Margaut_de_roanne
Quelques jours plus tôt à Mimizan duché de Gascogne
Margaut avait accompagné Pierre, son père, au monastère afin de rendre visite à Damisella, sa mère, souffrante. Lors de leurs arrivées au monastère ils croisèrent Azzera de Trévières qui leur fit par de son départ pour rejoindre les Blanches en Bourbonnais-Auvergne. Le Duc avait profité de loccasion pour y envoyer sa progéniture afin quelle y découvre ses origines et quelle fit connaissance avec sa famille. Azzera avait fait preuve dune grande hospitalité lors du séjour des Roanne à Mimizan et Pierre avait toute confiance en elle. Sans demander lavis de sa jeune fille décision fut prise que Margaut partirait sur lheure sans même pouvoir annoncer son départ à son Prince Eamon de Trévières. Elle neut alors que le temps décrire une lettre à Eamon quelle confia au soin de son père
En Bourbonnais-Auvergne, un duché inconnu
Si la vie eut voulu être plus injuste elle ny serait parvenue. Séparer deux enfants qui avaient grandis ensemble était dune absolue injustice à mes yeux. Javais accepté non sans broncher de me plier à la volonté de père bien que je savais quEamon ne pourrait sans contenter. Le trajet jusquau Bourbonnais-Auvergne cétait passé le mieux du monde et pourtant je navais pris aucun plaisir à ce voyage qui en dautre temps maurais ravi. Désespérée jétais, davoir du partir sans même pouvoir mexpliquer auprès de mon ami. Certes Azzera ny était pour rien, elle navait fait quaccepter la proposition de Pierre, mais je ne pus mempêcher de lui en vouloir durant notre chevauchée.
Dans mon malheur javais obtenu le droit daller à Roanne ce qui me permettrait de voir Nounou, Grima et Consuela qui me manquaient malgré la joie que javais de résider à Mimizan. Je savais également quune fois sur place je me sentirais plus à laise, Roanne ne métant pas totalement inconnu, je retrouverais mes repères et avec, je lespérais, la joie de pouvoir connaitre ce duché dont Père me parlait tant.
Azzera avait fait preuve de beaucoup de bienveillance durant notre trajet et javais, au fil de mes jours passés à Mimizan, tissés des liens fort avec elle. Elle me considérait comme la fille quelle navait jamais pu avoir et javais trouvé en elle la mère dont la maladie mavait privé. Jamais en mon cur elle ne remplacerait Damisella mais elle était un réconfort en ces temps troubles.
Nous franchîmes les frontières du Bourbonnais-Auvergne tôt le matin et je ne savais toujours pas où nous devions rejoindre les Blanches. Josais un léger sourire en direction dAzzera et men voulu de mêtre montré jusquà présent si peu consentante. Je ne lui avais point adressé la parole depuis notre départ de Mimizan si ce nest pour les obligations dusages. Je me fis alors violence pour sortir de cette apathie qui nétait mienne en temps normal.
Azzera, sommes nous encore loin de Roanne ?
Vous maviez parlé de faire escale à Murat où nous devions rencontrer la sur de ma mère. Y resterons-nous quelques jours ?
Jespérais de la sorte avoir mis fin aux dissensions qui nous séparaient depuis quelques jours
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Margaut avait accompagné Pierre, son père, au monastère afin de rendre visite à Damisella, sa mère, souffrante. Lors de leurs arrivées au monastère ils croisèrent Azzera de Trévières qui leur fit par de son départ pour rejoindre les Blanches en Bourbonnais-Auvergne. Le Duc avait profité de loccasion pour y envoyer sa progéniture afin quelle y découvre ses origines et quelle fit connaissance avec sa famille. Azzera avait fait preuve dune grande hospitalité lors du séjour des Roanne à Mimizan et Pierre avait toute confiance en elle. Sans demander lavis de sa jeune fille décision fut prise que Margaut partirait sur lheure sans même pouvoir annoncer son départ à son Prince Eamon de Trévières. Elle neut alors que le temps décrire une lettre à Eamon quelle confia au soin de son père
En Bourbonnais-Auvergne, un duché inconnu
Si la vie eut voulu être plus injuste elle ny serait parvenue. Séparer deux enfants qui avaient grandis ensemble était dune absolue injustice à mes yeux. Javais accepté non sans broncher de me plier à la volonté de père bien que je savais quEamon ne pourrait sans contenter. Le trajet jusquau Bourbonnais-Auvergne cétait passé le mieux du monde et pourtant je navais pris aucun plaisir à ce voyage qui en dautre temps maurais ravi. Désespérée jétais, davoir du partir sans même pouvoir mexpliquer auprès de mon ami. Certes Azzera ny était pour rien, elle navait fait quaccepter la proposition de Pierre, mais je ne pus mempêcher de lui en vouloir durant notre chevauchée.
Dans mon malheur javais obtenu le droit daller à Roanne ce qui me permettrait de voir Nounou, Grima et Consuela qui me manquaient malgré la joie que javais de résider à Mimizan. Je savais également quune fois sur place je me sentirais plus à laise, Roanne ne métant pas totalement inconnu, je retrouverais mes repères et avec, je lespérais, la joie de pouvoir connaitre ce duché dont Père me parlait tant.
Azzera avait fait preuve de beaucoup de bienveillance durant notre trajet et javais, au fil de mes jours passés à Mimizan, tissés des liens fort avec elle. Elle me considérait comme la fille quelle navait jamais pu avoir et javais trouvé en elle la mère dont la maladie mavait privé. Jamais en mon cur elle ne remplacerait Damisella mais elle était un réconfort en ces temps troubles.
Nous franchîmes les frontières du Bourbonnais-Auvergne tôt le matin et je ne savais toujours pas où nous devions rejoindre les Blanches. Josais un léger sourire en direction dAzzera et men voulu de mêtre montré jusquà présent si peu consentante. Je ne lui avais point adressé la parole depuis notre départ de Mimizan si ce nest pour les obligations dusages. Je me fis alors violence pour sortir de cette apathie qui nétait mienne en temps normal.
Azzera, sommes nous encore loin de Roanne ?
Vous maviez parlé de faire escale à Murat où nous devions rencontrer la sur de ma mère. Y resterons-nous quelques jours ?
Jespérais de la sorte avoir mis fin aux dissensions qui nous séparaient depuis quelques jours
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