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[RP] Le Lac de Genève

Rhys_sage
Nouvelle journée, nouveau piège.
Le froid et le soleil.
Ca brille de partout, mille éclats, mille rêves brisés.

Prudence.
Les pas s'enchaînent avec minutie.

Je sais maintenant que je n'achèterais pas de barque.
Surtout après en avoir vu une couler au loin.

Que ferais-je seul sur une telle étendue, sans secours, figé sans même songer à appeler pendant que ma coque de noix sombre?

Au rapidement qu'elle a plongé dans l'eau, la ligne se tend prenant le pêcheur professionnellement trouillard en présence d'un lac, ou toute étendue plus grande qu'un verre d'eau, au dépourvu..

La poiscaille cherche à se terrer, s'enterrer, se barrer, s'enfuir, emporter l'hameçon et tout le reste dans son sillage.


HAAAaaaaaAAAAAaaaaahhhh!!!!!
MAAAIIIIaaaiiiiiieeeeuuuuuuuhhhh arrrrrêêêêêtttteuuuuuuh!


Je rêve ou je parle à un poisson??!
Je parle le poisson!
Oui.. non.. Je m'emballe..


Reeeeeeviiiiiennnns!


Bêtement, je cours..
Enfin dans l'eau, on ne court pas.. on "patauge" vite..
On patauge "en croyant aller vite"..
Bref, je patauge à la poursuite du poisseux quand..
Ô fulgurance, je me rappelle que je pèse plus lourd que la bestiole que je dois sortir de l'eau et que je m'éloigne dangereusement du bord.

Un freinage d'urgence plus tard, l'attrape-poisson se retrouve embobiné dans sa propre cane à pêche le fruit (de mer) de son labeur frétillant en main.

C'est en arrivant sur les berges qu'un détail finit par me sauter aux yeux, en plus du poisson dans un dernier sursaut pour rejoindre son élément.
Il lui en manque un bout???

Je suis arrivé à pêcher un poisson pas entier... à moins qu'il ait perdu un morceau dans la bataille..
Dira-t-elle que je deviens fou?

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Shirine
Le lieu est tellement paisible.
L'étendue si sereine.
Il n'y a sans doute pas d'endroit au monde où Shirine préfère être qu'ici. Ou alors elle ne l'a pas encore vu.

Emmitouflée dans sa cape, les cheveux libres, leur épaisseur gardant ses oreilles bien au chaud, la rouquine avance tranquillement sur le bord du lac, le regard s'égarant un peu au loin.

La dernière fois qu'elle était venue, c'était en plein mois d'aout. Il faisait si chaud... Elle était en chemise, sa tignasse relevée en chignon (pas trop serrée sinon ça fait trop sévère!), Glover lui avait offert la croix réformée qu'elle portait autour du cou.
Ils avaient été si heureux de se revoir... Passant désormais leur temps à se quitter pour mieux se retrouver et se promettre de ne plus se lâcher.

Peine perdue, Shirine était trop aventureuse et indépendante pour rester auprès d'un homme. Aussi attentionné soit-il.

Elle aime le froid qui s'invite sur ses joues en ce moment même et calme le feu qui coule dans ses veines.

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Eleonore.


Le temps passé, le temps présent.. entre les deux un gouffre si immense que, parfois elle réalise difficilement tout ce qu'elle a vécu, vu, entendu..Une épée usée et surement même un peu rouillée par endroit, une bourse semée au grè du vent selon ses bons plaisirs puis remplie à nouveau selon sa frénésie et ses envies.. une vie où tant de ses amis ne sont plus.. et d'autres qu'elle a chassé à jamais, mais aura toujours gardé l'essentiel: sa liberté.

Genevoise depuis peu, elle aspire à tenter à découvrir une vie différente, la routine revient si vite que même les voyages n'apaisent pas la faim de découverte qui vit en elle.

Elle a trouvé une paix intérieure, son âme est sereine enfin et finalement elle avait juste besoin d'ouvrir les yeux, de voir que les gens en qui elle avait cru, ne valaient rien..

Les pieds sur le bord de la rive, le visage en partie protégé du froid, elle longe cette beauté sans égal, ce coin des Alpes si doux et si froid, si rude et si enchanteur.. mélanges des genres, un coin atypique tout simplement.
Sa vie prenait un tournant, une page s'était définitivement tournée... et demain... ah demain ...

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Shirine
[Au lendemain d'une soirée trop arrosée]

C'est en espérant faire passer son mal de tête carabiné que Shirine décide de sortir ce mat... euh cette après-midi là, en se levant. Elle espère que le froid mordant lui remettra un peu les neurones en place, en espérant ne pas en avoir trop perdu, elle ne voulait pas avoir à ne compter que sur sa beauté.

Les cheveux encore un peu en bataille, les traits tirés, elle fait son petit tour habituel au bord de l'eau. La neige crisse sous ses pas.

Elle repense aux discussions entamées avec Dioscoride. Elle le connait si peu et voudrait tant en savoir davantage pour mieux appréhender ce que chacun pouvait penser de lui.
A première vue, il semblait lui ressembler un peu, dans sa façon de voir les choses, dans son vécu peut-être? Elle ne pouvait encore en être certaine...
Puis elle se souvenait ensuite avoir bien rit avec Caméliane, Tom et Vignolles, rejoints par d'autres. Elle ne voulait pas essayer de se remémorer toute la soirée. Trop dur de réfléchir.

Elle finit par s'échouer sur une grosse pierre et observe l'eau calme du lac.

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Tom_lissime
Qui veut chasser une migraine
N'a quoi boire toujours du bon
Et maintenir la table pleine
De cervelas et de jambons.

L'eau ne fait rien que pourrir le poumon
Boute, boute, boute, boute compagnon,
Vide-nous ce verre
Et nous le remplirons.


Encore ivre, pas encore cuvé de la soirée de la veille, Tom s'est réveillé le cul dans un tonneau vide dans une rue de Genève et c'est clopin-clopant, la chanson au bout des lèvres qu'il traverse la ville pour se rendre au lac se rafraîchir les idées.
La vision encore un peu trouble, c'est d'abord un flou de méandres rouges qui s'offrent à lui, dansant suivant le vent. A l'approche, la masse trouble de la chevelure rousse devint plus nette et il distingue maintenant le corps de Shirine. Le trouble dans lequel il se trouve lui joue des tours et la silhouette lui parait bien plus voluptueuse qu'elle ne l'est en réalité mais c'est fou c'que c'est attirant. La poitrine opulente s'expose à sa vision et elle parait s'agiter plus que de raison sous la respiration de la jeune femme.
Un pas de plus et il tombe à genoux devant le spectacle que lui offre son enivrement, la tête face à la gorge de Shirine.

Bonjour vous!

Pas dans les habitudes de Tom de vouvoyer... S'adresse-t-il vraiment à la rousse?
Shirine
Le petit clapotis de l'eau a quelque chose de soporifique et Shirine est à deux doigts de s'endormir sur son rocher.
Au loin, une chanson la berce. Elle ferme les yeux, le menton dans ses mains. Sent le monde s'assombrir derrière ses paupières et les rares sons se faire lointains...

Puis sursaute et se redresse, découvrant un blond presque sur ses genoux.


Raaaaaaa Tom...

Elle grogne et l'attrape par les épaules pour qu'il se recule. Elle l'observe et s'aperçoit de son état...

Tu devrais aller te coucher...

La rousse soupire et fait la moue.
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Elysabeth
Ils avaient visité toute la journée, ou presque, Bien sur il avait fallu des pauses rafraichissement, mais sinon, ils avaient marché, et marché encore.
Elle lui avait montré l’emplacement qu’elle avait choisi pour la petite maison, près des Ambuleurs, avec la possibilité d’avoir des champs tout près. Puis ils étaient passés par la grande place et elle lui avait expliqué le jeu des grands « maux », jeu auquel il avait spontanément participé. Ils avaient continués près du noyer indiquer leurs résultats de pêche. Elle admira le lac, encore une fois, regrettant de ne pas pouvoir accompagner Philippe aussi loin sur le lac pour pêcher, mais elle n’avait pas encore la force de se rendre aussi loin. Un jour…
Ils se dirigèrent ensuite vers le port, où ils avaient vu l’affiche pour les dons. Ils se plaisaient bien ici mais hélas, venant tout juste d’arriver, leurs économies étaient plutôt… nulles. Mais à gratter leurs poches, ils sortirent 10 écus que Philippe alla déposer. Bon, faut dire qu’il avait fourni 90% de la somme mais son écu à elle représentait tout de même le tiers de sa fortune.

Après une agréable soirée en taverne où ils avaient rencontré encore plus de gens sympathiques, ils étaient sortis, rêvant d’un bon bain mais hélas, n’ayant pas encore les clés de la maison, cela relevait de l’utopie pour le moment. La nuit était belle, même si c’était un peu frisquet. Mais elle ne sentait pas la fraiche, profitant de la chaleur humaine de son compagnon.


Tu sais, je n’ai pas encore vu le lac de soir. Ça te dirait d’y aller ?

Et voilà nos deux jeunes néo-genevois partis vers le lac.
Arrivant près du rivage, ils virent un couple un peu plus loin et prirent instinctivement la direction opposée. Après avoir passé la soirée en compagnie d’autres gens, aussi agréables fussent-ils, ils avaient besoin de se retrouver un peu seuls.
Philippe s’adossa contre un arbre et elle se blottit dans ses bras, dos à lui, appréciant sa chaleur. Se tournant légèrement dans ses bras pour pouvoir son visage, elle murmura tout bas, sa bouche près de la sienne,


C’est beau, non.

Parlait-elle du lac, ou du visage devant elle ?
Ses lèvres étaient si attirantes. Oserait-elle ?

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Philippe_pygmalion
C'était une agréable journée. En comparaison avec les quinze dernières passées à chevaucher d'une auberge à l'autre entre les dangers d'Angers et la grève de Genève, celle-ci était … de tout repos. Pourtant, ils n'avaient pas arrêté. Entre les portes de la ville, le marché, la grande place, la mairie, la peut-être future bicoque et le lac (j'ai oublié quelque chose ? bah … pas grave), autant dire qu'ils en avaient fait, des mètres et des pieds. Mais en la compagnie plus qu'agréable de la belle Elysabeth, il n'y avait vu que du feu (celui de ses cheveux ? allez savoir…)

Parmi toutes leurs visites, le Philippe avait fort apprécié ce jeu qu'il n'avait vu nulle part ailleurs : celui des petits et grands maux qui lui avait permis d'en apprendre un peu plus sur la ville et ses habitants. Habitants, soit dit en passant, fort accueillants, pour la plupart. Aaah ! quelle soirée ils avaient déjà passé dans cette auberge dont il avait oublié le nom … mais dont il n'oublierait pas l'emplacement !

Il y avait aussi le port (ben voilà, c'est ça que j'avais oublié …). Il n'avait pas pu s'empêcher de demander à ce que les deux noms des deux tourtereaux soient gravés sur une des nombreuses pierres qui allaient, bientôt, permettre son agrandissement. C'est qu'il en fallait certainement beaucoup, de la main d'oeuvre comme des écus, pour faire tous ces travaux colossaux. Dix écus, qu'il avait sortis de sa maigre bourse. Des peccadilles par rapport à l'investissement portuaire. Une fortune aux yeux du jeune couple. C'est qu'il leur en faudrait un bon millier pour pouvoir acheter une petite parcelle cultivable. Un millier ! Le rêve qui paraît inaccessible. Mauvais rêve ! Laissons-le là et passons à autre chose …

Elysabeth et lui étaient à présents sortis de la taverne-auberge où ils s'étaient fort bien amusés. Sur le chemin du retour, elle lui avait demandé pour aller voir le lac de nuit. Il avait accepté de bon coeur.


Voir le lac le soir … Quelle bonne idée ! Oui, ça me dit.

Et ils étaient repartis se promener. C'est vrai qu'il faisait un peu frais. Mais ils ne ressentaient pas encore le froid. Ils arrivèrent aux abords du lac, évitèrent les passants qui passent … quelle misère. C'est fou quand on y regarde bien : pas plus tard que ce matin, il avait été content de croiser des gens pour retrouver son chemin, et là, en bonne compagnie, voilà qu'il aurait préféré ne croiser personne … Aaaah ! la jeunesse …

Tiens … un grand arbre … l'ambuleur s'y adossa. L'ambuleuse s'installa tout contre lui. Il adorait ça ! (ben oui hein) Il l'enlaça. Juste pour qu'elle ait pas froid ? Pas sur … Elle se tourna vers lui, ses lèvres proches … toutes proches … si proches … si jolies … si chaudes probablement, aussi …


C’est beau, non.

magnifique …

Il approcha son visage du sien, plongeant son regard dans celui de son amie, et déposa un baiser sur ces si jolies lèvres. Il avait osé. Il espérait seulement qu'elle ne lui en voudrait pas. Avait-il rougi ? Dans la pénombre, ça ne se verrait peut-être pas ...
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Tom_lissime
[2 posts plus haut, au lendemain de la soirée bien arrosée]

Les deux petits monts semblent s'affoler devant ses yeux. Par Deos, que c'est merveilleux! Pas d'excitation malsaine, juste le plaisir d'admirer la danse lascive de la poitrine, amplifiée par ses sens brouillés. Il aurait pu la contempler des heures mais... la vision s'éloigne brusquement.
Agrippé par des mains crochues qui lui malmènent les épaules, il est repoussé en arrière. Quel désarroi! Les petits seins qui se balancent lui crient de revenir plus près. Ils s'agitent, ballottent et frétillent. Il était près à tendre la main pour les caresser, les rassurer, leur dire qu'il était encore là mais la voix de Shirine résonne dans sa tête.
Les mains posées sur ses épaules lui paraissent déjà plus douces et leur contact agréable. Il lève les yeux vers son joli minois boudeur et esquisse un sourire.


Me coucher... tu...m'accompagne? C'est ça qu'il voulait dire mais un éclair de lucidité lui fit comprendre que la rousse était plutôt mal disposée à ce moment là. Il laisse donc sa phrase en suspend, l'observant un sourire béat toujours accroché aux lèvres.
Gildas


Depuis qu'ils étaient revenus à Genève, Eleo et Gildas n'avaient pas beaucoup fréquenté les tavernes ; il faut dire aussi qu'ils n'étaient pas des habitués mais quelque fois, une ambiance joviale et festive leur faisait du bien. Un midi, sortant d'une taverne ... peu fréquentable, Gil vit sa belle se diriger vers le lac.

Tiens se dit-il, que se passe-t-il ! Elle a l'air soucieuse.

Il attendit qu'elle prenne un peu de distance et la suivit sans se montrer. Il la vit arriver sur les rives du lac et le longer d'un pas tranquille. Elle regardait les Alpes enneigées, au loin, dans son manreau blanc.

Que faire ! La laisser là, méditant ou aller vers elle !

Se dit qu'il est mieux de ... bah, non, je veux savoir ce qu'elle a depuis notre arrivée je la sens légèrement distante comme si ..... Une pensée furtive effleura son cerveau, le fit frissonner ..... Non !

A pas de velours il la rejoignit, arrivé à sa hauteur il la prit tendrement dans ses bras .... Eleo ! C'est moi. Tu comtemples le lac et les montagnes ... tu as l'air triste mon coeur. La regarde dans les yeux

"Tu as quelque chose à me dire ? Je ne te sens pas bien ... parles-moi"
Elysabeth
Retour au couple près de l'arbre.


magnifique …

Ses yeux plongés dans les siens, plus rien n’existait autour d’eux. Ils étaient seuls dans leur monde.
La courte distance entre les deux bouches fut franchie rapidement et, dès le premier contact des lèvres de Philippe sur les siennes, elle ferma les yeux pour en savourer le délice. Elle ne pourrait dire qui des deux avait pris les devants. Probablement les deux.
Instinctivement, son corps suivit le mouvement amorcé par son visage et se retourna face au corps tant désiré face à elle.

L’espace d’un moment, elle oublia tout.

Puis vint le frisson. De froid ? De plaisir ? Un mélange des deux ? Allez savoir. Mais c’était un retour à la réalité.

Avec regret, elle détacha ses lèvres des siennes et enfouit son visage dans le creux de l’épaule de Philippe. Ainsi, il ne verrait pas qu’elle était surement aussi rouge que ses cheveux et qu’elle faisait une lutte féroce à sa volonté pour ne pas retourner s’accrocher à ses lèvres.

La trouverait-il trop audacieuse ?

Ils se connaissaient depuis peu, mais il lui semblait qu’ils se connaissaient depuis toujours. Puis ils s’étaient rejoints à Genève.
Déjà elle lui avait offert de venir s’installer avec elle, comme ça ils économiseraient plus rapidement. Bon, ce n’était qu’une excuse, l’économie, mais elle servait bien. Et comme la maison était petite… je vous laisse imaginer la suite.

Et en taverne, il avait semblé aimer l’idée du bain chaud. À la pensée de ce bain, elle rougit encore plus. Heureusement il faisait noir. Heureusement elle était collée à lui. Il ne verrait pas.
Un nouveau frisson. Définitivement de froid, celui-là. La chaleur de sa bouche lui manquait déjà.

Se blotissant encore plus contre lui, chose pas facile à faire, dans les circonstances, car elle était déjà très très très près, elle releva enfin la tête et le regarda dans les yeux, essayant de ne pas fixer ses lèvres si attirantes, et murmura, en réponse à son « magnifique »…


merveilleux…
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Shirine
[Sur son rocher, Tom sur les genoux]

Tom a son âge et pourtant, depuis qu'elle le connait, Shirine a l'impression de côtoyer un gamin. Chiant, collant et pourtant attachant...
Le corps du blond et un peu mou et ne tient pas tout seul. La rousse peine à le retenir pour qu'il ne s'effondre pas sur elle. Elle détourne la tête avec une grimace lorsqu'il relève la sienne et lui envoi son souffle gorgé d'alcool dans le nez.

Sa propre haleine ne doit pas être mieux...


Me coucher... tu...

La Sicaire a l'impression qu'on joue du marteau dans sa boîte cranienne, tout ce qu'elle veut dans l'instant c'est qu'on lui foute la paix.

Tu m'gonfles Tom !

Ses émeraudes se reposent sur lui et devant son sourire elle s'adoucit. Esquissant même un léger sourire.

Tu veux que j't'aide à rentrer chez toi, c'est ça ?
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Eleonore.


La rouquine vivait une période trouble.. pour elle-même.
Alors perdue dans ses pensées elle sursaute quand Gil l'aborde..

Se tourne vers lui, le regarde et sourit à pleines dents.


Rassure toi, tout va bien. Je n'ai rien de grave, c'est juste la période hivernal qui me joue des tours et j'ai l'impression de vieillir.. de rouiller.. Genève a changé et j'ai du mal à m'adapter à certains comportements.. Mais je vais bien.


Elle s'approche et se blottit dans ses bras, cherche à partager un peu de chaleur.


Et puis la mort de Neko m'a chamboulée aussi, avec son départ une page s'est tournée, c'est difficile de recommencer, de chercher la voie.. j'suis pas une fille qui attend le déluge, l'inaction me rend fade.. enfin .. je vieillis hein..


Elle se met à rire!


Tu te rends comptes.. et si je me mets à ressembler à mon père?... mon dieu!!! je préfère encore tourner vilaine..

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Philippe_pygmalion
[Au pied de l'arbre, toujours …]

Ce regard … Ce premier baiser, celui que jamais l'on oublie … Pour l'heure, sûr qu'il ne l'oublierait pas de si tôt…

Mais elle se retourne, se blottit, enfouissant sa tête dans le creux de son épaule …


merveilleux…

Fantastique !

La sentant frissonner, il la serre contre lui, espérant lui apporter un peu de sa chaleur

Mais … tu semble avoir froid. Ne devrions-nous pas aller nous mettre à l'abri quelque part ? Que penses-tu du port ? Ce n'est pas bien loin, et il y a des chances pour que l'on soit admis à bord d'un des navires de notre bon Patron. L'Ambuleuse et l'Apocalypse devraient encore être à quais. Tu as déjà dormi dans un bateau, toi ?
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Elysabeth
[Toujours avec notre couple près de l'arbre.]


Oh oui, fantastique.
Mais quelle idée d’avoir retiré ses lèvres de sur les siennes. Non mais… parfois elle ne comprenait pas elle-même son raisonnement. Quelle idée aussi de raisonner dans ces moments-là.
Et la jeune fille de continuer de se sermonner intérieurement alors que son ducaillon se faisait du souci pour elle.


Froid…

Elle le regarde, réalisant tout à coup que oui, elle avait froid, mais que les frissons n’étaient pas dus seulement au froid.

Oui, un peu, mais moins dans tes bras.

Bon, ça y est, elle rougit encore plus.

Dormir dans un bateau ? Ah non, j’ai jamais fait. Suis jamais allée sur un gros bateau. Seulement sur ma petite barque sur le lac.
Tu crois qu’on pourra ?
Je sais qu’on pourrais toujours aller chez les Ambuleurs, dans nos petites chambres, mais ce soir…


Elle coupa sa phrase. Comment dire tout haut que ce soir, elle avait envie d’être seule avec lui, d’être simplement dans ses bras et savourer ce nouveau sentiment qu’elle ressentait.
Elle leva à nouveau son visage vers le sien et déposa rapidement ses lèvres sur les siennes. C’est qu’elle y prenait goût.


On y va ?
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