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[RP] "Bienvenue en Gourmandie ! " Chez Elda {Auberge}

Altaire
Altaire était resté là depuis un moment devant la jeune fille qui ne savait apparement pas où se trouvait Lodania. Il vit un homme qui s'apprêtait à sortir. Celui-ci donna une lettre a la fille. L'encapuchonné se retourna, tira sa ccapuche blanche sur sa tête, créant une ombre qui masquait son regard, puis il sortit de la taverne en poussant la porte doucement.

Une fois dehors, il sentit sous son vêtement blanc la fraicheur de la nuit qui rendait la ville de Bayeux sombre. Altaire ne savait où chercher Lodania, sa belle, l'amour de sa vie. Il se mit à marcher dans les rues, passant devant chez elle, son ancienne maison, celles de ses amis. Rien, il n'y avait pas un chat dans les rues. Il commençait à s'inquiéter, il ne restait plus que le plus bel endroit de Bayeux. La rivière, l'Aure. Il n'arrêtait pas de penser à Lodania, et encore plus à chaque pas qu'il accomplissait. Il se mit à courir vers l'Aure.
--Mahaut
La fillette parlait à l'inconnu lorsque Dahut s'approcha d'elle pour lui remettre une lettre. Apparemment, il partait mais avec encore des choses à dire à sa tutrice.

Alors qu'elle allait répondre au Messire, quant à sa question sur Lodania, elle remarqua que celui-ci avait quitté la taverne.
Elle espérait qu'il reviendrait, sinon, il risquerait de manquer la jeune femme.

Dahut était parti, lui laissant une missive... La gamine était curieuse, se demandant ce qu'elle pouvait contenir. Elle partit derrière le comptoir, se mit assise et décacheta la lettre.

Elle ne put s'empêcher de la lire. Au fil des mots, la fillette ne put retenir ses larmes... comment pouvait-il partir ? Pourquoi lui faire cela ?

Elle se releva rapidement et sortit de l'auberge en courant. Elle regarda partout autour d'elle, mais aucune trace de lui. Par où était-il parti ?
Elle cria son nom... pas de réponse.

Elle prit la lettre et essaya du mieux qu'elle put de la refermer. La vie n'était pas juste. Décidément, la gamine ne comprendrait jamais les réactions des adultes.

Elle retourna à l'intérieur, se mettant dans un coin, attendant le retour de sa tutrice, le coeur gros.
--Keur


Keur, toujours dans la salle de la taverne en compagnie de Dahut et Mac pour boire leur chope de calva et attendre l'arrivée de son filleul. Bizarrement, le temps se couvrait, il faisait de plus en plus sombre, et on pouvait voir des éclairs avec le tonnerre...serait ce un mauvais présage? Ca lui ferait mal au coeur, ca l'inquiétait d'autant plus...

Peu de temps après Manuemascyl venait à son tour en taverne, voir ce qu'il en est, si Elda avait accouchée, qu'elle allait rejoindre aussitot, entendant les cris de la jeune femme à l'étage...

L'atente était de plus en plus longue, l'orage qui approchait...et un tonnerre à réveiller les morts qui frappait non loin de la taverne, et qui fit sursauter tout les visiteurs de gourmandie... Un bruit assourdissant, accompagné des premier cri du bébé...


Mon filleul est né! s'exclama t'il, avec un peu plus de soulagement

Puis Lodania descendait pour faire l'annonce, les regard poser sur elle, dans l'attente de savoir si la mère et le bébé allaient bien, et de connaitre le sexe du bébé...quoique pour le Duc, il n'y avait aucun doute...


Voilà, messires... le bébé est né, il va bien, la mère aussi.
Enfin... il... désolée...
Désolée Messires... mais c'est une future serpilleuse !!
Allez, vous pouvez aller les voir deux minutes...


Une fille!

Et encore une filleule pour le Duc de Normandie, il s'attendait à un garçon, et c'est encore une fille...Adieu les illusions d'une partie d'échange de Soule auprès de l'Aure, des prenade entre gars dans les bois et lui apprendre à chasser du gibier... C'est à ce moment là que Dahut lui donna une petite tape dans le dos. Keur le regardait, et lui souria...la fille d'Eldarwenn, c'est une bonne nouvelle, et elles allaient toutes deux très bien.

A présent, il pouvait aller les voir, quand un homme entra dans la taverne. Dahut montait à l'étage quand l'homme se présenta


Bonsoir à tous.
Me revoilà enfin à Bayeux.
Pour ceux qui ignore qui je suis, je me nomme... Altaire.


Altaire? il n'avait pas succombé à ses blessures après être allez au front...? En voilà une surprise Mais voila que Valentiane descendait dans un sale état avec Manue, suivit par la suite par Dahut..mais que se passait il?

Altaire!
surpris de te revoir
Je dois aller voir Eldarwenn
nous nous reverrons plus tard


Keur montait les marches quatre à quatre pour voir son amie. Il frappa discrètement à la porte, et entra doucement. Elda semblait épuiser, elle dormait, le bébé dans ses bras, et Kharyn qui veillaient sur elles. Keur s'approchait sans faire de bruit, un sourire sur les lèvres, heureux de voir sa tendre amie devenue mère. Il l'embrassa sur le front, et regardait sa filleule qui avait les yeux ouverts malgré cette épreuve, s'inspriant de cette chambre et cette taverne... Keur lui caressa les joues

Alors, c'est toi qui va combler le bonheur de ta mère...
tu lui ressembles...ma filleule





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Eldarwenn.
La jeune femme endormie, percevait quelques bruit venant du rez-de-chaussée, la porte s'ouvrir et se refermer à plusieurs reprise, le leger souffle du vent à l'extérieur, sifflant par moment.

Elle était attentive à la respiration de sa fille, elle avait la tête penché sur sa poitrine de sa mère, blottie contre sa chaleur, sa peau était tiède et soyeuse...

Des lèvres glissèrent sur son front... Une seule personne l'embrassait ainsi, il ne pouvait s’agir que de Keur, l'homme qui la protège depuis si longtemps maintenant, Il était pour elle comme un frère... C'est pourquoi elle l'avait choisi pour être le parrain de son trésor.

Elle ouvrit doucement les yeux sur le plafond, clair et illuminé par la lumière des premiers rayons du soleil... Le matin s'était donc levé, l'orage de la nuit dernière avait laissé place à une magnifique journée ensoleillée...
Les yeux d'Elda clignèrent a plusieurs reprises, éblouie et épuisée... elle admira néanmoins un court instant les particules de poussière qui voletaient, tourbillonnaient, telles de petites planètes, se déplaçant les unes par rapport aux autres en une danse céleste... Elle s'émerveillait sur chaque détail...

Elle adressa un sourire au visiteur,
Tu es là... Navrée ce n'est pas un petit garçon, je sais que tu l'espérais mais tu devras faire avec cette petite chipie... Ne crois pas qu'elle ne sera pas à la hauteur de n'importe quel petit garçon... Elle t'étonnera, j'en suis certaine.
C'est une miraculée, en dépit des pronostics, elle est là... et moi aussi...

Elle déposa un baiser sur le front de sa fille, avant de se redresser doucement, tendant doucement, et avec hésitation, ses bras vers le Duc,

Tu veux la prendre peut-être ?
_________________
--Keur




Keur admirait cette petite merveille bayeusienne quand Eldarwenn se réveilla et lui adressa la parole malgré la fatigue

Je ne vais pas me plaindre, elle est radieuse
ces yeux sont de véritables perles


Disait il en continuant de l'admirer et lui caresser le visage. Quand la jeune mère se redressa pour lui tendre le bébé.

Keur la prenait dans ses bras pour la garder au chaud. Il n'avait pas tenu beaucoup de bébés jusque là, mais il arrivait à s'en sortir, et peut être que le livre de la bibliothèque l'aidait aussi. Il faisait quelques pas, tout en la regardant


Alors tu seras une petite chipie toi aussi
et comme Lodania, tu feras craquer quelques hommes...
mais je veilleais sur toi avec ta marraine


Keur faisait quelques pas dans la pièce, s'approchant d'Elda et l'embrassant sur le front

Heureux de vous voir toutes deux...



______________________________________
Eldarwenn.
Un pigeon vint se poser sur le rebord de la fenêtre de la chambre d'Elda, Aëlys... La jeune femme jeta un coup d'œil de ce lit à la cartouche de celle-ci, elle contenait une missive enroulée d'un ruban,

Ta douce, m'annonce t-elle qu'elle revient ? dit-elle souriant à Keur qui n'avait d'yeux que pour Carmen.

Il est vrai que j'ai bien travaillé, elle est très jolie et sage... enfin pour l'instant... La jeune femme mit sa main devant ses lèvres, baillant... Elle observa le Duc cajoler Carmen, elle fermait les yeux petit à petit, écoutant Keur parler de sa filleule... de ses qualités et de ce qu'elle deviendrait surement... "Une briseuse de Cœur ou de Keur" elle le fatiguera très vite à le faire courir... Elda lui répondit dans un murmure, Tu as un peu de temps devant toi avant qu'elle ne te cause des problèmes, à toi ou aux hommes en géné...ral...

La jeune femme recroquevillée sur elle même, parcouru par de petits frissons, soupira d'aise... Elle sentit à peine le baiser de Keur sur son front, épuisée...

Elle s'endormie sereine de savoir que son bébé était en de bonnes mains.

_________________
--Keur



Keur n'avait pratiquement d'yeux que ce pour ce nouveau petit ange...autant profter des rares femmes qui ne savent pas encore manier la serpillère. Connaissant sa mère, Carmen deviendra une chipie, mais une chipie affectueuse auquel on ne pourra rien refuser.

Eldarwenn semblait de plus en plus épuisé, c'est que ca avait l'air d'être un sacré travail de mettre au monde un enfant. Il fallait la laisser se reposer. Et au même moment, un pigeon arrivaut au bord de la fenêtre de la chambre, un pigeon reconnaissable pour le Duc normand, Aelys. Des félicitations pour la jeune mère?

Eldarwenn commençait à avoir les pupilles lourdes, jusqu'à s'endormir. Keur détacha la missive de la patte d'Aelys pour la poser près d'Eldarwenn, afin qu'elle en fasse la lecture. Il déposa également la petie Carmen dans les bras de sa mère. Il était temps que toutes deux se reposent, alors que le soleil commençait à refaire son apparition. Un baiser sur les fronts de cette mère et sa fille, et il se retira discrètement, refermant la porte derrière lui...




______________________________________
Eldarwenn.
La jeune femme dormit profondément jusqu'à ce que dans ses bras un petit être s'agita et se mit à pleurer, elle ouvrit les yeux, regardant Carmen exprimer son mécontentement.. Elle mit fin à ses pleurs la nourrissant, ce fut un soulagement pour les deux demoiselles ainsi qu'un moment d'intimité unique... Les liants toutes les deux...

Carmen se rendormit après s'être rassasiée contre la poitrine de sa mère, la jeune femme la déposa doucement sur le lit, embrassant tendrement son petit front.

Elda se sentait prête à la quitter un instant pour s'occuper d'elle même, elle alla faire sa toilette ne quittant cependant pas sa fille des yeux, l'admirant elle aperçut une lettre posée sur l'édredon, non loin des peaux et vêtements apportés par Kharyn.

Celle dernière était sans doute partie lorsqu'elle dormait, Keur lui aussi avait déserté les lieux pour retourner à Rouen, il était certainement attendu.

Enfin habillée elle jeta un coup d'œil dehors, Le marché avait commencé... quelle heure pouvait-il être ? Avait elle dormit longtemps ?

Elle s'installa près de sa fille qui s'éveillait, et déroula la lettre de son amie Myladybe.
Elle s'adressa à Carmen dans un sourire,
Voyons ce que nous dit ta Marraine... Hum... quand elle reviendra avec Keur, nous te ferons baptiser mon Ange.
Elle répondit à la lettre et profitait que Carmen était sage pour rédiger les faire part pour la Naissance de sa fille...

Eldarwenn se leva, roula la missive destinée à Lady et la fit rentrer dans la cartouche de celle ci, l'aidant ensuite a prendre son envole vers Rouen, ouvrant la fenêtre, elle perçut les bruits de la rue attrayant...

Elle décida de préparer sa fille à sortir... Elle avait mille chose à faire, de plus ne s'étant pas totalement rétablie elle ne resterait pas longtemps en ville, être mère, la rendait quelque peu raisonnable...

Elle fit prendre son premier bain à Carmen, la baignant dans le bassin pendant qu'elle passait dedans et se servit de l'aiguière avec prudence. elle l'a vêtit des habits offert par Kharyn, elle l'enveloppa d'une des peaux, afin qu'elle ne prenne pas froid, elle sortit ainsi de sa chambre puis de la taverne vide, elle ne rouvrirai qu'à son retour.



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Eldarwenn.
Eldarwenn rentrait chez elle, frustrée de ne pas avoir pu parlé du Baptême avec Antiope, la petite avait faim toujours au mauvais moment...

Elle s'installa dans un fauteuil non loin du berceau de Carmen que Zeji lui avait offert, afin de la nourrir, la petite s'endormit rapidement, elle lui fit faire son rot marchant calmement dans la taverne,

Un garçon vint frapper, Elda déposa sa fille dans son berceau et alla ouvrir, elle baissa les yeux sur le petit,


Boujou toi ? Tu es un ami de Mignon ? Qu'est ce qui t'amène ?

Le garçon lui tendit une lettre et prit la fuite, Elda sortit de la taverne, affolée,

Attends ! Où cours tu ?!

Elle pénétra dans la taverne, inspectant la lettre, elle l'a déplia et l'a lu...



Ma grande,
Je vais te décevoir...


La seule personne qui avait la permission d'être si maternelle avec elle était Kharyn, elle s'appuya contre le comptoir et poursuivit sa lecture, pourquoi allait-elle la décevoir ?



Je t'abandonne.
La vie m'est devenue un fardeau que je laisse derrière moi.
Ne sois pas triste: c'est mon choix et mon destin.


Son cœur se serra, qu'avait elle donc décidé de faire, elle était si imprévisible...



Prends soin de ta crevette. Un enfant est le plus beau cadeau que l'on puisse recevoir, même si l'on en doute par moments.

Préviens la personne qui arrivera la première chez moi de jeter le gobelet sale qui trainera sans doute sur le sol. Il ne doit être réutilisé à aucun prix.
Dans le paquet près de mon lit, se trouvent les vêtements avec lesquels je veux être inhumée: c'est ma parure de mariée.
Tu trouveras sous le lit un coffret renfermant mes bijoux, ils sont pour ta fille.


Les larmes montèrent... sa vue fut troublée,



Rends moi service: évite de pleurer, ça ne ta va pas au teint.


Kharyn... elle ne put retenir ses larmes...



Adieu, ma grande


La jeune femme courut à l'étage chercher sa trousse, elle ne renonçait pas, il n'était peut-être pas trop tard,

Mau...rice ! Maurice ! Mauriceuuuuuh ! sa voix était cassée par l'émotion, mais cela fut suffisant pour réveiller Carmen qui se mit à pleurer,

Le jeune homme apparut enfin, Veille sur Carmen, je reviens vite,

Elle se rendit chez Kharyn...
_________________
Altaire
Les rues Bayeusiennes étaient boueuses et engluées par l’eau de la pluie. L’on pouvait entendre des éclaboussures sourdes et profondes produites par quelque chose de lourd et de rapide. Il s’agissait bien d’Altaire qui tenait le corps inerte mais vivant de Lodania sur ses bras. Il faisait en sorte que celle-ci soit en une position confortable même si c’était presque impossible. L’ange courait doucement pour ne pas trébucher. Il n’avait pas peur de tomber lui-même mais de blesser et perturber la perle qu’il tenait. Quelque chose de très précieux et attirant risquait de s’éteindre et de partir. A cette pensée, Altaire accéléra le pas pour arriver plus rapidement à sa destination où l’on pourrait soigner sa chère et tendre.

Le haut de son corps était entièrement trempé et glacé par le froid, le vent ainsi que la pluie. Son corps devait être pris de roideur à cause du froid qui le hantait cette soirée. Pourtant, il résistait… Quelque chose poussait Altaire à poursuivre son chemin jusqu’à la taverne d’Eldarwenn pour aider ce qu’il avait de plus cher à ses yeux. Son esprit ne voyait plus qu’une chose, son but, comme d’habitude. Il oubliait les souffrances de son corps sans faire exprès. Il ne prêtait plus attention aux obstacles boueux et gluants qui le faisaient ralentir de peu. Il ne sentait pas les brulures de ses cicatrices et que causait le froid sur corps. Ce corps qui luttait sans cesse et sans soucis pour se rendre à son objectif.

La taverne était enfin là, proche des yeux et du corps d’Altaire. Son esprit était comme hypnotisé et dirigeait les muscles de l’homme comme sans qu’il ne se rende compte. Les difficultés climatiques et mobiles étaient transpercées par cet homme qui agissait égaré de sa forme humaine. Arriver à la porte, il ne pouvait pas tourner la poignée, ses deux mains prises. Il n’hésita pas, il envoya le plat de son pied contre la porte qui claqua à l’intérieur de la taverne. Des voix de peur et de surprise se faisaient entendre après ce fracas. Altaire n’avait pas de temps à perdre, ses amis non plus. La femme sur ses bras et le corps imbibé d’eau, il allongea Lodania sur une table, prêt à la reprendre pour l’amener dans un endroit plus confortable.


Aidez-moi ! Elle a reçu plusieurs coups tranchant au ventre ! Il faut la sauver !

Où est Eldarwenn !?


Sa voix forte et imposante se faisait entendre dans tous les recoins de la taverne.
--Maurice.
[Sur la place de Vanes]


Maurice berçait Carmen en remontant la place, la petite quant à elle braillait aussi fort qu'elle pouvait... Le pauvre Maurice n'était pas équipé pour la satisfaire, les larmes de l'enfant lui brisaient le coeur,


Oui, oui ! Je sais ta mère me manque à moi aussi... Mais qu'est ce qu'elle fiche, elle t'a pas oublié quand même ?


Il leva les yeux au ciel, connaissant Eldarwenn, se devait être grave pour qu'elle parte si vite et qu'elle tarde autant...

Il regardait droit devant lui à présent, la Taverne était ouverte... il était pourtant certain d'avoir fermé la porte.. il en avait réveillé Carmen...

Il courut à petites foulées vers Gourmandie, il jeta un coup d'oeil par la fenêtre, inutile de prendre des risques quand la petite était avec lui, un corps sanglotant sur une table de la taverne, un homme encapuchonné... Un crime avait été commis dans la taverne,

Appuyé contre le mur, il souffla... il fallait que ça arrive quand il faisait la nounou forcément, quoiqu'il en soit, cet homme était dangereux, il fallait l'arrêter et vite !

Maurice fit le tour, entrant par la porte de derrière, il prit autant de linge qu'il put et les jeta dans la huche à pain, il y déposa le bébé, l'embrassant sur le front,
Je reviens vite petit ange... Ne fait pas de bruit...

Il prit son courage à deux mains dégaina son épée, il refit le tour afin de surprendre l'agresseur par derrière, quel monstre dans s'en prendre à une femme... Il n'avait pu voir de qui il s'agissait...

Il poussa le battant de la porte, pointa de son épée le dos de l'agresseur, exerçant une pression,

Qui es tu ? Écarte toi de la damoiselle tout de suite !
Altaire
Altaire se trouvait dans la taverne d’Eldarwenn et avait déposé le corps de Lodania, sa tendre, sur une table le temps de chercher un endroit où la placer confortablement. Il n’y avait personne, la taverne avait en fait fermée et le temps tait passé vite depuis sa venue de tout à l’heure. Il ne savait que faire, crier dans la rue pour trouver quelqu’un ou essayer de soigner lui-même la perle précieuse ? Il s’apprêtait à se retourner quand il entendit un bruit faible. Son esprit se reprit directement quand un pointant d’une lame s’appuya contre son dos. Etant torse nu, il n’avait pas d’armure pour se protéger. La première vision qu’il eut, était celle d’un meurtrier, le meurtrier qui avait laissé son amour pour morte à l’Aure. Une rage folle s’empara de son esprit, l’on aurait pût voir des flammes dans ses yeux.

Avec sa main droite, il brandit fortement le tranchant de la lame, plantant son dos, s’avança d’un pas pour qu’elle ne touche plus sa peau, et la serrant très fort dans sa main, il la leva de façon à ce que la pointe aille vers le plafond en se retournant à moitié vers sa droite. Sa main gauche… voyons… une arme fatale prête à exécuter à n’importe quel instant. Sa lame secrète sortit du petit boitier sous son avant bras gauche. La lame était visible de l’homme qu’il prenait pour le meurtrier. Sa main droite subissait des entailles causées par le tranchant. Du sang coulait le long de son bras droit dont la main tenait fermement la lame de l’homme. La lame secrète d’Altaire pouvait arriver dans la partie ventrale de son agresseur.

Il n’allait pas le tuer immédiatement, il méritait de souffrir, il valait mieux pour l’homme qu’Altaire connaisse son identité.


Tu vas commencer par me dire qui tu es.
--Maurice.
Maurice tenait son épée à bout de bras, la dague, sortie de nulle part, que pointait l'intrus vers lui ne pouvait physiquement pas l'atteindre... Il prit néanmoins peur de finir comme la damoiselle.
Malgré le froid qui régnait à présent dans la grande salle, cet homme avait encore assez de force pour se tordre le bras et rediriger la lame de l'épée de Maurice vers le plafond de la taverne... Le sang s'écoulait vivement de sa main... Maurice ne faiblissait pas néanmoins, l'homme ne pouvait résistait bien longtemps à la plaie qui s'élargissait dans la paume de sa main, il cèderait tôt ou tard à la persévérance du Tavernier...


Vous êtes ici chez moi ! Je n'ai aucun compte à vous rendre ! Assassin ! Retournez vous !
Altaire
Sa main commençait a envoyé des signaux de douleurs à Altaire qui ne lâchait pas la lame en croyant que cet homme était le meurtrier de sa belle. Il commençait à serrer les dents étant donné que le tavernier tentait de résister avec son épée. Son corps commençait seulement à souffrir de ce qu’il avait vécu il y a quelques minutes dans le froid et la pluie. Il commençait à avoir froid mentalement et mal. Soudain, l’homme se mit à parler à Altaire, courageux et inconscient.

Vous êtes ici chez moi ! Je n'ai aucun compte à vous rendre ! Assassin ! Retournez vous !

Altaire se reprit ne comprenant pas ce que l’homme lui disait. Il n’avait commit aucun tort à part enfoncer la porte d’entrée de la taverne en échange d’une vie. Son esprit s’éclaircit un peu en regardant le visage de l’homme.

Chez vous vous dites ? Où se trouve Eldarwenn ?

Assassin ?! Moi ?! Auriez-vous perdu la tête !? Si j’avais tué Lodania, ce qui n’est pas prêt d’arriver, je serais déjà parti !!! Je cherche quelqu’un pour la sauver elle s’est fait attaquée à l’Aure !


Il lâcha la lame et recula d’un vif pas en réactivant le mécanisme qui aspira sa lame secrète dans son boitier sous son avant bras. Il ne savait pas si l’homme le comprendrait.

Je vous ai pris pour le meurtrier…
--Maurice.
L'homme cédait enfin un peu, il semblait se détendre, son dos s'arquait... Un comportement étrange pour un assassin...

Chez vous vous dites ? Où se trouve Eldarwenn ?

Elle n'est pas là ! Je suis le tavernier et je vis ici !

Assassin ?! Moi ?! Auriez-vous perdu la tête !? Si j’avais tué Lodania, ce qui n’est pas prêt d’arriver, je serais déjà parti !!! Je cherche quelqu’un pour la sauver elle s’est fait attaquée à l’Aure !


Maurice ne retenu qu'un mot ou plutôt un nom..
. "Lodania !?"

Comment ça attaquée ? Pourquoi ?
Il lança son épée sur une table voisine, poussa l'homme brutalement, pour vérifier qu'il s'agissait bien de Loda,

Je vous ai pris pour le meurtrier…

Et moi donc ! Mais je ne peux vous faire confiance... Qui êtes vous au juste ? Qui me dit que ce n'est pas une ruse pour me réserver le même sort qu'à elle ?


Maurice interrogeait l'inconnu, tout en observant les plaies béantes,

Combien de coup à t-elle reçue ? L'agresseur court toujours ?
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