[RP] Eglise de l'Eau d'Espalion

Ijarkor

Topic mis en post-it le 27/5/2010 - {NO}

[ Messe du dimanche 30 aout 1457 ]

De bon matin, Ijarkor se dirigea vers l'Eglise de l'Eau pour y dire la messe. Par habitude, il monta au clocher afin de sonner l'appel de l'Office, mais là, le curé resta perplexe.

Point de corde à tirer, mais un tableau avec des poussoirs, un peu comme le registre d'un orgue. Ijarkor poussa l'un d'eux, en entendit un GONG sonner.

Ingénieux, pensa le curé. Il semble qu'un système hydraulique crée une connexion entre ce registre les cloches du clocher. Cette église de l'Eau n'a pas fini de m'étonner.

Ne sachant comment "jouer" de cet étrange instrument, Ijarkor tira et poussa les leviers au hasard, créant ainsi une cacophonie assez inhabituelle. Au moins, cela va ameuter les fidèles, pensa-t-il avec un sourire.

Le "concert" improvisé terminé, Ijarkor revint sous la coupole de l'Eglise, et attendit que les paroissiens s'installent. Une fois ceux-ci confortablement assis, Ijarkor commença son office.

Fidèles d'Espalions, Croyants, ou simples curieux, Soyez les bienvenus dans la maison du Très Haut.

Comme tous les Rouergates et les Rouergats, vous vivez, je le sais, des temps difficiles. Les impôts sont lourds mais nécessaires, les armées ennemis campent à nos frontières et leur présence nécessite de votre part de longues heures passées sur les remparts.

Mais nous savons tous que nos efforts ne seront pas inutiles, et que des temps meilleurs sont à venir. Alors prions ensembles pour que le Très Haut récompense le travail réalisé par tout ceux qui se sacrifient pour leur Pays, en redonnant au Rouergue la Paix et la Prospérité.

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Dragonne04

Dragonne avait entendu les cloches de l'église et en profita donc pour aller a la messe, ça faisait si longtemps qu'il n'y en avait pas eu. Elle avait besoin de se recueillir vu la période qu'espalion traversait.
Elle entra dans l'église et salua le père Ijarkor qui avait uni Marie et Idrosis.
Elle s'assit et écouta la messe. Elle se mit a réciter son credo :

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie éternelle.

amen.
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Garde pêche d'Espalion
Venez remplir la carte pêche : http://peche.melyadon.info/

Ijarkor

La prière terminée, Ijarkor reprit la parole.

Mes frères, mes soeurs, mes amis, je voudrais vous parler du plus vieux péché du monde, que les hommes découvrirent par eux même dans Oanylone la Maudite: je veux parler de l'Acédie.

Souvent mal comprise, l'Acédie fait pourtant l'objet d'un chapitre du Livre des Vertus, qui décrit la chute d'Oanylone:

Les humains se laissèrent griser par la douceur de leur vie. Elle leur semblait si douce et si agréable qu’ils ne comprenaient plus l’intérêt de consacrer leur vie au travail. Chaque plaisir leur donnait l’occasion de négliger leur labeur. Ils aimaient le monde, mais ils l’aimaient pour lui-même, pas parce que Dieu leur avait donné, par amour pour eux. Ils se détournaient peu à peu de l’amour de Dieu.

Le premier péché fut ainsi involontairement découvert par les humains. Elle porta plus tard le nom d’acédie. Celle-ci consistait à se détourner de l’amour divin, de s’abandonner à la vie matérielle en négligeant la vie spirituelle, de se préoccuper de l’instant sans garder à l’esprit ce pour quoi Dieu nous avait conçus. Elle allait amener aux autres péchés, conduisant ainsi les humains à leur perte.

L'acédie n'est donc pas un péché qui se définit par une action, comme la gourmandise et l'avarice, car c'est une absence d'action. Le glissement vers l'Acédie est en général progressif, aussi il est d'autant plus difficile à identifier. L'homme en proie à l'Acédie perd son amour pour Dieu et sa création, et peu à peu, il se désintéresse de tout. Il néglige son travail et se contente de plaisirs faciles et immédiats. Mais il finit par s'en lasser, et petit à petit, en vient à se négliger lui-même. L'apathie le guette. Sa vie perd son sens et, poussé à l'extrême, l'acédique cesse de lutter et s'abandonne à la mort.

Comment lutter contre l'Acédie me direz-vous ? C'est simple: par la recherche du Plaisir, qui consiste à créer du Bonheur par ses actions, dans le respect de soi et des autres. Cette recherche passe par le Don de Soi, par l'amour de Dieu et du Monde, par le gout du travail bien réalisé, par l'ouverture aux autres, mais aussi par des actions volontaires au service de sa Cité.

Et, montrant tour à tour les portraits de Lucifer, le démon de l'Acédie, et de Sylphaël, l'archange du Plaisir, Ijarkor s'exclama.

Citation:

L'Acédie est langueur, le Plaisir est action
L'Acédie est abandon, le Plaisir est persévérance
L'Acédie est apathie, le Plaisir est sympathie
L'Acédie est solitude, le Plaisir est amitié
Voilà, c'est dit ! Je pense l'avoir assez dit !

Puis, Ijarkor ouvrit un vieux grimoire.

Pour illustrer mes dires, je vais vous raconter l'histoire de Tam.

A Oanylone, Tam aimait sa Cité, et participait à sa gestion. Il aimait dialoguer avec les habitants pour chercher à améliorer le sort de chacun. Ses discours sur l'Agora était célèbres et enchantaient les foules. Sa rigueur et son intégrité étaient proverbials, et on l'appellait Tam le Droit.

Mais un jour, Lucifer rencontra Tam dans une taverne. Par des paroles malicieuses, il l'entraina dans une série de nuits de futilités, uniquement consacrée à la recherche de joies sans lendemain. Tam devint un noceur nocturne, dormant le jour, et se détournant de sa Cité. Peu à peu, il finit par se lasser des plaisirs faciles et consacra sa vie au sommeil et à la paresse. Le vice de l'Acédie était en lui.

Les gens dirent alors de lui.
« Tam a perdu sa droiture, Tam a gauchi ! »

Alors, vous aussi, mes amis, ne soyez pas comme Tam, ne tombez pas dans l'Acédie. Ne vous contentez pas de cultiver votre champ afin d'assurer votre simple survie. Investissez-vous dans la vie de votre Cité, afin de faire d'Espalion un lieu agréable pour tous, et un modèle en Rouergue.

Et d'ailleurs, je voudrais citer deux belles manières de s'impliquer dans la vie de sa Cité ou de son Pays.

Demain, suivez l'annonce de votre Maire: Allez à la mine si vous êtes vagabond ou paysan, et défendez votre cité si vous êtes artisans ou érudit. Pour ma part, bien qu'Erudit, j'irais à la mine puisque mes voeux m'empêchent de porter des armes.

Pour ceux que la Foi intéresse, lisez l'annonce de Monseigneur Zoélie: elle cherche des diacres pour toutes les paroisses et des curés pour Rodez et Espalion. Alors n'hésitez pas à postuler, même si vous n'y connaissez rien ! L'Eglise Aristotélicienne vous formera et vous fournira toute l'aide nécessaire.

Et à présent, je vous invite à rejoindre la Sainte table, afin de partager quelques mets à base de pain et quelques bonnes bouteilles de vin du Pays. C'est le principe de la Communion Aristotélicienne. Nous pourrons en profiter pour discuter et vous pourrez me poser toutes les questions que vous voulez si la Voie de l'Eglise vous intéresse.

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Lily09

Lily poussa la grande porte en bois de la petite église d'Esaplion et s'assit en silence sur un banc du fond. Elle ferma les yeux et laissa ses pensée vagabondées aux cotés du Divin et de ses prophètes, de son fils et de celui qui était autrefois son époux. Ecoutant d'une oreille attentive les paroles du père Ijarkor

Serenah

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Firesaphiro

Un jeune homme blond maladroitement habillé rentra dans l'église d'Espalion,contemplant l'édifice poussiéreux il déduit que l'église était abandonnée depuis un moment.
De son ancienne vie de vagabond il n'avait jamais été baptiser néanmoins on lui avait appris que pour prier il suffisait de croire et d"espérer que le tout puissant entende ses prières.
Il pria donc pendant un moment pour le salut de son âme et pour le bon déroulement de son intégration a Espalion ,avant de sortir il ramassa un des cierges resté rangé,le dépoussiéra et l'alluma avec l'une des torches qui servait a éclairer la ville en cette période hivernale.
Puis il sorti et referma la porte derrière lui.

Aalys

Aalis avait repérée l'église à son arrivée mais jamais n'y avait mis les pieds. D'ailleurs cela faisait un moment qu'elle n'était rentrée dans l'une d'elle. Bien que baptisée, elle y allait que pour les grandes occasions auquelles on la conviait. Mariage, baptêmes ou malheureusement enterrement.
Mais là le calme environnant, le contraste de plénitude et d'inquiétude qui la possédaient, la poussait à rentrer dans cette église.
Un lieu qu'elle considérait toujours comme mystérieux mais c'était là qu'elle pourrait, elle le souhaiter, faire taire cette inquiétude.
Elle y entra, après avoir fait garder ses jumelles par maelle, et se posa sur un banc de bois. Le silence était roi en ce lieu et en cet instant il ne dérogait en rien à son rôle.
Elle regarda vers le haut, la lumière filtrée par les vitraux, éclairant le sol de couleurs diverses. Puis elle ferma les yeux, s'imprégnant du lieu.
Elle se mit à prier intérieurement pour son bébé ainsi que pour conserver son bonheur et protéger sa famille, son bien le plus cher.
Le temps passait vite, son ventre avait à présent bien grossi, le terme de sa grossesse approchait. Encore quelques semaines, certes, mais comme pour sa première grossesse, elle s'inquiétait, elle n'aurait su l'expliquer.

Elle resta là, assisse dans un coin de pénombre, avant de franchir à nouveau les portes de l'église mais cette fois en direction de la maison, retrouver sa famille.

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Smer

Smer poussa la porte de l'église pour la première fois. Il avait fréquenté les petites chapelles des balkans mais rien à voir avec tout ce qu'il a connu jusque maintenant.

Il s'asseya au premier rang face à l'autel. Regarda en l'air, rien n'etait comme dans ses souvenirs...

Il avait pourtant besoin de venir ici. De sentir un souffle mysthique l'aider dans ses pensées. Il se rappela pas mal de souvenirs et ne put contenir son émotion.

On ne peut vivre sur le passé, se dit-il. Il était temps d'avancer, de changer de voie, de redevenir celui qu'il a été pour les autres.

Il resta silencieux, pensa seul et se remémora tout le bien que l'on lui a dit des églises. Peut importe qui et ce que nous sommes, non pourrions etre accueillis dans la lumière.

Il resta longuement silencieux, se leva et se dirigea vers les cierges. Il regarda vers l'autel encore une fois et dit doucement : "On va voir si c'est vrai..."

Il prit un cierge, l'alluma sur une torche regarda en l'air et dit sans trop rompre le silence pieux qui regnait alentour:

"Cette lumière est la tienne, repose en paix..."

Il resta silencieux quelques secondes et quitta l'église tranquillement.

Marieceline

Après avoir traversé le bourg de la ville, Marie-Céline arriva dans son église. Depuis son départ d'Espalion elle en avait visité des eglises, elle en avait dite des prières.
Mais aucune d'entre elles ne fut entendue. Aucune n'avait pu empêcher l'irréparable de se produire.
Elle remonta l'allée centrale doucement et s'installa au premier rang, au plus près de l'autel.
Des larmes coulèrent sur son visage. Elle les essuya rapidement du revers de la main. Elle avait décidé qu'elle ne pleurerait plus ... plus jamais.
Elle fut incapable de prier. La colère fit rapidement place à la tristesse.
Elle se leva rapidement et sortit de leglise la rage au coeur.

Marieceline

Marie-Céline regrettait qu'il n'y ait pas de messe dans son église.
Elle n'était pas baptisée mais pensait fortement entamer bientôt une pastorale.
Elle avait néanmoins envie de prier le Trés Haut. Elle lui avait tant demandé de l'écouter, de l'exaucer .....
Aujourd'hui elle venait le remercier. Elle se recueillit profondément et témoigna de sa reconnaissance pour son nouveau bonheur, pour l'amour qu'il venait de déposer dans son coeur et qu'il venait de lui réveler.
Elle souhaitait juste que le Trés Haut le protège.
Le coeur rempli de joie, d'espoir et d'amour, elle sortit d'un pas léger.

Inba

Inba rentre dans l’église un peu décontenancée aujourd’hui. Elle se dirige vers l’autel, fais un signe de croix, et prie en silence. Elle se relève et va allumer deux cierges.

Pour deux personnes du village avec qui elle avait beaucoup partagé de choses par pigeon, et ces deux personnes vivant dans l’ombre, mais qui ont toujours répondu présent pour la ville, sans jamais rien demandé en retour. Ils sont décédés ce matin en restant anonyme comme depuis fort fort longtemps.

Inba les avait rarement vus, mais ils étaient tout deux d’une très grande générosité. Seules quelques personnes les connaissaient finalement aujourd’hui. Ils sont surement morts seuls chez eux. Inba avait prié pour le salut de leur âme, en espérant que toute cette générosité et le don de soi leur permettrait ceci.

Elle en allume encore quelques uns pour les autres amis qu’elle a perdus, ainsi que pour sa sœur. Elle dépose quelques écus dans le tronc pour les bougies, qui peut-être les aiderait à trouver le chemin en sentant une présence à côté d’eux.

Elle refait un signe de croix et ressort de l’église pour prendre l’air.
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Serenah

solene passa devant l'eglise en ce matin de mars, les mimosas en fleur annonçaient l'arrive de printemps,un rayon de soleil egayait cette matinée

elle decida d'y entrer,cela faisait longtemps.....

elle descendit la longue nef,le froid la saisie
elle se dirigea vers l'autel ,pris place sur la gauche ,elle ne pria pas,ne se signa pas non plus,
assise seule dans cet immence edifice ,elle se contenta de rester là,immobile,elle n'avait rien a demander ,rien a offrir, cependent elle etait sereine,presque heureuse, la veille elle avait regarde une etoile et esperait qu'elle continuerai a briller pour elle

Ophelya

Il y avait très longtemps qu'Ophé n'était pas entrée dans une église, mais aujourd'hui une envie irrésistible la fit entrer, ces derniers mois n'avaient pas été facile pour elle, depuis elle n'arrivait pas à retrouver pied, son corps, son ame étaient devenues presque aussi froid que cette église. Elle resserre son châle autour d'elle la froideur du lieu la fit frémir, elle s'assied sur un banc, se signe et s'absorbe dans ses pensées, se signe et commence une longue prière, une prière pour que tout puisse redevenir comme avant, qu'elle puisse retrouver cette confiance quasi aveugle qu'elle avait.

Ophé regrettait qu'il n'y eut pas de messe elle y aurait assister, il y avait si longtemps qu'elle n'avait pas assisté à la messe.

Enfin quelque peu rassérénée elle se lève regarde une dernière fois autour d'elle se signe à nouveau et se dirige vers la sortie.

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Mephistophela

Il faisait frais ce matin là, Méphisto errait dans les rues d'Espalion..cherchant Sa chaleur de vie...elle avait une idée où la trouver. Malheureusement, la Diablesse ne pouvait accéder à ce lieu de prière alors elle resta à l'écart, pas loin, assise sur un muret de pierres décrépies par le temps et attendit...

Quelques minutes plus tard, elle l'a vit à l'encadrement de cette porte en bois, massive et lourde aux sculptures religieuses...un sourie étira les lèvres de Méphisto, elle l'avait vue ça lui suffisait. Alors la Diablesse se leva discrètement, à l'écart d'un regard bleu azur et disparue dans les étroites ruelles de la ville.

Sur le chemin elle pria à son tour que la vie reprenne sa couleur d'origine pour elles..celle du bonheur.

Accélérant le pas, Méphisto fila à son chantier...un toit était à bâtir. Lieu de réconfort ou de perdition...le temps le leur dira.
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Esperances

Esperances se promenais dans le village et en passant devant l'église ,se dit qu'elle devrais y entrer quand même .
Cela faisais un petit moment quelle n'avais priée
Elle entra s'approcha de bénitier , se signa.
S'avanca vers l'autel et s'assis devant .
Les mains jointes pria Aristote de bien vouloir l'aider dans sa nouvelle vie
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Eglise de l'Eau d'Espalion

Ijarkor

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Dragonne04

Ijarkor

Citation:

Puis, Ijarkor ouvrit un vieux grimoire.

Pour illustrer mes dires, je vais vous raconter l'histoire de Tam.

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Lily09

Serenah

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Firesaphiro

Aalys

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Smer

Marieceline

Inba

Serenah

Ophelya

Mephistophela

Esperances

Jacquescoeur2

Un dimanche pluvieux, la ville semblait déserte, beaucoup de citoyens d’Espalion étaient en voyage, après son petit déjeuner Jacquescoeur2 sentait le besoin de se recueillir a la petite église de l’eau d’Espalion.

Il se rendit a l’église d’un pas alerte, y entra et se trempa le bout des doigts dans l’eau bénite et fit son signe de croix, puis regardant au tour de lui ne vit personne, il s’avança dans l’allée centrale et s’installa sur un banc a sa droite.

Il pria Christos……. Et murmura…

Seigneur éloigné les épines sur le chemin de mes amis partis en voyage, éclairé leurs routes de votre lumière divine, et protéger les de touts soucis.

AMEN.

Jacques resta quelques temps a prier ainsi, puis s’en retourna chez lui.

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Fostine

sous une pluie battante,fosty se dirigea vers l'eglise,gravissant les quelques marches de la grande porte,elle apercut jacques qui en sortait

dommage qu'il n'y ai pas de curé ni diacre ici,cela aiderai les villageois a reflechir sur leur vies ,leurs actes.....

fostine entra et alla s'assoir pres de l'autel sur le rang de gauche,elle resta la quelques instants et pria,elle pria pour celui qu'elle aimait ,demandant a aristote de veillez sur eux sur leur amour,apres bien des peripecies ils etaient de nouveau ensemble pour toujour cette fois

merci seigneur...

elle se leva ,s'inclina devant l'hotel et se depecha d'aller preparer ses maigres affaire,elle ne voulait pas le faire attendre

Firesaphiro

C'était dimanche , voilà bien longtemps que l'église était inoccupée et qu'il n'y avait plus de messe,qu'à cela ne tienne,Firesaphiro se dit qu'il se ferait sa propre messe bien que non baptisé.Il rentra dans l'église et vit des traces de pas dans la poussière,un homme et une femme.Il se dit que l'église n'était pas si non fréquentée que ça en fin de compte.Il avança vers le promontoire et ne sachant trop quoi dire,il dit:

_ Pour la gloire et la vertu du très grand ,je lui demande à lui qui entend toutes nos prières d'entendre les miennes et de nous offrir enfin un curé pour qu'il redonne vie à ce lieu.Je demande également ses grâces pour qu'il aide la restauration du Rouergue pour la grandeur de celui-ci.Ce sont les prière d'un croyant non baptisé et d'un rouergat convaincu.Amen.

Tirlititi

Elle pousse les lourdes portes , se souviens douloureusement de la dernière fois qu'elle est venue prier .
Kenza venait de partir pour toujours avec les anges
Elle se demande pourquoi?
Ce qu'ils ont pu faire pour que cela arrive!
comment peut on vivre après avec cela?
Elle s'installe sur le coté , sur un prie dieu , la tête penché ,et recite son credo appris il y a si longtemps par son pere.
Elle prie pour Kenza , pour pouvoir s'en sortir avec brac , qu' ils soient assez fort pour finir par passer sur tout leurs problemes.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
AMEN
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Dina1821

Arrivee tot, ce matin, Dona Dina, pleine de contritions, se rendit a l Eglise de l Eau, pour confesser la faute d une dame d Espalion, morte dans ses bras, et confia les remords de la Dame au tres Grand, en esperant que la Celle-ci puisse dormir en paix :

J ouvris l espagnolette de la fenetre
L esprit ailleurs,
Et du haut de l esplanade de mon palais
Je reperais un espagnol sur son palefroi
Sur le pont d Espalion,
Mon coeur palpita et mes joues palirent
Le pris pour une crapule, un espion
Qui s en allait me chaparder
Tous les millions que j avais empile.
Apres conseil aupres du tabellion
Ca ne valait pas la peine de lui parler
Point de palabres !
Autant lui enfoncer une espada
Dans l estomac.
j ai prefere le supplice du pal
Et sous la lumiere opalescente du Soleil
En haut d un piton, derriere une plalissade
Au milieu des esparcettes, on l empala,
Aucun espoir pour lui de revoir L Andalousie
Ou l Ile de Palma.
Mais plus tard, j appris que ce n etait qu un penitent
Qui se rendait a la chapelle de Perse
Pour tenter de palier aux fautes de pilleurs de Lyon
Aujourd hui, condannee au supplice du tourment moral,
Je comtemple le pont d Espalion,
Desesperee et pleine de repentirs, de n y apercevoir
Que mon palfrenier espiegle et trublion
Perche sur mon palomino a la criniere de lion

Pardonnez-lui ce crime, Seigneur, comme vous pardonnez ceux des autres

Elle ressortit, liberee et heureuse, d avoir pu franchir les portes de cette eglise et d avoir realisee la promesse faite a cette Dame

Amandine25

Amandine qui se baladais dans les rues d'Espalion arrivas devant l'église elle poussa la porte pour aller si receuillir un moment elle avance de quelques pas s'approchas d'un banc mis un genoux a terre et se signa puis elle allas s'assoir et commenças une prière

Citation:

Notre Père...

qui nous donnez aujourd'hui,
Notre pain quotidien
Tournez nos regards vers nos frères
Qui, dans le monde entier,
Sont privés de nourriture,
D'instruction et de soins...

Pardonnez-nous,
De ne vouloir manquer de rien
Alors que tant d'autres manquent de tout.
Purifiez notre coeur
De la hantise de l'argent.

Aidez-nous, Seigneur, à vivre sobrement...
A retrancher sur nos dépenses exagérées
Et nos besoins factices...
et à nous priver,
Pour pouvoir partager...
Ainsi... nous serons...
Enfants de votre Église...
Et le dernier jour nous trouvera tous unis...
Dans ta joie... Amen!

une fois sa prière terminer Amandine se levas et partit retrouver les siens
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Ninette

Ce jour-là, Ninette trainait ses pieds nus dans les ruelles d'Espalion, quand elle se trouva au détour d'une venelle sur une large place. Devant elle se dressait la colossale façade de l'église. La donzelle n'était guère portée sur les choses religieuses, mais comme tout un chacun, se rendait à l'office une fois la semaine. Pour faire acte de contrition, elle décréta sur l'heure de dévouer sa journée à la Sainte Institution, et d'aller retirer les toiles d'araignées qui ne manqueraient pas d'orner le chemin de croix.
Elle fut surprise par la fraicheur de l'air, tandis qu'elle poussait la lourde porte de chêne, et se signa promptement. Avançant à pas lents, elle contemplait les vitraux et les fresques, comme c'était beau à voir, ces couleurs chatoyantes, ces histoires mirobolantes, les hautes heures de Saint Aristote...

A trop garder le nez en l'air, elle percuta de plein fouet le diacre qui se tenait dans la travée centrale.
- Enfin, jeune femme, prenez donc garde !
- Pardonnez-moi, mon père, j'étais en... béatitude. Je suis venue pour le ménage...

Il réfléchit un instant, et se fiant à la bonne mine, au doux sourire de la brunette, il lui indiqua une petite porte dérobée au pied de la chaire. Ninette n'attendit point davantage, et s'y engouffra.
Elle se trouvait dans un local plutôt sombre, où étaient entreposés le mobilier et les petites affaires courantes. Coffres, bancs de messe, tenue d'apparat, et quelque armoire qu'elle entreprit sur l'heure de cirer et d'encaustiquer. Ouvrant le battant droit, son geste se perdit dans l'intention, mué sur le champ en une esquisse de rêve éveillé... LA réserve de vin de messe. Là, au bout de ses doigts. sourire

Vanya... là, je vais tenir ma promesse chuchota-t-elle par devers elle.

Et, l'air de rien, passant et repassant, balai, serpille, torchon et cire encore, elle glissa une, puis une seconde, bouteilles au fond de sa besace. Admettons que ce ne fut pas un larcin, elle le rendrait à Dieu au centuple, le jour du jugement dernier. Et pour l'heure, puisque de curé il n'y avait point en la ville, ces bouteilles-là ne manqueraient à personne.
Elle n'avait pas fait la moitié du travail, que le diacre s'en vint la trouver. Il était déjà fort tard, la nuit s'apprêtait à tomber. Je ne surprendrai personne en disant qu'elle s'engagea de fort bonne grâce à revenir le lendemain achever de rendre le lieu propre. Sourire aux lèvres, elle déguerpit bien vivement. Elle connaissait bien, maintenant, le plus court chemin pour retrouver la belle blonde. Et où, sinon en taverne ?

Ijarkor

Ijarkor arriva à Espalion, où il ne s'était pas rendu depuis une année. Une fois reposé du voyage, il se dirigea vers l'Eglise de l'Eau.

Bien qu'elle fut toujours bien entretenue, l'Eglise d'Espalion était peu fréquentée. Ijarkor consulta les registres, et s'apperçu que le dernier à y avoir dit la messe était... lui-même ! Cela le fit sourire.

Il se rendit dans la sacristie pour vérifier que tout ce qui était nécessaire à la célébration d'un baptême était disponible, puis il prit un parchemin, et rédigea une affiche qu'il placarda sur la porte de l'Eglise.

Demain dimanche 21 novembre,

Une messe sera célébrée par Monseigneur Ijarkor

Elle sera suivie du baptème de dame Ninette et de messire Kazel

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Kazel

Il était à peine plus de 9h00 sonné, lorsque Kazel se présentait à l'entrée de l'église. D'une belle chemise toute neuve vétu, serrant dans sa main le précieux certificat, un peu ému, il pénétrait dans l'endroit qui l'impréssionnait un peu.

Il ne lui semblait voir encore personne, peut être était-il un peu trop tôt, et se mit dans un rang, se faisant discret.
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Ijarkor

Ijarkor arriva à l'église peu avant l'heure de la messe. Kazel était déjà là.

Bonjour mon fils. Je vois que vous êtes pret à accueillir les invités et les paroissiens. Le temps de sonner les cloches, et je vous rejoins.

Ijarkor se rendit à l'étrange clavier, qui, par un système hydrolique relié au clocher, déclenchait l'appel à la Messe. Ceci fait, il revint à l'entrée de l'église.

Au fait messire Kazel, avez-vous un parrain ou une marraine ? Cela n'a rien d'obligatoire toutefois, mais si vous en avez, ils doivent être baptisés.
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Kazel

Kazel fut un peu surpris, géné aussi.

Ni parrain, ni marraine en fait, je n'ai eu le certificat qu'hier et...
si vous me le permettez, je ferai donc sans.

Tendit le précieux parchemin,qu'il n'avait pas lâché depuis qu'il l'avait reçu des mains de la diaconnesse.

Les cloches résonnaient jusqu'au plus profond de lui même.
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Ninette

Il était déjà fort fort tard quand la Nine arriva, un poil essoufflée, un poil fatiguée, les traits tirés. Et un petit morceau de champignon dans le chignon.
Son certificat, il était oublié sur la table de son futur, dans la précipitation, elle l'y avait laissé. Mais elle espérait que le bon père ne lui en tiendrait pas rigueur.

Elle bisouilla fort Kazel, le serra contre son coeur, émue et troublée. Lança un oeil dans la nef quasi déserte à cette heure, espérant que du monde arriverait.

MEsser Ijarkor, je devais avoir une marraine, Donà Cyrielle, mais n'ai pas eu de nouvelles récentes. Et je ne sais même pas si elle est elle-même baptisée... Notre cérémonie se fera donc à huis clos, disons.

Elle murmura d'un ton feutré un mot léger, un crédo, une aspiration. Puis retrouva le sourire.
Et attendit sagement la suite, sans trop savoir ce qui allait se produire.

désolée, week-end un peu tendu pour moi, pas le lien de la pastorale, pas vu le certificat, et en plus, plein de boulot place des lices...
hi hi

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Kazel

Kazel accueilli son amie avec un grand sourire, autant d'émotion que de tendresse pour elle.

Euh Messer, vous m'avez dit qu'une marraine, se devait d'être baptisée... comme je n'en ais pas, si vous baptisez Ninette en premier, pourrait-elle être ma marraine ?

Un regard au messer Ijarkor, car il se dit que se qu'il demandait-là pouvais paraitre saugrenu, un regard aussi à son amie, car l'idée lui étant venue à l'instant, il ne savait pas si elle accepterait.

Enfin, si tu le veux bien ma Nine ?
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Ninette

Un large sourire illumina le visage de Nénette. Sa marraine ? sûr, pas de souci, elle pouvait l'être. M'enfin, elle se sentait plus soeur qu'ainée, tout de même.

Mon frère, mon ami, il n'y a aucun problème pour moi. Si cela peut t'aider, je te guiderai de mon mieux dans ta quète divine. Et puis, nous avons déjà un bon point à la droite du seigneur : nous connaissons bien l'amitié Aristotélicienne...

Tendrement, lui bisa le front, et s'assit sur le banc de messe. Sieur Ijarkor pouvait officier, ils l'attendait.
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Zeviking

Zev avait eu vent du futur baptème des deux loustics Kazel et Ninette. Elle brûlait d'aller les embêter durant le sacrement... Aussitôt pensé, aussitôt concrétisé. Voilà Zev entrant dans l'église, faisant un petit signe timide de la main et allant s'asseoir sur un banc, au fond. C'est que, en fait... Oh non elle aurait eu honte de les embêter, ça avait l'air d'être un moment important. Il fallait le respecter. Alors elle respecta !
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-La nature aime à se cacher-

Kazel

Kazel, qui disait-on de lui était un ange, ce trouvait justement aux anges.

Un autre sourire remerciant à son amie, un regard complaisant vers Zev qui venait d'entrée, puis levait les yeux vers le vitrail de l'église.

Il se sentait alors prêt à cette nouvelle naissance dont on lui avait chanté les vertus, et attendit alors que la cérémonie commence.
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--Filou.

Pour cause de maux d'estomac, Filou avait filé de cette arène de malheur où des démons fous faisaient pleuvoir des têtes de poisson égorgés et des bouses de vache... Ce couard malingre, entendant toujours les cris de ces suppôts de Satan, cherchait hâtivement un abri... Mais à qui faire confiance ? La ville d'Espalion était sans doute la plus endiablée et la plus possédée. Où se cacher ? Où se reposer ? Où se ressourcer ? Bien qu'il ait horreur de ça, Filou se résigna. Il alla se réfugier dans l'église. Seul endroit encore sacré et certainement non infernal.
Il s'assit en silence. Puis il leva la tête, et jamais, jamais il n'eut aussi peur de toute sa vie de petit vaurien sacripant. Même ici, même dans un lieu saint, la folle, la rousse écervelée, était là !! Et les deux énergumènes qui, pensait-il, se faisaient baptiser, n'arrivaient point à dissimuler les bouts de champignons et de poissons restés accrochés à leur cheveux, ou à leurs vêtements. Aaaaaah ! Ces hommes sont possédés ! Ils font croire qu'ils ont une vie normale pour mieux venir égorger la nuit nos femmes et nos enfants ! Ils tentent de s'intégrer pour mieux passer inaperçu ! Alors ils se baptisent ! Aaaaaah Sacrilège, Blasphème, Hérésie ! Il faut à tout prix les en empêcher !
Si Filou avait été un tant soit peu courageux, il aurait, répondant à ses convictions les plus profondes, sûrement réagi. Mais ce pleutre, rongé de trouille, fila plus vite qu'il n'avait jamais filé, loin, plus loin, plus loin encore, par-delà l'horizon...

Ninette

Le regard de Naine se faisait vague, à mesure que le temps passait. Les mots du curé résonnaient dans le silence à peine troublé de l'église, tournoyant dans l'air confiné et un peu frais du lieu. Enfin, les mots, quels mots... Elle avait dû les rêver.
Un raclement au fond de la nef, Nine tourna la tête

Didiou ! Zevzevzev ! t'es v'nue !!

Oubliant alors le temps et l'endroit, elle bondit, et sauta sur son amie. La couvrit de bisouilles, toute heureuse de pouvoir partager un peu de son temps avec elle. Puisque la cérémonie n'avait pas encore commencé, elles pourraient bien papoter un peu. On le lui repprocherait bien assez tôt, son sens du divin étant tout personnel, si elle savait ce qu'elle faisait ce jorn en ce lieu, elle savait surtout la hâte qui lui tourtouillait les entrailles de filer en forêt.
ébouriffa la bonne fée, la bisa tendrement. Diab', tout ce temps déjà, elle la reconnaissait à peine. Ses cheveux avaient blanchi, son visage tiré, ses habits en piètre état. Nonette laissa poindre un sourire sur ses lèvres, une seule raison pour cela... un combat de titans, deux villes face-à-face se mesurant. La jolie rousse y avait pris part assez active sans doute pour en porter encore séquelles visibles. Sa fougue, son allant...

La porte grinça encore, quelques mots lancés en l'air, Nine n'y tint pus, éclatant de rire dans le saint lieu.

Possédés ? oui, sans doute, notre foi en la vie... notre énergie pour demain... Notre soif d'aimer, d'embrasser le monde, de fertiliser le pays... Nos armes nous ont été reporchées. Mais, si ce jorn nous entrons dans la vaste confrérie des Aristotéliciens, que nul ne puisse douter de notre juste place, n'est-ce pas, Kazel ? l'amitié... l'aide, la main tendue...

Et d'ajouter à voux plus basse, plus discrête euh, pour la sainte parole, on fait d'not' mieux, hein... mais on aime bien les chansons paillardes aussi...
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Ijarkor

Devant la suggestion de Kazel de prendre Ninette pour marraine, l'évêque de Rodez sourit.

Et bien, en théorie, c'est possible, mais cela n'aurait pas grand sens. Le mieux est de se passer de parrain et de marraine; comme je le disais, cela n'a rien d'obligatoire.

Allons-y.

Les paroissiens s'étant installés, Ijarkor se rendit au préchoir afin de commencer l'Office.

[Messe du dimanche 21 novembre]

Mes frères, mes sœurs,

En ces temps troublés, bienvenu dans votre ravissante église de l'eau, dont rien ne pourra jamais troubler la paix !

Je dis que les temps sont troublés, car il y a quelques semaines, le Rouergue a été attaqué par une armée impie venue d'Italie. Ces mécréants ont profité du fait que les Rouergates et les Rouergats préfèrent la faux qui engrange le blé et la pioche qui extrait le minerai à l'épée qui prend des vies. Et ils ont bien raison !

Néanmoins, ce n'est pas pour cela que les habitants du Rouergue se laissent marcher sur les pieds. Ces italiens l'ont bien vite compris et sont parti sans demander leur reste !

C’est une pitié de voir ces bandits consacrer leur vie au vol et à la guerre, au lieu d'aimer le Très Haut et de travailler pour embellir sa Création. Il faut savoir que gagner sa vie par la rapine et le vol est un péché. Car le travail est un don du Très haut aux hommes.

En effet, lors de la Réunion de toutes les espèces, quand Oane comprit que l’Amour était le véritable sens de la Vie, Dieu lui dit ceci :

Citation:

J’ai fait de ton espèce Mes enfants. Je fais maintenant de vos esprits des âmes. Elles se différencient des esprits des autres espèces en ce qu’elles resteront dorénavant les seules à être de nature supérieure, à tendre vers Ma divine perfection. (…)

Mais il faudra encore que, chaque jour, toi et les tiens fassiez perdurer votre espèce. A l’exception de celle que Je n’ai pas nommée, J’ai fais de toutes les créatures vos soumises. Ainsi, vous vous en nourrirez, sans qu’elles ne se nourrissent de vous. Ce pouvoir dont vous disposez de vous nourrir des autres espèces, Je le nomme “travail”. Mais, afin que vous n’oubliiez jamais que ce pouvoir est un don de Moi, vous récompensant ainsi de ta bonne réponse, Oane, le travail sera laborieux, difficile, usant et fatigant. Mais ne te plaints pas de la souffrance que cela te cause, car, en vérité, c’est un bien beau cadeau que Je te fais.

Alors oui, comme le Très Haut nous l’a dit, le travail est moins drôle que le Ramponneau ou la Soule. Mais comme vous l’avez compris, c’est le Travail qui justifie notre domination des autres espèces.

Si l’humanité tombe dans la paresse, qui sait ce qui se passera ? Peut-être que le Très Haut provoquera une révolte des autres animaux. Nous verrons alors pousser des arbres ambulants carnivores, et naître des moutons dragons anthropophages !

Et Ijarkor brandit un ancien manuscrit parlant de l'Apocalypse, où figuraient de nombreuses et effrayantes enluminures.

Enfin, ce n’est pas pour demain, heureusement. Changeons donc de sujet. C'est aujourd'hui un jour de fête pour la construction de l'Amitié Aristotélicienne, puisque nous allons maintenant accueillir parmi les Fidèles deux habitants d'Espalion, messire Kazel et dame Ninette.

Ijarkor se tourna vers le couple.

Dame Ninette, messire Kazel, veuillez me rejoindre près de l'autel.
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Kazel

Recevant la réponse de l'évêque, Kazel fut un peu décontenancé...
Puis avec un peu de réflexion, se dit que si pour lui celà eu bien un sens, celà n'avait pas non plus une nécéssité absolue.

En dépit du fait que le même sang ne coulait pas dans leurs veines,
Kazel considérait Ninette comme une soeur, une amitié qui semblait sans faille l'unissait à elle, un lien si solide qu'il avait probablement été tissé par une main divine, et d'y penser il en sourit.

Alors soit, il se passerait de marraine, avoir sa soeur d'âme avec lui, à cet instant lui suffisait emplement.

Il écoutait alors l'évèque prononcer sa messe, avec attention.

Quand il en vint tout de même à parler de créatures féroces, il eut une interrogation... est-ce qu'un grand champigon rouge et blanc, avec de grands yeux et une bouche énorme, entrait dans la catégorie des créatures de l'Apocalypse !?!

Il se promettait alors de retourner travailler au lac une fois la cérémonie terminée, espérant ainsi contrer les forces du malin.

Il eut un moment d'émotion, lorsque l'évèque leur fit signe de s'approcher.
Se levant, il tendit la main à son amie, et l'invitait à passer devant vers l'autel.
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Ninette

Elle écouta longuement et soigneusement le sermon du prêtre, souriant à l'évocation d'Oane. Merveilleux.
Elle n'eut guère le temps de trop rêvasser, saisit la main tendue de son frère et ami, et d'un pas lent et mesuré, avança vers l'autel. Euh, pas de confusion, elle n'allait pas se marier, là... Juste, un baptême. La suite arriverait quand elle arriverait.

Elle se plaça face au prêtre et sourit de toutes ses dents.
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Ijarkor

Les deux futurs baptisés avaient rejoint le curé près de l'autel. Ijarkor reprit la parole.

Vous avez tous les deux suivi une pastorale à l'archevêché de Bourges. Vos pasteurs ont été le frère Erwin Maledent de Feytiat et la soeur Malisende de Marsannay. Durant cette pastorale, on vous a certainement expliqué la signification de cette cérémonie, aussi je ne vais pas recommencer. Je dirais simplement que, par le baptême, vous allez entrer dans la communauté des Fidèles, afin que nous construisions tous ensembles la Véritable Amitié Aristotélicienne.

Mais ce faisant, vous allez vous ouvrir le chemin du Paradis. Car ce baptême sera aussi pour vous une purification. Mais pour gagner ce Paradis, il vous faudra vivre dans la Vertu, et résister à la tentation du Péché.

Ninette et Kazel promettez-vous de respecter le dogme de l'Église qui est la parole du Très-Haut, afin d'assurer le salut votre âme et à répandre la lumière d'Aristote ?

Puis Ijarkor attendit que les deux jeunes gens fassent leur serment.
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Ophelya

Ophelya était dans la mairie entrain de travailler quand elle entendit les cloches de l'église soudain elle se souvint que c'était le baptême de Nine et de Kaz, elle s'arrange vite fait va chercher les fleurs qu'elle avait cueillie dans son jardin et partit en courant vers l'église, elle arrivât essoufflée, bien sur la cérémonie était déjà commencée, elle se sentit un peu honteuse d'être en retard, elle se mit au fond de l'église en se faisant aussi discrète que possible, elle déposât les fleurs à l'entrée avec un petit mot.

Citation:

Qu'Aristote vous protège tous les deux et guide votre vie tout comme il guide la mienne bien a vous votre amie Lya.

Elle écoutât monseigneur, ça lui rappelait son baptème c'était il y a bien longtemps...
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Ninette

Nine hochait vigoureusement la tête. Sûr, Père Erwin lui avait bien tout expliqué, et cette amitié bien particulière, elle s'attachait à la développer au plus profond d'elle-même. La grande communauté des fidèles...
Elle ferma les yeux, un instant, souriante, heureuse d'être là ce jorn, et serrant plus fort la main de Kazel, hocha de nouveau la tête.

La tentation du pêché... Et bien, elle y veillerait, elle n'était pas d'une nature mauvaise, et hormis un penchant pour la Vipérine et autres spiritueux, faisait au mieux pour ne pas se fourvoyer de trop sur le chemin de sa vie. Au paradis, elle irait, si Aristote et Christos l'y accueillaient un jorn. Mais dans longtemps, n'est-ce pas...
Elle repris en souriant les mots qui résonnaient dans le transept.

Je promets de respecter le dogme de l'Église qui est la parole du Très-Haut, afin d'assurer le salut mon âme et à répandre la lumière d'Aristote.

Laissa son frère parler ensuite, puis se tourna pour retrouver le regard de Zevzevzev. Et là, vit sa bonne Maire. Lui offrit l'un de ses plus beaux sourires, elle était bien aise de la trouver ce petit dimanche de novembre, dans la belle église de l'eau.
Lui adressa un petit clin d'oeil, puis revint à ses pieuses affaires, se tournant de nouveau vers Saint Ijarkor.
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Kazel

Kazel écoutait attentivement les paroles du prêtre, celles-ci lui rappelant les mots que la diaconnesse Malisende lui avait enseignée.

Oui assurément il ferait tout pour suivre le chemin tracé par autres fidèles avant lui. Irait-il au paradis, il ne se fixait pas là un but,
il vivrait à aider son prochain, à aimer chacune des âmes que la vie lui donnerait chance à rencontrer,
certain qu'au terme de ces jours en ce monde, s'il s'en était montré digne, que le Très Haut dans sa grande bontée
lui permettrait d'entrer dans le lieu saint.

Il se sentait un peu fébrile tout de même le Kazel, mais la main qui serrait la sienne lui rendit de la sérénité,
et sa voix fit bientôt échos à celle de son amie,

Je promets de respecter le dogme de l'Église,
il est la parole du Très-Haut,
j'assurerai le salut mon âme
et irai répandre la lumière d'Aristote.

Il attendait alors que les paroles de l'évêque leur permette de faire
enfin leur entrée parmis des fidèles.
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Ijarkor

Et bien c'est parfait, s'exclama Ijarkor.

Je vous invite maintenant à venir près du baptistère.

Et Ijarkor les entraina vers un antique baptistère de pierre qui se trouvait à l'arrière de l'autel.

Le rituel du baptême tel qu'il avait été institué par Titus, successeur de Christos, était venu. Ijarkor préleva un peu d'eau dans une coupelle en grès prévue à cet effet, et prononça les paroles rituelles:

Ninette et Kazel, devant cette assemblée qui représente la communauté des Croyants et vous accepte en son sein, jurez-vous de toujours tendre vers la Vertu, telle qu'elle fut définie par le Très Haut à ses prophètes, de renoncer au mal et à tout ce qui conduit au pêché, et d'être un témoin de l'Amour que notre créateur nous porte et qu'à notre tour, nous lui vouons ?
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Ninette

La Nine tremblotante scrutait les geste de saint Ijarkor. Une goutte d'eau tomba de ses mains tandis qu'il s'approchait d'eux deux.
Elle inspira, prête à prendre sa douche, battit des cils encore. Et sourit en murmurant

Je jure de toujours tendre vers la Vertu, telle qu'elle fut définie par le Très Haut à ses prophètes, de renoncer au mal et à tout ce qui conduit au pêché, et d'être un témoin de l'Amour que notre créateur nous porte et qu'à notre tour, nous lui vouons...

La Vertu. Le pêché. Il était bien temps d'y songer, cette fois. Prendre le temps de se regarder dans les yeux, de sonder son âme, même. Là, il y aurait eu fort à dire, mais la Nine, folle qu'elle était, n'avait peut-être pas pris le temps de faire son examen de conscience dûment. trop d'orgueil tuait l'orgueil, elle suspendit le geste du prêtre au moment où il s'apprêtait à l'oindre de l'eau bénite.

Mon père, m'entendrez-vous en confession ? Je veux dire, à l'issue de cette cérémonie... il est bien tard d'y songer...

troublée, elle serra la main de son ange gardien un peu plus encore. Il fallait qu'elle se maîtrise, avant de la lui broyer.
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Ijarkor

Au moment où Kazel allait prêter serment à son tour, Ninette eut une demande qui parut bien étrange aux yeux de l'évêque.

Ninette a écrit:

Mon père, m'entendrez-vous en confession ? Je veux dire, à l'issue de cette cérémonie... il est bien tard d'y songer...

Ijarkor se retint de rire.

Mais ma fille, c'est totalement inutile, car le Pardon du Très Haut fait partie du baptême lui-même. Vous venez à l'instant " de renoncer au mal et à tout ce qui conduit au pêché. " Ce ne sont pas des paroles en l'air: votre serment vous blanchit de vos péchés antérieurs; vous êtes à nouveau, comme le jour de votre naissance, vierge de toute faute, et donc vous n'avez plus rien à me confesser.

Puis, se frottant le menton, perplexe.

A vrai dire, une confession maintenant n'aurait pas de sens: ce serait comme nier les conséquences du baptême lui-même. Il vous appartient simplement de tout faire pour conserver l'état de pureté dans lequel vous vous trouvez. Et pour tout vous dire, ce n'est pas une mince affaire, et pour personne ! Ce n'est que si, dans l'avenir, il vous arrivait de tomber dans l'erreur que la confession deviendrait nécessaire.

Mais si, malgré le baptême, votre conscience est encore lourde de péchés antérieurs, ce que je vous conseille est plutôt d'essayer, autant que faire se peut, de réparer les conséquences de vos fautes auprès de ceux qui ont pu en souffrir. Ce serait la preuve de Don de Soi la plus claire aux yeux du Très haut comme aux yeux des hommes.

Là dessus, Ijarkor se tourna vers Kazel, qui n'avait pas encore prononcé son serment.
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Ninette

La réponse de Saint Ijarkor sonnait dans l'air pieux de l'église comme une ballade pour gens heureux. Il avait tout à fait raison, ses profondes angoisses de futures mariée se devaient de disparaitre. Les effacer. Agir en toute conscience, pour le bonheur de ses amis.
Certes, elle n'était pas mauvaise bougresse, et le mal ne l'avait jamais habitée. Simplement, follette et juvénile, elle s'égarait bien souvent sur des sentes de traverse.

Sérénité de sa conscience.

Diab', comme le retour de son futur lui tardait, elle s'ouvrirait à lui de tous ses doutes, car ce qui lui manquait le plus en cet instant n'était pas tant le Pardon du très haut, qu'elle venait d'obtenir par la nature même de sa démarche, que celui de ses prochains.
Elle ferma les yeux, dodelinant de la tête en écoutant la douce voix de Kazel répéter à son tour le serment.
Sans un mot, sans un bruit, comme une douce mélopée, mélodie susurrée dans les replis obscures de son âme, dit son crédo. Apaisement des mots, ronronnant dans son esprit, la berçant de délicates intentions, épurant ses certitudes.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Rouvrit les yeux sur le monde, immuable. La Lobotomie par martellement de rêve sur les synapses.
D'autres combats requerraient toute son énergie, il était tant qu'elle cesse ses enfantillages. Le cœur serré, étreint, telle une décision qui s'impose, aucun doute n'ayant finalement jamais été que leurre, errance de l'âme.

La paix des églises avait une influence étrange sur la jeune femme, tout de même.
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Kazel

La main qui serrait si fort la sienne, les mots de son amie qui raisonnent jusque dans son être. Que son amie demande la confession, lui semblait louable et conforme à ce que lui avait enseignée la diaconnesse. Les sages paroles de l'évêque l'étaient tout autant.

A vrai dire, pour autant qu'il connaissait sa Nine, il ne voyait pas ce que le Très Haut dans sa grande sagesse aurrait pu retenir contre elle.
Après tout, elle avait déjà appliquée certains préceptes de l'église, et avait même réussit à convaincre un homme perdu, à prendre le chemin pieux du bâptême.

Kazel sourit alors, et la question du prêtre, répondit d'une voix calme et posée,

Je jure de toujours tendre vers la Vertu, telle qu'elle a été définie par le Très Haut à ses prophètes, je renonce au mal et à tout ce qui pourrait conduire au pêché, je serai un témoin de l'Amour que notre créateur nous porte et qu'à mon tour, je lui voue ?

Alors qu'il se taisait, ses propres paroles lui revenaient en raisonnance, probablement l'écho...
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Ijarkor

Les serments étant faits, Ijarkor aspergea les fronts des deux croyants, en prononçant les paroles rituelles:

Ninette et Kazel, je vous baptise au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saints et pour l’amour du Père de l’humanité.

Ijarkor prend alors deux cierges et le tendit aux baptisés.

Vous faites maintenant partie de la grande communauté aristotélicienne. A ce titre, vous pouvez à présent compter sur l'aide et l'assistance des autres membres de cette communauté. Mais sachez que, vous aussi, vous êtes maintenant des guides pour ceux qui doutent, et que ces cierges symbolisent la lumière de votre Foi. Soyez toujours dignes de la confiance que l'Eglise place en vous aujourd'hui.

Puis l'évêque donna aux deux jeunes gens une médaille bleutée.

Je vous donne aussi cette médaille, que vous pourrez arborer sur vos vêtements, afin de montrer à tous votre engagement envers le Très Haut et votre appartenance à la communauté aristotélicienne.

Puis, se tournant vers l'assistance.

Avant de nous séparer, je vous invite à venir communier en partageant le pain et le vin... et même des pâtés en croutes si je me souviens bien, ajouta-t-il avec un clin d'oeil à dame Ninette.

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Ninette

Une médaille. Didiou, l'était rudement chouette, la médaille. La Nine n'attendit point davantage, et la saisit promptement. Avec ça sur l'habit, à briller dans les rayons de lune... Ah non, pas de lune, pas le pêché, pas la nuit de l'âme. Rays de soleil, donc, plus dans l'idée aristotélicienne. Bref, elle était bien fiérote, la jolie gueuse, et ne put s'empêcher de baiser la main du Saint qui passait sous son nez. Son vague à l'âme lui était passé aussi promptement à la simple vue du bel objet, non qu'elle fut cupide ou pie, mais bien plutôt qu'elle n'avait jamais porté de médaille, une grande première, qui scellait un instant d'une rare intensité.
Et aux côtés de son ange gardien, qui plus était.
Merveilleux, comme aurait dit un ami.

Elle sifflota un petit air aux propos du prêtre
Ces petits pâtés m'épatent
mais qu'ont-ils donc ces pâtés...

Elle farfouilla dans sa besace, toute illuminée, nimbée de la lumière divine en cet instant. Et bientôt, dans le fourbis qu'elle transportait à longueur de temps, parvint à extraire un chiffon bien garni. Clin d'oeil à son frère d'âme, triomphante, tendit à son guide spirituel Ijarkor le paquet.

Mon Père... Vous trouverez là des pâtés en croute qui vous font tant saliver - ne niez point, cela se voit, murmura-t-elle dans un sourire- mittonés par mes soins attentifs hier au soir, en prévision de cet instant. Et en sus...
Se tourna vers Kazel, lui aussi fasciné par la médaille, qui releva la tête et suivant promptement sa pensée, offrit à son tour un présent.

Des pains, les premiers sortis de sa boulangerie, frais de ce matin, pains carrés au fromage de brebis d'Indi... Nous savons faire bonne chère, à Espalion, n'est-ce pas ? Sans verser dans l'abus, ni la gourmandise, aimons à manger douces préparations et fins mets.

Ferma les yeux, et reçut le corps de Christos en toute quiétude. Voilà, la messe était dite...
Sur un geste du prêtre, ils se levèrent, d'un pas lent et mesuré quittèrent l'église, le cœur en joie. Pour une nouvelle naissance, ce jour était béni : baptisés et artisans, le temps d'une révolution solaire. Magnifique.
Ils n'avaient plus qu'à se rendre à l'auberge, pour la suite des festivités. Il allait sans dire que l'évêque était le plus que bienvenu, si son temps n'était pas compté.
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Zeviking

Voilà. Le sacrement était terminé. Zev était tout de même un peu émue par les évènements, par les bouilles touchantes de ses deux amis. C'est alors que le prêtre proposa de communier et de se remplir abondamment la panse, du moins c'est ainsi que Zev le comprenait. Ah... communier ça, la Zev, elle pouvait pas... Par contre le pâté en croûte de Nine et les pains carrés au fromage de brebis d'Indi de Kazel l'attiraient et la séduisaient démesurément. C'est donc tout à fait en accord avec elle-même qu'elle suivit la petite troupe jusqu'à l'auberge.
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-La nature aime à se cacher-

Ijarkor

Ijarkor prit le paquet que Ninette lui tendit.

Hé hé ! Je ne nie pas du tout, bien au contraire. Mais je compte bien les partager avec les paroissiens ici présents.

Et l'évêque les posa sur la table où était prévu le repas de communion, non s'en en avoir prélevé un... ou peut-être deux en fait.

Une fois la messe achevée, il accepta avec joie l'invitation des baptisés, et suivit les invités qui se dirigeaient vers l'auberge.
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[RP] Eglise de l'Eau d'Espalion