[RP]Le Jargor a trouvé son chez lui ...

[Loches.]

Mais qu'est-ce qu'une Hydre venait faire avec des jargors? Un mauvais coup diraient les esprits chagrins.

Sauf que Garance avait une histoire particulière avec la Touraine. Et qui remontait loin.. Très loin.. le temps des Lucioles et de Cuculus à Vendôme.

Sa première entrée en matière ratée du côté de l'ombre. Le souvenir d'une équipée nautique à Saumur et Garance était rentrée dans le droit chemin en Normandie.
Une parenthèse d'un mois qui lui avait coûté cher mais qui lui avait laissé en bouche le goût d'un revenez-y, de liberté. de nomadisme et de chaos.
Elle les avait pris à bras le corps depuis un an. Et là, l'occasion était trop belle de renouer avec un morceau de passé mal recousu.

Elle s'était donc jointe aux Jargors. L'invitation de Rix était trop belle.

Aguerrie. Plus neuve qu'un vêtement fait par le meilleur des tisserands. Passée au travers du supplice de la Roue et ramenée par le Dode.

Loches. Tout le monde descend. Et la fête peut commencer.

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Poutrée.. violée mourante puis crucifiée en Touraine. Bien mieux qu'au Rouergue

Quand l'alcool vous tiens !

Voila longtemps que Bastienz fréquentait les faubourgs du Comté du Rouergue. Chaque soir, il s'enivrait à ne plus tenir debout. Chaque matin, il se réveillait avec une affreuse gueule de bois. Pourtant à chaque fois, il recommençait. Après une campagne bien rempli, le repos commençait à lui peser. Il n'était pas fait pour rester en place. Pourtant, il le fallait bien si il voulait mettre ses comptes à jour.

Cependant, un jour se déroba à la règle. Une sensation familière et agréable circulait dans la ville. Une sensation de changement. Contrairement à son habitude, Bastienz ne but pas ce jour. Il resta assis à sa table, attendant de savoir ce qu'il se passait. C'est quand le soleil était couché depuis longtemps qu'il fut mis au courant.

Hé Bastienz, on se casse de là. On reprend du service ! Il parait que la ou on va, les mairies sont pleines, les armées foisonnent. Allez dépêche toi !

Armée, donc combat ? Mairie, donc trésor ? Service donc action ?
D'une traite, Bastienz se leva et fonça vers la porte grande ouverte.

Attendez moi ! J'arrive !!
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Autoproclamé " Champion du Jargor"

Loches


La Brindille regardait son fils s'éveiller dans son couffin. Un fin sourire se dessinait sur ses lèvres et ses azurs s'animaient. Que pouvait on dire sur sa merveille, son fils? Qu'il était son joyaux, son trésor.

Alors dans cette grande famille, elle avait trouvé des compagnons de route et en ces temps cela était plus que nécessaire. Le Rouergue, elle y avait gouté deux mois, et les routes lui manquaient, à elle l'éternelle instable.
Alors quoi d'autre que d'accepter l'invitation:

La liste TUX est passée en Touraine: les lieux pour s'offrir du repos.. et un lieu à visiter car elle ne connaissait pas.
Alors le voyage eut lieu, cahin-caha Kahan ... visitant certaines villes, évitant des encombres: ils n'étaient pas non plus des têtes brulées . Ben non ! Ils allaient en Touraine où on les attendait.


En Touraine:
Sortie de chez les nonnes où elle avait du séjouner quelques temps, son homme vint la chercher.

Une fête il va y avoir , tu viens ?

rah elle aime danser la Brindille, et ces quelques jours enfermée dans ce couvent lui ont magistralement coupé les jambes.

Oh j'en ai bien b'soin. C'est cette nuit tu dis ? Devant la mairie ?

Et à l'heure dite, elle rejoignit un groupe amassé devant les portes de la mairie mais celle ci est fermée : arf! Ben ils ont oublié d'ouvrir . Oh pas grave se disent certains : on ouvre, et on réparera .
Faut bien s'faire accueillir comme il se doit disent d'autres.
Et le mot : Jargor retentit .

OUh ouh ! Lance un autre, on est là !
Avaient ils oublié l'heure de la fête ?
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[Loches, quand une Blanche se fait rouge]

Une Villandry en cache toujours une autre, ou deux... allez savoir! La petite dernière de la famille était fermement décidée à protéger sa mère et sa progéniture, quoiqu'il lui en coûte! Dans le sillage de sa mère. Sognir, sa lame était toujours prête et à peine reposée après son retour du Maine, la voilà qui la reprenait pour intégrer la lance de Falco.

Falco... Elle le connaissait et n'arrivait pas trop à savoir quel était son jeu. Elle l'appréciait sous certains aspects et s'en méfiait sous d'autres. Peut-être parce qu'il soutenait l'actuel duc et qu'elle ne portait pas se dernier haut dans son coeur depuis qu'il avait séduit sa mère.

Elle était en colère, n’appréciant pas du tout que la mairie de Loches ait été prise par une bande de vulgaires brigands. Pour elle, tous les brigands étant vulgaires! Sa colère était surtout mêlée au fait que Poeranie, la mairesse était vie et trépas et que la pauvre jeune femme n'avait rien demandé, ni rien fait pour mériter cela! Mais on lui avait bien enseigné que la tempérance était une vertu, elle la cultivait donc.

C'est dans un calme placide qu'elle s'avança auprès de sa mère.

Mère, je suis là, près de toi. N'aie crainte tout ira bien.

S'il le fallait, elle se ferait lionne pour défendre sa mère et pour défendre Loches.
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[Le Prévôt à Loches]


En une fraction de seconde,tout peut basculer.Le Prévôt devait partir pour Tours et en définitive choisi Loches.
Bénédiction toute puissante,il était là pour les coqueberts et allait sonner l'hallali annonçant que les boursemolles étaient aux abois...



Choississez bien vos miches ce soir sur le marché,certaines ont la fève et qui dit fève dit Roi mais attention Roi des fot-en-cul!!!

Entre la vertu et le vice ,vous avez choisi le vice,il faut aussi que je remédie à ce problème .


Dans sa bonté aristotélicienne et infinie,Prince ne les ferait pas souffrir.Ainsi en avait-il décidé.

Le Procureur était là,le Prévôt était là,Le Juge de l'Officialité par la mesme occasion était là,
la Feste allait pouvoir commencer à la lueur des torchères...


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Théologien,Conseiller Religieux, Juge de l'Officialité

Mairie de Loches

Reste à savoir s'ils vont défendre ou non...Prevôt, j'vous laisse mener l'assaut. Mes Sergents montés et moi même allons boucler les ruelles..Ce genre de gibier est véloce à disparaitre.

La nuit est venteuse, jouant des ombres balafrées d'oranges à la clarté des torches brandies.
On ne peut rater le Prevot entouré d'une clique ducale à couteaux tirés.
Pas mal d'amis de la Maire dans le lot.
S'ils tombent sur un Jargor tout seul la justice risque d'être expéditive.
Mais le Procureur-Brigand trouve bien plus amusant de voir le Curé de Chinon arborer un sourire sardonique et des envies de carnage.

Qui veut faire l'Ange, fait la Bête, PrinceduSud..Bon assaut..Et s'ils resistent, économisez les vies. La vermine est féconde, les bons tourangeaux sont denrée rare.

Rendez vous à l'aube! Haro! Haro!

Le palefroi l'embarque avec quelques éclats de pavé , suivi par sa troupe, droit vers une des rues cerclant les commerces de Loches.
Torches levées haut, arbalétes armées tandis que lui compte sur sa brigandine pour amortir un tir au but ..Chaque recoin est sombre comme la comptabilité d'un CAC.

Les Jargors ont formés plusieurs escouades , bien entrainées à ce qui lui semble. Il n'a aucune envie de tenter une attaque frontale avec eux.
Autant les amoindrir ici et la et poursuivre à grand bruit cette tactique propre aux cavaleries.
Faire se resserrer la pietaille, l'immobiliser.

Dans Loches les bottes et chausses de cuir tintent, les portes sont ouvertes d'un coup d'épaule, les bourgeois reveillés , chaque boutique fouillée.

Faire du bruit.
C'est ça l'idée.

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Un homme vint discrètement afficher un pamphlet.

[Loches...L'escouade de Garance]

Pas grand-chose finalement dans cette mairie. A plusieurs, ils finirent par vider les caves et à répartir les sacs d'écus bien maigres et les sacs de marchandises.
Le maire qu'elle prenait pour un rigolard au début se montrait d'une efficacité redoutable avec sa liste en mains. A croire qu'il avait fait ça toute sa vie.

Bon, épée, bas pour homme, pour femme, chausses,maïs, farine..Oh! Une charrette. Qui prend?

Me suis toujours demandé ce qu'ils faisaient avec le sel moi? Bon, on prend, on le revendra ailleurs.

Garance on est invités, je te signale.

Eh bien justement, on leur évite de préparer le banquet. On n'est jamais mieux servis que par soi-même.

Ils se retrouvèrent dehors.. toujours pas de lune et pas une âme qui vive. Les gardes assommés s'étaient enfuis. Elle aimait pas ça Garance, un vieux réflexe hydrique. Toujours sur ses gardes.
Scrutant les toits environnants et les ruelles avoisinantes, elle sentait comme un traquenard.
Se retournant vers quelques-uns.

Ca vous dirait de fêter ça devant la mairie? On fait un brasero et on ripaille en attendant le lever du jour. Ce qui m'étonne, c'est que nos hôtes ne nous ont même pas accueillis.
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Poutrée.. violée mourante puis crucifiée en Touraine. Bien mieux qu'au Rouergue

[Loches...L'escouade de Garance]


Lograinne jargor et fils adoptif d"hydre un batard diront certain un mixte diront d'autre voire un comique celons d'autre.

La mairie vider sont son sac rempli la charrette garé en double file devant la mairie y avait affluence de jargorois et d'autre raclure de brigand comme lui.

Il avait passé l'après midi a écouter un gars super chiant qui parlait beaucoup d'escargots de petits gris pis a répéter toujours la même chose fallait rester grouper bon grouper tout seul apparemment il avait pas le droit. Pas d'autre choix que de rejoindre la lance de sa mère adoptive la grande Garance enfin pas en taille petite la garance.

Une fois la mairie vide et le groupe dehors Garance clama tout haut.


Ca vous dirait de fêter ça devant la mairie? On fait un brasero et on ripaille en attendant le lever du jour. Ce qui m'étonne, c'est que nos hôtes ne nous ont même pas accueillis.

Log toujours a contredire les décisions a faire confiance a personne sorti du tas de jargor qui écoutait sa mère.

Moi je suis pas d'accord sa sent le piège a plein nez vont nous tomber dessus pendant la nuit ont va se faire étriper.
Et franchement je suis venu pour étriper pas l'inverse.

Rire gras du géant devant sa mère qui le regardait comme a sont habitude avec le regard noir qui dit mais pourquoi il râle encore celui là, avec un petit sourire en coin de sa mère.

Le provençal s'approcha alors a l'oreille de sa mère et lui murmura

Dit m'an si je grimpe sur un toit pas loin pour observer les environs l'arc en joue pendant que vous ripaillez tranquille tu y voit un inconvénient moi sa me tente bien.

Suit un regard profond du fils interrogatif a son hydre préféré de mère la main sur la garde de sont épée.
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[Loches...L'escouade de Garance]


Caramba !

Après un petit moment d'hébétement, Bastienz se frotta les yeux pour regarder. Il entra avec précaution dans la salle et ne put qu'admirer son trésor.

Regarder moi ça, les loulous. Ca ne vaut pas des écus sonnant trébuchant, mais pourtant, ça à une autre valeur tout aussi précieuse ! Admirez ce magnifique jambon de Bayonne, cette viande de Chèvre, de brebis, ces tonneaux remplis de bon vins de Bordeaux, et la de Bourgogne. Hmm, quelle bonne odeur. Y a même du cidre pour les petits délicats !
Et ici du whiskey de . . . Attendez, ca doit être marqué. À voila. De Loch Garman. C'est ou ça ?

Et attendez y a quelques choses qui sent fort dans le coin . . . Trouvez moi le fautif !

Après une rapide inspections, ils trouvèrent rangé dans un coin des fromages de brebis, de chèvre. Sortant avertir de sa trouvaille ses compagnons, il entendit la voix de Garance et s'arrêta sur les marches menant à la mairie.

Ca vous dirait de fêter ça devant la mairie? On fait un brasero et on ripaille en attendant le lever du jour. Ce qui m'étonne, c'est que nos hôtes ne nous ont même pas accueillis.

Fête ? J'ai bien entendu le mot fête ? Très bonne idée Garance ! Devine ce qu'il y avait dans la pièce de toute à l'heure ? De quoi inviter à manger tout les brigands de la région ! Et attention, pas de la vulgaire nourriture, des produits de luxe s'il vous plait ! Alors Vin, Cidre ou Whiskey ? Et y a encore du jambon, des fromages et divers produits. On est train de tout recenser. Mais on va s'en mettre plein les babines !

Ils ont même prévu pour le brasero ! Y a des tapisseries qu'ils brûlent magnifiquement bien ! Et y a de quoi tenir la nuit !

[Loches...L'escouade de Garance]




Grimpe et avertis-nous. Ah oui! Si tu vois un gueux ou une gueuse qui s'amène et qui se bat contre des gueux dépenaillés, genre miliciens, tu nous le dis, on l'aidera à entrer dans la mairie.
On lui laisse les murs. Cadeau des jargors.

Log Acquiesça, ce soir il ne partagerait pas la ripaille avec le jargor sa sentait trop le coup fourré avec lui et au pire il se rattraperait quand tout ceci serait terminée mais la vigilance d'abord la fête après. A quoi bon faire la fête une épée dans les tripes.

En face de la mairie une habitation assez haute ou une auberge il faisait nuit et il ne pouvait distinguer l'édifice mais celui là était assez peu éclaire pour s'y cacher et peu accessible a autres que les néophytes de l'escalade.

Fête ? J'ai bien entendu le mot fête ? Très bonne idée Garance ! Devine ce qu'il y avait dans la pièce de toute à l'heure ? De quoi inviter à manger tout les brigands de la région ! Et attention, pas de la vulgaire nourriture, des produits de luxe s'il vous plait ! Alors Vin, Cidre ou Whiskey ? Et y a encore du jambon, des fromages et divers produits. On est train de tout recenser. Mais on va s'en mettre plein les babines !

Hum ba avant d'aller faire un tour je vais t'emprunter un petit bout de jambon et une ptite bouteille de Whisky camarade.


Une fois le baluchon plein l'épée accroché dans le dos et le carquois accroché a sont côté avec l'arc sur l'épaule le géant entreprit discrètement de s'éloigner des jargorois et une fois hors de vue d'escalader en toute discrétion habillé de noir de la tête au pied le bâtiment qui surplombait les rues avoisinantes.

Le jargorois avais même le visage couvert d'une matière noir que sa mère lui avait badigeonner sur le visage.

Une fois installé sur le toits Lograinne s'installa et guetta les rues avoisinantes a l'affut de mouvement suspect qui se solderait par une flèche dans le gras.

Divers coup d'œil dans son dos et aux alentours lui permettrait de pas se faire surprendre et de prévenir ces camarades qui faisaient ripaille au cas ou le Falco monté se pointerait avec ces hommes.

Ce fut qu'une fois sur de sa position qu'il se coupa un morceau de lards et but une lampée du breuvage que le champion du jargor avait déniché dans la mairie pour leur plus grand bonheurs
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[Loches ... L'escouade de Garance]


*Alors que Garance venait de faire sa proposition, et qu'elle était en pleine discution avec Lograinne, Val, lui, était légèrement perdu.
Il avait suivi les ordres à la lettre, chargeant encore et encore divers choses dans les charrettes, et à présent qu'il pouvait se détendre ... il ne savait que faire ...*

- Heuu ... si vous voulez ...

*N'osant pas, ne voulant pas interrompre la conversation, Il se ravisa, et commença à réfléchir à comment se rendre utile. Au bout d'une minute, il commença à rapprocher deux charrettes, alla dégonder une porte de la mairie et revint la poser dessus. Ensuite, il prit une tapisserie qui allait surement finir au feu, et recouvra le tout. Une fois la table de fortune prête, il commença à étaler tout ce qui lui tombait sous la main.

Il n'était pas homme à aimer se montrer, mais là c'était pas la même chose, et après avoir vérifier pour la énième fois s'il était toujours bien coiffé, et vêtu correctement, il commença à faire le service ...*
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Chinon, nuit du 17 au 18 novembre

Le désœuvrement ça mène toujours aux ennuis.
La blonde, ce qui la fait vibrer, c’est le risque, c’est la tension avant l’attaque, c’est un beau brun même barbu qui s’excite et là elle le suit sans réfléchir.
Faut dire que réfléchir, elle ne sait pas trop ce que ça veut dire, la blonde.

Il lui a présenté ses compagnons de ripailles, tous ont promis une grande fête en Touraine où ils étaient attendus.

Et la voilà qui ne pense qu’à se faire belle pour danser et boire et………….

Elle se retrouve devant la mairie, une porte qui s’arrache sans trop de problème, personne à l’intérieur et là, déception pour notre blonde, rien à boire ni à manger mais…………elle s’est pas faite belle pour rien………

Elle enfle sa voix d’habitude si douce, pour se faire entendre.
Sont nombreux les compagnons et beaucoup déçus de pas pouvoir se goinfrer et se saouler sur place

Pôvr ville ! Quelle tristesse ! Un maire qui a tout pillé !

HE j’entends du bruit là ! Des cris ! Vous entendez et……..
Des chevaux me semblent !
DEHORS tout le monde

En s’éclipsant rapidement, elle ne manque pas de renverser un bureau, de casser quelques bibelots.
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[Loches...L'escouade de Garance]


Et un jambon un ! Une bouteille de whisky ? Ca roule ! Ca sera tout ?

Bastienz donna à Log ce qu'il avait demandé et quand il le vit partir, il lui cria :

Et évite de t'endormir ! On aura l'air fin sinon.

Après l'avoir regardé partir, il se tourna vers ses compagnons :

Venez, faut qu'on transporte ce dont on a besoin sur la table que Val installe.
On prends tout. Ca nous évitera de faire des allers retours pour nous resservir cette nuit.

Transportant deux tonneaux sur ces épaules, Bastienz se rapprochait de la table quand il entendit un bruit étouffé. Sur ses gardes, il posa rapidement sa marchandise et tendit l'oreille. Il pouvait entendre très difficilement le son correspondant à une lutte. Puis plus rien. Après un petit silence, il entendit un cheval hennir. Bastienz se tourna vers le compagnon le plus proche et lui dit :

Des chevaux ! Une troupe qui doit patrouiller mais pourquoi ces bruits ? Nous sommes tous la sauf Log mais qui est pas loin. Tu vas voir ?

D'accord Bastienz mais tu me devras un tour de garde après ! Et garde moi un peu vin de Champagne. C'est mon favori !

Après être parti, Bastienz retourna dans ses occupations, attendant son retour, épée prête à l'emploi. C'est quand il le vit réapparaître avec un air joyeux qu'il se détendit.

Alors ?

Ils sont fous ces Tourains ! Comme tu l'avais supposé, c'était bien une lutte et s'étaient pas des notres. Il me semble avoir reconnu le procureur, mais l'autre est inconnu au bataillon. !

Ca s'est finit comment ? Ils se sont entre-tué ?

Non, le procureur a gagné. Par contre, l'autre avait la rage au corps. J'suis pas resté longtemps. Y avait mon vin qui m'attendait tu sais !

Comment osent ils ! On devrait les pendre ! Comment peuvent ils se battre sans m'avoir invité hein! Comment ?Bon au moins, le proc nous laissera tranquille cette nuit. Autant en profiter.

Hé Garance, alors t'as fait ton choix ? Il nous faut des avis pour tester les boissons. Pour qu'on puisse la prochaine fois savoir lequel à meilleur goûts !

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Autoproclamé " Champion du Jargor"

Loches: Ruelle du soir..Cocard

Hey! Mon genoux fragile!

La Tayabrina de Salières Villandry vient d'opérer à une voie de fait vicelarde sur Procureur qui n'en revient pas.
Un tonton? Le Holaf de Penthièvre qu'il a rossé et délesté de sa bourse?
Depuis quand c'est mal de taper sur une Buse?

La gifle, passe encore, mais le pied mignon qui lui latte la rotule c'est en trop.
Elle tient son poing rougit, il relève la visiére de sa salade.

Changement de rythme.

Dans la ruelle ruisselante ou les pierres luisent d'argent sous une lune goguenarde coquettement enroulée dans un nuage d'averse, le temps se relative sans préavis.
Les gestes vont au ralenti pour le plus grand bonheur d'Aristote qui adore voir le Cartel en proie à un destin farceur.

Déclenchement de violence avec envol des pans de mantel violet qui tracent de parfaites arabesques de bruine tandis qu'il prend appui sur sa jambe aggressée pour lancer un talon de botte pile entre deux seins opulents.

Nous voulions assurer votre protection..

Jambe tendue qui se repose avec lenteur, plis impeccables du manteau.
Le grand manchot regarde Tayabrina en faisnt craquer ses cervicales, un sourire en coin des lévres.
Un pouce essuit une goutte de sang sur sa pommette giflée.
Même la brouillasse suspend son vol, absorbant les couleurs incendiaires de la torche surson mur.

Tayabrina est déjà pas mal en désordre quand le Cartel fait crisser le sol en repositionnant ses pieds.
En deux pas il rejoint celle qui a commise non pas l'erreur de le défier, mais de ne pas l'avoir étalé du premier coup.

Au revoir monsieur Anderson..Hum..madame de Villandry

La main fuse au dessus de la tête de la jolie nobliote, empoignant le superbe chignon. La prise est peu orthodoxe mais permet de quasi soulever du sol la malheureuse pour l'envoyer fracasser un volet de bois au terme d'une rotation jouant avec l'éclairage chatoyant du décor.
C'est un esthète, à sa façon.

Retour à un rythme normal.

Il se dresse au centre de la ruelle, droit comme la justice quand elle est inique. Son bras manchot réaparrait de sous les plis du mantel , resté dans le dos tout du long.

Reste à voir si la Dame va revenir à la réalité cruelle de Touraine ou persister à continuer son rêve de vengeance.
Les deux lui sont égals.
Sauf que dans l'un des cas elle vivra un nouveau matin.

Il adore ce duché.
Il adore son quotidien.
Et il a des marauds à traquer.


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[ Chinon, il fait faim ...]

Le périple avait été long, la jargoroise avait voyagé sur le cheval de son dangereux, se laissant porter. Elle n'était pas mécontente d'être enfin arrivée.
La Touraine, enfin. La terre de son Rix. La terre qui l'avait choisi. Après ce si long chemin, ils se reposèrent tranquillement, prenant un peu de temps pour eux et pour s'apaiser après tous les aléas du voyage. Ils n'avaient croisé personne, pas de comité d'accueil. Après une bonne journée de repos, ils se levèrent et main dans la main rejoignirent leurs compagnons devant la mairie .

Bonsoir tout le monde ! Bah elle est où la fête ? Nous ont oubliés ? Han mais j'ai faim moi !

Gromellant quelque peu, elle hésita à croquer son amour. Mais sachant comment finissait ce genre de démonstration elle se dit que l'endroit était peu approprié. Après un regard gourmand, elle se résigna et observa la mairie pensive...

Euh les copains ... Se sont ptet trompé d'jours ? Mais on est chez nous après tout, on rentre et on prépare le festin tous seuls ?

Et sur ces mots elle fila directement sur la porte, avisant le garde à motiié somnolent elle tira sur ses haillons et entreprit de lui exposer la faim qui la tenaillait et la nécessité qu'il lui ouvre la porte. Le pauvre bougre envouté par son décolleté semblait peu intéressé par ce qu'elle lui racontait ... La porte s'ouvrit enfin et ils penetrerent joyeusement dans le batiment...

Allez zouh ! Tout le monde à la cave !

Nem entraina tout ce petite monde derrrière elle, l'estomac grouillantde plus en plus bruyamment elle se rua tout d'abord vers le stock de nourriture. Avisant les poissons elle fit une grimace de dégout...

Ils sont là depuis combien de temps vous croyez ? Zont pas l'air bien frais ...

Décue elle comptempla le raisin fletri, le pain rassi ... Elle se tourna alors vers les tonneaux, pleine d'espoir, le vin de Chinon etant tout de même réputé. Elle allait se servir quand par reflexe elle recula juste à temps pour éviter de recevoir le vin quand de ses hommes recrachait avec une grimace qui la fit rire...

Bon bah les amis, pas ce soir qu'on fera ripaille, zont pas l'sens de l'accueil ici ...

Elle remonta les marches rapidement, et se mit en quête de son amour...
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[The Brindille's team]

Quittant a peine la demeure d'une jeune habitante qui a succomber a ses charme Irlandais, il avais étais mis au courant d'un petit banquet comme le Jargor savais les faire,
C'étais a coup sûr un piège vue l'agitation qui régnais dans la ville depuis leurs petite prise de mairie qui avais vue le sang coulé.

Dommage elle étais gentille la mairesse, pas très maline mais gentille, pensa t'il.

Il arpenta les rue de cet petite localité, restant sur ses garde on sait jamais, après quelque minute de marche Jack ce trouve a proximité de la place de la mairie avant de s'arrête sec ce retourne lève les yeux.

HEEE Log tu fait quoi sur ce toit ?

Il y a du monde a la fête ?

[The Garance's team]


HEEE Log tu fait quoi sur ce toit ?

Il y a du monde a la fête ?


Mais tout en noir dans le noir comment il a fais pour le voir rhalalala va falloir qu'il se lave plus souvent ou qu'il picole moins. Ouaip sa devait être sa l'odeur du whisky.

Bon abattre jack ne pas abattre jack huum tentant rha nan trop tard il est dans le cercle du festin.
Bon ba la prochaines fois le prochain pour rigoler. Décidément l'alcool lui monte a la tête il commence déjà a vouloir tirer des flèches sur les camarades a la bourre au festins.

Sa sens le dommage collatéral sa .

Log éclata de rire a cette pensée.

Ouaip camarade tu t'approche du feue t tu te sert jte conseille le whisky il est bon et il tamponne bien avec un bout de jambon fumé tu va te régaler.

Bon maintenant file je fais le guet et me trouve plus aussi rapidement ta un odorat de chien truffié toi quand sa sens l'alcool hein sacré raclure d'irish de jack.

Une fois la voie dégagé Le géant provençal se concentra sur les alentours et les mouvement a par la ptite taya qui c'était fait tabasser dans une ruelle plus loin rien a signaler et il allait pas gâcher une belle flèche pour une catin de ce genre.

Une lampée d'alcool et une tranche de jambon puis il se remit a faire le guet.
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Loches -Jolie ruelle

On en pensera que qu'on veut. Mais l'affaire fut d'une netteté irréprochable.Sur lui il sent les regards amusés ou hostiles des Lochois derriére leurs volets.
Qu'ils n'en retiennent que le principal.
La noblesse régle ses différents de façon expéditive.
Le Procureur est un soldat, il se fout de la galanterie l'essentiel étant d'être le dernier debout.
Tayabrina va être d'une humeur de chatte lavée à l'eau froide à son réveil.

Hum...T'abandonner? Jargor te trousserait et tes tournées disparues scellerait la fin des tavernes..Cornedidouille..

Il chope par le col de chemise la Tayabrina qui gésie sur le ventre. La trainant, le nez sans doute rabottant le pavé, vers son cheval.
Une fois cela il inspire un bon coup avant de faire un épaulé jeté d'un seul bras(manchot c'est suant, mais suant!) pour la balancer en travers de la selle.
Une bonne tape sur la croupe rebondie histoire de la caler au mieux et il peut prendre sa monture par les rénes.

Enceinte ..Elle est folle..Mais cela lui donne des formes généreuses plus dans mes goûts..hum...

Le paquet brinqueballe, chignon défait qui essuit les flaques de la rue, mené par un Procureur qui commence à siffloter.
L'effet est un rien décalé dans le silence nocturne de la ville assaillie par le Jargor.

Débouchant sur la place, en vue de l'attroupement adverse et des masses appartenant au Prevôt se regroupant alentours , il se tait, songeur.

Cette fois c'est la croupe du cheval qu'il claque, pour l'envoyer traverser la place au petit trot avec son précieux bât.
Que le martelement des sabots fasse son oeuvre.
Pas tous les jours qu'on voit passer une noble tourangelle posée en sac au travers d'un palefroi de guerre.
Il va occuper ce temps à réunir sa ptite troupe, remettre de l'ordre dans son harnois, ce genre de broutilles utiles si l'on désire survivre à un assaut.

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[The Garance's team]

Un gars se baladait sur les toits depuis déjà quelques minutes et fonçait sur Lograinne vu la démarche d"ivrogne hum sa devait être Hakker je tire je tire pas huuum tentant mais...nan je vais me faire engueuler par tatie Nem


-Mais qu'est ce que tu fais là toi, Et puis d'abord t'es qui ?L'homme se retourna et..

-Ah! Mais c'est toi Log, qu'est ce que tu fabriques là, t'es pas à la fête?

Hak distingua une bouteille de whyskey dans sa main, il la prit et en but une gorgée.

-Il a bon goût celui ci! Bon tu te ramènes à la fête ?

Mais mais ma bouteille nan mais tu t'est cru dans une mairie ces quoi ce bordel j'aurais du t'abattre quand tu courais sur les toits. Et dit donc tu peut pas faire plus de bruits quand tu marche y en a qui dorme enfin qui font le guets jte prévient alors pour la peine prend ton arc et tu est de punition de guet avec moi.

Quoi comment sa qui je suis pour te donner des ordres...euuuu ba jeeeeee.
Je suis moi et sa suffit amplement tu rate la court martiale a sa.

Log montra un petit espace entre ces doigts pour ponctuer ces propos.

Nan mais je t'en foutrais moi du t'es qui rhalalalala ces jeunes.


Il prit alors une de ces bouteilles perso et coupa sont jambon en deux et donna le tout avec un arc a tonton hakk.

Bon voila ont va faire une petite sauterie ici et je veut pas entendre de commentaire et tu tire pas sur n'importe qui.

Le géant râleur se rallongea banda sont arc et scuta les ruelles en biberonnnant sa bouteille
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[Folies...]

Evidemment, elle avait perdu sa mère... Elle aurait du s'en douter, la Villandry s'était fait un plaisir de lui faucher compagnie et la jeune fille ne préférait pas imaginer le pourquoi du comment. Elle ne préférait même pas savoir du tout. Elle repoussa la colère qui grondait. Colère contre ces gens qui étaient dans la mairie de SA ville, colère contre l'état de Poeranie qui se battait avec les anges, colère contre sa mère qui faisait finalement tout le contraire de ce qu'elle lui enseignait. Oui mais... la colère est stérile... enfin c'est ce que la jeune Villandry tentait d'assimiler, comme pour conjurer cette rage qui parfois prenait le dessus sur sa volonté d'être placide.

Mieux valait qu'elle ne sache pas que sa mère avait tenté d'écharper le procureur alors qu'il n'était pas temps pour des règlements de compte personnels!
Désespérant de pouvoir sauver, protéger ou même garder un oeil sur sa folle de mère tant aimée, elle décida de rejoindre celui qui pouvait avoir besoin d'elle.

C'est donc d'un pas hardi qu'elle s'approcha du Procureur, l'épée en main et lui posa la main sur l'épaule.

Messire Falco, je suis à vos ordres.

N'était-ce pas ce qu'on lui apprenait à la commanderie des Blanches? à obéir? Ce qu'elle ne faisait pas toujours avec facilité mais qu'elle tentait de faire au mieux. Resserrant sa main sur le pommeau de Sognir, son épée bénie, elle se prit à penser à ceux qui lui avait inculqués la science des armes. Amyr, l'Archange de Memento, Ellana, et ses soeurs de la commanderie.

Ses yeux se plantèrent dans ceux du Cartel avant de regarder la mairie occupée, de loin. Ils avaient l'air de bien s'amuser les brigands! Un instant elle se demanda comment sa vie aurait été si elle avait choisi l'autre côté de la barrière, ce côté dont on lui avait parlé avec circonspection, la mettant en garde contre le brigandage et ces groupes de mercenaires... Elle soupira, pensant à Mira... qu'est ce qui la différenciait de ces gens? Pourquoi se battait-elle pour un roy qu'elle ne connaissait pas? Qu'est-ce qui faisait la légimité de sa cause? La loi? le droit? Elle regarda à nouveau Falco. Il l'intimidait, elle s'en méfiait et pourtant elle l'appréciait. Qu'allait-il se passer? qu'allait-il advenir?
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[ Lance de la Brindille ]


Ben non qu'elle n'était pas en retard la Brindille: seulement, il lui fallait son quota de sommeil. Des hommes reposés valaient toujours mieux que des hommes fatigués.
Certes elle n'était pas bien costaud Erma, mais toujours bien entourée. Il était toujours temps de profiter des trésors de d'hospitalité de Loches et de ses habitants.
D'ailleurs au passage, retrouvant Garance, elle piqua un morceau de jambon dans lequel elle croqua . Pas d'eau d'Ecosse, elle en avait horreur et l'alcool et elle faisait pas bon ménage. Où plutot si, mais s'il était question de danser sur les tables ou de se dévergonder.
La situation par contre non ... Elle avait vu des gestes d'humeur dans les villageois, un procureur par très content. Il valait mieux garder l'esprit clair et vif afin d'être là pour ceux qu'elle conduisait.
D'ailleurs elle les regardait prendre plaisir :

J'ai vu Garance... Ce sont les Hommes que veux tu. Faut toujours qu'ils soient arrogants les uns les autres du : c'est moi l'plus fort, j'te le montre.
Rhalala ..
UN petit sourire taquin sur les lèvres, une deuxième bouchée puis :

Dis il y a un dessert ? j'adore les desserts ...
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[...Furieuse?]

Elle se renfrogne. Son front se plisse comme toujours lorsqu'elle est contrariée. Ses yeux clairs ne quittent pas ceux de Cartel. Contrariée, certes, ce qui ne l'empêche pas de pousser un soupire. Elle connaît sa mère, ses sautes d'humeur, ses lubbies et, il n'est pas l'heure pour les vengeances personnelles.

Elle se redresse et serre les dents, espérant que sa mère n'a rien et faisant une brève prière au Très-Haut. Elle resserre sa main sur son écu et l'autre sur son épée. En l'entendant, elle ne peut retenir un sourire.

J'aime jouer, messire Falco, et oui j'ai déjà joué aux dés, mais je joue toujours avec Dieu, jamais contre lui et ce soir... il sera avec nous.

Son sourire s'efface et elle regarde la mairie qui se dresse, toute proche. Machinalement, elle pense à son père, à ce qu'il lui a inculqué, la foy, l'honneur... elle relève la tête et regarde le ciel, un instant.

Bien, cela dit si nous ne sommes que deux, en effet, Dieu a intérêt à être avec nous! Je protégerai vos arrières messire, et je ne sortirai ma lame qu'en cas d'attaque. Et pour ma mère... hum... nous verrons plus tard.

Elle se plaça derrière lui, prête à le suivre, consciente du danger et de l'inégalité des forces en présence. Mais quand on a la foi...
Un nouveau dé roule.
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[En Rouergue]

Le poisson rouge lui avait dis bouclette pointe tes fesses, on va s’amuser. Il était temps elle commençait à devenir sage, travail taverne manger, tout ce qu’elle détestait, ce n’est pas elle ca. Elle est censée être piquante, acidulée, méchante, elle adore les repas du soir avec les petits nouveaux.
Et puis une maison ce n’est pas son truc ca, de tout manière elle ne sait pas cuisiner, elle ne fait pas le ménage.
Alors ni une ni deux, elle embarque tout sur sa charrette et mets la mule en route
Zou la bourrique on y va et cette fois pas d’entourloupe le poisson rouge nous attend.
En route elle ramassa boulet et compagnie et fila direction le palais des
milles et une nuit.

[À loches]


Bon bouclette tu sais ce que tu dois faire, tu rentres et tu vas voir si le fauteuil du maire est doux, voila les ordres.
toute la nuit elle avait regardé la porte de la mairie, fallait pas la rater
Ben elle est rentrée, mais surprise un vieux était a sa place et pas moyen de le déloger
il est passé par ou ce vieux? le toit?
Dégage de mon fauteuil ce n’est pas a toi, et puis tu es trop vieux tu vas jamais voir ce qu’il faut faire et a qui il faut le distribuer.
Que nenni pas moyen le vieux était confortablement endormi.
Pff pour une fois qu’elle pouvait s’éclater avec les coffres de la mairie.
La voila qui portait tout dehors heureusement que les muscles sont la, faut dire qu’elle les entraine en aidant les pauvres bougres trop chargés.

[The Brindille's team]

Jack étais la a attendre une hypothétique attaque adverse durant plusieurs heurs,

Il fut des plus surprit quand Log ce met a sauté et hurlé dans tout les sens niv archée embusquer, log lui demanda de réduire la mairie en cendre il espéra juste que c'étais pas un de ses caprice que l'ordre avaos bien étais donnée enfin bon on verra bien.
Il a sans doute vue sont installation mais le souci c'est qu'il n'avais qu'une seule flèche destiné a être enflammer il sortie donc de ça cache puis attacha des fagot de fortune a ses flèche qu'il trempa dans de l'huile inflammable une fois sont stock convertie il fit signe a log qu'il étais prêt a agir,

Il commença donc a décocher des flèche enflammé sur le bâtiment avec l'humidité et la température le feu prenais que très mal donc il continua a décoché ses flèche puis au bout d'un moment le feu pris doucement mais surement.[/size]

Loches- Entrée de Place

Et Dieu reconnaitra les siens..

C'est le premier pas le plus dangereux. Quand on franchit la limite entre nuit et clarté comme il le fait à l'instant.

Si Davia protége son dos comme il faut, le fait qu'il ne porte rien aprés les jambiéres ne sera pas trop grave.
Sous son lourd manteau violet la brigandine , les spaliéres, les canons et autres cuissots peuvent le protéger des coups et projectiles..Tant qu'aucune arbaléte n'est de sortie.

Son unique main sort sa méchante épée, une vraie saleté de cavalerie à la garde aux oblique rayée en profondeur. C'est une "une main et demie", qui lui convient naturellement, autant parce que manchot que par tradition équestre des Cartels.

Il espère sincérement ne pas à avoir jouer les bretteurs face à la forte troupe qui ripaille.

Il n'a pas fait le quart du chemin que des fléches enflammées vrombissent au dessus de lui, vers la Mairie.

Nonne botteculée! Voila qui va activer le Prevôt...


Enfin à portée de voix il peut clamer.

Hola du Jargor! Rendez vous, vous êtes cernés!

Il ne reste plus qu'à assumer la suite.
N'empêche que le Prevot ferait bien de clore les portes de la Mairie et boucler les rues de façon visible!

Procureur de Touraine..Dire que certains collégues ont pouvoir de mettre en procés à distance sans quitter leur bureau..Ca donne réfléchir.

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[ Escouade de la brindille au milieu des autres.]

Bon ça allait vite ..... très vite. Elle sentait bien cette odeur de brulé .... Elle voyait bien cette fumée noire caractéristique des incendies.
Ah ben voilà que la mairie brulait à présent .... il n'allait plus rester grand chose de ce bâtiment en Loches.

La Brindille était pas violente , bon meneur d'hommes, respectant ordres, à l'esprit clair mais à la force pas très développée ou plutôt arrêtée dans son développement.
D'ailleurs depuis qu'ils étaient dans cette région humide, ses anciennes blessures de Provence lui faisaient un mal de chien.

Vous avez décidé d'employer les grands moyens pour faire cuire la viande ou quoi ?

Un petit sourire puis une présence .... une voix .

Elle se retourne .... tiens le brigand Proc ... Trois silhouettes ...


Heu.... avec les hommes postés sur les toits dont les flèches de feu était le signal, ils pensent qu'il se seraient laissés encercler?
Ils étaient trois ?

Mais c'était quoi encore cette histoire? La duplication des p'tits pains versions Lochoises? Ah non là ce serait plutôt version poiscaille .

Le poil ridicule de la situation lui leva un sourire, mais petite voix de la Brindille ne faisait pas le poids contre le vacarme du bâtiment en feu et ses amis qui ripaillaient.

Une petite danse, un tour sur elle même qui fit voler sa cape , arabesque du moment elle laissa Garance voir si Falco venait pour le méchoui géant.

Garance , ils ont peut être faim ... ça rend méchant la faim quand elle est pas comblée .

Son petit sourire en disait long, mais refit une arabesque tranchant avec les flammes qui commençaient à se lever vers le ciel.
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[Garance's team : L'heure de libérer ses pulsions]


Le voilà le dessert Erma et le spectacle en plus Bastienz


Tout à fait d'accord, Garance! C'est un spectacle magnifique. Il y a longtemps que j'ai pas vu un feu briller de toutes ses flammes aussi fort. Il ne manquerait plus qu'une belle explosion rempli de couleur et ça serait magnifique.

Bastienz posé contre une table, admirait ce feu dansant en toute beauté. Il était prisonnier de cette danse, attiré par le sentiment de puissance émanant du feu quand ce qu'il entendit le sorti de sa torpeur.


Hola du Jargor! Rendez vous, vous êtes cernés!


Demi tour exécuté parfaitement, en position de combat, la main sur le pommeau de l'épée. Quelques mots avaient suffit à le rendre totalement lucide, en condition de combat, parfaitement prêt pour presque toutes les situations quoi ! Sauf une, quand il aperçu deux personnes débouchant d'une ruelle et la troisième comme posé comme un sac de nourriture sur le cheval.

Euh, c'est lui qui a crié ? C'est qui ce gugusse ?

Garance , ils ont peut être faim ... ça rend méchant la faim quand elle est pas comblée .

Regard tourné vers Erma puis vers Garance, Bastienz essayait de comprendre la situation. Qu'une armée les attaque, il aurait réagi au quart de tour, mais que 1 homme, une fillette, et un sac humain les attaque, la non !
Il tourna la tête vers la table rempli de luxe et chercha un jambon encore couvert. Il en prit un, s'approcha des 3 fols et leur lança le jambon.

Tenez, voila votre part ! À présent, déguster le et déguerpissez le plancher !

Allez, filez ! Ta femme a besoin de soins et on sait pas faire ça nous. On est plus dans la branche démolisseur ! Et c'est pas une heure pour sortir avec ta fille franchement. Montre toi digne d'être père ! Et grouillez vous, vous cassez l'ambiance la !
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Autoproclamé " Champion du Jargor"

[Toujours après la fête... mais là ! faut pas pousser ! (la brouette héhé !)]

Arrivée après les autres, car capturée par des nonnes en colère sur la route de Loches (sa ville depuis des mois) ... nous disions donc ? oui chopée par des nonnes qui voulaient lui arracher ses canines car elles la prenaient pour l'incarnation du maaal, et échappée juste à temps pour rejoindre les autres avec juste son griffon et son bouclier... tout ça pour assièger la mairie, la belle brune aux reflets roux avait fait un saut chez elle... sa tite maison... pour récupérer quelques victuailles et à boire... un chiti festin devant la mairie ? yeahhhhh !!!!!

une brouette tirée par ses bras et la voilà qui reviens de par les ruelles sombres jusqu'au lieu divin des festivités... Les hommes sur le toit et les autres en bas s'éclataient, le tout jusqu'à mettre le feu.......... le feu ??????????? heyyyyyyyy et moi ? on m'oublie ? grrrrr

ALLERRRRTTTTTTEEEEEEEEEEEEE !!

Elle active ses pas pour rejoindre ses amis... lâchant la brouette au dernier moment, il fallait pas perdre une goutte de bière ou de vin, de plus le pain et les saucissons devaient pas attendre, la belle avait faim et se privait assez de son met favori, le vin de sang !!!

Mais arrivant de la pénombre lentement et son griffon en main, coupant une tranche de charcuterie, elle déglutit sans bouger... figée... les voix étaient devant elle... reconnaissant certaines sans tout comprendre...

On se fend le bide ici mon hakk tu trouves pas ?

ça c'était des voix connues... mais juste après.............

Hola du Jargor! Rendez vous, vous êtes cernés!

là y avait de gros doutes.... Lou s'avança à pas feutrés toujours masticant sa viande...

Euh, c'est lui qui a crié ? C'est qui ce gugusse ?

décidément là fallait pas pousser... un deux trois nous irons au bois.... ils étaient trois ? nannnnnnnnnn pas possib'... heuuu ouep... bon dur dur... autour du feu les autres étaient impassible ou presque... limite éclat de .... heuuuu rire ?

Namméoooooooooooooo qui est encerclé ? faut pas pousser !!!!! et en plus on m'attend pas ? grrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr je va mordre moua !!!!!! pitet qui faut appeler les troupes ? on arrivera jamais à repousser l'assaillant les gars !!! j'ai du vin et de la bière dans la brouette, ainsi qu'à manger on peut tenir encore un moment... J'ai envie de chair fraiche... je peux commencer la saignée ?

Son regard se plante sur les assaillants soit disant encerclant les lieux et rit malicieusement... lèchant ses canines qu'elle avait fait faire chez son arracheur de dents en les affûtant à bonne longueur...

j'ai faim.....

Mais celui ci rempile et se tourne vers les autres ( pas envie de tout refaire on a posté en même temps snifff) tapant la cosette... non la causette avec Garance... bèèè il était mal tombé à la titiller... elle devait pas trop être d'humeur douce !!!
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[Garance's Team]

*Les heures avaient défilées, les chopes c'étaient vidées, la mangeaille se digérée, quand tout à coup: ALLEEEEEERTEEEE !!!
Surpris, Val fit un bon sur lui, totalement paniqué, et ne sachant ce qu'il faisait. Puis "fffiiiou", une flèche qui passa, puis deux "fffiiiou"...*

- HoooOOOooo bordel à cul de courtisanes de mes deux !!!

*Val mit un grand coup de pied dans une charrette afin de la renverser, chopa la porte qui servait de table de fortune, et la mit devant pour qu'elle sert à présent de barricade de fortune.
Toujours en panique, et alors qu'il cherchait son épée, il entendit:*

[...] Hola du Jargor! Rendez vous, vous êtes cernés!

- Mmm ?

*Il se retourna pour vérifier derrière lui, mais rien.
Il se remit face à troubleur de fête, et se mit à réfléchir, ne comprenant pas tout, ou ayant quelque chose qui lui échappait.

Mais il ne devait pas se perdre dans ses songes, et resté concentré ... et alors que les paroles fusaient, Val attrappa enfin son épée, se plaça derrière sa petite protection, et attendit de voir jusqu'où l'inconscience allait mener les fouteur de trouble ...*
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[Toujours après la fête... mais là ! faut pas pousser ! (la brouette héhé !)]


Toujours à l'angle de la mairie, angle où tous pouvaient l'imaginer sans vraiment la voir dans la pénombre... elle avait parlé fort, tous ses amis l'avaient reconnue... si les ruelles l'avaient caché des passants... là le feu commençait drôlement à chauffer et prendre de l'ampleur jusqu'à éclairer devant elle ... l'éclairer et la dévoiler lentement...

La conversation qui s'engageait entre le Proc et Garance n'était pas sans faire rire la troupe, même si le manchot avait contrarié le p'tiot de Log qui protégeait sa moman... c'est que les jargorois n'étaient pas forcément des tendres... chacun à sa spécialité...

Les flèches pour certains et des lames pour d'autres, Lou gardait à l'oeil les trois lascars qui se voulaient encercler ses amis qu'elle avait laissé juste le temps d'aller ravitailler... continuant à découper la charcutaille en imaginant planter son griffon dans la carotide... bonnn ça va ... pfff dans le cou... faire couler un peu et le mélanger au vin... meuuuh nannnn c'est pas méchant !!!! roooooooooo c'est juste bon !!! ^^

Lou cherchait à reconnaitre qui était là à part elle et les places de chacun, son silence soudain était voulu, elle croisait le regard de Garance pour savoir ce qu'elle devait faire... La blondinette semblait contrariée, mais les autres ne manquaient pas de lueurs attrayantes dans le regard... des chasseurs... de vrais chasseurs... l'instinct au garde à vous ! le jeu plaisait de plus en plus à la sanguinaire... héhé !
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[Garance's Team.. Face à face]

Allons bon, un procureur, ça a l'air impressionnant comme ça .Elle le sait bien Garance, elle l'a été 3 fois dans sa vie et une fois juge en Normandie.
Sauf que justement elle l'a été.
Et puis une flèche, ça vous touche n'importe quel homme. Elle le voit se tendre sous l'impact. Pas peu fier l'homme.
Son infirmité le renforce. Encore plus dangereux qu'eux.

Faites votre fier à bras, ça ne vous mènera nulle part. J'ai perdu un peu l'art de la parlotte que vous affectionnez tant et pisser dru n'est pas vraiment ce que je vise en ce bas monde. Vous êtes outillé pour. Pas moi.

Êtes vous capable de savoir quand il vaut mieux discuter entre adultes et faire taire les enfants, ou bien?

Oh oh! J'arrive très bien à discuter dans le bruit et le chaos. Privilège de femmes sans doute. Arrêtez donc de faire l'enfant et allez droit au but.
Nous pouvons reprendre la mairie quand nous le voulons.. enfin ce qu'il en reste.
Et personne ne s'égare chez les jargors. tout au plus, une envie de se balader un peu.

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Poutrée.. violée mourante puis crucifiée en Touraine. Bien mieux qu'au Rouergue

[Toujours après la fête... le temps s'envole !

La discussion aurait pu durer, il l'a faite aussi courte que son moignon, un Proc en réductions, étalant paperasse sur le sol, d'un avis de chasse où ils seraient les gibiers, une course intéressante, au cas où l'inverse se produirait !!!

L'étincelle dans l'oeil de Falco se dirigeait déjà vers les archers, un en particulier... Lou était malgré son appétit à se vouloir vanter de son goût prononcé à boire ce nectar qui coule dans les veines, très protectrice des siens, une louve des plus frapadingues... on touche pas aux siens, ils étaient devenus sa famille, et on n'avait pas le droit d'en toucher un seul !

Alors qu'il s'en allait, comme si de rien n'était, kamikaze jusqu'au bout du moignon, elle s'avança vers les autres en souriant à l'homme de ses belles canines qu'elle lui voulait montrer ! aucun ordre de le tuer ou de pouvoir s'en amuser, même si elle aurait aimé en lui tremper la lame, afin de goûter l'imbuvable et se satisfaire !!! elle aurait bien des occasions sans doute de s'assurer du goût, si partout sur les routes armées et mercenaires se préparaient à affronter !

Il était partit... les ordres suivraient, un long silence précédait à regarder Garance qui lisait le document... alors qu'enfin le jour pointait de sa lumière pour dominer de sa clarté à l'éclairage des flammes ! tous devaient se réunir et il fallait avviser... prévoir les évènements à venir... les cendres et le temps avaient eut raison de son odeur, un bain ne serait pas de refus, mais elle en avait presque oublié sa brouette et alla la chercher, il ne fallait pas gaspiller...

Retrouvant les autres avec les victuailles, elle prit place à écouter les directives, ou encore rester là silencieuse à trancher le saucisson !!!

Qui a faim ? vous en voulez une tranche ?
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[Sur la route de Loches..]

Depuis quelques temps ce n’était plus le vent qui guidait ses pas, mais belle et bien une tempête.
La lune rousse se sentait comme aspirée par un flot d'émotions qui, ne la laissait plus libre de ses mouvements.

Tout cela avait commencé il y avait peu, une question banale posée à un inconnu.. Une réponse cinglante.. s'en suis un échange houleux.. Elle veux avoir le dernier mot.. Lui aussi

Les émeraudes de la belle s'engouffrent dans les forêts du géant, la provocation s'installe.. Elle le cherche.. Il la cherche.. Ils se trouvent..

Deux jours où sans rien comprendre leur corps ne firent plus qu'un
Deux jours pour sceller un présent, s'inventer un avenir..

Une promesse.. Je te retrouverai
Deux médaillons échangés.. L'un en forme de lune, l'autre un "J" entrelacé d'un monstre à plusieurs têtes

Un corbeau qui leur sert de messager
Des rêves.. pour l'espace d'un court instant, parfois se retrouver
Et la Lune vers laquelle chaque soir leur regards se portent afin d'y caresser un moment le regard de l'autre..

Et puis étaient venues les retrouvailles, au campement du Jargor, en cachette bien sûr.. Tout l'monde sait qu'une Lune Pourpre n'est jamais bienvenue en Jargor!

Garance les surprend ..
Lui essaye de leur donner l'occasion de se parler..
Elles finissent par s’engueuler, c'était à prévoir.. C'était inévitable même!
Mais eux restent soudés
Et leur route ce séparent de nouveau..

Il devait la rejoindre, il le lui avait promis, une affaire à terminer et il serait tout à elle..
Elle avait entendu dire qu'il était à Loches, elle n'était pas loin, elle avait prit les devants..

Même pour une seule nuit elle devait retrouver la protection de ses bras, se perdre dans ses yeux, vérifier que tout cela n'était pas un songe.. Et demain serait ...


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[Garance's Team.. ]


Un procureur ! C'était bien la première fois que Bastienz voyait un procureur comme celui la ! Et dire qu'il avait gâché un jambon pour lui ! Le regardant avec un énorme mépris, Bastienz retourna vers la table pour se resservir un verre de whisky.

Et en plus, il comptait leurs faire la morale ? Autant régler ça tout de suite. Un petit duel, plus de procureur et le tour est joué ! Un seul regard et il serait parti punir le procureur pour son arrogance. Malheureusement, il semblait que c'était pas à l'ordre du jour. Après avoir écouté la conversation, il écouta Garance et lui répondit :

Cache cache ? Volontiers, on doit trouver les gardes et les tuer ?
Ou juste les trouver ?

Naturellement, c'était pas venu à l'idée de Bastienz que c'était lui qui devait se cacher. C'était contre sa nature de se cacher au lieu de toujours accepter un combat.
Mais bon, c'était pas le pire spécimen du Jargor et posait rarement de problème !
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Autoproclamé " Champion du Jargor"

[on joue à cache cache ? il court il court le Jargor...]


Le jour précédait à la nuit et la nuit au jour... un cycle perpétuel et habituel, où l'on croit toujours que chaque jour ressemble au précédent... mais en est il toujours de même ? hééé non !!! jamais quand on s'appelle Jargor !!! la ville avait eut son lot de chaud !! héhé il n'y a jamais de fumée sans feu... et à la chaleur on se réchauffe, sauf qu'après... bèè on s'ennuie !

La nuit avait porté conseil, ils avaient prit la route, fatigués d'attendre qu'on vienne le surprendre durant leur sommeil ! une chasse à l'homme proclamée, sans doute commencée, oui certainement même, mais il fallait le voir pour le croire !!! la meilleure cachette du moment était encore les ruines de la mairie !

Cependant, dispercés aux quatres chemins les uns des autres, séparés par l'affrontement qui eut lieu contre l'armée, ceux ci cherchaient à se réfugier en tout endroit susceptible de faire de l'ombre...

La lame de son adversaire lui avait effleuré le flanc, quel honneur y avait il de combattre une femme sans arme ? sans doute celui ci était il plus sanguinaire qu'elle !
Et bien évidemment, elle n'avait pas sortit son griffon de sa cuissarde, seul son bouclier lui avait servit de défense !

La mairie ne pourrait plus la cacher, alors elle décida de partir à la recherche de ses amis... d'autres peut être étaient encore sur les lieux... et auraient ils eut plus ou moins de chance qu'elle ? il fallait les trouver...

Lou rasait les murs, plongeait dans les jardins et les forêts, s'arrêtant peu et saignant encore, tirant sur des cordes d'étandages quelques tissus pour son bandage, elle lèchait ses doigts avec gourmandise, sachant cependant que même en l'avalant, il ne retoune pas dans ses veines !!!

Il court il court le Jargor... il est passé par ici... repassera t-il par là ?
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[Falco's Hunting Team]

Zebra avait enfin eu l'ordre de bouger... même si cela avait pris du temps, trop de temps pour avoir cet ordre, il était prêt à se dérouiller les jambes, et pourquoi pas...sortir sa lame....

C'est donc le coeur joyeux qu'il parti en chasse... pour se rendre compte que l'ennemi avait détallé...comme des lapins....

Beh alors... Je leur fait peur ???

Il se dit que les brigands, ce n'étais plus ce que s'était...à détaller ainsi la queue entre les jambes.... déjà, à Chinon, le brigand de service nommé par ses pairs pour s'assoir sur le bureau du maire.. s'était endormi sur le confortable Fauteuil de style Levan 1ier... et c'est la tête dans les écus qu'il l'avait délogé ... Une bonne rigolade.. Dormir... Mouarf... et maintenant... des queues blanches qui partaient vers ...hummm zebra monta sur une tour de Guet de Loches, regarda au loin et vit ... humm... oui , par la bas....

Bah, on vas peut être fouiller la ville pour déloger les marraux qui y trainent encore...
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Loches....passage éclair...


Une silhouette brune qui traverse la ville. Celle-ci lui semble inconnue, mais comment se fier vraiment dans les méandres encore bien gris de son esprit qui commence tout juste à rassembler souvenir sur souvenir; mais il y a comme un souffle d'une présence familière. Des échos parviennent aux délicates oreilles de l'écossaise...Jargor...Garance...Ce nom là, une ébauche de visage se forme devant elle et esquisse de sourire...Hydre...Silencieuse, Charlyelle passe devant les tavernes sans y entrer, fine et racée silhouette celte qui se faufile sur les étals du marché, emplit sa besace et se remet en route. Pas le temps de s'attarder en ces lieux, elle est attendu et a encore du chemin à parcourir...

[on joue à cache cache ? il court il court le Jargor...]

Il repassera par là... fermez vos petits pois !! héhé qui dort là à côté ? nan nan nan c'est pas l'armée, ils se sont éveillés à l'appel de la chasse ! la belle les laisse passer, surveillant de ne pas ajouter de traces au delà de celles qu'elle avait voulu !

quelques pas en arrière, revenant pied dedans, dans la boue première qu'elle avait laissé avant ! le sang ne tombait plus, mais le lange sur la peau s'imprégnait à nouveau de sa pauvre blessure, en restant ainsi, elle risquait de suppurer... les chairs meurtries ne sèchaient pas, les gestes trop fréquents faisaient rouvrir la plaie maintenue serré !

Il fallait que la lame soit affûtée pour que celle ci de saigner ne cesse ! roooooooooo il faut rimer ? pffff la chasse a commencer et la fatigue la guette, il fallait dormir, deux jours à courir de ci de là, cherchant survivants là où personne s'y trouve, seule elle court comme une ombre dans la ville !

comment pourraient ils la trouver ? il était avec ses deux comparses, les seuls à avoir vu son visage, de plus ceux qui la connaissaient ici, la croyaient du coin, alors que depuis son arrivée première, elle en avait fait du chemin !!!

tiens ... une taverne ? on s'arrête boire un coup ? héhé le vin liquifie le sang, il ne faut pas, mais il se laisse si bien boire !!! pensait elle ! et puis peut être que ses amis y sont dedans ? pffff encore personne... la ville est elle déserte ? sauf peut être ces quelques gens à la recherche de ce Jargor si visible pour ses faits qu'il en est devenu transparent après !!^^

Un baquet dans la réserve, de l'eau et le tour est joué ! on lave la plaie, on la suppure, un peu de savon... même pas mal !!! aie !!! et là il faut vraiment la coudre ? mais avec quoi grands dieux ????????????? ppfffffffffffffffff elle s'énerve, elle s'énerve !!! un coup d'oeil par la fenêtre et la voix qui est familière s'impose au dehors.... Falco et ses sbires.... roooo lui encooooooore !!!! grrrrrrrrrr m'énerve !!!

Elle pense en silence, ce qu'elle dirait tout haut, si seulement elle n'avait pas été seule et qu'elle ne devait rester cachée !

Elle repanse, serrant le bandage, tant et bien que sa taille en devient plus fine ! ^^ trempant son propre sang dans le vin qu'elle vole, et se délectant du délicieux breuvage ! c'est que la faim avait crié en elle, un voix bien criarde que celle là, ne la laissant se reposer transuille et l'obligeant à bouger ici et là !

Sortant avec discrétion de la taverne déserte, elle se faufile en se faisant passer pour l'un d'eux, jusqu'à se glisser dans un merveilleux verger pour quelques fruits s'approprier et dans sa besace les emporter !

Elle fuit encore, telle une ombre belliqueuse, et s'enfuit dans la nuit de son enfer !

il court il court le jargor ... il est passé par ici et repassera par là, ouvrez vos petits pois !
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[ Falco's Hunting Team ]

Alcool... Alcool... Le mot résonne gaiement aux oreilles de la juge. Mais non, en chasse, il faut être efficace et viser l'ennemi avec précision, pas dégainer vers Falco en lui disant "l'alcool ou la vie". Et évidemment, de se faire ridiculiser, face à un homme habitué aux armes, elle ne vaut pas grand chose. Le problème, c'est que ce genre de comportement, Ano s'en sait capable, surtout après un ou deux verres, quand besoin du troisième se fait cruellement sentir. Parce qu'il ne faut pas croire, bien que buveuse chronique, elle n'est pas du tout dupe de l'état dans lequel elle se met. Mais c'est plus fort qu'elle... et la proposition la fait saliver :

De l'alcool de noix ? Humm

Non, il ne faut pas ! Ano résiste de toutes ses forces à la tentation. Comment trouve-t-elle la force de sortir ces quelques mots ? Elle n'en sait rien. Toujours est-il qu'elle s'entend dire :

Quand j'aurai tué du beau gibier, j'accepterai, en récompense. Mais je dois garder les idées claires. Je boirai de l'eau

Elle vient de refuser un merveilleux alcool de noix ! Quelle cruche ! Elle grimace en imaginant ce à quoi elle vient de renoncer. Puis finit par se convaincre que c'est pour la bonne cause. Mettant la main à son épée, elle dit d'un air qui se veut menaçant, pour éloigner définitivement la bouteille, les envies, la tentation,

Si avant ça je vois de l'alcool, je te tue
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Ano Jojos, Porte-Parole de Touraine

Poste frontiére
Quand j'aurai tué du beau gibier, j'accepterai, en récompense. Mais je dois garder les idées claires. Je boirai de l'eau
Si avant ça je vois de l'alcool, je te tue

Mais c'est pas pottib! Il tente une attaque de charme et la voilà qui reste focalisée sur la chasse!
Le monde à envers!
D'habitude c'est lui et lui seul qui est en mode monomaniaque quand il s'agit de l'usage des armes, nom d'une belette tondue!

De l'eau? Vous filez une mauvaise laine ma ptite Juge...

Dans un fracas de sabot Zebracolor traverse l'endroit, étendart à sa suite,une section lourde escortant le Duc.
Dépité temporairement par son echec à rompre la glace avec Ano, il crie.


Les pistes vont au dela de la frontiére, en Berry! Ser Duc,franchissons la frontiére, écrasons les contre les murs de Chateauroux!

La réponse fuse, claire et décevante.
Non!

Déjà l'équipée ducale s'éloigne dans une explosion de boue gelée et de poules apeurées.
Falco léve les yeux au ciel, son palefroi, sensible à son humeur, se cabre.
Quasiment une tonne de viande et de fer dressée sur les antérieurs.

FOUTENTRAILLE!
Berry rira bien en prenant gloire à tuer ceux que nous lui offrons gratuitement! Malepeste de la diplomatie!

Le sol tremble, le cavalier plombe la gravité.
Et tant pis pour le coquelet qui a eu la mauvase idée de se faufiler sous les sabots.
Le voilà flaque d'esquilles et de plumes.
Inspirant à fond, plusieurs fois, ramenant le calme de glace par dessus le feu qu'il couve sans cesse, il s'oblige à sourire à Ano.

Jeune Ano, je crains que votre écu à mes armes ne s'orne pas de dents du Jargor pour cette fois.
Notre Duc est un chasseur trop miséricordieux.


N'importe quel fuyard voyant débouler un guerrier à cheval sur ses talons à tendance à se retourner une fois de trop...En général ce n'est pas l'épée qui le jette à terre, mais un solide bord de bouclier fatal pour son sourire.
Il sort d'une fonte la bouteille de gré et la débouche en brisant le goulot contre sa genouillére.
Ca vient de Rouergue, comme nos proie..Plutot que de me tuer, faites moi juste défaillir d'un sourire..

On croirait pas comme ça que cette abomination en harnois de reître a des façons de palais.
C'est pourtant le cas.
Cartel c'est un pied en chateau, l'autre sur les orteils d'un ennemi.

Les deux silouhettes, l'une blanche et l'autre violine, sont si dissemblables en toutes choses que le tableau dans ce lointain hameau au sud de Loches est un poil surréaliste.
C'est la Touraine, où les contrastes sont choses communes quoiqu'en pensent les niveleurs variés.
Il tend la bouteille, son palefroi frolant le ronçin de toute sa masse.

Au tribunal, à vous, ptite Ano.
Et qui sait...Si d'une de ces masures ne va point jaillir de quoi pimenter la journée.

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Poste frontiére

Tudieu! Vous portez l'épée comme une nouille!

Le son est bref.
Celui d'une épée sortie du fourreau et allant taper la pointe de celle d'Ano.
Tant pis pour l'épée issue des réserves militaires, la voila dentée sous l'impact.
Il rit en voyant cela.
Et leurs chevaux s'accolent , faisant crisser ses jambiéres contre la cuisse peu vétue d'Ano.



Rangez l'arme et buvez.
Et tenez vous pour dit....
Je vais vous apprendre à survivre autant que possible, jeune Ano.

C'est dit avec la salade offensive penchée sur le frais visage.
Haleine de chévre Sainte maure et Chinon de 1457.
Il toque à l'épaule de la demoiselle.



On fouille les masures où j'vous fait la cour encore pour que vous entendiez?
Au choix...

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[La crise d'un sergent]

Donotach était à la frontière, et écoutait les membre de l'armée discuter entre eux sur un aller à Châteauroux pour y trouver des brigands. Il brulait de rage en dedans, Il y avait un château à défendre et tout le monde semblait s'en moquer.

Il alla donc voir Zebra et lui dire sa façon de pensé. Soldat, en tant que sergent je vous refuse l'accès au Berry, je vous donne l'ordre de retourner vers Tours.
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Au Galop-Campagne Tourangelle

Tu livreras 12 chapons au chateau et autant de fromages de tes biques!
Quant à vous, Jolie frimousse gelée, entendez ce qui se trame en cortège du Duc

Dans une volte, le cul du palefroi défonce un angle de poulailler, alors que les sabots comme des plats à tartes dispersent canards et gorets dans la cour de ferme.
Il en aurait juré d'avoir remonté la piste d'un fuyard jusqu'aux alentours des murailles de Loches.
Gouttes de sang sur des flaques gelées, pas à semelles de trop bon aloi pour appartenir à de la gueusaille.

Puisque Juge semble forcenée à ignorer ses attentions, il a exaucée ses envies de Diane chasseresse.
Jusqu'à entendre un chahut outré du coté du gros de l'armée.

Il a lancé un ordre au paysan, et invité au silence Ano.
Procure sent le procés à venir.




Ser Donotach est fier.
Depuis des semaines il réclame que l'armée soit plus respectée.
A force d'accomplir de sombres assassinats sans un merci, il est à bout.
Zebra est trop noble pour se faire compter du "Soldat" sans virer au pourpre.
Les deux ont bonnes raisons.
Mais l'un va faire erreur funeste, je le sens.

Puisque la racaille a sursis et que c'est en leur sein que vient le charivari il presse sa monture jusqu'à l'escouade à l'oriflamme de Touraine.
Si Donotach flanche, il est certain que la Procure va devoir trainer un noble au tribunal.

La bagatelle est oubliée. La machoire se ferme, l'oeil se fait scrutateur des visages et des positions.

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Poste frontière toujours

Grrmblscrmmblrmmmmscrmnm

Ano range son épée dans son fourreau, s'écarte et grommelle pendant qu'une dispute éclate à l'avant. Voilà qu'en trois minutes, elle a refusé de l'alcool et s'est rendue ridicule devant l'armée. Heureusement, la troupe repart vers le Berry, les déserteurs en moins, et Ano suit sans se soucier du chemin.

Plusieurs heures plus tard. Une ville en vue. Comment ? On est arrivés à Châteauroux sans avoir croisés de brigands ? Qu'on aille en ville les pourchasser ! Qu'on incendie les maisons, qu'on noie les poissons, qu'on fouille partout et qu'on les pende ! Mais la déception se fait grande : au fur et à mesure qu'elle approche, Ano reconnaît cette ville.

Loches.

Dépitée de savoir qu'elle devra encore marcher, juste pour rien, qu'aucun brigand digne de ce nom ne croisera leur route ce soir, Ano retourne voir le proc'. Un léger coup de coude dans les côtes, un sourire angélique, et elle lui souffle à l'oreille :

Finalement, fais goûter ton eau de vie

Sa promesse d'abstinence (alcoolique) n'aura pas duré longtemps. Que ne ferait-elle pas pour une goutte d'alcool
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Ano Jojos, Porte-Parole de Touraine

Fauve, ignorante des drames qui secouaient l'armée Tourangelle, avait passé un long moment à discuter avec la procure. Elle avait chose à lui apprendre sur elle même, son nom, un pan de son passé, son coeur. A l'issue de tout cela, le procureur brigand avait un peu tempêté, beaucoup bougonné, lui pointant du doigt à quel point malgré ses souffrances du passé elle devait apprendre à accepter son destin et tenir son rang.

"Cornebidouille. Camille d'Anclair, il est temps que l'on vous apprenne à vivre selon votre rang et assumer votre destin! Désormais je serai votre tuteur dans ce monde et vous guiderai de gré ou à coup de badines sur vos rondeurs appétissantes pour que vous sachiez vivre avec noblesse et panache".

La réaction du sieur de Castel pouvait se résumer à une remarque du genre et Camille, la Fauve, l'avait écouté la tête rentrée dans les épaules mais avec dans le regard un voile de reconnaissance. Elle l'appréciait le bourru bourreau des laperaux du Jargor.

Quittant d'un pas pressé l'autel de Chinon pour les remparts de Tours, Fauve décida de ce jour d'assumer sa vie et aider son Duc et sa belle Touraine pour voir un jour dans le regard de cet homme ce sentiment dérangeant de fierté paternelle. Camille avait retrouvé famille et lui fit place dans son coeur auprès de celui qui possédait son âme. Lui seul pourrait jamais supplanter la Touraine, au grand damne du Falco.

Que le conseil chasse la vermine sur les routes de Touraine, Fauve tiendrait désormais son rang et sa place à veiller sur le palais Ducal comme il seyait à son tuteur.

Mais, doux Iésu, c'est que ça pèle sur ces remparts, vivement la relève pour s'aller réchauffer en taverne...
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[il court toujours le Jargor... mais toujours à se nourrir dans le verger !! ]

Sous les arbres fruitiers, entre les vignes, les doigts dans la boue pour en trouver en restant cachée, la belle s'y était même endormie quelques heures dans ce verger ! courant derrière un lapin, sans parvenir à l'attraper... pffffffff saleté de bestiole ! pouffait elle !

Aujourd'hui une journée ensoleillée, enfin... un peu plus qu'hier cela était certain ! il n'en était pas moins que la pluie avait laissé la place à quelques nuages qui cachaient peu le soleil venu montrer ses rayons !

une journée pareille, fallait pas trop se montrer, et elle était restée souvent à guetter depuis le haut d'un arbre !

Elle n'avait vu que peu de passants aujourd'hui, sans doute que le samedi, ils devaient rester chez eux... comme les équipes qui venaient faire la chasse à ce Jargor imaginaire ! cela tombait bien, le guet, elle le faisait en haut d'un fruitier... faut dire que les fruits en cette saison, il n'en faisait pas beaucoup... mais bon, elle imaginait tout de même en avoir à savourer !

suspendue à l'arbre pour mieux en tomber, la belle s'éclipsa de l'endroit à la nuit tombée... se disant qu'il vallait mieux quitter les lieux, des fois qu'ils viendraient l'y chercher !!!

Avez vous déjà vu un éléphant rose caché dans un cerisier ? non ? c'est qu'il était bien caché !!! héhé pareil ! avez vous vu le Jargor affâmé caché dans le verger ? non ? c'est qu'il était bien caché, s'y était goinfré et s'en était échappé !!!

Jargor jargor où es tu ? j'y suis et n'y suis point, n'étant que l'ombre de moi même ? venez donc me chercher !!! héhé
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[Le Jargor............... aux portes de la bataille !]

Elle avait trouvé une partie des siens... s'était glissée dans le cercle de la lance, les yeux fermés sur ce qui pouvait arriver, alors qu'elle n'avait qu'un bouclier et pas d'armes ! sans doute que sa dague lui servirait cette fois ! mais contre des épées en pagaille, elle n'avait pas de chance ! le courage à bout de bras, elle avait foncé pour tenter de passer la frontière !

hooo frontière ? si de paysans ou nobliau, n'étaient pas dans les ruelles la veille, ils étaient tous au front, à guetter la canaille ! et alors que la nuit avait à peine fermé ses portes, le chant des lames s'entrechocant, entamait sa synphonie !

boucliers fendus, lames détruites, le fer semblait fort, ce matin il ne l'est plus ! la belle de sa première fois serait morte au combat ! où était donc sa bravoure à se vouloir à terre, affronter une armée d'un seul bouclier ?

L'assaillant était de face, elle avait esquivé, une fois deux fois, évitant de saigner, alors qu'un premier coup la prenant par surprise, la touche bien profond dans le flanc, et alors qu'elle succombe à la lame qui retire d'elle, à genoux devant lui et qu'elle veut le planter, de son griffon devenu ridicule, le regard dans le sien, il replante en elle l'épée qui la laisse couchée dans ce champ, le sang coulant comme une rivière !

Il n'est de bataille qui mène à la guerre, et à ce jeu la faucheuse s'enivre... cette odeur lui plait, de tout voir elle se délecte, mais qu'adviendra t-il si son client ici devait survivre ? la lune contrariée d'avoir moins de client, réclamerait elle auprès des survivants, pour récupérer toutes ses âmes ?

Jargor, Jargor ... on a retrouvé ta trace ! voulais tu mourir en traversant ?
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[Le Jargor............... après la bataille !]

Se vidant lentement de son sang, sous une fièvre assassine, la belle n'était plus qu'une loque sans vie ou presque ! rien ne semblait la retenir sur ces terres, la faucheuse avait déjà tendu sa main et maintenait bien fort la sienne qu'elle lui voulait prendre !

dans un brouillard où tout est pour elle, irréel, comme emportée dans la vague d'un songe, sans aucun commandement sur les actes ou les images ! trainée d'abord jusqu'à un buisson, elle se crut que la faucheuse la tirait vers elle, mais Lou, dont la faiblesse avait envahit le corps, ne parvenait pas même à se défendre !

Gémissante comme pour se vouloir défaire de cette emprise, elle cédait enfin à l'ombre, qui bandait fermement ses flancs, retenant les dernières larmes de son sang ! la vie s'échappait pourtant d'elle, enfouie dans cette nuit d'où Log la voulait sauver ! et alors que ses yeux restaient à se débattre, il la soulevait pour la prendre dans ses bras, sur son destrier !

Aussi à ces gestes, elle cru s'élever, sans doute le soleil qui vient la prendre... heuuu qui elle ? nannnnnnnnnnnnnnnn !!!! pas de place pour les vilaines là haut ! mais soudain maintenue serrée, blottie dans les bras de son sauveur, elle se crois dans les bras de son tendre ! son bel amour qui l'aurait sauvé et elle de l'enlacer d'un bras fragilisé... de ses lèvres tendues vers ... vers celui qu'elle croyait être son aimé !

Ses lèvres se figeaient en croyant sa mort prochaine, quémandant le baiser de l'adieu à son sauveur, son beau et tendre amoureux de toute heure, alors qu'elle était dans les bras de son grand et merveilleux ami Lograine !

L'échappée se faisait à pas lents, l'armée n'était plus maintenant sur leurs traces, elle les croyait tous morts, ayant périt sous les feux de leurs lames !

Où l'emmènerait il ? nulle part n'est un lieu sûr ! et ailleurs, l'est il encore ? le Jargor a périt ? non ! il se relèvera sans doute plus grandit ! à ne pas faire demain, les erreurs d'aujourd'hui et comme le Phénix, quand le Jargor tombe... toujours il se relève !!!

Il court le Jargor ? non ! il pense et il panse... il soigne et relève ses morts !
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[La sanguinaire, s'est fait saigner !]

Décidément, rien ne valait mieux qu'un soin bien appliqué, même si la belle était encore dans les choux... et c'était peu de le dire ! il l'avait emmené d'abord à cheval, puis en taverne, et enfin dans une chambre en retrait des voyeurs...

La belle endormie, n'était pas dans les bois dormants, mais bien une de ces brigands, blessée bien profond, la lame de l'assaillant avait bien ouvert la plaie, mais la grâce était tombée de la vouloir vivante... même si pour le confirmer il fallait attendre...

La belle délirait, pleurant de tout son être, appelant son aimé, son amour, sa survie... Bull.. était il vivant ? blessé ? pire ? par tous les dieux de la terre, elle n'avait plus de nouvelles depuis si longtemps, qu'elle le croyait dans les bras de la faucheuse à débattre de son sort !

gémissante de fièvre, elle en était brûlante... le coeur tiendrait il bon ? le corps tremblait encore ! de ce froid qu'elle avait à la faucheuse qui la voulait aussi prendre ! celle là elle voulait sa revanche, mais Lou ne s'était jamais laissé abattre ! elle ne donnait rien qu'elle ne pouvait prendre elle même !

La plaie était maintenue par le bandage et la couture, mais elle était si faible... si... la froideur de la nuit s'arrêtait à la fenêtre, la cheminée réchauffait bien la chambre, mais elle avait besoin de se nourrir un peu... un fruit... de l'eau... du sang ? Lou gémissait et murmurait des choses... tiraillée entre la fièvre et la soif !

hoooo mmmmm malllllll mmmmmmmmmm hooooooooo Bull Bullllllllll mmmmm soifffffffff hooooooo sang sannnnnnnnnnnnng.................... mourir

un vrai débat culturel que ce jargon là... un message codé pour qui le pouvait entendre... elle était sur le lit, sentant sa mort proche, et réchauffée par cette présence rassurante, qui était près d'elle à attiser l'âtre... le pauvre trésor est bien gardé, mais pas de morts dans nos campagnes, le phénix les a réssuscités, ils iront se revigorer dans les montagnes ! ou encore planqués dans des tavernes, dans les forêts ou dans les bois !

Prom'nons nous dans les bois, pendant que l'armée y est pas... là elle y était, mais...... malgré les blessés et les morts, l'histoire ne s'est pas arrêtée et ... en éternel recommencement !

Jargor Jargor où es tu ? je suis caché dans les bois... Jargor Jargor que fais tu ? je reprends des forces... je me gave avec tes sous et je reviens à Loches !
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[Quand le gibier sort de son terrier.. A chasseur chasseur et demi]


Chateautrou le 4 décembre.

Nem? Et si....
Une Nem frigorifiée mais sourire aux lèvres. Rix était en lieu sûr. Clin d'oeil à Naella qui l'avait aidée à rentrer.

On dit que le cerveau tourne au ralenti par grand froid, mais il était chaud bouillant chez Garance. Elle entraîna Nem vers une auberge . Enfin ensemble. Feu dans l'âtre. les discussions allaient bon train.

On va pas rester terrés comme des lapins...Et si...Le regard de Nem brillant...

Tu l'as vu Nem? Comme il nous défiait? Ou alors, il en avait après la bande de pleurnichards berrichons?

Et l'idée folle naquit... "Qui ne Rix rien n'a rien". Elle l'avait entendu combien de fois dans les rangs. Il y aurait du sang, des blessés mais combattre au clair. Affronter de face le manchot.

La nuit tombée, tous se rassemblèrent en silence. A la barbe de Jospinette. Chevaux qui piaffaient, nasaux fumants dans la froidure. Les plus forts et les plus armés devant. Pigeon bien gras envoyé à ceux de Loches.

Des villageois encore debouts raconteront avoir vu un phénomène étrange cette nuit là. Une tourmente de neige qui galopait vers Loches. Et qui hurlait..

Chevauchant à côté de Nem :

Ils filent vers Loches Nem.. regarde ils détalent. On va les rattrapper !

Flancs de chevaux éperonnés, 4 lances se déploient .. Et c’est l’erreur.

La quinzaine de combattants se retourne d’un seul bloc.

Avec la neige qui recommence à tomber Garance a du mal à voir ses compagnons.

Tourbillons de cris, de lutte, d’épées qui s’entrechoquent et un coup qui la désarçonne en pleine cavalcade.

Blanc.. Interruption des émissions.

Mais tu fais quoi là toi ?
Bah, je chargeais.
Debout
Je voudrais bien, mais ça veut pas.
Soupir agacé..

Le 5 décembre en pleine campagne

Elle a froid.. Non, elle est gelée.. Elle est au delà du tremblement.

Bouge-toi
Gnnnnnnnnnnnn

Un souffle chaud sur le visage. Une haleine de … Orion.. Son fidèle cheval lui carresse le visage du museau.

Suis dans une crèche ?
Relève-toi, imbécile !

Yeux ouverts pour voir d’autres corps pas loin.. Se relever.. Bouger.. Tout va au ralenti.. Du calva.. garance en a toujours une fiole sur elle. Du 30 ans d’âge glissé dans les lèvres. Pas de sang qui ne tache l’immaculé. Vivants et juste assommés comme elle.

On bouge.. faut savoir ce que sont devenus les autres. Je pars seule . je ne vous mettrai pas en danger si je suis reconnue.

Même pas le temps d’entendre leurs réactions. Elle galope jusqu’aux abords de Loches et comme la première fois, met pied à terre. Elle se glissera à pied.

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Poutrée.. violée mourante puis crucifiée en Touraine. Bien mieux qu'au Rouergue

[le coma de la suceuse de sang]

Qu’elle blancheur ! Cette …………….elle était déjà venue ici !
Qu’elle mémoire ! pourquoi ne se souvint elle pas de cet endroit ?
Hé ho ? y a t-il quelqu’un ?
Le silence reposant de cet environnement, la rassurait d’abord, puis elle cherchait Bull, Garance, Necta, Jack, Erme et ……….. blessés…………… morts, le champ de bataille, des chevaliers se livrant au combat, des lames se croisant de tous côtés !
Sa voix devint plus terrifiée, elle se mit à crier plus fort, alors que personne se semblait entendre et répondre à ses appels…….

BULLLLLLLLLLLLLLLL !

Ses yeux remplis de larmes, elle commença à courir, aucun chemin, aucun être vivant autour d’elle, rien, le paysage semblait se contorsionner, il devenait confus de couleurs, le pourpre se mêlait à la blancheur immaculée, des corps jonchaient le sol, elle ne pouvait en atteindre aucun, aucune médecine pour les sauver, rien que des cadavres inanimés……….

Sa voix paniquée, se mit à hurler aussi fort qu’elle le pouvait, mais personne ne lui répondait !

BULLLLLLLLLLLLLLLL !

La peur l’assaillait, elle sentait en sa poitrine cette douleur qui lui rappelait un homme sur un destrier, une épée qui l’embrochait, le flanc qui lui avait bien plus qu’une estafilade, son ventre, qui lui empêchaient de prendre son griffon pour se défendre, cette mort qu’elle avait rencontré, ce chemin qu’elle avait déjà emprunté, sans personne pour l’accueillir, pas même Aristote !

Heuuuu Aristote ? nannnnnnnnnnnnn Cain peut être !!! mais pas un autre… ou alors le Maal en personne ! si d’elle il se souvenait encore, alors qu’elle plantait la lame de son griffon dans l’avant trou qu’elle avait fait dans la carotide de son arracheur de dents, après qu’il ait limé les siennes, pour le boire avec délectation, jusqu’à ce que l’envie de vomir s’en suive !!!

Elle tomba à genoux parterre, les yeux tournés vers le ciel, les mains jointes et les larmes coulant sur ses plaies, elle n’était plus sûre de son état, la colère de se retrouver à nouveau en cet endroit sans permission, elle arracha ses bandages, découvrant ses plaies béantes, criant à tue tête le nom de celui qui vivait en son cœur…

Bull Bull…..pourquoi ne suis je pas avec toi ?

Je te prie toi…le seigneur que d’habitude j’ignore……..je prie pour lui, pour les âmes et pour les hommes pardonne leurs car ils ne savent pas ce qu’ils font… pardon… il savent ce qu’il font ! mais comme moi ils sont fous !

Je veux dire à l’homme que j’aime mes sentiments…lui dire combien il me manque……car……..il est la magie que l'amour en vie, juste qu’il accepte souvent que j’aspire en son cou le nectar délicieux… l'étincelle qui fait naître la flamme et la larme que l'océan pleure, je rêve de ses yeux, m'enivre de son parfum, me berce dans son cœur et le nourrit du mien, Bull est le rêve de mon cœur et il a l’âme qui me fait vivre, je ne crains pas la mort pourvu que je sois à ses côtés, je crains les doutes que d’autres puissent lui souffler, je ne crains pas la bataille, ni la guerre, mais ses larmes que je pourrais voir couler, je ne crains pas la douleur qui serait mienne, mais celle qu’il pourrait avoir en me voyant souffrir, Aristote, préserve le de ces douleurs, de ces malheurs et de toutes ces larmes que tu lui fait verser ! heuuuu c’est moi qui dit ça ? nannn j’ai prit aussi un coup sur la tête ? hé hooooo ….. ….. faut arrêter là ! c’est quoi c’tte histoire ? bon ça va ! j’ai compris ! c’est un cauchemar, je parle comme une mauviette, alors que je suis … rooooooooo il est où le sans nom ? l’est pas loin, il doit m’imposer ces putains de phrases à la con pour me destabiliser ! grrrrrrrrrrrrrrr hééééééééé toi !!! c’est moi que je commande… c’est moi que je décide ce que je dis quand je meurs ok ? nanméo !!!


[dans le lit, où Log la veille !]

Dans l’auberge, à l’étage et sur le lit, Lou avait les yeux fermés, l’esprit dans l’inconscience, les bandages pourpres, le sang coulant lentement mais sûrement, elle avait la tête un peu relevée, la respiration difficile et un râle l’empêchait d’inspirer convenablement, un filet de ce rouge épais coulait du coin de ses lèvres, les tremblements étaient visibles sur tout son corps et elle était tantôt glacée, tantôt brûlante……

Sa blessure à la poitrine semblait ne pas vouloir cesser de saigner, son flanc aussi, peut être la fatigue, la station assise sur la monture à chevaucher même doucement dans les bras de Lograine………les douleurs étaient insoutenables, sa respiration devenait de plus en plus difficile, comme si ses bronches étaient encombrées, pas moyen de déglutir, rien que des impuissances…

La faiblesse, cette fatigue prolongée à laisser arriver le destin inévitable………..un râle…………..les gestes impossibles et les lèvres scellées, même ses yeux ne pouvaient s’ouvrir………

[L'esprit !]

La belle ouvrait les yeux, rien de ce qu’elle voyait n’était réel, elle hallucinait, se croyant encore sur le champ de bataille, cherchant sa dague, elle rampe en silence afin que rien ni personne ne puisse l’arrêter, elle entend les épées s’entrechoquer, les corps tomber, les cris de haine et de douleurs, les appels au secours……tout se mêle en son esprit, rien n’est réel, sauf………….


{sur le lit !]

Ses gestes……..elle tentait une respiration forcée, de sa gorge remontait du sang presque noir, son cœur qui au départ battait à tout rompre, se calmait, palpitant de moins en moins vite, les râles étaient plus fréquents et le corps fonctionnait au ralenti…

[une pensée]

Quand le ventre se serre, que les mots ne suffisent plus à décrire ces gestes qui manquent...
Que l'envie, non, le besoin de sentir des bras autour de soi est si intense... Le besoin d'être serrée si fort que l'on en oublie tout ce qu'il y a autour... Enlacée par des bras et pas n'importe lesquels.. son Bubull merveilleux !.. Rien envie d'autre que cela...
Cette sensation de hâte... Hâte de pouvoir partager des gestes en plus des mots...
Tout cela qui nous fait penser et ressentir que la personne qui nous manque est véritablement importante dans sa vie... Bien plus que l'on pourrait le croire

Se disant aussi qu’elle voudrait surtout qu’Aristote arrête de lui filer l’envie de dire des conneries avec ces débilités sur les bons sentiments… et penser à son amant comme tel, une nuit torride à tout faire en envers comme en endroit et surtout lui chiper un peu de nectar pour le mélanger au vin ! pfffffffffff m’énerve ce bisounours à me faire causer comme une fiotte !

[le corps]

Un râle. Le refroidissement progressif du corps.
Elle est en état de choc !

Sans parvenir à déglutir, la louve commence à avoir des secousses musculaires, les mouvements désordonnés, des convulsions et de la fièvre ; une fièvre importante qui accompagne les douleurs et les plaintes ; la chair brunie sous ce sang noir, et l’intérieur de la blessure dégage une odeur pestilentielle….

[l’esprit]

Elle continuait sa lutte acharnée contre ses adversaires invisibles, les combats faisaient rage autour d’elle, pour ne pas perdre son écu, elle déchira sa chemise et l’attacha à sa main, il était sa seule protection et sa seule vraie arme, mais une fois brisé sa couleur était pourpre, Lou pleurait de ne pas voir son assaillant, les couleurs se mélangeant autour d’elle, la fatigue gagnait et elle tombait à genoux épuisée de cet affrontement interminable, elle n’osait imaginer qu’elle risquait de rester en ce lieux indéfiniment….

Un cavalier à l’armure vide la regardait, la lance prête à jouter contre elle qui était à terre, s’appuyant sur une épée brisée, qu'elle avait ramassé près d'un corps, et avec difficulté, elle se redressa pour affronter son arme……….

Un cri s’éleva hors de la blancheur, de cette nuit pourtant qui était la sienne, sans réveil de sa part, mais entendu de tous :

POUR LE JARGORRRRRRRRRR ! POUR MES AMIS ET POUR BULL !

Son inconscience était profonde et son cœur faiblissait à chaque râle sanglant…


A tous petits et grands, qui sont obéissants, nous allons dire un coucou en passant ! un coucou les amis, nous rentrons au pays, au pays du Jargor et des folies ! (musique d’Aglaé et Sidonie)
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[Sur les chemins enneigés, entre Châteauroux et Loches]

C'est à contrecœur que la Brunette avait pris la route en cette nuit de tempête de neige. Elle laissait derrière elle, bien plus qu'un abri chaud pour la nuit... elle laissait derrière elle, celui avec lequel elle bâtissait une histoire. Au risque de tout perdre, elle avait joint ses pas à ceux de ses compagnons.
Elle était partie tard, elle avait différé autant que possible ce choix douloureux, trop consciente des conséquences que pourraient avoir son départ précipité. Un peu à la traîne, elle luttait contre les rafales de vent qui plaquaient la neige sur son visage. La campagne était silencieuse, la nuit noire... pas le moindre bruit de vie, pas la moindre lueur. Seuls des craquements effrayants, le bruit sourds des pas dans la neige.

Lugubres étaient ses pensées, comme lugubre, glaciale et noire était cette nuit. La solitude, le froid engourdissaient son esprit, elle avançait sans trop savoir où elle allait, elle suivait simplement, un peu bêtement les ombres qui la précédaient. Automate décharné, déshumanisé, voilà ce qu’elle était. Oublier la douleur du froid, les engelures qu’elle sentait déjà au bout de ses doigts, avancer, ne point faiblir, garder l’esprit aux aguets de tout bruits qui signeraient le début des hostilités.

Et toujours rien, pas le moindre bruit, pas la moindre ombre furtive… comme si le néant s’emparait lentement de la campagne.

[Champ de bataille, entre fureur, cris et sang]

Au loin, des ombres se profilaient furtives et inquiétantes, puis, Aphy finit par distinguer des bruits de pas, elle n’était pas effrayée, mais machinalement, sa main se porta sur la garde de son épée. Devant elle, ses compagnons s’étaient rassemblés afin de mieux s’abattre sur leurs adversaires. Quelques chuchotements, un plan d’action vite élaboré, ils allaient contourner les ombres pour se fondre sur l’ennemi et l’encercler.
Les cliquetis du métal s’entrechoquant violemment se répandit dans la nuit, des éclats lumineux comme des étincelles, des hurlements plus déchirants que des cris d’agonie d’animaux… ses sens étaient en éveil, elle comprit que la bataille faisait rage, elle devait poursuivre sa marche, seule pour venir à la rescousse de ses compagnons, ceux qui avaient pris la route avant eux.
Aussi brutal que la furie qui avait soudain animé la nuit, le calme reprit le dessus. Seuls des bruits de chevaux qui s’éloignaient au galop s’entendaient dans l’obscurité. Progressant toujours avec de plus en plus de difficultés, Aphy commençait à distinguer des formes gisant au sol, son cœur s’accélérait, respiration coupée par l’angoisse, elle s’approchait.
Une forme indistincte gisait là, déjà recouverte par une fine pellicule de neige, pourtant, une trainée rouge s’échappait du corps inerte. Elle reconnut la blonde chevelure de son ami forgeron… elle s’agenouilla près de lui, terrassée par l’inquiétude. Son visage s’approcha du sien, un souffle s’échappait faiblement des lèvres de celui-ci, dernier râle d’une agonie ? Elle ne l’espérait pas…
Elle dénoua sa cape, la posa au sol et tant bien que mal en entoura le corps, il fallait impérativement le protéger du froid et le tirer vers un endroit sûr, où il pourrait passer la nuit, avant de reprendre la route de Châteauroux pour panser des blessures qui lui semblaient bien profondes.

La neige continuait à tomber, le vent la glaçait tout comme l’effroi, la frustration aussi commençait à prendre le contrôle de ses pensées, pourquoi donc étaient arrivés trop tard …
des idées de vengeance…
Oui, se venger, d’une manière ou d’une autre…

[ Le Retour ]

La pause était finie. L'heure de parcourir les campagnes sonnait de toutes ses cloches. Bastienz sortait enfin de sa cachette. Il avait du abandonner ses compagnons quelques jours et l'heure de les rejoindre faisait bouillonner son sang. Il sentait au plus profond de lui même que le sang ne tarderait pas à couler. Il fallait donc rejoindre le QG.

A peine, arrivé, on lui donna ses ordres. Rejoindre l'escouade de Valentin, et attaquer l'armée. Encore fallait il rejoindre le groupe a temps. Ni une ni deux, il souhaita bonne chance aux autres et sortit en courant de Châteauroux. Ralentissant à l'enceinte de la ville, il scruta quelques minutes les alentours. On l'avait prévenu que l'armée du Berry pouvait poser quelques problèmes.
Mais rien n'était en vue. A part deux ou trois maréchaux, tout semblait lui sourire. Il pourrait donc partir librement et rejoindre les autres à temps.

[ Quand la fureur se déchaîne ]

Le groupe s'était mis en attente, indécelable par ceux venant du Sud. De plus, la brume, la neige et le vent les cachaient. Encore fallait il que à trop bien être caché, l'armée leur tombe dessus sans prévenir.
Bastienz les avait rejoint à temps. Les troupes s'étaient séparés mais personne n'avait encore engagé le combat. Bastienz les regarda tous en souriant de toutes ses dents, montrant à ce qui n'était pas encore au courant qu'il était fou. Surtout lorsqu'il s'agissait de combat. Ainsi comprenaient ils pourquoi on l'appelait le champion du Jargor. Tout d'un coup, se fut le silence. L'ordre d'attaquer allait être lancé. Bastienz sortit en douceur son épée, vérifia une dernière fois son tranchant puis attendit l'accord de Val, qui ne tarda guère. La barbarie allait se déchaîner.

[ Quand la situation nous échappe ]

C'était un déchaînement. De toute part, les escouades fonçaient vers l'armée bloquant toute sortie.
Bastienz fut parmi les premiers de son groupe a engagé le combat. L'armée en branle bas de combat serrait les rangs efficacement tandis que les Jargorois tenté de les percer, jusqu'à que commence la dispersion. Fini la tactique fine, c'était enfin un vrai champ de bataille. La chance ou plutôt la malchance, en fonction du pont de vue fit que Bastienz tomba directement sur une fine-lame. Alors s'enchaîna esquive, feinte, riposte, parade. Une belle démonstration d'épée pour les spectateurs si ca avait eu lieu en lice. Mais ce n'était pas le cas. Ils s'étaient éloignés du centre et la situation était on ne peut plus clair. Des Jargorois étaient absents, plaçant l'armée en position de force. Les rangs du Jargor étaient déjà mal au point. Cette observation du champs de bataille faillit lui être fatale. Son adversaire s'était mis en marche et lui plaça un énorme coup d'épée. Impossible d'esquiver, Bastienz bloqua le coup avec son bouclier.

Son bouclier lui sauva la vie. Mais l'attaque avait été trop puissant et la prendre sans faire riper la lame fut sa deuxième erreur. Le bouclier tint le coup mais tomba ensuite en lambeau.

C'est à ce moment la que sonna la retraite. Tout ne s'était pas déroulé comme prévu. Il fallait arrêter les frais apparemment. L'opération "manchot" était un échec.
Bastienz commença à reculer quand il s'aperçut que la bataille était au stade finale. Il jura, observa bien son adversaire et repartit vers Châteauroux, honteux de devoir fuir. Il se promit de se venger quand il rejoignit la troisième vague qui reculait également. Pensant être en sécurité, voyant son adversaire au loin, Bastienz commit sa troisième erreur. Une épée s'abattit de travers sur lui, ou il eut tous les mal du monde à l'esquiver. Il avait réussi à plonger par terre à temps quand il sentit le bout d'une épée lui ouvrit superficiellement le bras. Blessure béguine pourtant cela blessa encore plus son orgueil quand il aperçut le responsable, la Juge elle même, fidèle à sa réputation, et ivre sur la neige teinté de rouge.

Se relevant, il partit soutenant son bras droit avec son bras gauche du mieux qu'il put sans lâcher son épée.
Les jours n'aillait pas être joyeux pensa t'il, pourtant dès qu'il reviendrait en Touraine, il affronterait en lice ou sur un champs de bataille la Juge et son autre adversaire.

[Le champ de désolation]

Sortant du bois, Garance découvrit le désastre. Du sang maculait la virginité de la neige. Des épées brisées jonchaient le sol et quelque lieues plus loin comme pour mieux les narguer, l’étendard de Zebra flottait au vent d’hiver.

Un corps gisait encore seul. Des traînées sanguinolentes témoignaient du transport de blessés. Elle les retrouverait tous. Ennemi ou ami, Garance s’approcha du semi cadavre. Ses cheveux cachaient sa face. Lentement elle la découvrit.

Undy !

Ami normand qui avait fait tout le voyage depuis la Normandie pour la retrouver. L’écorcheur gastronome qui avait failli mourir de faim en bateau par faute de volontaires à finir sous son couteau de boucher.

S’agenouillant dans la neige et le prenant par le cou, elle infiltra du calva entre les lèvres bleuies.

C’est du bon.. Cuvée spéciale « grands maux ».

Keufff.. Keufff.

Yeux grands ouverts et fixes comme un mourant, il agrippa sa cape et tendu dans un souffle

Levan ! Je t’aime !

Je lui dirai Undy.. Je lui dirai.. Mais, qui…

Les degrés du 30 ans d’âge n’avaient sans doute pas encore réchauffé tous ses neurones et Garance de lui en filer une nouvelle rasade en examinant ses blessures. Elle grimaça un peu.

Le Dode va avoir du boulot, Undy, mais tu seras retapé en moins de deux.

Toujours aussi hagard et ne lâchant pas prise, il continua :

*Nous avons brisé la tyrannie des privilèges en abolissant ces pouvoirs auxquels n'avait droit aucun homme. Nous avons mis fin au monopole de la naissance et de la fortune dans tous ces grands offices de l'état, dans nos églises, dans nos armées, dans toutes les parties de ce grand corps magnifique de la France.

Oui oui.. encore une rasade. Garance se demanda si il avait croisé le dode entre le haut et le bas.

* Nous avons déclaré que l'homme le plus humble de ce pays est l'égal des plus grands.
Cette liberté que nous avons acquise pour nous-mêmes nous l'avons affectée aux esclaves et nous confions au monde la mission de bâtir l'avenir sur l'espoir que nous avons fait naître.

Elle poussa un soupir de soulagement, celui qui s’occupait des invendus de Aristote l’avait bien pris sous son aile.

*C'est plus qu'une victoire dans une bataille, plus que les épées et les canons et toutes les cavaleries de l'Europe et cette inspiration, ce souffle pour tous les hommes, partout en tout lieu, cet appétit, cette soif de liberté jamais personne ne pourra l'étouffer.


Avoue Garance, il est pas mal comme cavalier ?
Vous avez fait fort cette fois-ci.

Undy ! Qui t’a massacré de la sorte que je te venge et tous les autres. Femme ou homme ?

La tirade avait épuisé les forces naissantes de son ami et avant de tomber inconscient :

Fffff…….

Falco !

La rage qu’elle ressentit alors lui donna une force insoupçonnée. Elle prit Undy sur son dos et se traîna dans Loches. Pas une auberge..Trop voyant.

Une masure comme les autres, De la fumée s’échappant du toit. Un abri et une gueuse rondouillarde aux bonnes joues l’accueillit, le regard méfiant.

Laissez-moi entrer.. des brigands s’en sont pris à mon ami. Il est sérieusement blessé.
Par le Tout-Puissant ! Les routes sont pas sûres m’dame.

Undy installé près du feu aux mains d’une lochoise ignorante des événements, garance reprit son épée.

Dites-lui que son amie reviendra le chercher..

Cachant son visage, elle repartit en marmonnant :

Tu nous le paieras, chien !


( HRP: Avec l'accord de ljd undertaker. * : tiré du dernier discours de Danton)
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Poutrée.. violée mourante puis crucifiée en Touraine. Bien mieux qu'au Rouergue

[l’esprit]

acharnée sur le vide de ces présences immaculées, elle se bat….la lame cassée, le cœur blessé……elle divague, crie, gémit en appelant tous ceux qu’elle aime…………..

Bull ! es tu là ?
NON pas lui ! il est blessé ? il faut le sauver…….je n’ai pas…………….Necta !!! je suis là, je vais vous soigner…

[le corps]

Son regard reste vide, perdu, et sa voix délirante, car voilà qu’à présent qu’elle parle, la suceuse de sang ne dit rien de compréhensible, elle divague, ses gémissements sont emplis de douleurs et ses râles deviennent plus rapprochés…. Le sang se mêle aux vomissements, la fièvre rend son visage écarlate et le fond de l’œil jaune, que ses couleurs sont étranges assemblées, les sueurs coulent sur tout son corps, ses gestes désordonnés font céder le bandage par endroit…

[la voix]

AHHHHHHHHHHHHHHHHH
Je te perds !!!!!!!!!!!!!!!
NOOOOOOOOOOOOOOOONNNNNN
Il est là ! je le vois !
reste avec moi, ne m’abandonne pas !

Lou pleure dans sa vision cauchemardesque, les défunts hantent son esprit, ses délires deviennent de plus en plus oppressants !

En se débattant dans son rêve sans aucuns sens, elle continue de parler :

L’âme le cœur et le glaive ont une noblesse que seuls les combats dévoilent, notre devoir est de défendre nos amis et soutenir le Jargor et personne ne nous enlèvera cette noblesse là, son seul titre est celui que nous lui voulons donner, le JARGOR !

Après chaque crise d’hystérie, Lou vomit du sang, ses larmes accentuent ses gestes désordonnés, la font tomber de ce qui la soutient, même Log ne parvient à la retenir dans sa chute, provoquant une nouvelle hémorragie des plaies…..

Les soins de son ami, sont faits avec beaucoup de précautions et douceur, mais son état avait encore empiré, la fièvre s’accentuait, ses gémissements se confondaient avec ses cris intermittents de douleurs, son cœur battait faiblement et sa respiration s’arrêtait par moments, ces secondes semblaient se prolonger sans un souffle de sa poitrine si douloureuse…

Je vous salue Aristote ! vous ici ? mais oui ! chacun de nous vous a suivit ?

Non mon âme est perdue en ce monde ! je ne connaît plus le lieu qui m’héberge, ce brouillard incessant, couvre les sentiers, je ne vois que les corps allongés qui sont couverts de leur sang !

Erme est souffrante ! Il faut la soigner, laisser moi lui donner l’infusion !

Qui êtes vous ? Vous êtes si loin ! Qu’avez vous dit ? je ne comprend rien à vos paroles !

[le rêve]

La lumière éclatante est revenue, le pourpre de la brume se dissipe, les yeux de la belle se lèvent vers le ciel cherchant une explication à ce qui lui arrive…………..un escalier apparaît, un escalier magnifique, très long et toujours montant………. Auquel on n’aperçoit pas la fin !

Divine lumière, toi qui m’éclaire, qui me guide, je te suivrais si cela est ton souhait ! mais je dois avant prévenir mes amis, mon aimé qui doivent s’inquiéter….et je suis là sans pouvoir lui offrir mon bras, j’ai brisé mes armes!

Une main dépose à ses pieds, une rose rouge, la sanguinaire se demande ce que ça veut dire, se penche et la ramasse, l’épine pique l’index de celle-ci, il se met à saigner, recouvrant chaque marche qu’elle quitte et posant le pied sur chaque nouvelle marche immaculée, celle qui fût couverte de sang disparaît, pour enfin lui montrer le chemin de la lune…

je me disais bien, aussi !!! pfff j’ai compris !!! pas grave, le très haut veut pas de moi, le sans nom oui ! boff au moins je resterais au chaud… toute façon j’aime pas les bisounours !

Elle cherche sur elle un tissu pour empêcher le sang de couler de son doigt, machinalement elle l’essuie sur sa chemise blanche à hauteur de la poitrine, sans aucune explication, la chemise se couvre entièrement du liquide rouge écarlate, comme si elle même était blessée !

Mais ? que ce passe t-il ? que ????? c’est pas vrai !!! rêve à la noix, ils vont pas me laisser en paix avec leurs conneries !

Elle regarde sa chemise et sa jupe maculées de son sang…son corps endolori soudain, l’empêchant de monter plus haut les marches et ne pouvant plus les redescendre… coincée maintenant dans cet endroit !

Elle s’assoit ! Cherchant une explication à ces douleurs qui s’accentuent…comment Une rose avait pu faire autant de dégât ?

Qu’essayez vous donc de me dire ? je hooooooooooooo…vous faites chier j’aime pas les énigmes et en plus j’y comprends rien….

Elle perd connaissance et reste couchée sur cet escalier interminable…

[le corps]

les râles plus sourds mais toujours présents, sortent de sa bouche alors que lentement les vomissements commencent à diminuer….

Ses yeux se remplissent de larmes, la fièvre ne semble pas tomber, la fatigue et les efforts que la sanguinaire a fait ont raison de son état ! Les bons soins de son médecin de fortune, sont pourtant faits avec comme il fallait, alors qu’elle peine à se rétablir et les délires qui s’étaient arrêtés, reprenaient…

[la voix]

Bull ! Mon ange, je suis si heureuse de te voir ! Je n'aurais jamais pensé que tu viendrais jusqu'ici, la route est longue, et tu dois être fatigué, viens dans le salon te reposer, je vais te préparer quelque chose à manger et à boire, pose tes affaires, et prends moi dans tes bras on va s’amuser tous les deux... je peux te mordre ? mmmmm ouiii c bonnn !

Je dois………….. Il y a trop de blessés !

Hoo là ! C’est qui ça ? un duel ? qui a gagné ? bèèè ouais, c’est normal, c’est le champion du Jargor !

Faut faire gaffe… on prend tout ? oui mais … heyyyyyyyyyy attention la mairie est en feu !!!!!

Un peu de charcuterie et du vin ? on s’en paie une tranche ?
Qui c’est lui… tient un manchot ! l’est bizarre le mec ! il est au milieu et nous encercle !!! pffffffff n’importe quoi !!!

tout ce mêlait dans l’esprit de la jeune femme, les situations diverses vécues à d’autres moments de son existence, les souvenirs s’entrechoquaient avec l’arrivée de Bull à Loches pour venir la chercher, la mairie, le feu…. Des étapes différentes de sa vie…

Que de rires et de pleurs, que de larmes en mon cœur….
Et combien de souvenirs sont encore enterrés dans mon âme en délire qui veut se libérer ……..

[le temps]

Ça commence à aller mieux… la nuit, suivant le jour et le jour à la nuit, les heures s’écoulant à ne rien faire que délirer sous le regard vigilent et inquiet de Lograine !

Au pays, du Jargor, comme dans tous les pays, on s’amuse, on crie, on dort, et y’a des méchants et des gentils… mais pour sortir des moments difficiles, avoir des amis c’est très utile, un peu d’astuce, de trompe la mort, c’est la loi du Jargor !

[Ams Tram Gram.. Pouf Zebra!]

Loches 11 décembre

Garance s'était mise à la recherche des jargors encore présents dans la ville. Il fallait qu'elle sache ce qui était arrivé à tous. Elle grimaça à la nouvelle de Nem, blessée légèrement à Chateauroux.. Et Rix.. Où était-il? Et son fiston, Log?
Des mouvements de troupes et visage inconnu des lochois, elle déambulait un peu partout.
Lui.. difficile de passer inaperçu avec une taille pareille.

Fistoooooooon!
Momaaaaaaaaaaaan!

Les effusions filiales dissipées et joues essuyées: Garance n'était pas friande des bisouilles, Log lui parla de Lou.. grièvement touchée mais en lieu sûr.

Mmmmm.. Bon, fiston, je pars.
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Poutrée.. violée mourante puis crucifiée en Touraine. Bien mieux qu'au Rouergue

[Ams Tram Gram.. Pouf Zebra!]

Garance, tu fais quoi là?
Je parle à mon fils. Il est bien, vous trouvez pas?
Exaspéré:
Un cavalier de l'hydre a pas de coeur Garance
J'y peux rien si vous avez mal fait votre travail la dernière fois.
Ca te perdra

Débarrassée du Dode, Garance porta toute son attention vers Log en souriant:

Fiston.. on voyage léger.. plus de deux semaines de route.. Tu te vois éviter des armées avec des casseroles qui s'entrechoquent?
Et cette rousse, on n'emmène pas tout ton cheptel, log.. Abstinence pendant au moins une semaine. On sublime fils... On sublime...
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Poutrée.. violée mourante puis crucifiée en Touraine. Bien mieux qu'au Rouergue

Interval temporel en Touraine

Merci du détour pour transferer mes dossiers au Tribunal, Ser zebracolor.


L'armée de Chasse porte ce nom mais le sens semble incompris des marauds.
Quittant Loches ou le Procureur pu établir les liaisons vitales avec le Duché, ils avancent à travers les essarts gelés.
Troupe réduite à un format propice à sa mission.
Des soldats aptes à dire quel poid faisait la dame qui a fait pipi derriére un bosquet.
Des guerriers et ou nobles ayant vision large et connaissance des us de leurs cibles.

Dans les secrets des tentes il avait milité fermement pour cela:


Gardons l'armée mobile, facteur d'incertitude, ne bougeant que selon notre logique et non celle des ennemis

A croire qu'il fut écouté un peu.
Il regarde Zebracolor et voit un homme heureux.
Enfin une armée de Touraine fait ce pour quoi elle existe.
Tuer.

Mais depuis l'embuscade décisive du Jargor, il se laisse mener sans sourciller.
Ses talents sont inutiles et ceux de l'armée excellents maintenant que la bête est éveillée.

Alors il aime à faire trotter son palefroi en périphérie des cavaliers en harnois.
Lever un liévre, le suivre un peu. Faire jaillir une harde de sangliers de leur roncier.
Rire et traverser les hameaux.

Qui sait si à ce jeu s'ils ne vont pas pousser à découvert quelques marauds?

Visiére levée, mantel déployé, il scrute l'avancée tout en se mettant en tête de ses proies.

Ce serait amusant si Jargor avait en tête de rejoindre son chef à Loches..



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Saw loin de lui n’est pas venue, et n’a pas voulu le suivre seul sur son cheval. L’amour de sa vie, le seul véritable. Pas un coup d’une nuit sinon il aurait déjà ouvert un harem.

Bon donc on en est où? Je suis entrain de baver sur mon cheval qui suit la roulotte de maman mais pourquoi je me vois d’en haut, pis pourquoi je suis claqué et c'est plein de couleurs autour de moi berk.
C'est quoi le type là bas?

Bonjour mon bonhomme tu pourrais me dire ce que tu fous dans le coin sur une barque avec un long bout de bois a la main.
Euuuuh seriez pas le passeur vers l’autre monde ??

Tu crois que je me trimballe sur une barque avec des fripes de mendiants pour faire joli ahuri?

Ba nan mais mon heure peut pas être venue. Regardez en bas monsieur enfin monseigneur le grand passeur ou quoi que ce soit.
J’ai une mère une tante un père une rousse qui tient a moi pis je te parle pas des amantes.

Non mais tu oses parler de tes amantes? Sérieusement petit …. Enfin je vais pas m’énerver embarque et on n' en parle plus.

NAN nan et nan je peux pas partir .On peut peut être s’arranger. Je promets de plus faire le con.
Promis..

Bande sonore


PLOUM
Badaing
Cruitch
Clong
VLAN

On peut ajouter des harmonies de cordes pour susciter le coté desespéré.
Un peu de tambours et de notes glacées pour prévenir que la happy end n'existe pas ici.


Voyez une gueue maline mais étourdie.
Voyez une meute de soldats déboulant sut une trajectoire de collision

Falco , sur son palefroi, en haut de la colinne , sort un sauciflard d'une fonte.
Oriflamme au vent qui claque son insolence au gel, il se découpe des tranchinettes à la dague.

En contrebas les soldats de l'Ost, estampillés Dragons de Touraine, sont lachés sur la proie à découvert.

Dans les histoires modernes c'est une excellente entame d'histoire de cinéma.
La belle, fragile et vulnérable, l'air fiére et propice à survivre.
La campagne enneigée et des signaux sinistres.
Un corbac qui croissesur un gibet vide.
Une lisiére sombre avec plein de branches noires.

Un rouge gorge qui décolle alors que des épées sont dégainées.
Une derniére vue sur le minois de Garance.
Ses yeux clairs et ravissants.

Retour au cavalier sur le monticule qui croque son saucisson.

Puis la violence.
Nette.
Hurlante.

Bienvenus en Touraine.
L'Epée vaut Procés, verdict et sentence.

Joli décor hivernal.
Nous sommes en 1458 en Touraine.

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[Ams Tram Gram.. Pouf Zebra!]

PLOUM
Badaing
Cruitch
Clong
VLAN

Des sons qui éclataient dans la tête de Garance..Et le liquide chaud qui s'écoulait lentement de son corps. La douleur n'avait pas encore cheminé jusqu'à sa gorge. Anesthésiée par la violence du choc.

Suis morte?
J'hésite
Ils étaient 4
Oui mais t'en as pas touché un seul
Pfff! La honte
Tu peux le dire.. Du coup j'hésite..
Oui mais j'ai pas reculé
Pas faux
J'ai pas eu peur
Pas faux non plus

Fermant les yeux ... les blessures exigeaient leur lot de souffrance.

Gnnnnnnn..
Sont encore là?
Oui.. et me demande si je vais pas les laisser t'achever
Pervers.

Rire sec et crachotant du Dode

Pas faux
Bon.. eh bien, me sens partir là..

Quinze secondes qui durent une éternité pour Garance.. Quinze secondes levanesques.

Mmmm.. Je te ramène à une condition
Toujours aussi joueur hein?
Je ne fais rien repousser cette fois-ci
Râclure, vais avoir des cicatrices.
Mwoui.. J'ai envie de voir ce que ça donne pour une fois.

. Yeux fermés et agonisante couchée dans la neige Garance naviguait entre inconscience et souffrance
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Poutrée.. violée mourante puis crucifiée en Touraine. Bien mieux qu'au Rouergue

[Quand l'envie vous démange]

Voila des jours et des jours que leur tentative de piéger l'armée de Touraine et qui avait tournée au massacre avait eu lieu. Certains étaient passé à autre chose, d'autres étaient partis pour mieux revenir et d'autre encore pansaient leurs blessures. Pourtant un groupe restait en Touraine, passant leurs journée à faire des allers retours entre différentes villes ou stagnaient leurs compagnons. Bastienz était repartis à Loches, l'esprit toujours occupé par l'affrontement. Faut dire que son combat avec un gars de l'armée d'en face n'était toujours pas finit. Et Bastienz n'attendait qu'une raison pour le continuer. . .

Et il eut sa raison, peu après. L'armée de Touraine était tombé sur Garance, tandis qu'elle se dirigeait vers Châteauroux. Cette rumeur circulait depuis le matin jusqu'à ce qu'elle arrive aux oreilles de Bastienz. Il n'avait tout compris, l'histoire devait sûrement être transformer à chaque fois que quelqu'un la raconté mais il avait compris le plus important. Garance était très mal au point et le responsable était le procureur, Falco . . .


[ Quand son rêve se réalise]

Les recrues lui demandaient souvent pourquoi on l'appelait "Le Champion du Jargor". Et Bastienz ne répondait pas. Il se contentait de leur sourire, sa façon à lui de leur dire qu'ils comprendraient le moment venu. Et le moment venu était une nouvelle fois arrivé. Pourtant Bastienz était déjà excité de ce qui allait arriver. Normalement, il se contentait de venir, d'expliquer aux grandes gueules qu'il faut des fois se taire de manière musclés puis il repartait, laissant ses adversaires en morceaux. Mais cette occasion ne ressemblait pas aux autres. De une, il avait déjà affronté son adversaire. De deux, combattre son adversaire lui promettait un beau combat.

Quelques jours plus tard, parcourant la ville, Bastienz interpella un garçon qu'il connaissait de vue, histoire d'avoir des réponses si le petit ne faisait pas son boulot.

Va donnez ça au procureur, le manchot et tu gagneras une pièce !

Ca ? Une lettre et avec à l'intérieur, une convocation de duel fait par un arbitre officiel avec quelques mots griffonné dessus. C'était ça son boulot. Venger ses compagnons ! Régler les différends en combattant si la discussion ne pouvait rien faire. C'était sa raison de vivre, c'était la ou il excellait.


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Autoproclamé " Champion du Jargor"

[Un retour lugubre]

Seule
Une solitude vidée d'humanité
Et le croassement d'un corbeau qui annonce l'hallali.
Cambrée et offerte en pâture, elle passe sa langue sur ses lèvres sèches.
Comme un couteau qui fourrage son côté et la vrille. Une tentative avortée de se protéger. Plus rien ne répond.

Réveilles toi, Garance.

La douceur de la voix ne lui dit rien qui vaille.
Qui connait son nom dans cette piétaille?
Elle ouvre les yeux et déchiffre au travers de la buée du souffle le visage de..

Fal... co

Faire parler les yeux. Lui afficher son mépris quand elle comprend les manoeuvres de ses mains sur ses genoux et ses cuisses.
Elle voudrait hurler, se débattre..
Donner un jumeau à son moignon.
Elle aimerait oh oui comme elle aimerait avoir assez de salive pour lui cracher à la figure.

Mais rien... rien.. que la force de la haine dans le regard.

Impuissante, elle l'entendait bavasser.
Le Falco qui abusait de son pouvoir et elle qui ne pouvait répliquer.

Le geste sur son front fut un de trop.
D'un effort surhumain, elle agrippa le poignet du bourreau couard et le mordit à pleines dents
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Poutrée.. violée mourante puis crucifiée en Touraine. Bien mieux qu'au Rouergue

regard en arrière.

Falco est resté, vérifiant probablement si la sentence est complète.
Probablement pas : celle qui aurait dû être au sol, sans bouger, est en train d'essayer d'arracher à coup de dents des lambeaux de chair du bras du procureur.

La juge recule de quelques pas. Pour faire lâcher prise, il faut faire crier.

Un grand coup du plat de l'épée sur la main de la fautive, pour espérer faire lâcher un cri. Au cas où cela ne suffirait pas, elle y assène un grand coup de botte et écrase cette main au sol.

Ano se découvre un plaisir qu'elle ne connaissait pas. Elle appuie sa botte de toutes ses forces, ne lâche pas prise. Elle regarde l'horizon, feignant d'ignorer les agissement de Falco.

Sa main droite démange. Elle se rapproche plusieurs fois du fourreau, mais se retient à chaque fois.
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Ano Jojos, Porte-Parole de Touraine

Viol Danse

Ah!Ah! Mange, avale même!
Son poignet est déchiqueté jusqu'aux tendons et les os , il lui fourre le tout sur les lévres injurieuses.
Son unique main et le reste sont à l'aune d'une vie agitée. Noueuse, torsadée entre muscles et cicatrices, marques de brulures, de fractures ressoudées à la diable.
S'il vit vieux il aura sans doute arthrite le Cartel.
Mais pour le moment il asperge de son sang le visage de Garance tout en luttant hanches à hanches.
La Jargor a due en vivre des sévéres aussi à ainsi venir au devant de son bassin à s'en fêler le pubis.
Alors il rit.
Musique de boite à clous rouillés.
Son armure meurtrie la tendre chair de l'intéreur des cuisses qui semblent en avoir vues d'autres.
Garance n'a rien d'une vierge effarouchée, elle est même plutot mûre, à l'instar de son assaillant.
Ils parlent le même langage et selon les même codes.
C'est une danse injuriante, une humiliation dans les régles.
Celles de la guerre selon les gens de cuir, bien loin des codes de la noblesse et des rêves d'Eglise...Qui préfère les meurtres loins des yeux, des siens d moins, pour ne pas se salir.

Elle est brulante, bouillonnante, il est glaçé même plongé en ses tréfonds.
Elle espère quoi à l'entrechoquer? Qu'il râle de plaisir à la vitesse de combustion d'une méche de sape?
Se débarasser de lui avant le terme de la leçon?

Sa figure ruissele du crachat sanglant , gouttante sur la gorge de la blessée.
Il a planté son moignon en sol pour faire levier et mieux peser de son corps , de son blindage, de sa chair engagée bien loin.


J'ai déjà payé pour moins bien que ce que tu me donnes....Ma mie.
Il murmure, essoufflé par la lutte et ses plaisirs collateraux.
Car cet assaut à tout autre objectif qu'une jouissance volée sur un pantelante à demie morte.

Tu sais le meilleur?

La mécanique corporelle a produite sa conclusion logique, il s'immobilise , expirant lentement.
Souriant.
Cette fois c'est le sourire des aubes ou l'andouille se reveillant ignore qu'il finira une dague dans le nombril avant midi.
Ici la dague est de chair, mais le principe similaire au final.

Le meilleur...C'est que tu vas vivre...

Le ciel est bleu, le soleil fabrique des milliers d'etincelles sur les branches givrées. La souche moussue fut une bénédiction car soulevant idéalement le bas ventre de Garance. La Juge exhale de charmants nuages de vapeur, tout à son admiration du paysage, le pied posé sur des doigts transis.

Ailleur monte le bruit de la troupe qui se rassemble, unique musique, funêbre, dans la campagne tourangelle.

Il vient de terminer son office et ne peut en nier la satisfaction bestiale.
Dire qu'il a failli rester coincé à la Cathédrale à écouter les pontifes annoner...
D'ailleur cela lui donne une idée.
Elle est belle, même blessée et écartelée dans la neige, la Garance.

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Le blanc manteau de la neige étalé à perte de vue pour tapis,
Le rouge du sang de ses blessures maculant son corps laiteux pour parure,
Elle gisait là..

Il prit place entre ses cuisses..
Le visage déformé par la haine, il semblait lui vomir des injures,
Le moindre de ses gestes se voulait douloureux et il semblait jouir de lui infliger sa torture.

Elle, c'était Garance
Il, c'était un inconnu

Bien à l'abri des regards, cachée derrière un amoncellement de troncs coupés qui attendaient d'être débités pour réchauffé ce rude hiver, Saw assistait impuissante à la scène.
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Viol danse

Tu es trop vieille pour me porter beau rejeton..Tss


Il se redresse sur les genoux, son forfait accompli, décochant un sourire radieux à Ano.
Remettre de l'ordre dans ses braies et la cuirasse est moins compliqué qu'il ne pourrait paraitre.
Cela fait un bail qu'il est manchot maintenant.
Ceci dit, parfois, pouvoir garder épée en main alors qu'il urine sur un buisson l'arrangerait bien des fois...
Son poignet atrophié lui sert à essuyer l'ultime crachat, il se nettoie la bouche d'un coup de langue appreciateur.

Le gorgerin est remis en place, il se remet debout entre les jambes gisantes de Garance.
Le bas du visage a nouveau protégé de fer, dissimulant un air peu amène.
La blessée est ruisselante de sang, de neige fondue et souillée , le dos cambré sur sa souche,les talons ayant fait sillons profond dans l'humus gelé.

Visiblement sa resistance, si réjouissante pendant l'acte, a déclarée forfait à l'apogée .
Lui ne conserve qu'un creux agréable dans les reins et le gout ferreux de son propre sang sur les gencives.
Il regarde son poignet dont il manque un pan de chair découpé à l'emporte piéce.
Une veine à nue pulse doucement, mouillant de fluide sa paume .
Cela fait un mal de chien. Contrepoint étrange aprés le plaisir animal d'avoir fait ce pour quoi il sert les Ducs de Touraine.
Vaincre est à la portée du premier capitaine venu, si Dieu l'assiste.
Mais imprimer la défaite est de son ressort.

Faire que Touraine soit crainte, honnie, évitée.
Violer Garance fut un plaisir fugace mais surtout un moyen pratique de délivrer un message clair.
Il ne niera pas le plaisir pysique. Elle en porte les traces.
Mais s'il avait conquis une cité adverse, c'est en jetant au feu enfants et aimants des vaincus qu'il aurait causé de façon à être entendu.

C'est son boulot.
C'est un Procureur, mais aussi un chien de guerre.
Pour la plus grande Gloire du Roy et de Touraine, et que soient maudits les âmes hypocrites.

Ecoutant les environs il note qu'un merle a décollé la bas...Vers ce tas de bois.
Un sourire féroce caché par le gorgerin.S'il avait du mourir d'un trait, cela serait déjà fait..
D'un bras et en jurant il charge Garance en travers de son palefroi.
Le cul exposé aux froideurs, le ventre plié par les os de l'encolure du percheron hors de prix.




Garance..Jolie amante..Tu es messagére, et je suis le facteur...Avanti!

Ano le suivra bien.
L'armée fait brouhaha non loin.
Il pose son moignon sur une fesse blanche , pour empêcher le reste de choir à terre.
Dressé en croupe, le banneret de Cartel claque à la brise.

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[Dans une ruelle derrière une taverne...]


Alors qu'elle trainait fièvreusement, la Lou arriva jusque derrière une taverne animée, son bandage saignait, ou plutôt il était imbibé de ce sang qui venait de sa blessure, les derniers jours à ramper lui avaient coûté cher, une plaie réouverte et une fatigue qui l'empêchait de poursuivre, sans compter cette neige qui commençait à lui glacer les os !

On pouvait entendre les buveurs de bière, hulants et chantant la victoire des armées, les femmes festoyer dans les bras de leurs amants, les marmots criant pour manger quelques gourmandises étalées de ci de là, alors que ripaille se faisait aussi embusquée à attendre une nouvelle attaque éventuelle du Jargor...

Mais les combattants Jargoriens, ou Jargorois... mmmm jargoriens est plus joli !!! ^^ mais justement, ces combattants là, éparpillés à se soigner, ou encore à reprendre des forces et se réapprovisionner en armes, tentaient de se faire oublier, peut être pour mieux refaire surface ? ou peut être encore que la sanguinaire, se racontait trop d'histoires... elle avait trop lu de livres et ses batailles prenaient trop de place dans son esprit fébrile...

cela faisait déjà quelques jours qu'elle ne parlait plus, sauf peut être cet épisode hurlant et affrontant l'invisible ennemi, mais avec le temps, le froid et la douleur, elle n'avait réussit ensuite qu'à se mêler au foin des chevaux, se réchauffant autant qu'elle le pouvait, mais sans manger, et ne suçant que de la neige pour en reccueillir de l'eau, elle ne tiendrait pas beaucoup !

cette fois ci, elle ne chantonnait plus de petites chansons où le Jargor triomphait de ses victoires à brûler ou piller... non ... elle restait là à se demander si elle parviendrait à s'en tirer ce coup ci !

Les yeux de la belle Loucrezia, se fermèrent lentement, laissant ses nouveaux songes, dominer à nouveau son esprit fertile et malade !
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La rouquine avait suivi de loin le triste cortège, leur pas les ramenaient vers Loches ..

Peu avant d'y arriver le cortège se scinde sans réfléchir elle suis le cheval qu'elle sait porter Garance, ils se dirigent vers la lice.

Là elle voit l'homme au moignon s’arrêter et fixer le corps inanimé tel un gibier qu'on a mis en pâture au rapaces.

La jeune femme sait que Garance ne tiendra pas longtemps ainsi exposée après ce qu'elle vient de subir, sans perdre une seconde elle fait demi tour sur le sentier qui ramène à la ville, une seule idée martelant son esprit

Trouver quelqu'un il faut trouver quelqu'un !

Elle court a perdre haleine, au loin se profile une silhouette, imposante , massive semblant voler sur un destrier au galop, elle court plus vite et hurle

A l'AIDEEEEEEEEEEEEEEE
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Le cheval se rapproche poursuivit par un nuage de fumée..

La jeune fille, épuisée, ralentit un peu attendant que la monture n'arrive à sa hauteur et elle le reconnait.
Lograinne, il avait réussi a rattraper son retard, une faible lueur d'espoir naquit dans le coeur de la rousse. Elle tend son bras en direction de la lice et lui hurle

-TA MERE EST EN DANGER VITEEEEEEEEE

Un sourire de vainqueur, un baiser qu'elle attrape au vol et la voilà qui oublie sa fatigue et repart en courant en direction de la ville.

Dans son esprit en ébulition une seule idée: Un jargor, elle doit prévenir un Jargor! Mais voilà, de jargor elle ne connais que log et Némésis son obsession devient donc Nemesis, je dois trouver Némesis.

La jeune fille arpente la ville, visite les tavernes et fini par trouver la belle qui l'accueille souriante " Ahhh Saww"

La rousse s'effondre entre ses bras l'entraine dans un coin isolé et lui raconte tout:
La neige, le froid l'armée , le sang, Garance et l'homme au moignon , la jeune brune femme élancée tout de blanc vétu au regard vicieux, le viol , le retour à loche , l'exposition inhumaine du corps de l'hydre..

Elle vomi son histoire sans jamais exagérer ou adoucir ses dires, les mots sont crus violents rapides atrocement détaillés, son regard pleure sa rage , Nem la laisse parler jusqu'au bout sans jamais l'interrompre et puis elle s’arrête vidée anéanti par ce qu'elle aurait voulu être un cauchemars.
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Loches -Lice de Noêl
[b]Messire du Cartel je vient vous défier en attendant que le champion du jargor vous tue si j'échoue. Mais ma perte n'est pas assuré. J'ai bien réussir a rallier loches a travers vos lignes. Maintenant ce n'est point vos lignes que j'escomptent traverser mais votre chaire ignominieuse.

Moi Lograinne De Lorso je vient donner un avant gout ou une fin a cette belle soirée
Hum? Les marauds, ça se chasse...D'ailleur, mesquin archer, tu n'avais pas tant de principes quand tu décochais tes dards dans mon dos..[/b]

Voila laconique réponse d'un Falco de Cartel qui sirote un vin chaud.
Non loin Garance est chauffée par un brasero, il detesterait l'idée qu'elle claque trop tôt.

Dans Loches resonnent les bruits d'armée et d'escouades des Ordres religieux. Mais aussi celui de bien trop de vilains à son goût..

Il jette dans la neige le reste de son gobelet.

De Lorso, hein? En Lice je n'accepte que vraie noblesse , pas la gueusaille.
Décroches donc celle la..

Du menton il désigne Garance.

Vous auriez du entendre, sur la place de Loches, quand je vous ai donné le ton de la musique qui se joue en Touraine.
Récupére cette Hydre, et lisez sur sa chair le message de Touraine.

Vous n'êtes que gibier , car vous avez choisi de n'être que cela.
Va prier pour son âme.
Et la tienne.



De méchante humeur le Cartel car Ano va se battre sottement.
Il l'aime bien sa Juge, un peu trop peut être.
Si elle s'en sort, il se demande s'il ne lui fouettera pas le popotin avec des orties gelées.

Quand au défi de Lograinnes, il espère avoir été clair.
Il n'a de temps à ces jeux sans enjeux..C'est aussi bêtement réaliste.
S'il ne reservait ces joutes qu'à la seule noblesse, vu son nombre d'ennemi, il passerait son temps ici et non ailleur à servir sa terre et leurs ducs.



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[ Lice de Loches ]

Un combat aux chandelles, à minuit et demi, armées de crosses et de boucliers. Voilà les conditions de l'affrontement en lice entre Ano et Némésis. On ne reviendra pas sur les raisons de l'affrontement entre la juge et la pigeogueuse, mais ce qui est certain à cette heure, c'est que l'alcool tue.

Ano, confiante, a décidé de ne faire aucun don à l'église aristotélicienne. D'autant plus que l'église aristotélicienne est représentée en Touraine par l'ignoble Clodeweck, celui qui dans ses prêches incite les brigands qu'il a lui-même ramenés à piller le château.

Bref, voici Ano en lice, à attendre le début du combat. Elle affute sa crosse, embrasse son bouclier aux armes De Cartel. Pourvu qu'à défaut d'Aristote qui a autre chose à faire que ça, ce bouclier la protège.

DONG ! Le duel commence. Ano, d'un geste rapide, brandit sa c.... se retrouve à faire un énorme vol plané tant le coup porté par l'adversaire est puissant. Elle se retrouve au sol, incapable du moindre mouvement. La douleur la tiraille. Ses beaux habits de combat blanc se maculent de rouge sang, et pas celui de l'adversaire. Dans un ultime effort, voyant Nemesis s'approcher, elle bredouille ce qui seront peut-être ses dernières paroles :

Je suis venue ... J'ai vu ... J'ai mouru
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Ano Jojos, Porte-Parole de Touraine

[ l'heure de vérité ]

Elle avait pris le temps de s'isoler la jargoroise, loin de tout et de tous.

S'il était un enseignement qu'elle avait retenu de ses errances en solitaire, c'est qu'il fallait toujours avoir le contrôle de soi. La colère, la rancune, la précipitation n'auguraient jamais rien de bon. La seule chose sur laquelle elle s'était fourvoyée de longues années c'etait sur le pouvoir des sentiments. Longtemps elle s'était persuadée de leur nocivité, persuadée qu'ils étaient un frein à la liberté, qu'ils étaient source de vulnérabilité. Puis petit à petit elle avait découvert le contraire, appris que si on acceptait de les vivre pleinement, de les assumer, d'en jouir, ils rendaient plus fort, plus déterminé, plus libre...
Tout avait commencé une nuit en Auvergne, dans une taverne, une nuit où elle avait accepté de faire confiance, où elle avait fait la promesse de ne plus lutter ...
Un coup d'oeil à une mince cicatrice sur son poignet.
Un faible sourire.
Puis la pigeogueuse s'était appliquée à puiser sa force au fond de son coeur. Appliquée à transformée la colère bouillante ressentie au récit de Saw en détermination farouche.
Transformer le négatif en positif là était toute la force de Némésis.

Le manchot la sous estimait, sous estimait le Jargor. Il n'avait pas encore compris. Il était persuadé d'avoir mit le Jargor à terre ...

Mais le Jargor était comme ses deux chefs, jamais à terre, toujours imprévisible, sachant se remettre de tout, devenant chaque jour plus fort.
Ce qui devait être une faiblesse était la source de leur force. Toujours.

L'heure du combat approchait.

Choisissant la solitude, elle restait isolée jusqu'au bout. Elle pensait à son Panpinou, à son fils adoptif, à Garance leur complice hydrique, à ses hommes si fiers et valeureux.

Rix était toujours inconscient chez les moines, d'autres auraient pensé qu'étant désormais seule pour le Jargor elle se devait au groupe et devait rester en retrait. Mais Nem était exigente, avec ses hommes, et surtout avec elle-même.
Et elle se devait de montrer à la Touraine que non on ne s'attaquait pas au Jargor et à ses hommes impunément. Qu'au Jargor on est une famille, et que chez les méchants il n'y a pas un chef et de la chair à canon comme chez les gentils. Chez les méchants on se serre les coudes. Elle était fière des Jargorois, et elle se devait d'être à leur hauteur.
Quelle meneuse pourrait-elle prétendre être si elle n'était pas capable de se mettre en première ligne pour eux et pour le groupe ?
Elle n'était ni lâche, ni couarde, elle était guerrière, et pas seulement pour lancer ses hommes au combat, mais aussi sur le champs de bataille.

Elle saisit donc sa nouvelle crosse, la soupesa, la fit tournoyer, puis satisfaite, elle se mit en route d'un pas assuré vers la lice.

Il faisait nuit, les ombres dansaient autour d'elle, la neige craquait sous ses pas. Comme à son habitude elle n'était vetue que de haillons. Dans ses yeux une flamme brillait. Elle arriva en bordure de la lice un peu avant le combat.

Choisissant de ne pas se montrer, autant pour garder sa concentration que pour évaluer son adversaire, elle observa.

Elle vit Garance, avec Lou effondrée à ses côtés. Son emprise se ressera un peu plus sur sa crosse. Non loin de là elle vit son fougueux neveu défiant le manchot. Elle entendit le proc parler de message...

Il était l'heure.

La flamme se fit plus vive dans ses yeux, dansante. Pour ceux qui ne la connaissait pas on prenait ca pour de la colère, source d'erreur, mais les plus anciens combattants du Jargor, notamment son dévoué savaient. Ils savaient que ce n'était pas de la colère, mais qu'il s'agissait d'une détermination sans faille.
Et ils savaient surtout qu'il n'était jamais bon d'être sur le chemin de cette Nem là...

DONG !

L'heure du combat.
Une juge au milieu de la lice qui ne voit pas son adversaire.
Une chatte s'élance, crosse en avant, bondissant sur une Ano qui n'a même pas le temps de réagir.
Un bouclier Vole.
Une crosse aussi.
La juge se retrouve au sol, sonnée, sanguinolante.
La Dangereuse du Jargor s'approche

Je suis venue... J'ai vu... j'ai mourru...

Posant un pied sur le torse d'Ano, sur la plaie qui saigne abondamment sur les vêtements blancs, Nem stoppe l'hémorragie infligeant par là même une ultime douleur à sa victime pour la maintenir en vie.

Non chère Ano, vous n'allez pas mourir.

Se tournant vers Falco tout en maintenant la pression sur sa victime au sol, Nem lanca d'une voix forte

A propos de message messire Manchot.

Le votre a été laborieux à écrire... Il vous a fallu nous traquer, attendre que nous revenions vers vous, trouver une victime isolée, vous attaquer lachement à elle en vous y mettant à deux, l'exposant difficilement dans un endroit discret pour éviter de rendre des comptes...

Vous aimez les messages ? Voici celui du Jargor...

Une chef
Un coup
Une juge, future duchesse represantante de la force de la Touraine, mourante.
Pas Morte. Non.
Je ne le souhaite pas.
Je veux qu'elle soit le témoin que pour le Jargor c'est où je veux, quand je veux.

Non cher procureur, vous n'avez pas été plus capable que le Rouergue de nous mettre à terre.

Le Jargor est inébranlable.

Tenez, je vous la rends.

Sans un mot de plus, Nem fit demi-tour et abandonna la juge et la lice.

Par Ano, la Touraine était Vaincue.
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Lices de Loches

Cornes du Sans Nom..Tu l'auras bien cherchée celle la, ma ptite Juge.
Il écoute les mécontents, respirant doucement à force de volonté.
Sa colére n'est pas pour leurs mots.
Les insultes, les flargoneries et jappements, il en a eu largement son content en bien des occasions.

Pas vaincus, hein?
Ils se souvient de leurs visages en sangs, de leur charge anéantie avec un royal dédain. Ceux la même qui font les fiers portent tous les marques ou ont été tachés du sang et du vomi des leurs tombés.

Secouant la tête avec fatalisme il marche dans la neige de la Lice jusqu'à Ano.
C'est aprés elle qu'il a le plus grand mal à contenir sa colére.

Vois le résultat , blanche Ano..Ta sottise fait grand dol à mes basses oeuvres...Et amoindri grandement la portée de la Chasse.
Il la souléve sans douceur, la décollant des flocons et du vermeil qui scintille . Plus ou moins adroitement il la cale contre son poitrail , son poid pesant sur son bras diminué.
La main gauche doit rester libre, les loups apprenaient à craindre le feu, une biquette sacrifiée à ouvert leur appêtit.

Elle prendra la place de Garance sur le Palefroi, et il l'emménera au chaud et à la lumiére .Des soins il faudra sans doute.
Surtout que Touraine a besoin d'une Juge..Et que ladite Juge pourrait bien prétendre au Trône du Duché.

J'sens que faire de toi une Duchesse, ptite gueuse écervelée, va me donner des rides. Bébé en purée....Si tu meures, j'te tue!



C'est usant d'être Cartel parfois. Faire le Bien avec beaucoup de Mal, vieille devise qui coute cher.
Faudra que Touraine se rentre dans le crane que l'épée est vaine..Si férir ne se fait sans message et sens, alors autant taper dans l'eau.
Alors jouer l'épouvantail, il l'assume volontier d'autant que sa conscience l'intégre sans migraines aucunes.

Bon..Plus qu'à déposer son paquet, nettement plus leger que Garance, et espérer pouvoir zigouiller atrocement quelques marauds pour compenser la taule subie par Ano.

On ne prend jamais de duel avec des pillards! Uniquement avec des gens de rang égal ou supérieur..Pas pour des prunes..Duchesse...Mal au crane d'avance..


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Lograinne qui veillait sa mère l'avait vu mourir et avait été impuissant cela faisait des jours qu'il changeait les bandages qui la dorlotait la chouchoutait faisait tout pour qu'elle se raccroche a cette vie.

Mais un homme l'avait souillé au plus profond de son âme et pour sa il méritait un chatiment exemplaire.

Il avait voulu donné un exemple et a défaut de faire peur au brigand présent il avait peut être briser une femme. Mais son geste appelait la vengeance le meurtre le pillage, mais pas la fuite.

Maintenant que Log n'avait plus rien a perdre il attendrait et un jour le batard qui avais fais sa a sa mère le verrait surgir de nul part et l'égorger comme le moins que rien qu'il était.

Pendant qu'il se faisait ces réflexion et préparait sa vengeance saw était entré et avait vu le cadavre de garance sur son lit de mort sa derniére demeure.

Log se leva et alla prendre la rousse dans ces bras pour l'empêcher de défaillir et tenter de consoler l'inconsolable.
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[Quelques longs jours plus tard]



Hey ! Leve toi et marche !

Réveil en sursaut de la vagabonde.

Nan mais ,c’est dimanche là, jour du seigneur…j’dors.

Non, tu te lèves. C’est l’heure…

L’heure de quoi ?

Ta mission espèce de tâche. Et t’as pas de seigneur, tu m’as Moi.

Toi toi…t’es qui toi d’abord.

The Voice...Sors de là et va au village. Je te donnerai les indications au fur et à mesure.

Fais nuit !!!

ET ?

Bon, d’accord…

Quelques longues minutes plus tard, à l’approche d’une rue.

Maintenant tu te fonds dans le décor, tu la fermes et tu obéis dans le silence le plus absolu.

Pourquoi ?

Parce qu’on va faire un truc qui risque de t’attirer de gros ennuis si jamais on te chope.

Pfff…J’passe pas l’hiver alors ?

ça j’en sais fichtre rien et je t’avouerai qu’en ce moment c’est le cadet de mes soucis…Avance et obéis.

Alors elle avance, se plaquant contre les portes cochères pour ne croiser personne, jouant à cache cache avec les poivrots et autres spécimens du même acabit.

Soudain.

Ici. Débrouille toi pour rentrer dans la maison d’en face.

Mais bien sur… Je frappe à la porte ?

NON ! personne ne doit te voir.

Gna gna gna…

Aeryn resta un long moment immobile pour voir si quelques lumières passaient au travers des volets. Rien. Soit. Au moins toujours ça de pris.

L’air désinvolte elle avança vers la porte, sens aux aguets et mit la main sur la poignée.

Non mais tu te fous de moi là ?

Tais toi, c'est moi qui conduis.

Miracle.

La porte s’ouvre alors qu’un sourire d’enfant ravi nait sur son visage.Sourire qui s’efface aussitôt pour faire place à un haut le cœur violent. Elle referme la porte et vomit dans un couloir froid et humide.

Qu’est ce que c’est que cette odeur ?

Nouvelle nausée qui la laisse en nage.

On est très en retard, ma fille, très en retard.Avance. La chambre là.

Je rentre pas là dedans.

Si.

Non. C’est de là que ça pue…

Oui.

J’y vais pas.

Si.

Non.

Aeryn, je comprends même pas pourquoi tu discutes.

Bon d’accord.

Elle pousse la porte en grinçant des dents.

Sur le lit, une femme dont la décomposition ne fait aucun doute sur son état.

Aeryn la dévisage en plissant les yeux. Et en se bouchant le nez.

J’sais pas qui c’est mais c’est pas jojo à voir…

Ta gueule Aeryn…

C’est qui?

Ta mission.