaunes." fait une voix tonnante et grondante à l'étage.
- C'est moi mon Prince, je monte le balai.
- As tu vu ma chère tante en Alençon?
- Si fait, elle se désole de votre état mais vous appelle a plus de retenue concernant le Roy et son domaine.
- A-t-elle jeune pucelle à me bailler en épousailles?
- Hélas mon Prince, sa progéniture n'est plus aussi nombreuses que par le passé, et elle semble à court de filles à marier. Sa Grandeur a promis de voir ce qu'elle pourrait faire. Son entregent est considérable.
- Je suis maudit.
- Et j'ai croisé la Bourgmstre d'Argentan ce matin. Elle rentrait chez elle, prise de nausées matinales. Son regard fuyait le mien comme si elle cachait quelquechose...
- Tu lui feras porter bonne venaison d'automne. C'est souverain contre tout, même la malepeste. Avec quelques airelles et du vin de Cahors.
- Tout en finesse. J'ai vu également la jeune Sara qui prend de vos nouvelles. Son presqu époux ne la lâche plus d'une semelle parait il.
- Je la recevrai avant de partir, promets lui.
- Et dame Atirenna vous fait porter cet onguent pour la cicatrisation.
- Encore cette pâte parfumée? Pourquoi pas une robe et une perruque?
- Elle vous rappelle que ce n'est pas pour manger.
- BORDEL! Pourquoi avec toutes ces charmantes donzelles qui tournicotent et balancent des hanches autour de moi, ne puis je trouver jeune gourde de bonne naissance qui me donnera enfin ce que je cherche depuis si longtemps?!

Tout en s'emparant d'un balai de joncs, Bourgogne commence à gravir l'escalier et invite la jeune femme à le suivre.
- A ce propos, il faut vous dire que ma mission en Alençon n'a pas été si vaine que vous sembliez le croire au premier abord... la patience est la mère de toutes les vertus...
- Connerie! Que me chantes-tu là? As tu trouvé la rombière en mal de mâle?

Devant la porte de la chambre, Bourgogne s'efface pour livrer passage à l'angevine et lui ouvre la porte.
Porte qui donne sur une pièce totalement obscure, d'où s'échappe une odeur puissante de fauve, à laquelle se mêlent les relents âcres de la bile mainoise et les miasmes lourds de fièvreuses suées. La jeune femme est immobile, devant le trou noir de la chambre du Leu, écarquillant les yeux pour distinguer quelque chose dans ces ténèbres suffocantes.
Deux points jaunes vifs brillent dans un recoin.

- Entre mon enfant, je t'attends depuis bien trop longtemps.
Bourgogne la pousse doucement mais fermement et la porte se referme derrière elle tandis que l'obscurité l'enveloppe et l'avale toute ronde.
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Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac
Calyce.
Elles furètent les mirettes curieuses de la brunette et finissent par tomber sur l'écu aux mêmes couleurs que celles qu'elle avait vu sur le parchemin-recherche d'épouse. Léger soupire de soulagement : Pas de traquenard, le vicomte existe vraiment. Oui, elle aurait pu se poser la question avant, demander à être accompagnée par un proche, au moins jusque cette porte ouverte par le vieux soldat, qu'elle suit toujours aussi sagement, mais ça aurait été faire entorse à la réputation de buse qui permet de reconnaître l'angevin.
On y est. On est où ?
Montre moi ton chez toi et je te dirais qui tu es...
Chez un homme qu'étudie tellement qu'il mange en feuilletant ses livres, ou peut-être un qui mange tellement qu'il se torche dans ses livres ? Petite moue. La balance penche plus vers le second choix.
Imagination bien trop fertile, la Calyce y voit déjà la suzeraine parée de son petit tablier, se salissant les mains pour en faire un intérieur propre. Joli tableau qui l'aurait fait sourire s'il n'y avait pas eu cette voix venue d'en haut. Pas qu'elle ait eu peur, mais presque. Elle se serait même pendue au bras du casqué qui lui avait servi de guide mais vlà qu'il répond...
Et alors que l'échange maistre/fidèle-casqué se fait à-très ?-hautes voix, un autre échange, muet lui, a lieu dans la caboche de la jeune fille, un truc qui y arrive souvent...

"Tu peux encore partir, t'es pas loin de la porte.
Nan. J'ai pas peur !
Et c'te main qui tremble ?
L'froid !
Moi ça me dit rien qui vaille cette histoire. Encore un truc qu'on va regretter !
Parle pour toi ! J'agis en bonne vassale là, c'tout !
Sauf que tu sais pas faire et qu'à chaque fois... tu vas pas monter ?!
Bah si...r'garde je monte !"

Et elle monte. L'esgourde à moitié tendue qui tente de capter ce qui se dit à côté....
"Il connait beaucoup trop de femme, c'est pas sérieux !
Il cherche seulement, il a pas encore rencontré la bonne. Il a pas encore rencontré Tiss.
Entend comme il en parle alors qu'ils sont pas encore épousés...ça promet.
Bah quoi ?! Pas faux ce qu'il dit. L'est un peu en mal de mâle !
Ouais mais non, oublie et rentrons à la maison !
Nan, je rentrerais pas avant d'avoir date de..."


Qu'on referme cette porte ! Cette porte qui à peine ouverte laisse déjà s'échapper la forte odeur qui vient violenter le pauvre nez de l'angevine. Les cils battent, elle essaie de se faire à l'obscurité, d'y distinguer peut être la silhouette de son hôte. En vain. Mais faute de pouvoir le voir, elle l'entend qui s'adresse à elle.


- Entre mon enfant, je t'attends depuis bien trop longtemps.

Pas rassurant du tout ! Du genre impatient, elle avait pourtant fait au plus vite !
Pas envie d'aller à sa rencontre, qu'il vienne lui. Même le vieux château lugubre du Duc-barbu-spinoziste avait l'air d'un palais enchanté à côté de cet endroit, c'est dire. Mais on y demande pas son avis à la môme. Exaucée elle est, la porte se referme... sur elle.
Humpf !
Dire quelque chose de poli sans tourner de l'œil à cause de l'odeur, vite !
L'obscurité a ça de bien qu'elle n'a pas de révérence ridicule à faire pour saluer et quand bien même elle tenterait et se casserait la figure, bah ça se verrait pas... mais ça pourrait s'entendre, moui. Pas de révérence, donc. Ne pas se boucher le nez non plus... Courage ! A la petite voix emprunte d'inquiétude de se faire entendre tout en avançant lentement. Menotte tendue histoire de ne pas trébucher sur quelque chose...


Vicomte, le bonsoir...désolée d'avoir mis autant de temps, 'savez la circulation et puis vot'médecin... hum, je suis Calyce, venue répondre à votre recherche d'épouse tout ça...

Loup, entends-tu ?
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Attila_caligula
L'obscurité est épaisse, les deux points jaunes ont disparu quand la porte s'est refermée. La vision fugace de la disposition de la pièce est facile à se remémorer: un lit avec une forme hirsute vautrée dedans, un broc d'eau, un pot de chambre, une chaise et une table, une fenêtre aux volets clos.
Un oubli?
Une masse d'arme contre le mur peut être?
La jeune femme attend une réponse mais rien ne vient.
Sauf le plancher qui se met à grincer devant.
Ou bien est-ce à la dextre?
Elle se retourne brusquement au moment où ses cheveux sont effleurés par quelque chose.
Mais ses yeux ne distinguent rien que des chimères nées de son imagination.
Comment un blessé, quasi mourant, peut il se mouvoir dans un tel sil..
Quelqu echose de froid et humide touche son oreille et elle sent immédiatement une haleine chaude et chargée l'envelopper.

- Es tu pucelle?
La voix est basse, grondante et le vicomte doit être à quelques pouces de sa gorge.
- Tu sens le stupre et la débauche... non pas que ça me déplaise... Ainsi tu n'es que la messagère?
Les questions s'enchaînent comme le Leu tourne autour d'elle, baladant sa truffe moite sur son cou, sa nuque, sa chevelure. Quand elle s'aventure un peu plus bas, dans la blanche vallée menant à sa poitrine, la jeune femme a un réflexe et la main claque le museau avec l'intensité savamment dosée du refus poli qui pourrait se renégocier ultérieurement.
Un souffle rauque la suffoque presque, et elle imagine la gueule béante a quelques pouces de son joli minois.

- Parle moi de ta mandataire. Est elle en âge d'enfanter? Ne va-t-elle pas me faire mariner comme viande dans son jus? Je ne suis guère patient et une petite bretonne a épuisé ma tempérance pour plusieurs vies. Est-elle affligée de tares familiales? Mon lignage est pur. Les Ysengrins sont brutaux, despotes, colériques et sans nuances pour les mâles. Les femelles sont folles à lier, compensent leur infériorité féminine par une faculté hors norme à désespérer leur entourage.
Comme la jeune femme retient encore sa respiration, le vicomte enchaîne.
- Je n'ai guère à offrir, que quelques titres de bonne noblesse, je n'aime pas les mondanités les salons me font horreur, l'épée est ma voie, même si j'use parfois d'un croc de boucher pour le tout venant.
Les mâchoires claquent à quelque distance. Le leu s'est éloigné et soudain la lumière du jour inonde la pièce alors qu'il ouvre fenêtre et volets. L'air vif entoure les deux protagonistes et fait apparaitre de blancs panaches de vapeur au rythme de leur respiration.
- Alors?
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Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac
Calyce.
Obscurité pesante, perturbante pour l'angevine qui regarde en arrière, en direction de la porte. Pas encore trop loin de la sortie, pense t-elle. Un léger sursaut quand pour réponse elle ne reçoit qu'un bruit bizarre. Un rat, peut-être ? Taille XXL alors le rongeur qui arrive à se hisser jusqu'à... Heu ?!
Tête qui s'incline légèrement par réflexe, elle y tient à cette oreille parasitée par son hôte. Comme elle tient à toutes les parcelles de peau qu'il ose approcher.
Souffle coupé par la peur panique qui la paralyse alors qu'elle aurait voulu mordre fort puis s'enfuir très vite. Et puis respirer reviendrait à devoir supporter son haleine... Hum, on va éviter.
Sauf peut être à la remarque qu'il fait juste après sa première question qui la fait déjà légèrement tiquer. Mais non, même pas, elle se contente de froisser nerveusement un pan de sa cape. Je t'en foutrais moi de la débauche !
Promiscuité dont elle se passerait bien et c'est ce qu'elle essaye de faire comprendre en stoppant la course du nez curieux qui s'aventure là où personne n'a encore mis la patte. Y a pas marqué « journée portes ouvertes » nanmého !
Le vicomte remis à sa place-ou presque- la jeune fille écoute la suite, attentive bien que sa tête s'enfonce petit à petit entre les deux frêles épaules. Il n'est pas assez loin, encore.
Description de lignée qui lui arracherait presque un sourire à la môme tant elle lui rappelle l'espèce angevine.

Et la lumière fût

Air frais qu'elle laisse enfin s'engouffrer dans ses poumons dans une longue inspiration, l'avant bras fait vite barrage à la lumière qui lui brulerait presque les yeux-douillette l'angevine, oui- et la voilà qui recule de deux trois pas en évitant de justesse le pot de chambre.
Habituellement curieuse, la jeune fille aurait normalement porté son regard sur toute la pièce, faisant l'inventaire de ce qui se trouve dedans pour pouvoir ensuite tout rapporter à la vicomtesse de Blou. Elle ne le fera pas, pas de suite. Les émeraudes accrochent une flaque de ce qui devait être le déjeuner de quelques mainois d'après ce qu'elle a compris. Mieux vaut regarde ça plutôt que de lever les yeux sur l'homme à l'accueil plus que louche. Et pourtant, il faudra bien ! Pas elle qui allait l'épouser après tout.


Alors?

-Fais pas ta mioche Calyce et réponds-y en adulte qu'a même pas peur ! Rien qu'un mauvais moment à passer puis tu rentreras peinard chez toi. Op !-
Gorge éclaircie par un petit toussotement et c'est parti...


Ma suzeraine...hum, la Vicomtesse de Blou est bien en âge d'enfanter-elle en même eu deux- sans être non plus une vieille peau défraichie- le dernier de ses mômes a à peine deux ans, vous l'aimerez- Vous faire mariner ? Non ! Elle est prête à se marier le plus vite possible ! Pas qu'elle soit désespérée- mais presque- juste que sa solitude la lasse et qu'il est grand temps pour elle de partager ses jours avec un homme à qui elle serait liée par le mariage aristotruc, c'est une femme qui sait ce qu'elle veut- Ras le bol de vivre dans le péché, ce genre de relations qui n'avancent à rien. Les amants c'est bien quand on est marié à ce qu'on dit- Elle a dix doigts, dix orteils, deux yeux, un nez...'fin bref, rien ne lui manque- si ce n'est vous, son mari- la suzeraine est assimilée Penthièvre et les traits qui caractérisent votre « famille » ressemblent beaucoup aux leurs. Ça ne la changera pas beaucoup.- vous êtes fait pour vous entendre, si vous le voyez pas, je me pends !- Elle se contentera des quelques titres et de vous faire des enfants-elle sait faire- se passera de votre présence lors des invitations mondaines-mais vous ruinera en chiffons et autres accessoires- la Dame sait aussi manier l'épée tout comme les aiguilles à tricoter- une femme en or, je vous la fait pas cher...gratuit même !-... voilà.

Le tout en le regardant, l'air assuré bien qu'elle ait les gambettes qui tremblent. Rien oublié ? Ah si !

J'ai rencontré-ce qui vous sert de-votre médicastre. Je ne sais pour quels maux il vous soigne-votre casqué a pas voulu m'dire-il s'inquiète. Vous devriez lui dire de déboucher vos vicomtales narines, votre flair vous fait défaut.- ça vous fera un handicap en moins lors de vot'rencontre avec madame votre future épouse-

Ça c'est dit dans un fier levé de menton. Le coup du stupre qui passe pas !

Vous connaissez l'Anjou ?- Vous êtes de ceux qui choisissent la voie de l'épée dans l'espoir de venir nous zigouiller ?-
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Attila_caligula
- Père a été ambassadeur en Anjou. Il y a conçu quelques amitié pour le Duc au Chiffre. Moi j'y passai mon enfance chez les Soeurs de Ste Nitouche près de Craon. Et j'y ai laissé belle ardoise en dettes diverses. Qu'à l'évidence je ne m'abaisserai jamais à payer bien qu'on m'envoyât régulièrement des huissiers ou receveurs du Trésor. Je ne suis pas ladre, je les renvoie généralement, dans de petites boîtes joliment confectionnées.
Un temps, pendant lequel le vicomte écarte les pattes pour signifier la dimension tres exigue des dites boîtes, un rictus aux babines. Puis il lève la gueule et lâche d'un air blasé:
- Si vous me dites que son vicomtal utérus est fonctionnel et qu'elle est de bonne noblesse franque, mon dard est vaillant et j'ai quelques quartiers de sang bleu... pour l'instant. C'est que je suis de l'Hydre et qu'on cherche avec la vilennie des conspirateurs à me déchoir de mes bonnes terres Limousines! Une honte! Aussi il me tarde de m'en défaire au bénéfice de mon héritier, dont sa mère sera douairière jusqu'à ce qu'il soit en âge. Aussi le temps presse. La Délicieuse accepterait elle de vivement rappliquer icelieu? Qu'on puisse promptement passer à la nuit nuptiale et tout le tremblement? Mes blessures sont heureusement situées là où ma virilité n'eût pas à en souffrir et je vous le démontrerai si cela entre dans vos attributions de messagère.
Un coup d'oeil aussi enveloppant qu'inquisiteur et c'est comme si d'invisibles ciseaux jetaient bas les maigres habits de Calyce la laissant aussi nue qu'Aphrodyte sortant du bain.
- Vous trouverez bien un curé de village qui se laissera séduire par un mariage couronné. Au besoin mon sergent saura piquer le gras cul d'un calotin et le forcer a la charité aristotélicienne et bénir notre hymen.
A le voir ainsi, l'Ysengrin semble tout fringant tel le futur marié qu'il souhaite incarner. Le buste bombé d'un orgueil de bon ton, le ventre plat, voire creux d'un cavalier infatiguable et l'oeil vif qui glisse sans gêne sur les parties charnues de la demoiselle.
Et puis soudain il tend la patte vers une masse d'arme de fantassin longue d'une demi toise et s'appuie dessus comme s'il s'agissait d'une canne élégante alors que sur les bandages une fleur écarlate s'épanouit.

- Quelle que soit sa réponse, je prie votre suzeraine de faire vite.
Comme pour ponctuer la fin d'un acte de tragédie, des molosses estampillés Alençon cette fois font irruption dans la chambre, repoussant un Bourgogne un peu dépassé par le nombre.
- Au nom de la Duchesse d'Alençon le Vicomte d'Ysengrin est condamné à trois jours de prison pour avoir filouté 5 stères de bois à la barbe des badauds.
Soupir vicomtal.
- Vous n'oublierez pas de vomir en sortant.
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Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac
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