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[RP]Le Jargor a trouvé son chez lui ...

Garance
[Quand le gibier sort de son terrier.. A chasseur chasseur et demi]


Chateautrou le 4 décembre.

Nem? Et si....
Une Nem frigorifiée mais sourire aux lèvres. Rix était en lieu sûr. Clin d'oeil à Naella qui l'avait aidée à rentrer.

On dit que le cerveau tourne au ralenti par grand froid, mais il était chaud bouillant chez Garance. Elle entraîna Nem vers une auberge . Enfin ensemble. Feu dans l'âtre. les discussions allaient bon train.

On va pas rester terrés comme des lapins...Et si...Le regard de Nem brillant...

Tu l'as vu Nem? Comme il nous défiait? Ou alors, il en avait après la bande de pleurnichards berrichons?

Et l'idée folle naquit... "Qui ne Rix rien n'a rien". Elle l'avait entendu combien de fois dans les rangs. Il y aurait du sang, des blessés mais combattre au clair. Affronter de face le manchot.

La nuit tombée, tous se rassemblèrent en silence. A la barbe de Jospinette. Chevaux qui piaffaient, nasaux fumants dans la froidure. Les plus forts et les plus armés devant. Pigeon bien gras envoyé à ceux de Loches.

Des villageois encore debouts raconteront avoir vu un phénomène étrange cette nuit là. Une tourmente de neige qui galopait vers Loches. Et qui hurlait..

Chevauchant à côté de Nem :


Ils filent vers Loches Nem.. regarde ils détalent. On va les rattrapper !

Flancs de chevaux éperonnés, 4 lances se déploient .. Et c’est l’erreur.

La quinzaine de combattants se retourne d’un seul bloc.

Avec la neige qui recommence à tomber Garance a du mal à voir ses compagnons.


Citation:
05-12-2010 04:07 : Paysans01 vous a frappé Ce coup ne vous a pas blessé.
05-12-2010 04:07 : Vous avez été attaqué par l'armée "Pacificatoria Legatio" dirigée par Zebracolor.


Tourbillons de cris, de lutte, d’épées qui s’entrechoquent et un coup qui la désarçonne en pleine cavalcade.

Blanc.. Interruption des émissions.


Mais tu fais quoi là toi ?
Bah, je chargeais.
Debout
Je voudrais bien, mais ça veut pas.

Soupir agacé..

Le 5 décembre en pleine campagne

Elle a froid.. Non, elle est gelée.. Elle est au delà du tremblement.

Bouge-toi
Gnnnnnnnnnnnn

Un souffle chaud sur le visage. Une haleine de … Orion.. Son fidèle cheval lui carresse le visage du museau.

Suis dans une crèche ?
Relève-toi, imbécile !

Yeux ouverts pour voir d’autres corps pas loin.. Se relever.. Bouger.. Tout va au ralenti.. Du calva.. garance en a toujours une fiole sur elle. Du 30 ans d’âge glissé dans les lèvres. Pas de sang qui ne tache l’immaculé. Vivants et juste assommés comme elle.

On bouge.. faut savoir ce que sont devenus les autres. Je pars seule . je ne vous mettrai pas en danger si je suis reconnue.

Même pas le temps d’entendre leurs réactions. Elle galope jusqu’aux abords de Loches et comme la première fois, met pied à terre. Elle se glissera à pied.

_________________
Poutrée.. violée mourante puis crucifiée en Touraine. Bien mieux qu'au Rouergue
Ano.jojos
Au côtés du chambellan, du procureur, il y a la juge, toujours à la traque des brigands qui sont cachés entre Loches et Châteauroux. Elle attend avec impatience le moment où elle pourra en occire un. Elle toujours imaginée qu'elle abattrait ses ennemis comme une sentence divine.

L'ennemi la verrait, tomberait à terre, et là elle aurait le temps de tracer un cercle autour de lui, de revêtir sa houppe de cérémonie, puis de prononcer les paroles funestes :


Ennemi, tu as pillé nos belles villes de Touraine. Je te condamne à la peine de mort. Quelles sont tes dernières volontés ?

L'ennemi, après avoir prononcé ses dernières paroles, serait invité à s'agenouiller. Ce qu'il ferait évidemment sans broncher ni rechigner. Et là, Ano lui porterait un coup d'épée dans le cou, plusieurs si nécessaire, jusqu'à ce qu'il s'effondre, en sang et prêt pour le bucher où brûlent les corps dont le Sans-Nom a repris l'âme.

Mais quand on est pris dans une embuscade, on n'a pas le temps de réfléchir, hein. Ano prend son épée de la bonne main cette fois-ci et tape un énorme coup au hasard dans ses assaillants. La chance lui sourit, elle fait mouche du premier coup :

Citation:
05-12-2010 04:06 : Vous avez frappé The_undertaker_noir. Ce coup l'a probablement tué.


Ano crie victoire ! Elle sort du fond de sa besace une petite bouteille d'eau-de-vie. Ano a réussi à ne pas boire depuis quelques jours et c'est avec une satisfaction sans égal qu'elle la porte à sa bouche, relâchant sa vigilance. Erreur fatale !


Citation:
05-12-2010 04:07 : Alexandre_le_grand95 vous a donné un coup de baton. Ce coup ne vous a pas blessé.
05-12-2010 04:07 : Nemesis vous a porté un coup d'épée. Vous avez été secoué, mais vous n'êtes pas blessé.


Deux coups pour le prix d'un. Ano est secouée, mais surtout, sa bouteille a explosé. Qu'est-ce qui est le pire : trembler suite à un coup d'épée joliment paré avec un bouclier aux armes de Cartel, ou se retrouver sans rien à boire ? En tout cas, pour Ano, c'est vite décidé : sa première réaction est de s'abaisser et de chercher dans les débris s'il y a une goutte encore buvable. Mais rien de rien ! Furieuse, elle se met à grogner et pousse un hurlement digne d'un ours dérangé de sa tanière


Grrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrraou

On ne peut pas dire que cette méthode soit très efficace pour se battre. Mais au moins, Ano est soulagée. Assoiffée mais soulagée. Elle se remet à peine à souffler que la 3e vague d'assaillants arrive. Elle sort donc son épée et tente de se remémorer son coup parfait d'un instant plus tôt. Comment tenait-elle son épée déjà ? A-t-elle frappé de haut en bas ? Tout droit ? Quel pied avait-elle en avant ? Incapable de répondre à ces questions, c'est un coup timide et hésitant qu'elle porte à son adversaire.


Citation:
05-12-2010 04:07 : Vous avez frappé Bastienz. Vous l'avez légèrement blessé.


Inutile de chercher... Dès qu'on réfléchit, on n'y arrive plus. Et rien à boire pour se consoler ! Décidément, sa chance l'a vraiment quittée

_________________
Ano Jojos, Porte-Parole de Touraine
Loucrezia
[le coma de la suceuse de sang]

Qu’elle blancheur ! Cette …………….elle était déjà venue ici !
Qu’elle mémoire ! pourquoi ne se souvint elle pas de cet endroit ?
Hé ho ? y a t-il quelqu’un ?
Le silence reposant de cet environnement, la rassurait d’abord, puis elle cherchait Bull, Garance, Necta, Jack, Erme et ……….. blessés…………… morts, le champ de bataille, des chevaliers se livrant au combat, des lames se croisant de tous côtés !
Sa voix devint plus terrifiée, elle se mit à crier plus fort, alors que personne se semblait entendre et répondre à ses appels…….

BULLLLLLLLLLLLLLLL !

Ses yeux remplis de larmes, elle commença à courir, aucun chemin, aucun être vivant autour d’elle, rien, le paysage semblait se contorsionner, il devenait confus de couleurs, le pourpre se mêlait à la blancheur immaculée, des corps jonchaient le sol, elle ne pouvait en atteindre aucun, aucune médecine pour les sauver, rien que des cadavres inanimés……….

Sa voix paniquée, se mit à hurler aussi fort qu’elle le pouvait, mais personne ne lui répondait !

BULLLLLLLLLLLLLLLL !

La peur l’assaillait, elle sentait en sa poitrine cette douleur qui lui rappelait un homme sur un destrier, une épée qui l’embrochait, le flanc qui lui avait bien plus qu’une estafilade, son ventre, qui lui empêchaient de prendre son griffon pour se défendre, cette mort qu’elle avait rencontré, ce chemin qu’elle avait déjà emprunté, sans personne pour l’accueillir, pas même Aristote !

Heuuuu Aristote ? nannnnnnnnnnnnn Cain peut être !!! mais pas un autre… ou alors le Maal en personne ! si d’elle il se souvenait encore, alors qu’elle plantait la lame de son griffon dans l’avant trou qu’elle avait fait dans la carotide de son arracheur de dents, après qu’il ait limé les siennes, pour le boire avec délectation, jusqu’à ce que l’envie de vomir s’en suive !!!

Elle tomba à genoux parterre, les yeux tournés vers le ciel, les mains jointes et les larmes coulant sur ses plaies, elle n’était plus sûre de son état, la colère de se retrouver à nouveau en cet endroit sans permission, elle arracha ses bandages, découvrant ses plaies béantes, criant à tue tête le nom de celui qui vivait en son cœur…

Bull Bull…..pourquoi ne suis je pas avec toi ?

Je te prie toi…le seigneur que d’habitude j’ignore……..je prie pour lui, pour les âmes et pour les hommes pardonne leurs car ils ne savent pas ce qu’ils font… pardon… il savent ce qu’il font ! mais comme moi ils sont fous !

Je veux dire à l’homme que j’aime mes sentiments…lui dire combien il me manque……car……..il est la magie que l'amour en vie, juste qu’il accepte souvent que j’aspire en son cou le nectar délicieux… l'étincelle qui fait naître la flamme et la larme que l'océan pleure, je rêve de ses yeux, m'enivre de son parfum, me berce dans son cœur et le nourrit du mien, Bull est le rêve de mon cœur et il a l’âme qui me fait vivre, je ne crains pas la mort pourvu que je sois à ses côtés, je crains les doutes que d’autres puissent lui souffler, je ne crains pas la bataille, ni la guerre, mais ses larmes que je pourrais voir couler, je ne crains pas la douleur qui serait mienne, mais celle qu’il pourrait avoir en me voyant souffrir, Aristote, préserve le de ces douleurs, de ces malheurs et de toutes ces larmes que tu lui fait verser ! heuuuu c’est moi qui dit ça ? nannn j’ai prit aussi un coup sur la tête ? hé hooooo ….. ….. faut arrêter là ! c’est quoi c’tte histoire ? bon ça va ! j’ai compris ! c’est un cauchemar, je parle comme une mauviette, alors que je suis … rooooooooo il est où le sans nom ? l’est pas loin, il doit m’imposer ces putains de phrases à la con pour me destabiliser ! grrrrrrrrrrrrrrr hééééééééé toi !!! c’est moi que je commande… c’est moi que je décide ce que je dis quand je meurs ok ? nanméo !!!



[dans le lit, où Log la veille !]

Dans l’auberge, à l’étage et sur le lit, Lou avait les yeux fermés, l’esprit dans l’inconscience, les bandages pourpres, le sang coulant lentement mais sûrement, elle avait la tête un peu relevée, la respiration difficile et un râle l’empêchait d’inspirer convenablement, un filet de ce rouge épais coulait du coin de ses lèvres, les tremblements étaient visibles sur tout son corps et elle était tantôt glacée, tantôt brûlante……

Sa blessure à la poitrine semblait ne pas vouloir cesser de saigner, son flanc aussi, peut être la fatigue, la station assise sur la monture à chevaucher même doucement dans les bras de Lograine………les douleurs étaient insoutenables, sa respiration devenait de plus en plus difficile, comme si ses bronches étaient encombrées, pas moyen de déglutir, rien que des impuissances…

La faiblesse, cette fatigue prolongée à laisser arriver le destin inévitable………..un râle…………..les gestes impossibles et les lèvres scellées, même ses yeux ne pouvaient s’ouvrir………

[L'esprit !]

La belle ouvrait les yeux, rien de ce qu’elle voyait n’était réel, elle hallucinait, se croyant encore sur le champ de bataille, cherchant sa dague, elle rampe en silence afin que rien ni personne ne puisse l’arrêter, elle entend les épées s’entrechoquer, les corps tomber, les cris de haine et de douleurs, les appels au secours……tout se mêle en son esprit, rien n’est réel, sauf………….


{sur le lit !]

Ses gestes……..elle tentait une respiration forcée, de sa gorge remontait du sang presque noir, son cœur qui au départ battait à tout rompre, se calmait, palpitant de moins en moins vite, les râles étaient plus fréquents et le corps fonctionnait au ralenti…

[une pensée]

Quand le ventre se serre, que les mots ne suffisent plus à décrire ces gestes qui manquent...
Que l'envie, non, le besoin de sentir des bras autour de soi est si intense... Le besoin d'être serrée si fort que l'on en oublie tout ce qu'il y a autour... Enlacée par des bras et pas n'importe lesquels.. son Bubull merveilleux !.. Rien envie d'autre que cela...
Cette sensation de hâte... Hâte de pouvoir partager des gestes en plus des mots...
Tout cela qui nous fait penser et ressentir que la personne qui nous manque est véritablement importante dans sa vie... Bien plus que l'on pourrait le croire

Se disant aussi qu’elle voudrait surtout qu’Aristote arrête de lui filer l’envie de dire des conneries avec ces débilités sur les bons sentiments… et penser à son amant comme tel, une nuit torride à tout faire en envers comme en endroit et surtout lui chiper un peu de nectar pour le mélanger au vin ! pfffffffffff m’énerve ce bisounours à me faire causer comme une fiotte !


[le corps]

Un râle. Le refroidissement progressif du corps.
Elle est en état de choc !

Sans parvenir à déglutir, la louve commence à avoir des secousses musculaires, les mouvements désordonnés, des convulsions et de la fièvre ; une fièvre importante qui accompagne les douleurs et les plaintes ; la chair brunie sous ce sang noir, et l’intérieur de la blessure dégage une odeur pestilentielle….

[l’esprit]

Elle continuait sa lutte acharnée contre ses adversaires invisibles, les combats faisaient rage autour d’elle, pour ne pas perdre son écu, elle déchira sa chemise et l’attacha à sa main, il était sa seule protection et sa seule vraie arme, mais une fois brisé sa couleur était pourpre, Lou pleurait de ne pas voir son assaillant, les couleurs se mélangeant autour d’elle, la fatigue gagnait et elle tombait à genoux épuisée de cet affrontement interminable, elle n’osait imaginer qu’elle risquait de rester en ce lieux indéfiniment….

Un cavalier à l’armure vide la regardait, la lance prête à jouter contre elle qui était à terre, s’appuyant sur une épée brisée, qu'elle avait ramassé près d'un corps, et avec difficulté, elle se redressa pour affronter son arme……….

Un cri s’éleva hors de la blancheur, de cette nuit pourtant qui était la sienne, sans réveil de sa part, mais entendu de tous :

POUR LE JARGORRRRRRRRRR ! POUR MES AMIS ET POUR BULL !

Son inconscience était profonde et son cœur faiblissait à chaque râle sanglant…


A tous petits et grands, qui sont obéissants, nous allons dire un coucou en passant ! un coucou les amis, nous rentrons au pays, au pays du Jargor et des folies ! (musique d’Aglaé et Sidonie)
_________________
--_valentin_


[L'embuscade: Dans l'obscurité.]

*Pas mécontent du bestiau qu'il venait de se prendre, Val grimpa dessus afin de se familiariser avec lui, tout en retournant vers le groupe. Testant le pas, le trot, et un peu de galop, il n'était pas peu fier sur sa monture, dans les ruelles de Châteauroux ...
Arrivant à destination, alors qu'il faisait nuit noire, il écouta les recommandations, et les discutions, puis il vérifia son équipement pendant que les préparatifs se terminaient ...

A rester sur place comme ça, il sentait ses membres s'endormir sous le froid matinale de la saison, et afin de garder du mouvement, il commença à tourner autour de tout le monde, testant encore et toujours sa monture ... Lorsque le moment fut venu !
Il était d'y aller, l'heure était arrivée, et tous n'étaient pas mécontents de régler cette histoire une bonne fois pour toutes.

Chaque meneur de Lance firent l'appel, et quand tout le monde fut opérationnel, la marche hors des rempart commença.
Le vent, la neige, la brume, le froid, l'obscurité, et le silence ... Val s'armait de courage et de motivation, et avançait devant sa Lance, tout en essayant de montrer l'exemple, de montrer que quand il faut y aller, et peu importe les conditions, on se doit d'y aller la tête haute.*


[L'embuscade: Baignant dans la brume.]

*Certains avaient remarqué les silhouettes au loin, et commençaient à s'exciter, et Val entendu à coté de lui:*

[Garance] Ils filent vers Loches Nem.. regarde ils détalent. On va les rattraper !

*Voyant le mouvement prendre forme, Val fit signe à la Lance de se mettre en position. Les quatre Lance s'écartèrent l'une de l'autre, formant un rempart, et si les premiers pas furent méfiants, dés que le premier claquement résonna, c'est tout le Jargor qui s'élança ...

Désirant montrer de quoi il était capable, et s'étant remotiver plus que jamais, Val lança sa monture au galop, pendant que lui était debout dessus, les rennes dans une main, et l'épée brandit en avant dans l'autre, tout en gueulant:*


- EN AVAAAAAaaaaant ...

*Alors que tout le groupe de combattants venaient de faire demi tour, les deux groupes se faisaient face, chargeant l'un sur l'autre.
Val n'était pas dans les premier, n'ayant pas un animal bien performant, mais il s'en contentait très bien, et continua de charger, tout en essayant d'y voir quelques chose, dans cet épais brouillard.

Il commença à entendre des coups d'épées, des cris, des hurlements, voyant des formes ici et là ... Val serra les dents, et quasiment à l'aveuglette, il chargea sur le premier venu devant lui. Mais quelle fut pas sa surprise, lorsqu'il constata, qu'il avait droit au plus laid d'entre eux, mais pas forcement au plus incompétent !
Et lorsqu'il vit le cheval de l'adversaire se mettre debout de toute sa longueur, Val fut déstabilisé, sa monture effrayée, et il s'écarta de coté. Puis voyant dans la brume, l'éclat de l'arme de l'ennemi s'élever, Val brandit son bouclier pour se protéger en désespoir de cause, et complètement prit au dépourvu ...

Un bruit terrible se fit entendre au moment du choc entre l'épée de Falco., et le bouclier de Val. Mais déjà qu'il était totalement en déséquilibre, alors que l'autre était fermement sur ses appuis, Val fut éjecté de sa monture, finissant quelques mètres plus loin, au sol !

Complètement sonné, totalement perdu, il chercha dans un premier temps à retrouver son arme, ainsi que sa monture, mais il constata très vite, qu'il était incapable de bouger. Cherchant à retrouver ses esprits, Val continua d'essayer de se relever, et tout en tâtant de la main au sol autour de lui, il retrouva son bouclier. Mais il remarqua, qu'il n'en resté plus que la moitié, qu'il s'était fendu net, sous le coup du Procureur ...

Puis, au bout de quelques minutes, Val remarqua du sang autour de lui. Il commença à s'inspecter, et quand il vit la plait qu'il avait, il ressentit comme un grand frison dans le dos. Il faisait tellement froid, et le choc avait été tel, qu'il n'avait rien sentit sur les premières minutes, mais plus elles défilaient, plus il prenait conscience, qu'il était sur un champ de bataille, avec des hommes et des femmes se battant corps et âme tout autour de lui, dans ce fichu brouillard épais, et il sentit tout doucement, ses dernières forces s'éteindre ...

Il commença à ramper jusqu'au tronc le plus proche, afin de s'y abriter, ne désirant pas se faire piétiner, et il appuya sur sa blessure, espérant tenir le coup.

Quelques minutes plus tard, alors que le combat faisait encore rage, Val perdait connaissance ...*
--Aphykit_


[Sur les chemins enneigés, entre Châteauroux et Loches]

C'est à contrecœur que la Brunette avait pris la route en cette nuit de tempête de neige. Elle laissait derrière elle, bien plus qu'un abri chaud pour la nuit... elle laissait derrière elle, celui avec lequel elle bâtissait une histoire. Au risque de tout perdre, elle avait joint ses pas à ceux de ses compagnons.
Elle était partie tard, elle avait différé autant que possible ce choix douloureux, trop consciente des conséquences que pourraient avoir son départ précipité. Un peu à la traîne, elle luttait contre les rafales de vent qui plaquaient la neige sur son visage. La campagne était silencieuse, la nuit noire... pas le moindre bruit de vie, pas la moindre lueur. Seuls des craquements effrayants, le bruit sourds des pas dans la neige.

Lugubres étaient ses pensées, comme lugubre, glaciale et noire était cette nuit. La solitude, le froid engourdissaient son esprit, elle avançait sans trop savoir où elle allait, elle suivait simplement, un peu bêtement les ombres qui la précédaient. Automate décharné, déshumanisé, voilà ce qu’elle était. Oublier la douleur du froid, les engelures qu’elle sentait déjà au bout de ses doigts, avancer, ne point faiblir, garder l’esprit aux aguets de tout bruits qui signeraient le début des hostilités.

Et toujours rien, pas le moindre bruit, pas la moindre ombre furtive… comme si le néant s’emparait lentement de la campagne.


[Champ de bataille, entre fureur, cris et sang]

Au loin, des ombres se profilaient furtives et inquiétantes, puis, Aphy finit par distinguer des bruits de pas, elle n’était pas effrayée, mais machinalement, sa main se porta sur la garde de son épée. Devant elle, ses compagnons s’étaient rassemblés afin de mieux s’abattre sur leurs adversaires. Quelques chuchotements, un plan d’action vite élaboré, ils allaient contourner les ombres pour se fondre sur l’ennemi et l’encercler.
Les cliquetis du métal s’entrechoquant violemment se répandit dans la nuit, des éclats lumineux comme des étincelles, des hurlements plus déchirants que des cris d’agonie d’animaux… ses sens étaient en éveil, elle comprit que la bataille faisait rage, elle devait poursuivre sa marche, seule pour venir à la rescousse de ses compagnons, ceux qui avaient pris la route avant eux.
Aussi brutal que la furie qui avait soudain animé la nuit, le calme reprit le dessus. Seuls des bruits de chevaux qui s’éloignaient au galop s’entendaient dans l’obscurité. Progressant toujours avec de plus en plus de difficultés, Aphy commençait à distinguer des formes gisant au sol, son cœur s’accélérait, respiration coupée par l’angoisse, elle s’approchait.
Une forme indistincte gisait là, déjà recouverte par une fine pellicule de neige, pourtant, une trainée rouge s’échappait du corps inerte. Elle reconnut la blonde chevelure de son ami forgeron… elle s’agenouilla près de lui, terrassée par l’inquiétude. Son visage s’approcha du sien, un souffle s’échappait faiblement des lèvres de celui-ci, dernier râle d’une agonie ? Elle ne l’espérait pas…
Elle dénoua sa cape, la posa au sol et tant bien que mal en entoura le corps, il fallait impérativement le protéger du froid et le tirer vers un endroit sûr, où il pourrait passer la nuit, avant de reprendre la route de Châteauroux pour panser des blessures qui lui semblaient bien profondes.

La neige continuait à tomber, le vent la glaçait tout comme l’effroi, la frustration aussi commençait à prendre le contrôle de ses pensées, pourquoi donc étaient arrivés trop tard …
des idées de vengeance…
Oui, se venger, d’une manière ou d’une autre…
--Nemesis_


[ Où comment une proie devient prédateur... ]

[ Châteauroux, Ca caille toujours, 4 décembre ]

Ayant toujours froid dans son maigre haillon la Jargogueuse ecoute son amie l'hydresse interessée.

Maintenant que le chef est à l'abri, probablement aux bons soins des moines, il faut gérer les troupes. C'est sûr sans lui elle n'est que la moitié d'elle-même, mais pour lui elle doit continuer à avancer, en espérant qu'il se retrouve, en attendant de pouvoir le veiller et l'aider à revenir vers eux.


Lapinous de panpinou peut-être mais on est des lapins crétins hein ma Garance ! On a peur de rien ! J'en connais un qui aimerait ca. C'est en faisant n'importe quoi qu'on devient n'importe qui il parait... Ton idée me plait ! Vive le Jargor!

Après son petit délire verbial probablement du à la gelure de quelques neurones elle reprend la parole d'un ton plus sérieux

De ce que j'ai pu voir, ils sont pas très nombreux, 2 lances tout au plus.

Regroupons nous, tous nos hommes, toutes nos forces. Ici ca fera 4 bonnes lances.

Prévenons ceux de Loches. Une lance de plus. Jolie tenaille.
Opération "Le manchot" lancée.

TAYOOOOO !



Rechauffée à l'idée de partir au combat, elle s'activait, prevenait ses hommes, pigeonnait, s'abreuvait de travail, s'y noyait...

Elle voulait éviter de penser à lui, lui inconscient, lui qui manquait, lui qu'elle aimait plus qu'elle ne l'aurait jamais imaginé.

Elle n'était que la moitié d'elle-même sans lui mais deployait toute son énergie pour combler le manque.


[ un peu plus tard en direction de Loches, saleté de neige ... ]

Les lances étaient formées, les nouvelles qui leur étaient parvenues de Loches étaient bonnes: eux aussi étaient prêts à combattre...
Discrétement elle sonna le départ puis se fondit dans sa lance. Ses hommes connaissaient leur boulot, ils avaient sa confiance. Plus besoin de parler.

Etonnament malgrè la neige, malgrè le vent, elle ne sentait pas la morsure du froid.
Avec satisfaction elle observe la troupe, un étrange sentiment de fierté devant ces hommes, toujours présents, toujours forts, toujours prêts.
Son regard glisse sur l'un d'eux en particulier. Avec un énorme sourire, se sachant à l'abri du danger, assez loin de Châteauroux et pas encore assez près de Loches elle lance dans un cri


Héééé CHOUCHOUUUUUUUUUUUU !! Rendez-vous après l'combat pour ta fessée !!! J't'oublie pas !!! Ca te réchaufera et moi aussi !!!

Le regardant avec des yeux yeux rieurs, elle lui fait un petit signe de la main avant de reprendre son sérieux et de suivre à nouveau sa meneuse de revue.


Elle galope aux côté de Garance, et des autres, confiante en sa monture, et contrairement à son habitude elle est peu concentrée sur son objectif, ses pensées dérivent vers Loches, vers lui, elle s'inquiète.

Submergée par ses émotions elle ne s'apercoit que trop tard que l'armée leur fait maintenant front et que le combat a largement commencé. Le temps qu'elle réagisse enfin la juge de Touraine se tient devant elle. D'un geste étonnament peu assuré Nem tente un coup d'épée pensant la désarmer avant de se rendre compte que la Juge, qui ne failli pas à sa réputation de soiffarde avérée, se bat avec ...une bouteille !!!
Oublieuse du danger Nem éclate de rire devant la mine déconfite de la juge qui observe les dégâts. Elle en perdait le souffle quand tout à coup son épée se brise, se retournant brusquement pour voir son agresseur c'est son épaule qui recoit le second coup. Pas le temps de réagir, elle s'effonce au sol non sans prendre quelques coups de sabots au passage. En un dernier reflexe elle se recroqueville sous son bouclier tentant de se protèger, pensant une fois de plus à lui


A très vite mon amour murmure-t-elle avant de sombrer insconciente...[/quote]

Citation:
05-12-2010 04:07 : Votre arme a été détruite.
05-12-2010 04:07 : Vous avez frappé Ano.jojos. Ce coup l'a blessé superficiellement.
05-12-2010 04:07 : Alaman_karesh vous a porté un coup d'épée. Vous avez été grièvement blessé.
05-12-2010 04:07 : Vous avez été attaqué par l'armée "Pacificatoria Legatio" dirigée par Zebracolor.
--Bastienz_


[ Le Retour ]

La pause était finie. L'heure de parcourir les campagnes sonnait de toutes ses cloches. Bastienz sortait enfin de sa cachette. Il avait du abandonner ses compagnons quelques jours et l'heure de les rejoindre faisait bouillonner son sang. Il sentait au plus profond de lui même que le sang ne tarderait pas à couler. Il fallait donc rejoindre le QG.

A peine, arrivé, on lui donna ses ordres. Rejoindre l'escouade de Valentin, et attaquer l'armée. Encore fallait il rejoindre le groupe a temps. Ni une ni deux, il souhaita bonne chance aux autres et sortit en courant de Châteauroux. Ralentissant à l'enceinte de la ville, il scruta quelques minutes les alentours. On l'avait prévenu que l'armée du Berry pouvait poser quelques problèmes.
Mais rien n'était en vue. A part deux ou trois maréchaux, tout semblait lui sourire. Il pourrait donc partir librement et rejoindre les autres à temps.


[ Quand la fureur se déchaîne ]

Le groupe s'était mis en attente, indécelable par ceux venant du Sud. De plus, la brume, la neige et le vent les cachaient. Encore fallait il que à trop bien être caché, l'armée leur tombe dessus sans prévenir.
Bastienz les avait rejoint à temps. Les troupes s'étaient séparés mais personne n'avait encore engagé le combat. Bastienz les regarda tous en souriant de toutes ses dents, montrant à ce qui n'était pas encore au courant qu'il était fou. Surtout lorsqu'il s'agissait de combat. Ainsi comprenaient ils pourquoi on l'appelait le champion du Jargor. Tout d'un coup, se fut le silence. L'ordre d'attaquer allait être lancé. Bastienz sortit en douceur son épée, vérifia une dernière fois son tranchant puis attendit l'accord de Val, qui ne tarda guère. La barbarie allait se déchaîner.


[ Quand la situation nous échappe ]

C'était un déchaînement. De toute part, les escouades fonçaient vers l'armée bloquant toute sortie.
Bastienz fut parmi les premiers de son groupe a engagé le combat. L'armée en branle bas de combat serrait les rangs efficacement tandis que les Jargorois tenté de les percer, jusqu'à que commence la dispersion. Fini la tactique fine, c'était enfin un vrai champ de bataille. La chance ou plutôt la malchance, en fonction du pont de vue fit que Bastienz tomba directement sur une fine-lame. Alors s'enchaîna esquive, feinte, riposte, parade. Une belle démonstration d'épée pour les spectateurs si ca avait eu lieu en lice. Mais ce n'était pas le cas. Ils s'étaient éloignés du centre et la situation était on ne peut plus clair. Des Jargorois étaient absents, plaçant l'armée en position de force. Les rangs du Jargor étaient déjà mal au point. Cette observation du champs de bataille faillit lui être fatale. Son adversaire s'était mis en marche et lui plaça un énorme coup d'épée. Impossible d'esquiver, Bastienz bloqua le coup avec son bouclier.

Son bouclier lui sauva la vie. Mais l'attaque avait été trop puissant et la prendre sans faire riper la lame fut sa deuxième erreur. Le bouclier tint le coup mais tomba ensuite en lambeau.


Citation:
05-12-2010 04:07 : Votre bouclier a été détruit.

C'est à ce moment la que sonna la retraite. Tout ne s'était pas déroulé comme prévu. Il fallait arrêter les frais apparemment. L'opération "manchot" était un échec.
Bastienz commença à reculer quand il s'aperçut que la bataille était au stade finale. Il jura, observa bien son adversaire et repartit vers Châteauroux, honteux de devoir fuir. Il se promit de se venger quand il rejoignit la troisième vague qui reculait également. Pensant être en sécurité, voyant son adversaire au loin, Bastienz commit sa troisième erreur. Une épée s'abattit de travers sur lui, ou il eut tous les mal du monde à l'esquiver. Il avait réussi à plonger par terre à temps quand il sentit le bout d'une épée lui ouvrit superficiellement le bras. Blessure béguine pourtant cela blessa encore plus son orgueil quand il aperçut le responsable, la Juge elle même, fidèle à sa réputation, et ivre sur la neige teinté de rouge.


Citation:
05-12-2010 04:07 : Ano.jojos vous a porté un coup d'épée. Vous avez été légèrement blessé.

Se relevant, il partit soutenant son bras droit avec son bras gauche du mieux qu'il put sans lâcher son épée.
Les jours n'aillait pas être joyeux pensa t'il, pourtant dès qu'il reviendrait en Touraine, il affronterait en lice ou sur un champs de bataille la Juge et son autre adversaire.
Lograinne
Log inquiet du sort de Lou qui semblait se battre contre des ennemis invisibles des fantômes ou peut être même ma mort elle même.

En ta voyant comme sa totalement impuissant log se sent désemparé faibles mais ne baisses pas les bras pour autant vérifie tes points de suture chaque jour et change les bandages en lavant les plaies de la brune dans sont lit.

Chaque minute il la vieille la nourrit dans sont comas la fais boire et ne quitte pas des yeux ce corps qui lutte pour la vie.

Malgré les cris de la suceuse de sang il s'asseoid contre le lit et lui tient la main amicalement.

Puis chuchote l'oreille de lou


Revient nous vite loucrezia tu manque a tout le monde et surtout bas toi pour bull ba toi pour le jargor ba toi pour moi pour tes amis.

_________________
Garance
[Le champ de désolation]

Sortant du bois, Garance découvrit le désastre. Du sang maculait la virginité de la neige. Des épées brisées jonchaient le sol et quelque lieues plus loin comme pour mieux les narguer, l’étendard de Zebra flottait au vent d’hiver.

Un corps gisait encore seul. Des traînées sanguinolentes témoignaient du transport de blessés. Elle les retrouverait tous. Ennemi ou ami, Garance s’approcha du semi cadavre. Ses cheveux cachaient sa face. Lentement elle la découvrit.


Undy !

Ami normand qui avait fait tout le voyage depuis la Normandie pour la retrouver. L’écorcheur gastronome qui avait failli mourir de faim en bateau par faute de volontaires à finir sous son couteau de boucher.

S’agenouillant dans la neige et le prenant par le cou, elle infiltra du calva entre les lèvres bleuies.


C’est du bon.. Cuvée spéciale « grands maux ».

Keufff.. Keufff.

Yeux grands ouverts et fixes comme un mourant, il agrippa sa cape et tendu dans un souffle

Levan ! Je t’aime !

Je lui dirai Undy.. Je lui dirai.. Mais, qui…


Les degrés du 30 ans d’âge n’avaient sans doute pas encore réchauffé tous ses neurones et Garance de lui en filer une nouvelle rasade en examinant ses blessures. Elle grimaça un peu.

Le Dode va avoir du boulot, Undy, mais tu seras retapé en moins de deux.

Toujours aussi hagard et ne lâchant pas prise, il continua :

*Nous avons brisé la tyrannie des privilèges en abolissant ces pouvoirs auxquels n'avait droit aucun homme. Nous avons mis fin au monopole de la naissance et de la fortune dans tous ces grands offices de l'état, dans nos églises, dans nos armées, dans toutes les parties de ce grand corps magnifique de la France.

Oui oui.. encore une rasade. Garance se demanda si il avait croisé le dode entre le haut et le bas.

* Nous avons déclaré que l'homme le plus humble de ce pays est l'égal des plus grands.
Cette liberté que nous avons acquise pour nous-mêmes nous l'avons affectée aux esclaves et nous confions au monde la mission de bâtir l'avenir sur l'espoir que nous avons fait naître.


Elle poussa un soupir de soulagement, celui qui s’occupait des invendus de Aristote l’avait bien pris sous son aile.

*C'est plus qu'une victoire dans une bataille, plus que les épées et les canons et toutes les cavaleries de l'Europe et cette inspiration, ce souffle pour tous les hommes, partout en tout lieu, cet appétit, cette soif de liberté jamais personne ne pourra l'étouffer.


Avoue Garance, il est pas mal comme cavalier ?
Vous avez fait fort cette fois-ci.

Undy ! Qui t’a massacré de la sorte que je te venge et tous les autres. Femme ou homme ?

La tirade avait épuisé les forces naissantes de son ami et avant de tomber inconscient :

Fffff…….

Falco !

La rage qu’elle ressentit alors lui donna une force insoupçonnée. Elle prit Undy sur son dos et se traîna dans Loches. Pas une auberge..Trop voyant.

Une masure comme les autres, De la fumée s’échappant du toit. Un abri et une gueuse rondouillarde aux bonnes joues l’accueillit, le regard méfiant.

Laissez-moi entrer.. des brigands s’en sont pris à mon ami. Il est sérieusement blessé.
Par le Tout-Puissant ! Les routes sont pas sûres m’dame.

Undy installé près du feu aux mains d’une lochoise ignorante des événements, garance reprit son épée.

Dites-lui que son amie reviendra le chercher..

Cachant son visage, elle repartit en marmonnant :

Tu nous le paieras, chien !


( HRP: Avec l'accord de ljd undertaker. * : tiré du dernier discours de Danton)
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Poutrée.. violée mourante puis crucifiée en Touraine. Bien mieux qu'au Rouergue
--Hadelize



[4 décembre Loches]

Ils s’ennuyaient !

Les pigeons se croisaient entre Loches et Chateauroux.

Tous avaient l’envie de combattre, de rabattre son caquet au manchot.
L’opération se met en place,

Hadelize regroupe quelques combattants autour d’elle puis après concertation, ils décident de partir ensemble dans la même lance.

Et c’est le départ, les narines des chevaux fument, chacun essaie de ne pas être transformé en glaçon.

La sortie de Loches se fait très tôt, quelques rares Lochais sont sur leur trajet et s’écartent rapidement.

Les remparts passés et ils se regardent, un peu surpris.
L’armée est là tout près, il la croyait plus loin dans la campagne.


[Sur le champ de bataille]

Les regards se font cruels, ils se comprennent et………un bras qui se lève et se rabat rapidement, en signe de « à L’attaque » et tous sans hésiter se jettent au combat, ceux de Châteauroux ne doivent pas être loin.
Hadelize monte son bel étalon Cyrus,.
Un vrai mâle c’est étalon, mauvais caractère, habitué à ce que la blonde le soigne, le fasse galoper.
Elle l’avait bichonné avant le départ, lui parlant tendrement au creux des oreilles et il galopait avec joie malgré la neige.

Remise de la blessure légère que lui avait infligée un soldat il y a quelques jours, Hadelize était pleine d’un sentiment de vengeance et aussi de l’espoir de rejoindre son beau brun à Châteauroux, tout ça en écrasant l’armée de Touraine.

Le bras s’abaisse, les éperons appuient sur les flancs de la bête qui s’élance rapidement.

Un morceau de terrain glacé, le pauvre cheval dérape, la blonde essaie de rester en selle, de calmer son Cyrus, de le faire aller sur de la neige plus ferme.
Tout cela prend du temps et quand enfin, le cheval est prêt à repartir, le sol est devenu rouge de sang.

La jeune femme se trouve devant un mur de soldat et tire vivement sur les rênes, arrêtant net l’animal.

Demi-tour sur Loches !

Elle fulmine, elle a honte, elle n’a même pas eu le temps de sortir son épée.
C’est au pas qu’elle rentre dans Loches, inquiète pour ses compagnons et son beau brun.

Est-il resté à Châteauroux comme elle lui avait demandé ou a t’il foncé dans la bataille ?

Elle tremble, pas seulement de froid mais de crainte aussi, il a du foncer, il aime le combat, il vibre au bruit des armes.
Lou, incarné par Loucrezia



[l’esprit]

acharnée sur le vide de ces présences immaculées, elle se bat….la lame cassée, le cœur blessé……elle divague, crie, gémit en appelant tous ceux qu’elle aime…………..

Bull ! es tu là ?
NON pas lui ! il est blessé ? il faut le sauver…….je n’ai pas…………….Necta !!! je suis là, je vais vous soigner…


[le corps]

Son regard reste vide, perdu, et sa voix délirante, car voilà qu’à présent qu’elle parle, la suceuse de sang ne dit rien de compréhensible, elle divague, ses gémissements sont emplis de douleurs et ses râles deviennent plus rapprochés…. Le sang se mêle aux vomissements, la fièvre rend son visage écarlate et le fond de l’œil jaune, que ses couleurs sont étranges assemblées, les sueurs coulent sur tout son corps, ses gestes désordonnés font céder le bandage par endroit…

[la voix]

AHHHHHHHHHHHHHHHHH
Je te perds !!!!!!!!!!!!!!!
NOOOOOOOOOOOOOOOONNNNNN
Il est là ! je le vois !
reste avec moi, ne m’abandonne pas !


Lou pleure dans sa vision cauchemardesque, les défunts hantent son esprit, ses délires deviennent de plus en plus oppressants !

En se débattant dans son rêve sans aucuns sens, elle continue de parler :

L’âme le cœur et le glaive ont une noblesse que seuls les combats dévoilent, notre devoir est de défendre nos amis et soutenir le Jargor et personne ne nous enlèvera cette noblesse là, son seul titre est celui que nous lui voulons donner, le JARGOR !

Après chaque crise d’hystérie, Lou vomit du sang, ses larmes accentuent ses gestes désordonnés, la font tomber de ce qui la soutient, même Log ne parvient à la retenir dans sa chute, provoquant une nouvelle hémorragie des plaies…..

Les soins de son ami, sont faits avec beaucoup de précautions et douceur, mais son état avait encore empiré, la fièvre s’accentuait, ses gémissements se confondaient avec ses cris intermittents de douleurs, son cœur battait faiblement et sa respiration s’arrêtait par moments, ces secondes semblaient se prolonger sans un souffle de sa poitrine si douloureuse…

Je vous salue Aristote ! vous ici ? mais oui ! chacun de nous vous a suivit ?

Non mon âme est perdue en ce monde ! je ne connaît plus le lieu qui m’héberge, ce brouillard incessant, couvre les sentiers, je ne vois que les corps allongés qui sont couverts de leur sang !

Erme est souffrante ! Il faut la soigner, laisser moi lui donner l’infusion !

Qui êtes vous ? Vous êtes si loin ! Qu’avez vous dit ? je ne comprend rien à vos paroles !


[le rêve]

La lumière éclatante est revenue, le pourpre de la brume se dissipe, les yeux de la belle se lèvent vers le ciel cherchant une explication à ce qui lui arrive…………..un escalier apparaît, un escalier magnifique, très long et toujours montant………. Auquel on n’aperçoit pas la fin !

Divine lumière, toi qui m’éclaire, qui me guide, je te suivrais si cela est ton souhait ! mais je dois avant prévenir mes amis, mon aimé qui doivent s’inquiéter….et je suis là sans pouvoir lui offrir mon bras, j’ai brisé mes armes!

Une main dépose à ses pieds, une rose rouge, la sanguinaire se demande ce que ça veut dire, se penche et la ramasse, l’épine pique l’index de celle-ci, il se met à saigner, recouvrant chaque marche qu’elle quitte et posant le pied sur chaque nouvelle marche immaculée, celle qui fût couverte de sang disparaît, pour enfin lui montrer le chemin de la lune…

je me disais bien, aussi !!! pfff j’ai compris !!! pas grave, le très haut veut pas de moi, le sans nom oui ! boff au moins je resterais au chaud… toute façon j’aime pas les bisounours !

Elle cherche sur elle un tissu pour empêcher le sang de couler de son doigt, machinalement elle l’essuie sur sa chemise blanche à hauteur de la poitrine, sans aucune explication, la chemise se couvre entièrement du liquide rouge écarlate, comme si elle même était blessée !

Mais ? que ce passe t-il ? que ????? c’est pas vrai !!! rêve à la noix, ils vont pas me laisser en paix avec leurs conneries !

Elle regarde sa chemise et sa jupe maculées de son sang…son corps endolori soudain, l’empêchant de monter plus haut les marches et ne pouvant plus les redescendre… coincée maintenant dans cet endroit !

Elle s’assoit ! Cherchant une explication à ces douleurs qui s’accentuent…comment Une rose avait pu faire autant de dégât ?

Qu’essayez vous donc de me dire ? je hooooooooooooo…vous faites chier j’aime pas les énigmes et en plus j’y comprends rien….

Elle perd connaissance et reste couchée sur cet escalier interminable…

[le corps]

les râles plus sourds mais toujours présents, sortent de sa bouche alors que lentement les vomissements commencent à diminuer….

Ses yeux se remplissent de larmes, la fièvre ne semble pas tomber, la fatigue et les efforts que la sanguinaire a fait ont raison de son état ! Les bons soins de son médecin de fortune, sont pourtant faits avec comme il fallait, alors qu’elle peine à se rétablir et les délires qui s’étaient arrêtés, reprenaient…

[la voix]

Bull ! Mon ange, je suis si heureuse de te voir ! Je n'aurais jamais pensé que tu viendrais jusqu'ici, la route est longue, et tu dois être fatigué, viens dans le salon te reposer, je vais te préparer quelque chose à manger et à boire, pose tes affaires, et prends moi dans tes bras on va s’amuser tous les deux... je peux te mordre ? mmmmm ouiii c bonnn !

Je dois………….. Il y a trop de blessés !

Hoo là ! C’est qui ça ? un duel ? qui a gagné ? bèèè ouais, c’est normal, c’est le champion du Jargor !

Faut faire gaffe… on prend tout ? oui mais … heyyyyyyyyyy attention la mairie est en feu !!!!!

Un peu de charcuterie et du vin ? on s’en paie une tranche ?
Qui c’est lui… tient un manchot ! l’est bizarre le mec ! il est au milieu et nous encercle !!! pffffffff n’importe quoi !!!


tout ce mêlait dans l’esprit de la jeune femme, les situations diverses vécues à d’autres moments de son existence, les souvenirs s’entrechoquaient avec l’arrivée de Bull à Loches pour venir la chercher, la mairie, le feu…. Des étapes différentes de sa vie…

Que de rires et de pleurs, que de larmes en mon cœur….
Et combien de souvenirs sont encore enterrés dans mon âme en délire qui veut se libérer ……..


[le temps]

Ça commence à aller mieux… la nuit, suivant le jour et le jour à la nuit, les heures s’écoulant à ne rien faire que délirer sous le regard vigilent et inquiet de Lograine !

Au pays, du Jargor, comme dans tous les pays, on s’amuse, on crie, on dort, et y’a des méchants et des gentils… mais pour sortir des moments difficiles, avoir des amis c’est très utile, un peu d’astuce, de trompe la mort, c’est la loi du Jargor !
Zebracolor
[Sur le Retour du Berry]

Zebra avait laissé le feu de camp de Rix... son galurin comme seul trophée... mais pas de Rix.... Au final, dans la nuit tard... presque au matin, il avait donné l'ordre de se replier de 10 lieux vers loches...

La, l’ordre était clair, se faire discret … écouter… le pain serais froids, pas de feu… mais … rien non plus dans la journée… que le froids de la neige et la brume laissée par le souffle dans l’air enfin sec.


[Retour sur Loches - la bataille]

Avant la nuit, Zebra donne l’ordre de repartir, finalement la halte fut brève… mais reposante.

Le chemin est vallonné … l’armée est en ordre… même les civils se sont mis au pas… son coup de gueule après le départ de Donotach à finalement porté ses fruits … Loche est pas loin… on arrive…

Zebra donne l’ordre d’un dernier arrêt dans un creux à une lieue de loches… on se passe une outre …
non Ano, c’est de l’eau, pas du vin…

Un bruit, une troupe qui avance vite ….. Je sors l’épée et intime le silence… le groupe arrive et déboule sur nous … surprise ! On est la, au détour du chemin….
J’éperonne mon cheval et le lance droit sur l’ennemi… supérieur en nombre… je cris un
« DROIT » fort et profond, pour galvaniser les hommes… et les femmes… on n’est pas la pour amuser la galerie… le cri fait son effet… les brigands sont un peu déstabilisés… ils ne devaient pas s’attendre à nous voir si organisés… malgré le renfort qui nous prends en arrière depuis Loches…

On frappe de taille et d’estoc… les boucliers se brisent… le bâton de paysans encore une fois casse sur un bouclier… mais les épées de la "Pacificatoria Legatio" font mouche.

La neige rougis, les hommes crient à leur tour… Ano aussi… elle a reçu des coups… sa fiole est brisée…Alaman s’acharne sur un corps par terre…

Les brigands s’égaillent et fuient dans les bois, les valides soutenant les blessés… 6 corps par terre… pas un seul de mes soldats à terre ….

Je souris…. Heureux de ce dénouement, heureux pour ce tableau… de chasse !

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Garance
[Ams Tram Gram.. Pouf Zebra!]

Loches 11 décembre

Garance s'était mise à la recherche des jargors encore présents dans la ville. Il fallait qu'elle sache ce qui était arrivé à tous. Elle grimaça à la nouvelle de Nem, blessée légèrement à Chateauroux.. Et Rix.. Où était-il? Et son fiston, Log?
Des mouvements de troupes et visage inconnu des lochois, elle déambulait un peu partout.
Lui.. difficile de passer inaperçu avec une taille pareille.


Fistoooooooon!
Momaaaaaaaaaaaan!

Les effusions filiales dissipées et joues essuyées: Garance n'était pas friande des bisouilles, Log lui parla de Lou.. grièvement touchée mais en lieu sûr.

Mmmmm.. Bon, fiston, je pars.
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Poutrée.. violée mourante puis crucifiée en Touraine. Bien mieux qu'au Rouergue
Lograinne
Tu pars mais comment sa tu pars ces naaan je vient tout de suite avec toi y a pas moyen tu pars pas toute seule sinon je t'enchaine et je t"enferme et tu aura a faire a moi et aprés je t'enferme dans un coffre que j'enferme dans une malle que j'enferme dans un coffre fort que j'enferme dans une mine.

Bon en un mots je vient et tu a pas le choix.


Log fit un bisou qui claque a sa mère et partir chercher sont sac sa chariotte et sont lit.

Retour au pas de course vers sa mère le chariot tiré difficilement débordant dérriére lui en avant.


Ont embarque ma rousse au passage et go
_________________
Garance
[Ams Tram Gram.. Pouf Zebra!]

Garance, tu fais quoi là?
Je parle à mon fils. Il est bien, vous trouvez pas?

Exaspéré:
Un cavalier de l'hydre a pas de coeur Garance
J'y peux rien si vous avez mal fait votre travail la dernière fois.
Ca te perdra


Débarrassée du Dode, Garance porta toute son attention vers Log en souriant:

Fiston.. on voyage léger.. plus de deux semaines de route.. Tu te vois éviter des armées avec des casseroles qui s'entrechoquent?
Et cette rousse, on n'emmène pas tout ton cheptel, log.. Abstinence pendant au moins une semaine. On sublime fils... On sublime...

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Poutrée.. violée mourante puis crucifiée en Touraine. Bien mieux qu'au Rouergue
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