Caro
Traverser les ruelles, étonnée que personne ne nous interpelle pour savoir ce que nous venions faire en ville, de savoir qui nous étions
ville endormie ou ville trop certaine delle ?
Continuer tout droit, traverser une place qui semble estre celle du marché au vu des étals encore vide à cette heure-ci
avancer encore dans le but de trouver une auberge et de sy reposer. Etrange impression que revoilà
. Je navais pas pensé venir icelieu comme cela. Lidée de venir à Genève avait été tout autre et en dautres circonstances bien différentes. Mais peu importait à présent du comment, du pourquoi
restait à savoir maintenant comment cela allait se passer.
Non loin de là une auberge. Une lampe allumée, signe que laubergiste était déjà à luvre. Halte à cet endroit. Des chambres étaient disponibles et le repos « du guerrier » avait sonné. Quelques écus sur le comptoir et une grosse clé nous était remise
. Monter les escaliers, tourner à droite et au fond du couloir sur la gauche, notre chambre. Celle de Labre se trouvant juste à costé.
Dormir, menfouir sous des draps dans un bon lit douillet
javais hâte de my glisser
.
Quelques heures plus tard, les paupières encore lourdes qui souvrent lentement, une main qui se met à bouger, un sourire qui se dessine instinctivement : quil était bon de lavoir à nouveau à mes costés, de le sentir là tout près de moi, quil était bon de pouvoir à nouveau partager notre vie ensemble.
La matinée avait filée et avec elle le retour dun bien-estre. Javais dormis comme un bébé et jétais en forme. Se lever, shabiller et se sustenter avant daller au devant delle, de la voir, de faire sa connaissance.
Oli avait quelques petites choses à faire de son costé. Labretagne nétait plus dans sa chambre. Sans doute devait-elle profiter de ce retour à la vie après son long temps passé chez les nones. Et probablement avait-elle aussi profité que son parrain se repose pour filer en douce et échapper à sa surveillance. Elle avait raison, je lui donnais entièrement raison et elle le savait
. Son parrain, mon cher et tendre époux ayant quelque peu des idées bien arrêtées quant à lavenir de sa filleule.
Refermant la porte de lauberge derrière moi, jinspirais à plein poumons lair frais, remontant légèrement le col de mon manteau. Fichu froid
. Fallait que je my réhabitue. Et maintenant ? que faire ?
Direction le marché pour aller flâner un peu, se mêler à la foule genevoise, prendre la température comme on dit. La ville grouillait de monde, les étals vides du petit matin, débordaient à présent. Des odeurs de fromages et de nourritures typique du pays que je ne connaissais pas. Goûtant par ci, par là ce que le marchand me proposait dans lespoir dune vente. Je les félicitais pour la qualité de la marchandise, promettant de revenir juste avant le départ pour mapprovisionner.
Passant au niveau des étals de vêtements un tissu doux, une étole attirait mon attention. Elle était magnifique. Les écus données et je la mettais autour de mon cou
fichu froid et ce mesme si le soleil régnait.
Je quittais la place du marché pour me perdre dans les ruelles de la ville, dadmirer la beauté de la ville. La journée se passait ainsi. Le soir venu je décidais également daller à la rencontre des genevois. Nous verrons bien ce qui my attendait.
Dans une taverne une jeune femme et deux personnes
je saluais ces personnes et la conversation fut engagée. Etrange question aussi que de vouloir savoir si jétais savoyarde. Dans laprès-midi javais vu le décret les concernant et ne comprenais pas. Je ne sais à quoi jaurai du mattendre si je lavais été mais non tout se passait bien.
Une jeune femme muette
. Et encore une fois le destin me jouait une drôle de tour
je venais de faire la connaissance de la fille de Dancetaria
..pauvre jeune fille muette qui venait de perdre sa mère il y a peu
mais pas le temps de « discuter » plus en avant avec elle que lavoyer faisait son entrée.
Nos regards se croisèrent, un bonsoir de mise
. Elle mavait reconnue
. Moi aussi. Dailleurs comment loublier ? je crois que la grande majorité des personnes je les reconnaitrais. Certaines plus aisément que dautres sans doute. Il y a des dires et des visages qui ne soublient pas et ce mesme si on le souhaitait vivement. Il y a des promesses aussi qui ne soublient pas et celles-ci je nétais pas prête à vouloir les oublier, pour de multiples motifs.
Peu à peu du monde arrivait et partait, jusquà larrivée de mon époux. Grand bonheur de le voir. Je réalisais enfin que tout ceci nétait pas chimère mais belle réalité. A présent josais vraiment espérer que tout irait pour le mieux et cest ainsi que cette première soirée à Genève sachevait.
[Samedi 20 novembre 1458]
Après quelques occupations matinales, je décidais daller vers le port. Me retrouver ainsi au bord du lac me rappellerait Tarbes. Le bord de leau où jaimais tant me rendre, masseoir au bord de leau et laisser mes pensées vagabonder et cest ce que je comptais faire ici, à quelques pas du port. Je masseyais à même le sol, remontant mes jambes contre mon torse, jambes que jencerclais des mes bras, légèrement recroquevillée sur moi-mesme, emmitouflée dans mon manteau à observer cette étendue deau
.
Cette ville était vraiment belle, mais qui aurait pu penser que certaines de ces personnes avaient fait tant de mal ? Javais envie de dire tellement de choses
.. de dire une fois de plus et encore ma façon de penser
. Et Anacron
.
Long soupir
. Eh oui Anacron
. Toi aussi tu les as rejoints, je lai appris
.. je ne comprendrais jamais
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Baronne douairière d'Autry
Dame de Toulouse-le-Château
Caro
Yeux rivés sur le lac, souvenirs qui vous reviennent de plein fouet, incompréhension totale face à certains agissements
. Retour en arrière. Juste quelques battements de cils mais le point était toujours fixé. Une barque au loin, petit point noir
« Genève vous accueillera
. Après vos 45 jours, nous vous soignerons puis nous irons cueillir ledelweiss ». Juste un battement de cils mais le point était toujours fixé. Une barque au loin, petit point noir
« Concernant la chair de votre chair, croyez bien que j'en suis désolé et qu'aucun de mes compagnons n'attentera à son intégrité. Elle vous serra rendu vivante et en bonne santé. Je vous en donne ma parole. ».
Les paupières qui se ferment et avec elles sont lot dimages qui vous reviennent en flash
les mots prononcés il y a si longtemps mais qui semblent avoir été prononcés la veille
« Je veux bien accéder à votre demande mais dans les conditions suivantes. Tout dabord vous relâchez ma fille et ensuite dès que vos personnes se rétablissent, je vous propose de les laisser partir par petit groupe de corps d'armes
et de quitter le Béarn pour ne plus y revenir. »
.. « Je vous ai demandé d'avoir foy en ma parole Comtessa »
..
Les yeux toujours clos, je secouais légèrement la teste. Tout, jétais entrain de tout revivre ou presque
.
« je ne serai plus comtesse et jespère que jaurai récupéré ma fille, sinon je crains que nous nous retrouvions face à face.... vous et moi..... pour une danse qui risque de ne pas vous plaire, la louve sera là pour retrouver son petit et si je dois en arriver à croiser les fers jespère bien que ce sera contre vous
» « Quelques pas vous et moi, une danse éperdue entre le Lion blessé et la Louve sauvage... votre verbe en moi fait mouche et c'est mon imagination qu'il touche....
Faites attention Comtessa, vous allez me séduire... »
..
Mauvaise foi, il avait cherché à trouver la faille
il ne lavait pas trouvé
« la louve aime à défier une proie saine, le jeu nen est que plus passionnant
et
ne laissez pas trop votre imagination prendre le dessus, elle risquerait de vous jouer un bien vilain tour
.et me laisserait prendre trop facilement la main »
Un frisson, un long frisson me traversait de part en part
. légère brise glaciale
jouvrais les yeux
..
Pff tout ça pour ça, pour faire linverse et lautre qui se vante aujourdhui davoir réussit alors que tout lui était prémâché
. Et pour
..
La teste qui se tourne légèrement sur la droite
. Je restais là bouche bée de ce que je voyais non loin de moi, à quelques pas à peine.
Je le dévisageais. Il navait pas changé depuis tout ce temps, toujours le mesme au-dehors
mais en lui tout avait changé. En dautres temps jaurai été tellement heureuse de le revoir
mais depuis que je savais
.
Dans un certain sens oui jétais contente de le revoir, il était de ceux que javais toujours apprécié en Béarn
mais depuis la nouvelle assommante de Lara
Sans le quitter des yeux et sans dire un mot, je me levais, remettant mon manteau bien en place pour me protéger du froid
quelques mètres à franchir pour lui parler ou le laisser venir à moi ?
Bonjour madame.
Je me tournais en direction de la voix
.
Mmmmm, madame ?
Par tous les saints, fallait bien que je tombe sur lui
enfin là cétait plutôt lui qui me « tombait » dessus
.
Tient donc Messire Izaac
bonjour
. Vous en faites un teste
non non vous ne rêvez pas cest bien moi
Jaurai mieux fait de ne pas repenser à ses dires
il serait peut-estre passé à costé de moi sans mesme me voir. Mais après tout peu importait. Je savais que javais toutes les « chances » de plus ou moins tous les rencontrer
.et de regarder à nouveau en direction d'Anacron en attendant réponse d'Izaac
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Baronne douairière d'Autry
Dame de Toulouse-le-Château
Caro
Sil est des doutes qui soient permis, celui et ce mesme si je nen avais aucun, ne laurait plus été. Izaac confirmait à linstant mesme ce que Lara avait pu me dire. De ses échanges de missives avec Anacron
Comtesse ? je ne suis point comtesse, tout au plus vicomtesse
enfin pour le moment
.
En effet leur amie Gnia avait tout fait pour ma destitution. Déchue de ma seigneurie et probablement bientôt de mon vicomté aussi, mais peu importait après tout. Ce ne sont pas les titres qui font la personne, mais ce quelle a au fond du cur.. la noblesse du cur qui dépasse allégrement celle sur un morceau de papier
Notre voyage sest bien passé je vous en remercie et lauberge où nous logeons est fort agréable
Quant à votre invitation je dois la décliner et vous devez sans doute vous douter pourquoi. Sans compter que je ne sais combien de temps nous resterons ici....
Anacron venait darriver près de nous tout sourire. Je le laissais répondre à Izaac
décidément que de noms connus cités depuis mon arrivée. Manquait plus que lun ou lautre, surtout un... et la boucle serait bouclée.. voilà les pensées qui me traversaient lesprit à cet instant précis.
Fixant Anacron du regard je lui répondais enfin avec un léger sourire
Bonjour Anacron
je me doute bien que la surprise doit être grande et que tu ne tattendais probablement pas à me voir ici. Tous sont étonnés et je le comprends aisément
Mais le Béarn est loin derrière moi
nous lavons quitté pour dautres horizons depuis des mois.
Ainsi donc personne ne savait que le Béarn cen était terminé pour moi, pour nous. Tout y avait tellement changé que je ne my sentais plus chez moi
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Baronne douairière d'Autry
Dame de Toulouse-le-Château
Caro
Les paroles d'Anacron étaient justes et surtout non dépourvues de sens. Mais je n'étais pas la plupart des personnes. J'étais Caro, celle qui ose, celle qui parle, celle qui fait ce bon lui semble n'en plaise ou déplaise. Que de choses n'avais-je pas dites ou faites et qui avaient dérangées au plus haut point. Les pots cassés je les ais toujours payés et les revers toujours acceptés mais non pas sans me défendre. Alors ma venue à Genève n'a rien d'étonnant...
Je l'écoutais attentivement avant de lui répondre
Je pense que personne ne devait s'attendre à ce que je vienne à Genève, mais tu devrais suffisamment me connaître pour savoir que je suis souvent là où on m'y attend le moins...
Petit sourire avant de continuer sur ma lancée
Pour le Béarn, j'ai tout donné, tout essayé et quand on voit comment qu'on m'a remercié, en allant mesme dire sur des soient disantes preuves que j'avais aidé à la prise du château, que j'étais de mèche...quand on voit ce que certains en ont fait, il arrive un moment où l'on se dit qu'il ne sert à rien de se battre contre des moulins à vent. Le Béarn d'avant depuis cette prise de château n'est plus...
Regard en biais vers Izaac. Oh que oui tout a changé, tout est devenu si sombre après cette histoire.
Pour en revenir à Genève, j'avais envie de voir et j'ai vu. La ville est belle mais ma venue n'est pas appréciée par certains. Les paroles, les gestes, les regards en disent long et je trouve cela mesme comique surtout quand on sait qui a fait quoi.... J'ai des choses au fond de moi que je ne suis pas prête d'oublier et le jour viendra...
Je me taisais, il ne servait à rien de continuer plus en avant
Bref...le plaisir de te revoir est présent et ta présence icelieu ne m'étonne guère. J'ai su que tu les avais rejoint... un autre regard à Izaac avant de revenir sur Anacron..... je n'ai pas à juger tes croyances, chacun est libre de sa croyance, mesme si pour moi l'aristotélicisme domine malgré les doutes qui m'atteignent parfois... mais ce que je ne comprends pas c'est que tu ais pu les rejoindre eux... que tu ais pu te ralier à eux après tout ce qu'ils ont fait en Bearn, toi en qui j'avais confiance, avec qui j'avais souvent la mesme vision des choses, tu as rejoint ceux qui ont tout détruit... Non Anacron avec tout le respect que je te dois je ne comprends pas....
Sinon Lara n'est pas avec nous... elle est chez elle aux dernières nouvelles. D'ailleurs c'est elle qui m'a mise au courant. Elle est comme moi... dans l'incompréhension totale. Elle t'avait proposé de la rejoindre, ne serait-ce qu'un temps pour aller la voir vu que tu lui avais parlé de voyage et non de déménagement.... et je me rends compte que tu as décliné son invitation, préférant venir ici.... c'est ton choix je ne te juge pas.
Oli lui est également avec moi, tout comme sa nièce, ils sont venus me chercher et j'avoue que de le retrouver est un grand bonheur. Mais toi du coup tu comptes t'installer ici ? je pense que tu as envie d'estre proche des tes "frères" à présent...
La colère était toujours présente en moi. Oui Genève avait tout gâché et je n'arriverai jamais à l'oublier
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Baronne douairière d'Autry
Dame de Toulouse-le-Château
Caro
Etonnée par les propos d'Izaac...
Je ne vois nulle romantisme Messire, ensuite ce n'est pas de ma faute non plus si on ne vous a pas écouté... je n'y étais plus... mais faire ce que vous avez fait était innaceptable, et sans compter que si vous y estes restés six longs mois comme vous dites, c'est de votre fait et de personne d'autre. Le meurtrier comme vous dites n'était que semblant de motif et vous le savez très bien. Mais peu importe à présent, ce qui est fait est fait et on ne refait pas le passé. Mais si ce jour je porte encore au fond de moi certaines choses, c'est surtout à titre personnel... d'où en grande partie le refus de votre invitation. Mais vous avez également raison, si je m'étais annoncée, ce qui n'est pas mon genre, je n'aurai pas aimé qu'on m'accueille tel que vous l'avez dit. Je ne suis point comme certaines personnes qui veulent à tout prix se faire remarquer...
Quant à votre foi, elle est vostre et je la respecte, mais c'est tout ce qui se passe autour de votre foi qui me déplait... ainsi la lumière a touché Anacron pour ne prendre que lui comme exemple, parmi tant d'autres, tant mieux pour lui, du moment qu'il n'entre pas dans vos agissements, mais il est assez grand pour savoir ce qu'il a à faire...
Je me tournais à présent vers Anacron pour l'écouter
Je suis une fois de plus d'accord avec toi Anacron, bon nombre de personnes ne reconnaissent pas leurs erreurs et se croient toujours dans le bon, le vrai. S'obstinent dans ce qu'ils croient être la seule solution. J'avoue que je suis têtue et obstinée aussi mais je sais reconnaitre mes torts quand il le faut. Quant à ta ou tes convictions elles te sont propres, c'est juste que je ne comprends pas certaines choses et ma foi ici et maintenant n'est point le lieu pour en discuter. Je pense que nous en aurions pour un bon moment et ni toi, ni moi n'avons probablement ce temps devant nous.
Mais il est vrai que j'impute au Lion une certaine responsabilité aux maux du Bearn. Pas tout oh non certainement pas. Il s'agit aussi d'une accumulation des erreurs des uns et des autres et j'avoue que de ces erreurs j'en ai malheureusement dû en subir les conséquences. J'ai tenté de faire de mon mieux mais cela n'a pas suffit et arriva ce qui arriva, mesme si à ce jour je pense que j'aurai pu l'éviter en ayant eu plus de temps. C'est peut-estre de la prétention de ma part de vouloir y croire, mais oui j'y crois. Quelques jours, c'est tout ce qu'il me manquait pour y arriver... mais la suite nous la connaissons et la dictature n'aura pas aidé non plus, mesme si à ce jour elle s'alloue tous les lauriers de la victoire....
Tu m'as dit vouloir retourner en Bearn, et bien je te souhaite bonne chance. Azi est actuellement la comtesse, mais pour le moment peu de choses semblent avoir changées. La mentalité semble estre restée la mesme, et ce mesme si elle tente de faire changer les choses. Tu es sans doute emplit de plein de bonnes volontés, mais ne te fais pas trop d'illusions, le mur contre lequel tu vas frapper est solide.
Chaque personne pour moi est égale à l'autre mais la vie nous montre chaque jour que ce n'est pas le cas. La société a fait qu'il en soit ainsi et tes croyances comme les miennes n'y changeront rien. Si tu te sens bien dans ce groupe que veux tu que je te dise Anacron ? rien si ce n'est bonne chance... mais tu sais ce que j'en pense et ne m'en cache pas. Je ne te connais que trop peu Anacron et peut-estre que tu es resté le mesme, je ne saurai dire... un jour peut-estre pourront nous en parler, seul l'avenir nous le dira... mais pour ce qui est de tes "amis" ne me demande pas l'impossible... le mal fait personnellement en ayant touché à ce qu'il ne fallait pas est un pardon que je ne suis pas encore prête à accorder...
Le Bearn après tout était un comté qui m'avait en quelque sorte rejeté et je savais aussi que l'histoire qui durait depuis 6 mois quant à ma destitution ne serait pas longue à voir arriver le dénouement. Dénouement qui n'avait de toute manière aucun mystère pour moi.... j'étais la femme à abattre et on tenterait de l'abattre comme on pourrait. Mais ce qui à ce jour était encore trop présent en moi était ce que les genevois, sicaires en particuliers m'avaient fait à moi la mère, à moi la simple femme sans titres de noblesse, juste moi Caro....
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Baronne douairière d'Autry
Dame de Toulouse-le-Château