.mahaut.
[Une taverne, en Berry]
Assise devant une table, contemplant le temps morose qui berçait la ville, Mahaut boudait. Ça commençait à bien faire. Elle sentait confusément quon ne lui disait pas tout. Tenez, déjà le matin, quand elle était allée au marché, elle avait bien vu quon lui cachait des trucs. Et pas que des tonneaux, hein. Les gens évitaient son regard. Du coup, cétait même pas amusant de piquer des trucs en douce.
Elle avait tout tenté. Les questions franches, les questions détournées, lhypnose (échec total : on avait beau balancer une poule de gauche à droite devant Anatole, il restait conscient tout le temps, quoiquun peu nauséeux).
Les filles prenaient grand soin de léviter. Et quand elles étaient ensemble, elles passaient leur temps à détourner la conversation. Cétait très déplaisant. Injuste, même. Elle ne supportait plus cette ambiance. Il ny avait quune seule personne qui pouvait avoir des réponses franches, et elle nétait pas là.
Faisant des dessins avec son doigt dans quelques gouttes de bière, elle soupira.
- Ben alors, quest-ce qui se passe, cette fois ? Vous vouliez bouger. On est en plein Berry, en direction de la Bourgogne, après on a prévu la Touraine, lAnjou, et rebelote pour le Berry et la Bourgogne. Ca vous suffit pas ? Vous vouliez quoi ?
- Pfff Je sais pas Anatole, je sais pas. Quelque chose de plus
- De plus ?
- De plus exaltant ! Des combats, des poursuites, des rencontres !
- Vous ne trouvez pas votre vie déjà assez trépidante comme ça ? Chaque jour vous découvrez un truc. Vous voyagez avec un duc que vous avez sauvé on ne sait comment dune chambre en feu ! Vous avez mis la Guyenne en état dalerte rien quen pénétrant sur le duché !
- Moui Moui
Le dessin sur la table sagrandit. On y distinguait vaguement un carrosse (un rectangle avec 4 roues) tiré par des poneys (idem, un rectangle avec 4 bâtons et une tête, contactez lagence de com si la campagne vous intéresse). Tout en sappliquant, Mahaut affichait toujours son air morne. Anatole se retint de tout commentaire, histoire de ne pas sen prendre une. Le temps passa dans la taverne silencieuse. Un nouveau soupir vint ponctuer le calme général. Une buche seffondra en douceur dans la cheminée. Nouveau soupir. Anatole sortit un ouvrage de sa poche et commença sa lecture. Des semaines quil avait commencé cet ouvrage passionnant (des gloses sur les commentaires dun texte déjà commenté, mais avec des annotations sur les gloses, le pied total), et il navait jamais loccasion de sy plonger comme il convenait. Il jeta un coup dil à la brune, mais elle restait le regard dans le vague, continuant machinalement son dessin du doigt. Parfait Page de titre, incipit et
- Jmennuiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiie.
- Mais non, mais non. Et lennui est sous estimé, vous savez. Il faut sennuyer parfois, cela permet de faire le point sur sa vie, les grands questionnements de lexistence comme « Qui suis-je ? », « Comment puis-je faire le bien autour de moi » ou encore
- Comment on fait les bébés ?
Anatole sétrangla en reposant son livre. Cétait donc ça Il sétait fait piéger comme un bleu. Des semaines que tout le monde évitait la brune pour ne pas avoir à lui répondre. Depuis lépisode du carrosse Il regarda la table. Par le sang du saint prépuce. Elle lavait eu comme jamais auparavant. Une attaque par derrière. Elle était donc capable danticipation
Et maintenant elle le regardait, les yeux brillants, parfaitement réveillée. Pas le choix, il allait devoir mentir.
- He bien, cest très simple. Vous Vous prenez un messire.
Elle se redressa et pencha la tête pour ne rien rater. Oh par Aristote. Elle avait sorti son carnet. Un signal dalerte retentit dans la tête dAnatole.
- Donc, un messire et vous le mettez dans un couvent.
Oh fianchtre de fiouchtre, elle souriait.
- Vous lui soumettez ce merveilleux texte de lexégète St Arnouphan, du IXe siècle qui a écrit ce texte fabuleux sur lamour filial.
Le regard de la brune se troubla quand elle fronça les sourcils.
- Et donc, vous lui faites lire. Et euh après euh
- Anatole ?
- Oui ?
- Vous ny connaissez rien, vous non plus, hein ?
- Mais si ! Sachez, petite péronnelle, quune fois, jai ôté moi-même la chausse de ma jeune voisine Sylvie, après une journée de dur labeur et et neut été la claque, jaurais pu moi aussi devenir père !
La brune soupira et se rejeta en arrière contre son siège. Elle marmonna un truc entre ses dents doù lon ne put relever que quelques mots « comment voulez-vous débrouiller puceau marre ». Le mystère reste entier.
Anatole reprit son livre, cramoisi. Elle ny était peut-être pas sensible, mais le coup de la chausse avait été sa fierté pendant des mois ! Cest quil fallait réussir à lapprocher, la Sylvie ! Si les furies périgourdines ne lavaient pas enlevé du Limousin, il aurait tenté denlever le ruban du corset, et là, LA, on aurait moins rigolé. Surtout quavec un coup comme ça, cest pas une baffe quil se serait pris. Mais la paternité a de telles exigences
Où diable en était-il de son livre ? Ah oui, au tout début. Voyons-voir
- Anatole, il suffit.
- Pardon ? Il releva la tête, confus.
- Il est grand temps que lon minstruise de ce genre de choses. Je ne suis pas plus bête quune autre Elle tendit sa bière au limousin qui sétouffait. Et jentends être au courant de ce mystère. Je ne supporte plus ces petits rires qui cessent dès que japproche. Je suis une adulte, enfin ! Presque ! Et je suis fiancée !
- Oui enfin il na pas encore donné son accord. Et cest lui qui est sensé le proposer, quand même.
- Détails, détails ! Le jour de mon mariage approche à grands pas et Elle retendit la choppe à Anatole qui, décidément, avait bien du mal à respirer. Et il faudra bien que je le sache un jour. Jai dit.
Elle croisa les bras sur sa poitrine, prenant un air buté. Il reprit son livre, page 1.
- Anatole.
- Gnnnouiiiiiiiiii ?
- On va écrire à Makrel.
Il pencha son livre en ouvrant ses yeux comme des soucoupes.
- Est-ce vraiment une bonne idée ? Vous savez que votre maman hem adoptive a une approche assez personnelle de la chose
- Ah ? Mman ? Pourquoi ?
Ah. Oui, forcément « pourquoi ». « Parce quêtre un homme travesti en femme et tenant un bordel nest pas à proprement parler la norme en matière de relations sociales et sexuelles» était tentant mais là aussi, peut-être un peu risqué. La brune pouvait être dune naïveté, des fois
Bon, mais ça pouvait se tenter. Généralement, il écrivait le courrier et il lui lisait les retours. Elle ne vérifiait pas. Il suffisait de changer le contenu à la réception et elle nen saurait rien. Oui, ça se tentait. Il prit son matériel et commença à tailler une plume.
- Bien, sil le faut Je vous écoute.
Affichant un sourire ravi, la brune se pencha vers lui pour commencer à dicter.
YOUHOU Mman ! Ah, oui, vous avez raison, inutile dagiter les bras, elle ne me voit pas.
Coucou maman ! Je suis en Berry, actuellement ! A Sancerre ! Cest coule, hein ? Ne ten fais pas, je suis bien couverte, je parle pas trop aux étrangers et je mange bien. Cest important pour une maman, Anatole, croyez-moi. Les filles sont avec moi, et on a aussi le futur mari de Lynette, tu sais, le Duc !
A ce propos, je dois te raconter quelque chose détrange. Quand on était dans le Maine, Lynette et le Duc partageaient le carrosse. On entendait du bruit et à un moment, on sest arrêtés et quand Lynette a ouvert la porte, elle était sur les genoux du Duc, face à lui, les jupes en bazar. Et le pire, maman, cest que le Duc, lui, il avait plus de chemise, les bras en lair accroché à une barre. Quand Orka a vu ça, elle a rigolé et elle a foncé donner des objets à Lynette, qui était toute rouge. Quand jai demandé ce qui sétait passé, elle ne ma même pas répondu ! Depuis, elles mévitent et en plus, elles me laissent toute seule pour chuchoter entre elles des trucs qui les font pouffer de rire. Enfin surtout Orka. Cest pas gentil, hein ?
Jen ai marre dêtre mise à lécart. Toi, je sais que tu me répondras. A ton avis, ils faisaient quoi ? Des trucs canards ? Quoi, Anatole ? « Pas canard, cochons » ? Ah. Jai pas regardé leurs pieds, mais si vous le dites. Cest à cause du rose ? Vous avez raison, concentrez-vous sur la lettre.
Maman, je vais bientôt me marier. Tu me dirais, toi, comment on fait les bébés ? Le coup des cigognes, jy crois quà moitié, ya plein de trucs bizarres. Pourquoi est-ce que le monsieur il doit être essoufflé ? Appeler une cigogne, cest pas compliqué, avec un bon appeau, ça devrait suffire. A moins quil ne faille siffler très fort ? Et pourquoi il faut une tenue particulière ? En plus, dans les trucs dOrka, cétait des guenilles, yavait des trous partout. Elle prend pas soin de ses affaires, hein.
Bon, jespère que tu vas bien. Je tembrasse fort,
Mahaut
Ps : on va être à court de menus n°3, tu pourras en joindre au pigeon pour le retour ? Merci !
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Assise devant une table, contemplant le temps morose qui berçait la ville, Mahaut boudait. Ça commençait à bien faire. Elle sentait confusément quon ne lui disait pas tout. Tenez, déjà le matin, quand elle était allée au marché, elle avait bien vu quon lui cachait des trucs. Et pas que des tonneaux, hein. Les gens évitaient son regard. Du coup, cétait même pas amusant de piquer des trucs en douce.
Elle avait tout tenté. Les questions franches, les questions détournées, lhypnose (échec total : on avait beau balancer une poule de gauche à droite devant Anatole, il restait conscient tout le temps, quoiquun peu nauséeux).
Les filles prenaient grand soin de léviter. Et quand elles étaient ensemble, elles passaient leur temps à détourner la conversation. Cétait très déplaisant. Injuste, même. Elle ne supportait plus cette ambiance. Il ny avait quune seule personne qui pouvait avoir des réponses franches, et elle nétait pas là.
Faisant des dessins avec son doigt dans quelques gouttes de bière, elle soupira.
- Ben alors, quest-ce qui se passe, cette fois ? Vous vouliez bouger. On est en plein Berry, en direction de la Bourgogne, après on a prévu la Touraine, lAnjou, et rebelote pour le Berry et la Bourgogne. Ca vous suffit pas ? Vous vouliez quoi ?
- Pfff Je sais pas Anatole, je sais pas. Quelque chose de plus
- De plus ?
- De plus exaltant ! Des combats, des poursuites, des rencontres !
- Vous ne trouvez pas votre vie déjà assez trépidante comme ça ? Chaque jour vous découvrez un truc. Vous voyagez avec un duc que vous avez sauvé on ne sait comment dune chambre en feu ! Vous avez mis la Guyenne en état dalerte rien quen pénétrant sur le duché !
- Moui Moui
Le dessin sur la table sagrandit. On y distinguait vaguement un carrosse (un rectangle avec 4 roues) tiré par des poneys (idem, un rectangle avec 4 bâtons et une tête, contactez lagence de com si la campagne vous intéresse). Tout en sappliquant, Mahaut affichait toujours son air morne. Anatole se retint de tout commentaire, histoire de ne pas sen prendre une. Le temps passa dans la taverne silencieuse. Un nouveau soupir vint ponctuer le calme général. Une buche seffondra en douceur dans la cheminée. Nouveau soupir. Anatole sortit un ouvrage de sa poche et commença sa lecture. Des semaines quil avait commencé cet ouvrage passionnant (des gloses sur les commentaires dun texte déjà commenté, mais avec des annotations sur les gloses, le pied total), et il navait jamais loccasion de sy plonger comme il convenait. Il jeta un coup dil à la brune, mais elle restait le regard dans le vague, continuant machinalement son dessin du doigt. Parfait Page de titre, incipit et
- Jmennuiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiie.
- Mais non, mais non. Et lennui est sous estimé, vous savez. Il faut sennuyer parfois, cela permet de faire le point sur sa vie, les grands questionnements de lexistence comme « Qui suis-je ? », « Comment puis-je faire le bien autour de moi » ou encore
- Comment on fait les bébés ?
Anatole sétrangla en reposant son livre. Cétait donc ça Il sétait fait piéger comme un bleu. Des semaines que tout le monde évitait la brune pour ne pas avoir à lui répondre. Depuis lépisode du carrosse Il regarda la table. Par le sang du saint prépuce. Elle lavait eu comme jamais auparavant. Une attaque par derrière. Elle était donc capable danticipation
Et maintenant elle le regardait, les yeux brillants, parfaitement réveillée. Pas le choix, il allait devoir mentir.
- He bien, cest très simple. Vous Vous prenez un messire.
Elle se redressa et pencha la tête pour ne rien rater. Oh par Aristote. Elle avait sorti son carnet. Un signal dalerte retentit dans la tête dAnatole.
- Donc, un messire et vous le mettez dans un couvent.
Oh fianchtre de fiouchtre, elle souriait.
- Vous lui soumettez ce merveilleux texte de lexégète St Arnouphan, du IXe siècle qui a écrit ce texte fabuleux sur lamour filial.
Le regard de la brune se troubla quand elle fronça les sourcils.
- Et donc, vous lui faites lire. Et euh après euh
- Anatole ?
- Oui ?
- Vous ny connaissez rien, vous non plus, hein ?
- Mais si ! Sachez, petite péronnelle, quune fois, jai ôté moi-même la chausse de ma jeune voisine Sylvie, après une journée de dur labeur et et neut été la claque, jaurais pu moi aussi devenir père !
La brune soupira et se rejeta en arrière contre son siège. Elle marmonna un truc entre ses dents doù lon ne put relever que quelques mots « comment voulez-vous débrouiller puceau marre ». Le mystère reste entier.
Anatole reprit son livre, cramoisi. Elle ny était peut-être pas sensible, mais le coup de la chausse avait été sa fierté pendant des mois ! Cest quil fallait réussir à lapprocher, la Sylvie ! Si les furies périgourdines ne lavaient pas enlevé du Limousin, il aurait tenté denlever le ruban du corset, et là, LA, on aurait moins rigolé. Surtout quavec un coup comme ça, cest pas une baffe quil se serait pris. Mais la paternité a de telles exigences
Où diable en était-il de son livre ? Ah oui, au tout début. Voyons-voir
- Anatole, il suffit.
- Pardon ? Il releva la tête, confus.
- Il est grand temps que lon minstruise de ce genre de choses. Je ne suis pas plus bête quune autre Elle tendit sa bière au limousin qui sétouffait. Et jentends être au courant de ce mystère. Je ne supporte plus ces petits rires qui cessent dès que japproche. Je suis une adulte, enfin ! Presque ! Et je suis fiancée !
- Oui enfin il na pas encore donné son accord. Et cest lui qui est sensé le proposer, quand même.
- Détails, détails ! Le jour de mon mariage approche à grands pas et Elle retendit la choppe à Anatole qui, décidément, avait bien du mal à respirer. Et il faudra bien que je le sache un jour. Jai dit.
Elle croisa les bras sur sa poitrine, prenant un air buté. Il reprit son livre, page 1.
- Anatole.
- Gnnnouiiiiiiiiii ?
- On va écrire à Makrel.
Il pencha son livre en ouvrant ses yeux comme des soucoupes.
- Est-ce vraiment une bonne idée ? Vous savez que votre maman hem adoptive a une approche assez personnelle de la chose
- Ah ? Mman ? Pourquoi ?
Ah. Oui, forcément « pourquoi ». « Parce quêtre un homme travesti en femme et tenant un bordel nest pas à proprement parler la norme en matière de relations sociales et sexuelles» était tentant mais là aussi, peut-être un peu risqué. La brune pouvait être dune naïveté, des fois
Bon, mais ça pouvait se tenter. Généralement, il écrivait le courrier et il lui lisait les retours. Elle ne vérifiait pas. Il suffisait de changer le contenu à la réception et elle nen saurait rien. Oui, ça se tentait. Il prit son matériel et commença à tailler une plume.
- Bien, sil le faut Je vous écoute.
Affichant un sourire ravi, la brune se pencha vers lui pour commencer à dicter.
YOUHOU Mman ! Ah, oui, vous avez raison, inutile dagiter les bras, elle ne me voit pas.
Coucou maman ! Je suis en Berry, actuellement ! A Sancerre ! Cest coule, hein ? Ne ten fais pas, je suis bien couverte, je parle pas trop aux étrangers et je mange bien. Cest important pour une maman, Anatole, croyez-moi. Les filles sont avec moi, et on a aussi le futur mari de Lynette, tu sais, le Duc !
A ce propos, je dois te raconter quelque chose détrange. Quand on était dans le Maine, Lynette et le Duc partageaient le carrosse. On entendait du bruit et à un moment, on sest arrêtés et quand Lynette a ouvert la porte, elle était sur les genoux du Duc, face à lui, les jupes en bazar. Et le pire, maman, cest que le Duc, lui, il avait plus de chemise, les bras en lair accroché à une barre. Quand Orka a vu ça, elle a rigolé et elle a foncé donner des objets à Lynette, qui était toute rouge. Quand jai demandé ce qui sétait passé, elle ne ma même pas répondu ! Depuis, elles mévitent et en plus, elles me laissent toute seule pour chuchoter entre elles des trucs qui les font pouffer de rire. Enfin surtout Orka. Cest pas gentil, hein ?
Jen ai marre dêtre mise à lécart. Toi, je sais que tu me répondras. A ton avis, ils faisaient quoi ? Des trucs canards ? Quoi, Anatole ? « Pas canard, cochons » ? Ah. Jai pas regardé leurs pieds, mais si vous le dites. Cest à cause du rose ? Vous avez raison, concentrez-vous sur la lettre.
Maman, je vais bientôt me marier. Tu me dirais, toi, comment on fait les bébés ? Le coup des cigognes, jy crois quà moitié, ya plein de trucs bizarres. Pourquoi est-ce que le monsieur il doit être essoufflé ? Appeler une cigogne, cest pas compliqué, avec un bon appeau, ça devrait suffire. A moins quil ne faille siffler très fort ? Et pourquoi il faut une tenue particulière ? En plus, dans les trucs dOrka, cétait des guenilles, yavait des trous partout. Elle prend pas soin de ses affaires, hein.
Bon, jespère que tu vas bien. Je tembrasse fort,
Mahaut
Ps : on va être à court de menus n°3, tu pourras en joindre au pigeon pour le retour ? Merci !
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