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[RP] Long, le temps avait été long....

Caro
Anacron dans ses dires donnait l'impression que je vivais beaucoup dans le passé. Ce n'était pas le cas et fort heureusement. Sinon comment avancer dans la vie ? Mais il est des périodes où le passé vous rattrape, vous revient en pleine figure sans qu'on ne puisse rien y faire.

Je ne vis pas dans le passé Anacron, si je vivais dans le passé je ne serai pas là aujourd'hui crois-moi et surtout je pense qu'il y a bien longtemps que je ne serai mesme plus de ce monde. Seulement il est des actes qui ne s'effacent pas si facilement, qui mettent plus de temps à cicatriser que d'autres. Mais ne t'en fais pas je vais de l'avant.

Je te souhaite alors bon retour en Béarn ... au moins tu sais à quoi t'attendre, c'est une bonne chose et tu ne pars pas dans l'utopie.... Je ne sais comment tu seras accueillis, mais je pense que tu dois t'estre préparé à tout cela aussi....


Le temps avait filé à vivre allure et le moment pour moi de me retirer était arrivé.

Anacron, j'ai été contente de te revoir malgré tout, je te souhaite d'avoir la vie que tu ambitionnes... discuter avec toi a été plaisant mais je vais devoir te laisser.... vous laisser...

Et non je n'avais pas oublié qu'Izaac était encore présent, mesme s'il n'avait plus prononcé un mot....

Bon retour et bon voyage Anacron, et si Aristote le souhaite nos chemins se recroiseront

Un sourire à Anacron, un hochement de la teste à Izaac....

Bon vent à tous les deux...

Je passais à costé d'Anacron lui posant juste ma main sur son épaule avant de reprendre le direction de l'auberge où quelques affaires à régler m'attendaient
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[en cours de modification]
Baronne douairière d'Autry
Dame de Toulouse-le-Château
Anacron
- Merci Caro, bonne chance à toi également.

En voyant la jeune femme s’éloigner sa décision était prise, retourner en Béarn riche de ses expériences des dernières semaines !

Il fallait se mettre en route rapidement, l’hiver rendrait bientôt les routes plus difficilement praticables … Sans parler de la frontière savoyarde qui fermée posait un gros problème.

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Caro
Plusieurs heures s’étaient écoulées depuis ma rencontre avec Anacron. Attablée tranquillement dans l’auberge, près de la cheminée, un livre ouvert, j’avais décidé de rester au chaud. Flâner en ville après mes quelques achats, j’en étais restée transis de froid. Et dire qu’il faudrait que je me réhabitue à ce climat. Se dire que la mer était loin, et qu’apparemment mes pieds n’étaient pas près de fouler à nouveau ce doux sable chaud en été. Se dire aussi que le chant des cigales ne serait bientôt plus qu’un lointain souvenir…

Léger soupir en y repensant. C’est bien tout cela que je vais regretter et sans doute rien d’autre… le climat. Perdue dans mes pensées entre ma discussion avec Anacron et le sud, j’en avais complètement oublié ma lecture.

Pourtant très vite autre chose allait aussi m’enlever de ces pensées. Un messager venait vers moi, une missive à la main. Je ne sais comment il m’avait retrouvé, sans doute qu’on l’aura renseigné à Poligny. Je le remerciais tout en lui donnant quelques écus et lorsqu’il avait pris congés je posais mon regard sur le sceau….


Et bien nous y voilà…. murmurais-je…..

Décachetant la missive je savais déjà à quoi m’attendre et ce que je pouvais y lire ne m’étonnait pas du tout. Mais une colère intérieure montait en moi. Le mal aura donc toujours raison, tout comme le mensonge et la fourberie…. On préférait mentir ou raconter je ne sais quoi, sans qu’on ait mesme la moindre chance de se défendre, sans qu’on puisse savoir ce qui a été dit contre moi…. 7 contre 5 et le couperet était tombé…. Elle avait réussit à me faire destituer de mon vicomté aussi, mais elle…. Bref il n’en valait pas la peine… et maintenant je n’avais plus aucun compte à rendre au Béarn, ni mesme au Royaume de France. Tout ce qu’il restait était le douaire de la baronnie, douaire qui en fait n’avait que valeur sentimentale rien de plus. Je n’avais plus à gérer et plus de compte à rendre à personne…

Je froissais la missive alors qu’un jeune homme venait en ma direction. Je relevais le regard me demandant si une autre missive de ce genre allait m’estre donnée, mais ce ne fut pas le cas. Nul parchemin, juste une bécasse à la main. Il semblait ne pas savoir par où commencer


Eh bien jeune homme… que me voulez-vous ?

J’avais l’impression qu’il prenait une longue inspiration avant de se lancer

Dame.. je suis chargé de vous transmettre les amitiés du Capitaine

Haussement de sourcils… de qui donc voulait-il me parler ? à moins que ? mais je ne voulais pas commettre d’erreur

De quel capitaine me parlez-vous ? j’en connais plusieurs des capitaines

Les amitiés de…. Meliandulys….. si vous préférez

Les yeux qui se lèvent au ciel accompagnés d’un long soupir avant que mon regard ne se pose sur la bécasse et de revenir sur le messager

Les amitiés de Meliandulys ? mais bien sur…. Et cette bécasse j’ose espérer que ce n’est pas pour me faire passer un message aussi ?

Le messager bredouillait que la bécasse n'avait apparemment rien à voir avec les amitiés du capitaine mesme s’il lui avait remis juste avant de repartir

Bien bien bien… les amitiés… et bien allez donc dire à votre capitaine que s’il a des choses à me dire qu’il vienne me les dires en face. Mais le courage doit sans doute lui manquer pour oser envoyer un messager…

Puis d’un geste de la main invitais le messager à me laisser, mais juste avant qu’il ne tourne les talons

Ah dernière chose… dites lui aussi que ma …. Oh et puis non pas la peine de rajouter quoi que ce soit…. Merci bien jeune homme et bonne bécasse

Je reposais mon regard sur la missive froissée et secouais la teste. Décidément c’est ma journée… me faire transmettre ses amitiés, il ne manque pas de toupet quand mesme…
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[en cours de modification]
Baronne douairière d'Autry
Dame de Toulouse-le-Château
Caro
[Au matin du 16 janvier 1459]

Long, par Aristote que le temps était été long… Des jours et des jours à être là et à ne rien faire, des jours et des jours à regarder ces remparts pour je ne sais quelle raison. Quoi que si, la raison je la connaissais, elle nous avait été donnée… mais pour moi cette raison était sans raison.

Il y a quelques jours encore, lorsqu’on nous annonçait que nous repartions de Saint Claude, j’étais persuadée que nous retournions vers Annecy, persuadée qu’on allait les aider à reprendre la ville. Mais l’excitation du moment était très vite retombée quand je me rendais compte qu’au lieu de longer les remparts en direction de la Savoie, comme nous l’avions déjà fait il y a peu, nous nous arrêtions devant les remparts de Genève aux côtés d’une autre armée.

Je ne comprenais plus rien, était-ce donc cela notre mission ? les narguer, les toiser au pied des remparts ? Un long soupir s’emparait de moi car je savais ce que cela voudrait dire, je savais qu’on allait faire le pied de grue et attendre…. attendre encore et que le temps me paraitrait très vite long… très long.

Deux jours oui pas plus de deux jours s’étaient écoulés et ce fichu temps qui prenait un malin plaisir à s’égrainer aussi lentement qu’il le pouvait faisant naître en moi une impatience des plus grande.

Mais ce matin, alors que le jour ne s’était pas encore levé, que je venais de terminer mon tour de garde, je décidais qu’il me fallait changer d’air, bouger….

Tout était calme dans le camp, les rires, les bruits de chopes, les voix n’étaient plus. Le camp tournait au ralentit. Et moi… au lieu d’aller me reposer j’en décidais tout autrement, tant pis pour ce qui arriverait mais là trop c’en était trop.

Je me dirigeais vers ma monture, la détachais et l’emmenais quelques pas plus loin pour ne pas faire réagir les autres chevaux. A l’écart je montais sur Khépris et de lui murmurer « je sais tu as envie de bouger toi aussi… on y va mon beau ! » et de lui donner un léger coup aux flancs pour qu’il se mette en marche. Mon épée en place tout comme ma dague, je remontais le col de mon manteau pour me protéger du froid hivernal avant de quitter discrètement le camp en direction d’un chemin. Non pas le chemin qui me mènerait directement sur Genève, hors de question qu’on puisse me voir et hors de question aussi que du haut des remparts je me prenne une flèche, non tout simplement je prenais le chemin direction Annecy, passant discrètement aux costés de l’armée alliée en m’annonçant aux hommes de garde afin qu’ils ne me prennent pas d’assaut et en leur disant que je faisais mon petit tour de garde aussi avant de rejoindre ma paillasse de fortune pour un repos bien mérité.

Quelques échanges plus tard, je reprenais mon chemin et lorsque la distance fut assez grande, que j’étais hors de leur vue, je mettais Khépris au galop. J’avais besoin de respirer le grand air, besoin de bouger, besoin de me sentir libre…. L’immobilisme n’étant vraiment pas pour moi et encore moins de scruter les remparts à longueur de temps. La chevauchée était belle et enivrante, j’en oubliais presque que je risquais à tout moment de faire une mauvaise rencontre, de tomber sur une armée genevoise… oui j’étais lancée au galop mais aux aguets je restais tout de mesme.

Je ne sais combien de temps avait passé, mais le jour commençait longuement sa douce ascension quand au loin devant moi une luminosité jaunâtre…. Je ralentissais la course jusqu’à stopper Khépris qui respirait fort. La vapeur sortait de ses naseaux mais je le sentais bien, en pleine forme… aussi bien que je pouvais l’estre d’avoir pu s’évader et partager ce moment ensemble. De loin j’observais donc cette luminosité me demandant si c’était un groupe une armée qui était en cet endroit.

Juchée sur ma monture, je réfléchissais quand le souvenir de ce que j’avais appris me revenait à l’esprit. Apparemment une armée se trouvait entre Annecy et Genève… à moi à présent de faire en sorte de ne pas me faire remarquer et de tenter de passer à travers bois, sous bois….


RP ouvert à tous : Réformés, genevois, annéciens, alliés etc … bref tout le monde ^^… ma poupée en a marre de ne rien faire et un peu de vie, d’histoire, d’aventure autour de l’habituel ne fait pas de mal… je suis ouverte à tout et je m’adapterai en fonction des posts s’il y a des interventions

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Baronne douairière d'Autry
Dame de Toulouse-le-Château
Aelis
[En futaie, comme par hasard !]

Ramasser du bois, ramasser du bois...
Ils en avaient de bien bonnes les marrants du campement !
Alors comme elle ne faisait plus partie d'aucune section de l'armée, bien qu'apte à combattre, il fallait qu'elle RAMASSE DU BOIS !

Elle, Aélis Maledent de Feytiat, première du nom, diaconesse de Tournai et future épouse du plus grand dévot que ceste terre eut jamais portée ?
Ramasser du bois...
Non mais on aura tout vu ici !

Enfin bref, elle griffait ses gants en cuir d'agneau sur les branches mortes qu'elle avait tache de ramasser.
Et c'était lourd cette saleté !
Ils lui avaient filé de la ficelle... Pour faire des fagots, qu'ils disaient.
Non mais elle avait une tête de bûcheronne ou quoi ?!

Et puis quelle idée d'avoir quitté la Flandre, aussi...
Si elle ne s'était pas barrée elle aurait sans doute même été couronnée évêque des fous, et je vous raconte pas le pochtronnage ce jour là... A faire rougir Sainte Boulasse !
Mais non, il avait fallu qu'elle cède ! Qu'elle ramène sa douce et délicate fraise en Savoie, pour vérifier qu'Isys et Nash ne se faisaient pas taper dessus trop fort...
Faut dire qu'elles n'étaient rien sans elle, ces deux là !

Et c'est pas toujours de tout repos, d'être indispensable !

Enfin, sur ces agréables réflexions, la future Comtesse de Hoorn sursauta à l'entente d'un bruit... Ce qui eut pour effet de lui faire tomber son tas de bois, bordel de ma merdre !
Ne sait-on jamais, le réformé est rusé et perfide et malin et habité par la CSN (du moins le pense-t-elle), elle tire donc son épée dans un frottement de métal d'une remarquable discrétion.
Reconnait au son les bruits de sabots...

Et quitte à jouer les femmes-caméléon...


Hep ! Qui va là ?!
Ne bougez plus où je hurle, et ils vous trouveront et ils vous mettront en pièces et vous mangeront entre deux tranches de pain beurrées !

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Caro
Regard circulaire sur les alentours… là sur ma gauche des arbres, de gros et hauts arbres qui me permettront de me faufiler sans trop de mal. Tirer sur les rênes vers la direction à donner, coup de talons et s’allonger sur Khépris non sans avoir tiré l’épée de son fourreau auparavant et d’avoir vérifiée que ma dague était toujours bien à sa place.

C’est donc ainsi que je m’avançais lentement vers le futaie. Plus vite j’y serai et plus vite je pourrai reprendre ma ballade sans trop me soucier de ces lumières au loin. Pourtant alors que je venais de dépasser les premiers arbres et que Khépris avançait lentement, mon regard n’avait de cesse d’aller du haut vers le bas et de senestre à dextre, mais surtout vers les branchages les plus gros et les plus accessibles. Je savais, j’avais appris par mes nombreuses sources que le refuge du Lion de Judas se trouvait en forêt, et qu’ils avaient l’habitude de scruter tout mouvement du haut des arbres. Drôle d’idées que d’appeler ces fanatiques des Lions… depuis quand un Lion grimpait-il aux arbres ? Ils auraient du se nommer les rapaces, bécasses, linottes ou que sais-je encore… mais Lion franchement….

Un sourire se dessinait sur mes lèvres rien que par le fait de mes pensées, pensées qui me rassuraient et me permettaient d’avancer lentement jusqu’à être à l’abri, du moins c’est ce que je pensais mais je déchantais très vite.


Hep ! Qui va là ?!
Ne bougez plus où je hurle, et ils vous trouveront et ils vous mettront en pièces et vous mangeront entre deux tranches de pain beurrées !


Et m****** j’étais repérée….. Me relevant d’un coup pour me mettre bien droite sur ma monture, de me tourner en direction de la voix alors que les doigts se resserrent sur la garde de l’épée… Une femme c’était une femme qui venait de crier et de me sommer de ne plus avancer.


Je stoppais ma monture tout en plissant les yeux dans l’espoir de voir cette silhouette, dans l’espoir de la distinguer pour savoir à qui j’avais affaire. Mais rien, je ne voyais rien, du moins pas grand-chose. Elle ne devait donc pas estre juste à costé mais pas trop loin non plus vu que je l'avais entendu distinctement. Sans perdre de vue la direction d’où était venue les mots, je passais ma jambe par-dessus la tête de Khépris pour me laisser glisser de son dos. Hors de question pour moi de descendre de ma monture de façon habituelle et de tourner le dos à cette femme, lui laissant tout loisir pour m’empâler par l’arrière.

Lorsque mes jambes touchèrent le sol humide tapissés de feuilles mortes, je restais bien collée à mon cheval…

Je ne vous veux aucun mal….. avancez n’ayez pas peur, je suis …… et un peu plus j’allais dire que j’étais seule. Mais quelle erreur j’allais commettre là! heureusement que je m’en étais rendue compte très vite
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Baronne douairière d'Autry
Dame de Toulouse-le-Château
Aelis
Je ne vous veux aucun mal….. avancez n’ayez pas peur, je suis ……

Et je suis, on ne saura pas quoi.

Fait étrangement étrange, la voix inspirait à notre diaconesse favorite un curieux sentiment de familiarité.
Elle en était certaine, ceste voix, elle l'avait déjà entendue quelque part, serait-ce la veille en taverne que dix ans plus tôt au couvent, cela elle n'aurait su le dire.
Étonnée...
Elle n'avait jamais connu intimement de réformé, cela la réconforta quelque peu...
Quoique si on va dans ce sens là, elle n'a jamais intimement connu d'aristotélicien non plus. Ni personne d'autre.

Enfin bref, revenons-en à nos moutons.

Cette voix...
La femme descend de sa monture.
Tentant d'être discrète elle s'approche, épée brandie et prête à frapper, mais...

Ce visage, elle le connait !

Elle croit le reconnaitre, du moins...
Sort de sa cachette de derrière un tronc...


Tante Caro ?
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Caro
La jeune femme s’avance, épée en garde sans doute prête à en découdre … mais je la comprenais. Combien de fois n’a-ton pas dit ne pas vouloir faire du mal et en faire tout de même ? combien de fois avait-on pensé pouvoir faire confiance en certains dires et se rendre compte qu’on avait droit à tout l’opposé ? combien de fois ce mal nous avait-il gagné sans qu’on puisse s’en défendre, s’en prévenir ? donc oui je comprenais tout à fait son geste de méfiance et de protection.

Sa silhouette prenait de plus en plus forme même si elle était à contre jour d’une nouvelle journée qui prenait son envol…


Tante Caro ?

Les yeux qui s’écarquillent de plus en plus, les sourcils qui se froncent. Tante Caro ? ai-je bien entendu ou serait-ce mon imagination qui me joue des tours ? mais non elle avait bien dit « Tante Caro » et puis cette voix qui soudain me ramenait au domaine familial des mois et des mois en arrière lors de la dernière rencontre familiale, comme pour me permettre de poser un prénom sur cette voix et là l’instant d’après…..

Aelis ??? Aelis c’est toi ?? …. Mais qu’est ce que tu fiches ici ?

Je relâchais la tension qui m’avait gagnée et rangeais mon épée dans son fourreau avant de m’avancer vers elle

Alors ça ! si je m’attendais à tomber nez à nez avec toi !
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Baronne douairière d'Autry
Dame de Toulouse-le-Château
Aelis
Aelis ??? Aelis c’est toi ?? …. Mais qu’est ce que tu fiches ici ?

Oh ben défection alors...
C'était plutôt à elle de poser la question, d'ailleurs !

La dernière fois qu'elle avait localisé Tante Caro, c'était du côté du Béarn...
Zut à la fin, elle n'avait pas encore déménagé en Flandres, l'était encore chez elle !
Enfin, sur ces quelques considérations à haute valeur intellectuelle, elle rabaissa son épée, à l'instar de sa tante...
Et répondit à sa question.


Oui c'est moi !

Et comme tu peux le voir... Je ramasse du bois. Parce que je ne fais plus partie d'aucune section de l'armée, on me colle aux corvées !


Alors ça ! si je m’attendais à tomber nez à nez avec toi !

Un rire s'échappa de la bouche de la jeune Maledent, et en deux enjambées elle fut aux côtés de Caro, et l'embrassa sur les deux joues.

Et moi donc !
Je te pensais dans le Sud de la France, à rôtir au Soleil aux côtés de ton époux...
Quelle idée de venir s'enterrer dans les montagnes !

Même moi, je m'apprête à rejoindre la plaine !
Enfin, dès que nous aurons renvoyés ces suppôts d'hérétiques dans leur Enfer genevois...


Léger sourire de la diaconesse.
Chacun chez soi, et les cochons seront bien gardés.

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