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[RP]Etats d'âme

--Feline


A toi que j'ai aimé
A toi en qui j'ai espéré
A toi en qui j'ai confié
A toi qui m'a fait pleuré
A toi qui m'a fait souffrir
A toi qui n'est plus qu'un souvenir
A toi qui m'a trahi
Pour qui ma pudeur s'est enfuie
A toi pour qui j'ai jeté mon orgueil
A toi qui a franchi mon seuil
A toi pour qui j'ai poussé un cri de détresse
A toi pour qui ma voix s'est élevée comme un chant de tristesse

Je n'ai plus chanté au hameau
Pendant un instant, un passé, un tombeau
On a cru que j'avais cessé de vivre
Mais la vie est plus forte et mon coeur me délivre
A toi le sais-tu, justice fut rendue
Mon bonheur que je crus à tout jamais perdu
Au temps des moissons s'est moqué de ces jours passés
Mon sourire m'est rendu, ma joie s'est ranimée

A toi pour qui n'a compté que le plaisir
A toi pour qui promesses n'a su tenir
Sache que tu m'as offert un indicible bonheur
Une fille que jamais tu ne porteras dans ton coeur
--Dona_lucia


Par l'épée, par mon âme

Te voilà monstre de supplices !
A ta vue mon âme se hérisse
D'ire et de courroux mon corps s'envenime
Par l'épée, par mon âme, vengeance unanime
Animus est son nom, n'en sois pas étonné
C'est mon feu, ma moitié
Pour te déraciner
T'égorger, t'étriper et te décapiter.

Te voir mort à jamais est mon seul répit
Mon bonheur de te savoir occis
Je pensais que cela ne serait que bravade
Que mon coeur se plierait à une lâche dérobade
C'est ton sang qui coule dans mes veines
Les savoir taillé pour adoucir ma peine
Ce plaisir tu n'auras, c'est ta vie que je damne
En enfer je t'envoie et ton âme je condamne.

En finir à jamais, balayer ma honte
Qui m'étreint et m'oppresse
Lorsque la tête je baisse
Obligée d'avouer que je sors de ta fonte
Je devine dans tes yeux une indicible peur
Souviens-toi des années où j'ai compté mes pleurs
Que t'importe à ce jour mon devenir
Je me ris désormais de mon avenir.

Qu'ils me cherchent, qu'ils me chassent
Qu'ils me traquent en toute place
Par ma main tu mourras
Animus mon épée, mon âme te châtieras.
Je persiste à te dire qu'offense tu m'as faite
Et vengeance à ce jour ne demande que ta tête
Ma fureur guerrière, n'apparaît que plus saine
Te voir mort sous mes coups m'ôtera toute peine.

Animus mon amie punis-le par ta lame
Pourfends-le à jamais pour qu'enfin je m'exclame
Il est mort tout petit, replié et maudit
les chairs molles et pourries, misérable d'esprit

Ainsi donc sur la place, on vit une âme fière
La poitrine gonflée d'une sourde colère
D'un seul coup par l'épée lui déchire les chairs
Le corps tombe et s'affaisse enfin roule par terre
Elle retire la lame, la regarde apaisée...

Par l'épée, par mon âme, vengeance achevée.
--Fluette


Elle était assise à chanter tranquillement. Le ciel était d'un bleu pur et lumineux. Elle chantait, elle était heureuse. Elle attendait une colombe. Son amie devait arriver. Elle se préparait déjà à de longs rires, à des confidences chuchotées, à des regards complices. Elle souriait.
Soudain, une main sur son épaule, elle se tourne et lui le visage triste lui apprend la nouvelle. Un instant tout se fige. La colombe a été transpercée de part en part par une flèche mortelle. La colombe a chu et jamais ne se relèvera. La colombe blanche git sur le sable, rouge de son propre sang. Alors.... la bulle éclate... la laideur entre.... la haine la submerge...Sa colombe ne viendra pas !

Le ciel s'est obscurcit. Le sable a rougi. Le chant s'est tu. A la place la haine ricanant prend place. La rage la domine. Elle a envie de hurler, de s'armer et de partir sur l'heure taillader l'impudent assassin. Qu'importe sa vie, elle aura fait quelque chose.

Azur.. l'azur n'est plus dans le ciel désormais. Azur...l'azur est toujours dans les yeux de son aimé, alors elle plonge dedans et s'y ressource. La haine destructrice s'en va et laisse la place au chagrin. Les larmes salvatrices coulent la lavant de cette horreur.
La colombe a chu. La colombe désormais reposera dans son cœur. Protégée. Vivante. Heureuse. La colombe restera avec elle à jamais.
Source, incarné par Iris_de_khorne
Retour aux sources.

Elle n’était plus une enfant. Plus après ce voyage là.
Longtemps, la lune avait accompagné ses nuits. Longtemps le doux hululement des chouettes l’avait bercée. Bercée alors qu’elle reposait tout contre sa mère.
Elle revenait. Là où son frère et elle avaient grandi, là où sa petite menotte s’accrochait aux jupons maternels, là où cet homme, maintenant disparu, avait rendu le sourire à sa maman.
Elle aurait dû être ravie de revenir.

Elle est l’eau. Cette source si pure, si limpide et si vive. Remontant son cours jusqu’à la mer, canal paisible que rien ne semble perturber…Ce n’est qu’à l’embouchure, qu’elle se met à virevolter et se jeter dans cet océan tant convoité.
Océan tumultueux, belliqueux et impitoyable. Elle se prend à son jeu, entre dans la danse des vagues qui l’entraînent toujours plus loin, qui l’enivrent, et la bousculent. Elle n’est plus qu’une gouttelette enlevée par les flots impétueux. Elle se noie en Lui. Déjà elle Lui appartient. C’est un leurre de croire qu’elle est parvenue à dompter ce fauve qui courbe l’échine sous les caresses candides, qui soudain s’apaise et laisse entrevoir enfin l’horizon immobile aux mille reflets d’argent.
Mais l’océan n’a rien d’accommodant. Il ne ploie jamais, et renonce encore moins. D’une chiquenaude mal habile, il renvoie la vaguelette contrariée sur le sable mouillé. Pauvre petite flaque, pitoyable, perdue, au milieu de nulle part. Là-haut dans le ciel, les mouettes cancanent, les mouettes rient ! « Ahh tu as voulu te frotter à l’Océan ! Regarde ce qu’il a fait de toi ! Une flaque ridicule tout juste bonne à rincer les orteils du premier venu ! »

Et maintenant, elle revenait à la Source.
Le cœur dans les talons, la dague à la ceinture, et la tête coincée entre ses poings.

Silanie


Annecy. Ville qu'elle avait longtemps eu rarement l'occasion de voir, de visiter, de profiter, de connaitre. Aujourd'hui, elle en était lasse, cette ville était comme une prison, la tenant loin de son amour. Elle attendait qu'un mot, un seul, un oui, pour détruire ce qui tenait lieu de chaines. Elle errait dans la ville, arpentant les rues sans conviction, sans envie, juste pour tuer le temps. C'est sans s'en rendre vraiment compte que ses pas la menèrent au verger. Enroulé dans sa cape, Sil avançait, le regard dans le vague. Elle arriva dans un coin calme, peu de passant, et s'installa contre un arbre, adossé.

Elle regardait les arbres qui laissait apparaitre les premières traces de l'hiver. Feuille jaunis, tombante, donnant un mélange de pétillant et de tristesse. Sil leva les yeux vers le ciel, regardant celui ci, sans cillé, ses pensées la submergeant.

Elle repensa a cette époque, ou elle avait poser pieds en Savoie. L'accueil chaleureux, des rencontres, des amitiés fortes, un premier amour, et un premier engagement. Sil était nostalgique de cette époque quoiqu'elle en gardait un petit remord de naïveté. Elle avait vu partir des personnes cher, tous lui avait dit la même chose, elle avait pas oser y croire, et pourtant, elle y eu le droit peu après.

Elle repensa a l'Ost, lieu ou elle avait refuser d'aller, ou elle avait fini par y mettre pieds par amour. Cet amour pris fin, mais l'Ost resta. Elle repensa a tout ce temps passé en ces murs, a partagé les bons comme les mauvais moments, des amitiés particulière mais forte qui s'y sont formé. Sil repensa a Isys, qu'elle avait connu comme ça, a la cantine, et qu'il avait fallu plusieurs mois avant que des raisons militaire la mène a Annecy pour enfin la rencontré vraiment. Ou Pygaer, avec qui elle avait eu peu l'occasion de partagé des moments, et qui etait devenu un ami fidèle, en qui elle avait confiance aveugle. Ou a White, sergent au moment de son engagement, qui a force de discussion, lui avait transmis son amour et sa rage pour cet endroit. Elle lui devait beaucoup, plus qu'a quiconque. Elle pensa a chaque soldat, avec qui elle avait partagé beaucoup de chose. Un tournoi, une guerre, ou juste un verre. Elle eut les larmes aux yeux en songeant que sa décision la menait a quitter ces gens, gens pour qui elle donnerais sa vie sans réfléchir, pour qui elle avait le plus grand des respects. Elle repensa a un ami, enfin de ce qu'il en restait, qui avait dit que l'armée lui avait retiré son humanité, pourtant, c'est bien les larmes aux yeux qu'elle avait annoncé qu'elle partait, a ceux qu'elle vouais la plus tendre amitié.

Tout a ses pensées, la question d'un ami, ami devenu famille, lui revint. Pourquoi es tu resté tout ce temps. A cela, elle avait répondu, l'amour d'une ville, l'amour d'une duché, l'amour d'une origine. Le doux rêve de revoir certaines choses briller de nouveaux, doux rêve que jamais elle ne verra s'exaucer. Il avait sourit, surement pour sa naïveté, foutu naïveté. Elle rêvait de revoir la ville telle qu'elle l'avait connue a son arrivé, mais il fallait bien ouvrir les yeux et se rendre compte que l'appât du pouvoir avait finalement tuer la ville en son propre sein.

Sil ferma les yeux, respirant profondément le vent montagnard, vent frais, pur. Elle sourit, dieu ce qu'il était bon de profiter de ce genre de petit moment.

Elle songea a son fils. Elle sourit tendrement en repensant a ce fameux jour ou leur chemin s'étaient croisé. Elle était avec ce fameux ami, ils l'avaient vu entré, perdu, et c'etait avec cœur qu'elle avait fini par le prendre sous son aile pour lui offrir un toit. Les jours avaient passé, et Maman avait été décidé. Elle avait accueilli ce nouveau statut avec un bonheur infini. Quand elle avait entendu de la bouche de ce fameux ami qu'elle était devenu inhumaine par l'armée, elle avait sourit le soir en regardant son fils, se disant que l'amour d'une mère ne peut qu'être qu'un sentiment humain. Depuis, ils se parlaient plus, rien d'étonnant, quand elle regardait les chose aujourd'hui, il était a se demander si ami ils avaient vraiment été. Lui comme d'autre d'ailleurs, ceux qui récemment l'avait finalement fait craqué, et décider de partir. Partir avant que le dégout, l'écœurement, la déception ne deviennent amertume. Elle voulais pas devenir amer.

Elle se releva, et pris le chemin du camps. Elle avait l'impression d'être a Arles, se baladant dans le verger, seul endroit qui n'avais pas les traces des batailles, ou chacun cueillait ses fruits sans se soucier si celui qui est occupé a l'arbre voisin est ennemi ou ami. Endroit ou une fois rassasier, elle prenait le chemin du camps, retrouvant la solitude de sa tente, réfléchissant a beaucoup de chose. Elle entra dans sa tente, au bas des remparts d'Annecy. Elle pris son baluchon, en sortit son uniforme. Elle le regarda un moment, en silence, avant de décroché les galons de Capitaine de celui ci. Elle les rangea dans un coffret a cet effet, avant d'y ajouter ceux de Sergent. Pour elle, c'etait fini. La fin avait sonné. Ce jour mettait fin a son aventure dans cet Ost, sa plus grande passion, la seule chose qui lui avait donné la force de rester et continuer.

Elle rangea son uniforme, la nostalgie resterais toujours dans un coin de son cœur, oui, mais le regret jamais. Pourquoi regretter d'avoir tout donné, quand ceux sont les autres qui vous jette. Non, aucun regret, les regret, elle les laissait aux autres. Elle s'allongea, et attendit que le temps passe, qu'on vienne enfin lui dire "oui, tu peux enfin partir".

_________________
--Fluette
Plouf ! Plouf ! C'est le son que fait les cailloux en entrant dans l'eau.
Plouf ! Plouf ! Et pourtant celle qui lance les cailloux ne l'entend pas ce son. Son esprit est ailleurs. Il entend d'autres sons, d'autres sons qu'elle seule peut entendre.
Un rire. Un chant. Elle entend la gaité et le bonheur. Bonheur en fuite ? Bonheur à jamais perdu ? Bonheur à venir. Bonheur à conquérir.
Plouf ! Plouf ! Il lui fallait attendre. Patienter. Elle si bouillante. Elle si impatiente.

Au loin. Très loin, nait un arc-en-ciel. Il a donc plu et le beau temps est là. Est-ce un signe ? Elle cesse de lancer les cailloux et regarde comme lorsqu'elle était petite fille, elle regarde l'arc-en-ciel, les yeux émerveillés. Elle est toujours sensible à cette beauté.
Le Bonheur. Il lui est promis, elle le sait. Ne va-t-elle pas tout casser ? Elle qui rue comme un cheval fougueux. Elle qui ne sait pas se poser tranquille.

Plouf ! Plouf ! Elle a recommencé à lancer les cailloux. L'étang se ride comme pour marquer sa réprobation. Elle regarde mais ne voit pas. Elle est loin, avec lui. Elle écoute son rire et plonge dans le bleu de ses yeux. Un sourire se dessine sur sa jolie bouche. Il s'élargit. Elle entend les mots d'amour qu'il lui murmure à l'oreille. Elle rit toute seule.
Plouf ? Non, le son c'est tu, elle part en courant. Elle sera patiente.
Alinoe_de_chenot


Colère. Impuissance. Colère. Désarroi. Colère. Rage. Colère. Colère.
La neige naguère immaculée de Savoie est rougit par le sang.
Le silence est troué par les hurlements des blessés.

Colère. Impuissance. Colère. Désarroi. Colère. Rage. Colère. Colère.
La Savoie est démembrée, son duché est amputé.
Annecy n'y est plus. Annecy leur a été enlevé.

Colère. Impuissance. Colère. Désarroi. Colère. Rage. Colère. Colère.
Elle ne peut rien, elle croit ne rien pouvoir faire
Elle serre son épée dans sa main débile.

Colère. Impuissance. Colère. Désarroi. Colère. Rage. Colère. Colère.
Elle ramasse son arc, là elle n'est plus fluette avec
Elle est redoutable avec. Ses flèches ne ratent jamais leur cible.

Colère. Impuissance. Colère. Désarroi. Colère. Rage. Colère. Colère.
La guerre. La guerre qu'elle honnit est là.
La guerre, elle va la faire. elle doit la faire.

Colère. Impuissance. Colère. Désarroi. Colère. Rage. Colère. Colère.
Elle se sent seule. Elle est abandonnée. Elle ne sait pas ce qui se passe.
Elle entend même pas les murmures. Elle entend que les hurlements des blessés et les pleurs

Colère. Impuissance. Colère. Désarroi. Colère. Rage. Colère. Colère.
Elle est tenu dans l'ignorance. On ne répond pas à ses questions
Elle ira quand même. Elle ira mourir pour son duché.

Colère. Impuissance. Colère. Désarroi. Colère. Rage. Colère. Colère.

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--Somptueuse




Le Phenix

L'oiseau planait, se laissant porter par le vent. Il vit au loin un homme sur son cheval. Il était en haut de la colline et regardait le village.
L'oiseau s'approcha et vit que l'homme avait le visage fermé et le regard plein de tristesse. La mâchoire de l'homme était serrée. L'oiseau comprit que cet homme souffrait et que l'objet de sa souffrance était dans ce village qu'il contemplait.
L'oiseau avait le don de voir loin. Loin dans le temps.
Il regarda alors et il vit l'homme. Il n'était plus seul. Son visage était heureux et détendu. A coté de lui, il y avait une femme qui le regardait avec amour, à ses pieds, deux beaux chérubins s'ébattaient. Il était dans une salle avec beaucoup d'amis.
L'oiseau regarda à nouveau l'homme, mais il ne put lui dire ce qu'il avait vu. Il ne pouvait parler aux humains, il ne pouvait voir que leur vie.
L'oiseau vola devant le regard de l'homme détournant ainsi les yeux de l'homme du village.
L'homme vit l'oiseau, l'admira quelques instants, il est rare de voir si bel oiseau, multicolore. Alors quelque chose s'allégeât dans le cœur de l'homme, il tourna la bride de son coursier et s'en fut au galop dans la direction opposée de son village. Il tourna le dos à la souffrance. Il allait vers son avenir.
L'oiseau vola un moment avec lui. Il savait que la peine qu'il avait enlevé reviendrait. Certains chagrins ont du mal à partir, ils vous collent.
Mais l'oiseau savait que cette peine partirait parce que cet homme, même s'il ne le savait pas, n'était plus seul. Il était attendu quelque part. Il rejoindra sa destinée et il vivra une vie nouvelle et heureuse.
--Songeuse


- Où es tu amour ?

- Je suis là ma belle, je suis là, tout contre toi ...

- Je ne te sens pas amour, je ne te sens pas !

- Ouvre les yeux ma douce, tu me verras près de toi ...

- Je n'y arrive pas amour, mes paupières sont collées !!

- Collées ? Comment est ce possible ma belle ?

- Les larmes amour, les larmes si nombreuses qui ont séché ...

- Pardon ma douce.

- Où es tu amour ?

- Je m'éloigne ma belle.

- Non reste amour ! Reste, ne me laisse pas ! J'ai trop besoin de toi ...

- Tu souffres ma douce, tu souffres par ma faute.

- Je t'aime amour, je t'aime plus que tout au monde ... Reste ...

- Comment peux tu dire cela, ma belle, alors que tes yeux ont trop pleuré ?

- Si je pleure, c'est parce que tu me manques. Si je pleure, c'est parce que je désire être près de toi. Si je pleure, c'est que j'ai peur.

- Peur de quoi ma douce ?

- Peur de te décevoir mon amour, de ne pas être à la hauteur ...

- Mais, ma belle, tu es la seule à faire fondre mon coeur.

- Mon amour, mes yeux ... je te vois enfin ...

- Que vois tu ma douce ?

- Je vois ... l'Amour ...

- Me trouves tu beau ma belle ?

- Amour, tu es le plus beau pour moi ...

- Merci ma douce.

- Reste avec moi Amour, maintenant que je t'ai trouvé, je ne veux plus te perdre ...

- Je reste là ma belle, pour toujours et à jamais.

- Je te sens Amour ... Merci ...

- Je t'aime ma douce.

- Je t'aime Amour.

--Somptueuse


Ce soir, je regarde le ciel. Il est chargé de gros nuages blancs et pourtant je ne les vois pas.
Je vois un visage mais je ne distingue pas ses traits. Je vois juste le contour.
Je ne sais quelle est la couleur des yeux qui ornent ce visage, sont-ils bleus ? verts ? marrons ? Qu'importe leur couleur, je sais que je plongerais dedans. Que je m'y noierais avec délice.
Je regarde le ciel et j'y découvre quelques étoiles, elles sont loin et ne brillent pas de tout leur éclat, juste des points lumineux sur le drap noir.

Je ne suis pas triste. Je ne suis pas gaie. Je ne sais comment je suis. peut -être tout cela à la fois.
Je rentre et prends ma plume. Il y a si longtemps que je ne l'ai prise autre que pour écrire des lettres amicales ou studieuses.
Je prends ma plume et je la laisse glisser sur le papier gris

Ce soir j'ai envie de confier mes états d'âme à mon papier.
Ce soir j'ai fait une rencontre. Qu'en sera-t-elle ? Je ne sais pas. Que veux-je ? je le sais encore moins. Tout ce que je sais c'est qu'une lumière s'est allumée au loin et qu'elle m'a donné envie d'écrire.
Ce soir, il n'y a pas de larmes sur mon papier, mais qu'en sera-t-il demain ?
Je me lève, et suçotant le bout de ma plume, je regarde encore le ciel.
Il est mon compagnon. L'horizon lointain est comme mon avenir... incertain... invisible... inconnu. Les routes je ne les vois pas encore, alors comment choisir ?

Ce soir une lumière s'est allumée dans le lointain et m'a donné envie d'écrire.
Demain peut-être cette lumière aura disparu à jamais. Et déjà mon cœur saigne.

Ce soir, je repousse la tristesse.
Ce soir, j'écris et après je chanterais.
Demain, je verrais si cette lumière est encore là .
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