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[RP] Eglise de l'Eau d'Espalion

Kazel
Kazel, qui disait-on de lui était un ange, ce trouvait justement aux anges.

Un autre sourire remerciant à son amie, un regard complaisant vers Zev qui venait d'entrée, puis levait les yeux vers le vitrail de l'église.

Il se sentait alors prêt à cette nouvelle naissance dont on lui avait chanté les vertus, et attendit alors que la cérémonie commence.
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--Filou.
Pour cause de maux d'estomac, Filou avait filé de cette arène de malheur où des démons fous faisaient pleuvoir des têtes de poisson égorgés et des bouses de vache... Ce couard malingre, entendant toujours les cris de ces suppôts de Satan, cherchait hâtivement un abri... Mais à qui faire confiance ? La ville d'Espalion était sans doute la plus endiablée et la plus possédée. Où se cacher ? Où se reposer ? Où se ressourcer ? Bien qu'il ait horreur de ça, Filou se résigna. Il alla se réfugier dans l'église. Seul endroit encore sacré et certainement non infernal.
Il s'assit en silence. Puis il leva la tête, et jamais, jamais il n'eut aussi peur de toute sa vie de petit vaurien sacripant. Même ici, même dans un lieu saint, la folle, la rousse écervelée, était là !! Et les deux énergumènes qui, pensait-il, se faisaient baptiser, n'arrivaient point à dissimuler les bouts de champignons et de poissons restés accrochés à leur cheveux, ou à leurs vêtements. Aaaaaah ! Ces hommes sont possédés ! Ils font croire qu'ils ont une vie normale pour mieux venir égorger la nuit nos femmes et nos enfants ! Ils tentent de s'intégrer pour mieux passer inaperçu ! Alors ils se baptisent ! Aaaaaah Sacrilège, Blasphème, Hérésie ! Il faut à tout prix les en empêcher !
Si Filou avait été un tant soit peu courageux, il aurait, répondant à ses convictions les plus profondes, sûrement réagi. Mais ce pleutre, rongé de trouille, fila plus vite qu'il n'avait jamais filé, loin, plus loin, plus loin encore, par-delà l'horizon...
Ninette
Le regard de Naine se faisait vague, à mesure que le temps passait. Les mots du curé résonnaient dans le silence à peine troublé de l'église, tournoyant dans l'air confiné et un peu frais du lieu. Enfin, les mots, quels mots... Elle avait dû les rêver.
Un raclement au fond de la nef, Nine tourna la tête


Didiou ! Zevzevzev ! t'es v'nue !!

Oubliant alors le temps et l'endroit, elle bondit, et sauta sur son amie. La couvrit de bisouilles, toute heureuse de pouvoir partager un peu de son temps avec elle. Puisque la cérémonie n'avait pas encore commencé, elles pourraient bien papoter un peu. On le lui repprocherait bien assez tôt, son sens du divin étant tout personnel, si elle savait ce qu'elle faisait ce jorn en ce lieu, elle savait surtout la hâte qui lui tourtouillait les entrailles de filer en forêt.
ébouriffa la bonne fée, la bisa tendrement. Diab', tout ce temps déjà, elle la reconnaissait à peine. Ses cheveux avaient blanchi, son visage tiré, ses habits en piètre état. Nonette laissa poindre un sourire sur ses lèvres, une seule raison pour cela... un combat de titans, deux villes face-à-face se mesurant. La jolie rousse y avait pris part assez active sans doute pour en porter encore séquelles visibles. Sa fougue, son allant...

La porte grinça encore, quelques mots lancés en l'air, Nine n'y tint pus, éclatant de rire dans le saint lieu.


Possédés ? oui, sans doute, notre foi en la vie... notre énergie pour demain... Notre soif d'aimer, d'embrasser le monde, de fertiliser le pays... Nos armes nous ont été reporchées. Mais, si ce jorn nous entrons dans la vaste confrérie des Aristotéliciens, que nul ne puisse douter de notre juste place, n'est-ce pas, Kazel ? l'amitié... l'aide, la main tendue...

Et d'ajouter à voux plus basse, plus discrête euh, pour la sainte parole, on fait d'not' mieux, hein... mais on aime bien les chansons paillardes aussi...
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Ijarkor
Devant la suggestion de Kazel de prendre Ninette pour marraine, l'évêque de Rodez sourit.

Et bien, en théorie, c'est possible, mais cela n'aurait pas grand sens. Le mieux est de se passer de parrain et de marraine; comme je le disais, cela n'a rien d'obligatoire.

Allons-y.

Les paroissiens s'étant installés, Ijarkor se rendit au préchoir afin de commencer l'Office.

[Messe du dimanche 21 novembre]

Mes frères, mes sœurs,


En ces temps troublés, bienvenu dans votre ravissante église de l'eau, dont rien ne pourra jamais troubler la paix !

Je dis que les temps sont troublés, car il y a quelques semaines, le Rouergue a été attaqué par une armée impie venue d'Italie. Ces mécréants ont profité du fait que les Rouergates et les Rouergats préfèrent la faux qui engrange le blé et la pioche qui extrait le minerai à l'épée qui prend des vies. Et ils ont bien raison !

Néanmoins, ce n'est pas pour cela que les habitants du Rouergue se laissent marcher sur les pieds. Ces italiens l'ont bien vite compris et sont parti sans demander leur reste !

C’est une pitié de voir ces bandits consacrer leur vie au vol et à la guerre, au lieu d'aimer le Très Haut et de travailler pour embellir sa Création. Il faut savoir que gagner sa vie par la rapine et le vol est un péché. Car le travail est un don du Très haut aux hommes.

En effet, lors de la Réunion de toutes les espèces, quand Oane comprit que l’Amour était le véritable sens de la Vie, Dieu lui dit ceci :

Citation:
J’ai fait de ton espèce Mes enfants. Je fais maintenant de vos esprits des âmes. Elles se différencient des esprits des autres espèces en ce qu’elles resteront dorénavant les seules à être de nature supérieure, à tendre vers Ma divine perfection. (…)

Mais il faudra encore que, chaque jour, toi et les tiens fassiez perdurer votre espèce. A l’exception de celle que Je n’ai pas nommée, J’ai fais de toutes les créatures vos soumises. Ainsi, vous vous en nourrirez, sans qu’elles ne se nourrissent de vous. Ce pouvoir dont vous disposez de vous nourrir des autres espèces, Je le nomme “travail”. Mais, afin que vous n’oubliiez jamais que ce pouvoir est un don de Moi, vous récompensant ainsi de ta bonne réponse, Oane, le travail sera laborieux, difficile, usant et fatigant. Mais ne te plaints pas de la souffrance que cela te cause, car, en vérité, c’est un bien beau cadeau que Je te fais.


Alors oui, comme le Très Haut nous l’a dit, le travail est moins drôle que le Ramponneau ou la Soule. Mais comme vous l’avez compris, c’est le Travail qui justifie notre domination des autres espèces.

Si l’humanité tombe dans la paresse, qui sait ce qui se passera ? Peut-être que le Très Haut provoquera une révolte des autres animaux. Nous verrons alors pousser des arbres ambulants carnivores, et naître des moutons dragons anthropophages !

Et Ijarkor brandit un ancien manuscrit parlant de l'Apocalypse, où figuraient de nombreuses et effrayantes enluminures.



Enfin, ce n’est pas pour demain, heureusement. Changeons donc de sujet. C'est aujourd'hui un jour de fête pour la construction de l'Amitié Aristotélicienne, puisque nous allons maintenant accueillir parmi les Fidèles deux habitants d'Espalion, messire Kazel et dame Ninette.

Ijarkor se tourna vers le couple.

Dame Ninette, messire Kazel, veuillez me rejoindre près de l'autel.
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Kazel
Recevant la réponse de l'évêque, Kazel fut un peu décontenancé...
Puis avec un peu de réflexion, se dit que si pour lui celà eu bien un sens, celà n'avait pas non plus une nécéssité absolue.

En dépit du fait que le même sang ne coulait pas dans leurs veines,
Kazel considérait Ninette comme une soeur, une amitié qui semblait sans faille l'unissait à elle, un lien si solide qu'il avait probablement été tissé par une main divine, et d'y penser il en sourit.

Alors soit, il se passerait de marraine, avoir sa soeur d'âme avec lui, à cet instant lui suffisait emplement.

Il écoutait alors l'évèque prononcer sa messe, avec attention.

Quand il en vint tout de même à parler de créatures féroces, il eut une interrogation... est-ce qu'un grand champigon rouge et blanc, avec de grands yeux et une bouche énorme, entrait dans la catégorie des créatures de l'Apocalypse !?!

Il se promettait alors de retourner travailler au lac une fois la cérémonie terminée, espérant ainsi contrer les forces du malin.

Il eut un moment d'émotion, lorsque l'évèque leur fit signe de s'approcher.
Se levant, il tendit la main à son amie, et l'invitait à passer devant vers l'autel.
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Ninette
Elle écouta longuement et soigneusement le sermon du prêtre, souriant à l'évocation d'Oane. Merveilleux.
Elle n'eut guère le temps de trop rêvasser, saisit la main tendue de son frère et ami, et d'un pas lent et mesuré, avança vers l'autel. Euh, pas de confusion, elle n'allait pas se marier, là... Juste, un baptême. La suite arriverait quand elle arriverait.

Elle se plaça face au prêtre et sourit de toutes ses dents.

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Ijarkor
Les deux futurs baptisés avaient rejoint le curé près de l'autel. Ijarkor reprit la parole.

Vous avez tous les deux suivi une pastorale à l'archevêché de Bourges. Vos pasteurs ont été le frère Erwin Maledent de Feytiat et la soeur Malisende de Marsannay. Durant cette pastorale, on vous a certainement expliqué la signification de cette cérémonie, aussi je ne vais pas recommencer. Je dirais simplement que, par le baptême, vous allez entrer dans la communauté des Fidèles, afin que nous construisions tous ensembles la Véritable Amitié Aristotélicienne.

Mais ce faisant, vous allez vous ouvrir le chemin du Paradis. Car ce baptême sera aussi pour vous une purification. Mais pour gagner ce Paradis, il vous faudra vivre dans la Vertu, et résister à la tentation du Péché.

Ninette et Kazel promettez-vous de respecter le dogme de l'Église qui est la parole du Très-Haut, afin d'assurer le salut votre âme et à répandre la lumière d'Aristote ?


Puis Ijarkor attendit que les deux jeunes gens fassent leur serment.

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Ophelya
Ophelya était dans la mairie entrain de travailler quand elle entendit les cloches de l'église soudain elle se souvint que c'était le baptême de Nine et de Kaz, elle s'arrange vite fait va chercher les fleurs qu'elle avait cueillie dans son jardin et partit en courant vers l'église, elle arrivât essoufflée, bien sur la cérémonie était déjà commencée, elle se sentit un peu honteuse d'être en retard, elle se mit au fond de l'église en se faisant aussi discrète que possible, elle déposât les fleurs à l'entrée avec un petit mot.



Citation:
Qu'Aristote vous protège tous les deux et guide votre vie tout comme il guide la mienne bien a vous votre amie Lya.


Elle écoutât monseigneur, ça lui rappelait son baptème c'était il y a bien longtemps...
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Ninette
Nine hochait vigoureusement la tête. Sûr, Père Erwin lui avait bien tout expliqué, et cette amitié bien particulière, elle s'attachait à la développer au plus profond d'elle-même. La grande communauté des fidèles...
Elle ferma les yeux, un instant, souriante, heureuse d'être là ce jorn, et serrant plus fort la main de Kazel, hocha de nouveau la tête.

La tentation du pêché... Et bien, elle y veillerait, elle n'était pas d'une nature mauvaise, et hormis un penchant pour la Vipérine et autres spiritueux, faisait au mieux pour ne pas se fourvoyer de trop sur le chemin de sa vie. Au paradis, elle irait, si Aristote et Christos l'y accueillaient un jorn. Mais dans longtemps, n'est-ce pas...
Elle repris en souriant les mots qui résonnaient dans le transept.


Je promets de respecter le dogme de l'Église qui est la parole du Très-Haut, afin d'assurer le salut mon âme et à répandre la lumière d'Aristote.

Laissa son frère parler ensuite, puis se tourna pour retrouver le regard de Zevzevzev. Et là, vit sa bonne Maire. Lui offrit l'un de ses plus beaux sourires, elle était bien aise de la trouver ce petit dimanche de novembre, dans la belle église de l'eau.
Lui adressa un petit clin d'oeil, puis revint à ses pieuses affaires, se tournant de nouveau vers Saint Ijarkor.

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Kazel
Kazel écoutait attentivement les paroles du prêtre, celles-ci lui rappelant les mots que la diaconnesse Malisende lui avait enseignée.

Oui assurément il ferait tout pour suivre le chemin tracé par autres fidèles avant lui. Irait-il au paradis, il ne se fixait pas là un but,
il vivrait à aider son prochain, à aimer chacune des âmes que la vie lui donnerait chance à rencontrer,
certain qu'au terme de ces jours en ce monde, s'il s'en était montré digne, que le Très Haut dans sa grande bontée
lui permettrait d'entrer dans le lieu saint.

Il se sentait un peu fébrile tout de même le Kazel, mais la main qui serrait la sienne lui rendit de la sérénité,
et sa voix fit bientôt échos à celle de son amie,

Je promets de respecter le dogme de l'Église,
il est la parole du Très-Haut,
j'assurerai le salut mon âme
et irai répandre la lumière d'Aristote.


Il attendait alors que les paroles de l'évêque leur permette de faire
enfin leur entrée parmis des fidèles.
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Ijarkor
Et bien c'est parfait, s'exclama Ijarkor.

Je vous invite maintenant à venir près du baptistère.

Et Ijarkor les entraina vers un antique baptistère de pierre qui se trouvait à l'arrière de l'autel.



Le rituel du baptême tel qu'il avait été institué par Titus, successeur de Christos, était venu. Ijarkor préleva un peu d'eau dans une coupelle en grès prévue à cet effet, et prononça les paroles rituelles:

Ninette et Kazel, devant cette assemblée qui représente la communauté des Croyants et vous accepte en son sein, jurez-vous de toujours tendre vers la Vertu, telle qu'elle fut définie par le Très Haut à ses prophètes, de renoncer au mal et à tout ce qui conduit au pêché, et d'être un témoin de l'Amour que notre créateur nous porte et qu'à notre tour, nous lui vouons ?
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Ninette
La Nine tremblotante scrutait les geste de saint Ijarkor. Une goutte d'eau tomba de ses mains tandis qu'il s'approchait d'eux deux.
Elle inspira, prête à prendre sa douche, battit des cils encore. Et sourit en murmurant


Je jure de toujours tendre vers la Vertu, telle qu'elle fut définie par le Très Haut à ses prophètes, de renoncer au mal et à tout ce qui conduit au pêché, et d'être un témoin de l'Amour que notre créateur nous porte et qu'à notre tour, nous lui vouons...

La Vertu. Le pêché. Il était bien temps d'y songer, cette fois. Prendre le temps de se regarder dans les yeux, de sonder son âme, même. Là, il y aurait eu fort à dire, mais la Nine, folle qu'elle était, n'avait peut-être pas pris le temps de faire son examen de conscience dûment. trop d'orgueil tuait l'orgueil, elle suspendit le geste du prêtre au moment où il s'apprêtait à l'oindre de l'eau bénite.


Mon père, m'entendrez-vous en confession ? Je veux dire, à l'issue de cette cérémonie... il est bien tard d'y songer...

troublée, elle serra la main de son ange gardien un peu plus encore. Il fallait qu'elle se maîtrise, avant de la lui broyer.
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Ijarkor
Au moment où Kazel allait prêter serment à son tour, Ninette eut une demande qui parut bien étrange aux yeux de l'évêque.

Ninette a écrit:
Mon père, m'entendrez-vous en confession ? Je veux dire, à l'issue de cette cérémonie... il est bien tard d'y songer...

Ijarkor se retint de rire.

Mais ma fille, c'est totalement inutile, car le Pardon du Très Haut fait partie du baptême lui-même. Vous venez à l'instant " de renoncer au mal et à tout ce qui conduit au pêché. " Ce ne sont pas des paroles en l'air: votre serment vous blanchit de vos péchés antérieurs; vous êtes à nouveau, comme le jour de votre naissance, vierge de toute faute, et donc vous n'avez plus rien à me confesser.

Puis, se frottant le menton, perplexe.

A vrai dire, une confession maintenant n'aurait pas de sens: ce serait comme nier les conséquences du baptême lui-même. Il vous appartient simplement de tout faire pour conserver l'état de pureté dans lequel vous vous trouvez. Et pour tout vous dire, ce n'est pas une mince affaire, et pour personne ! Ce n'est que si, dans l'avenir, il vous arrivait de tomber dans l'erreur que la confession deviendrait nécessaire.

Mais si, malgré le baptême, votre conscience est encore lourde de péchés antérieurs, ce que je vous conseille est plutôt d'essayer, autant que faire se peut, de réparer les conséquences de vos fautes auprès de ceux qui ont pu en souffrir. Ce serait la preuve de Don de Soi la plus claire aux yeux du Très haut comme aux yeux des hommes.


Là dessus, Ijarkor se tourna vers Kazel, qui n'avait pas encore prononcé son serment.

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Ninette
La réponse de Saint Ijarkor sonnait dans l'air pieux de l'église comme une ballade pour gens heureux. Il avait tout à fait raison, ses profondes angoisses de futures mariée se devaient de disparaitre. Les effacer. Agir en toute conscience, pour le bonheur de ses amis.
Certes, elle n'était pas mauvaise bougresse, et le mal ne l'avait jamais habitée. Simplement, follette et juvénile, elle s'égarait bien souvent sur des sentes de traverse.

Sérénité de sa conscience.

Diab', comme le retour de son futur lui tardait, elle s'ouvrirait à lui de tous ses doutes, car ce qui lui manquait le plus en cet instant n'était pas tant le Pardon du très haut, qu'elle venait d'obtenir par la nature même de sa démarche, que celui de ses prochains.
Elle ferma les yeux, dodelinant de la tête en écoutant la douce voix de Kazel répéter à son tour le serment.
Sans un mot, sans un bruit, comme une douce mélopée, mélodie susurrée dans les replis obscures de son âme, dit son crédo. Apaisement des mots, ronronnant dans son esprit, la berçant de délicates intentions, épurant ses certitudes.


Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN


Rouvrit les yeux sur le monde, immuable. La Lobotomie par martellement de rêve sur les synapses.
D'autres combats requerraient toute son énergie, il était tant qu'elle cesse ses enfantillages. Le cœur serré, étreint, telle une décision qui s'impose, aucun doute n'ayant finalement jamais été que leurre, errance de l'âme.

La paix des églises avait une influence étrange sur la jeune femme, tout de même.

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Kazel
La main qui serrait si fort la sienne, les mots de son amie qui raisonnent jusque dans son être. Que son amie demande la confession, lui semblait louable et conforme à ce que lui avait enseignée la diaconnesse. Les sages paroles de l'évêque l'étaient tout autant.

A vrai dire, pour autant qu'il connaissait sa Nine, il ne voyait pas ce que le Très Haut dans sa grande sagesse aurrait pu retenir contre elle.
Après tout, elle avait déjà appliquée certains préceptes de l'église, et avait même réussit à convaincre un homme perdu, à prendre le chemin pieux du bâptême.

Kazel sourit alors, et la question du prêtre, répondit d'une voix calme et posée,

Je jure de toujours tendre vers la Vertu, telle qu'elle a été définie par le Très Haut à ses prophètes, je renonce au mal et à tout ce qui pourrait conduire au pêché, je serai un témoin de l'Amour que notre créateur nous porte et qu'à mon tour, je lui voue ?


Alors qu'il se taisait, ses propres paroles lui revenaient en raisonnance, probablement l'écho...
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