Elfalzafa
Ouvert à qui veut participer!
[L'Origine...]
Ah la boulasse... ne voilà pas une bonne raison a pousser les habitants du royaumes à l'alcoolisme? Tous de potentiel piliers de comptoirs, dans l'espoir de recevoir quelques faveurs, objets ou denrées tombant du ciel dans des conditions mystérieuses... Un petit plaisir quotidien que de se réveiller en étouffant sous une barque, de voir des anges au nom à coucher dehors déposer des miches de pains ou être dans une forme olympique. Ah la belle vie... Mais comme toutes les bonnes choses, bah parfois... Parfois c'est le drame !
Des tavernes vides, sécheresse et aridité était devenue leur quotidien... Plus une goute de bière, même pas fond de fut à lécher, ou un goulot de bouteille à sucer histoire de laper les quelques goutes oubliées dans le précieux contenant. Pour ainsi dire, le monde s'écroulait, et le morale avec. On pouvait voir certains errer en hurlant au désespoir une bouteille vide a la main... Pathétique il est vrai, mais bon il faut les comprendre aussi, les pauvres... Lâchement abandonnés à leur triste sort, nos alcooliques notoires se morfondaient dans leur sevrage... Dur cette vie que de devoir ramener son séant à la messe histoire de se remonter le moral, mais malgré tout le respect pour Aristote, l'office était foncièrement moins attrayant qu'une bonne biture en taverne histoire de se remettre du baume au cur...
[Quelque part dans la lorraine profonde... Euh, oui oui les Vosges en fait.]
Nous voilà dans une taverne spinalienne, le moral au fond des flasques voilà ou en était réduit les habitants, les mois passèrent et toujours rien... Le peu d'alcool à disposition était tout de suite pris d'assaut, limite si cela ne déclenchait pas des émeutes et des bains de sang ! Oui bon d'accord j'exagère un peu... Le fait est qu'il fallait remédier a ce problème de la plus haute importance, des vies étaient en jeu! Ou presque...
C'est alors qu'une blonde, soularde reconnue, pilier de comptoirs averti et tavernière de surcroit, bah oui tant qu'a faire autant avoir la bonne place pour se faire rincer à l'il, décida que cela ne pouvait plus durer. En douce elle allait donc palier à son manque d'alcool,de prendre « le digestif par le goulot » et de distiller sa propre mirabelle. Hé oui se retrouver dans de sombre situation permet parfois de trouver la ressource nécessaire pour se sortir d'une tragédie.
Après avoir prit moult renseignements, puiser à droite, à gauche, mine de rien, du moins c'est ce que la demoiselle pensait vu qu' elle fini tout de même par éveiller quelques soupçons. C'est alors qu'elle récupéra discrètement tout le nécessaires pour créer ce précieux nectar. Quelques tonneaux et pressoirs plus tard elle était prête à lancer sa production, là, dans sa cave, au nez et à la barbe de tous.
Mais il manquait un ingrédient essentiel, ce fruit si précieux, cet or lorrain, la mirabelle... Elfa se rendit alors à Vaudémont, où elle tenta de faire sortir en douce du village une quantité astronomique de prunes, en pleine nuit, plus sure... Mais c'était sans compter Zahra qui errai l'âme en peine, elle aussi ronger par le manque d'alcool. A l'affut la brunette l'avait au départ harcelé pour savoir si elle n'avait pas quelques choses à boire avant de repérer l'étrange chargement de la jeune femme. Après s'être enfoncé dans des explications fumeuses, la blonde avait bien compris que tata Zaza n'était pas dupe, il y avait effectivement baleine sous gravillon. Prise la main dans le sac,ou dans le tonneau c'est selon, elle n'avait d'autre alternative que d'avouer ses malversations.
C'est ainsi que les choses commencèrent, ça ressemblait presque à une association de malfaiteurs, vils trafiques de fruits et d'alcool, fait de fourberies, de charrettes à double fonds, multiple flasques, et on en passe. De ses caves sortaient une des meilleures eau de vie de Lorraine, seuls quelques initiés avaient connaissance de ce laboratoire secret, une poignée de personnes dans la confidence, tous lié par l'amour de la mirabelle faisait vivre ce petit trafique gnôle. Lorsqu'ils se croisaient ils faisaient mine de rien, et se reconnaissaient d'un simple coup d'il, pour le moins vitreux...
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