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[RP] Le Lac de Genève

Philippe_pygmalion
C'était donc bien ça, elle avait bel et bien frissonné dans ses bras

Dormir dans un bateau ? Ah non, j’ai jamais fait. Suis jamais allée sur un gros bateau. Seulement sur ma petite barque sur le lac.
Tu crois qu’on pourra ?
Je sais qu’on pourrais toujours aller chez les Ambuleurs, dans nos petites chambres, mais ce soir…


Oh oui ! Sûr qu'ils vont nous accepter à bord. Ils n'oseraient pas le refuser à un comte ducaillon ambleur … Si ?

On y va ?

Oui, allons-y, mais avant cela ...

Il lui sourit largement. S'étant tous deux relevés, il défit son propre gilet qui lui allait comme un gant et le protégeait tout relativement du froid, puis il vint le déposer sur les épaules d'Elisabeth. Se plaçant devant elle, il tenta bien de le lui lacer, mais se rendit fort vite compte que ce serait chose impossible. La cause en était évidente : la poitrine de la belle était … comment dire ? Il arrêta très vite son geste et se contenta de lui ajuster très simplement le vêtement. Mais il profita de l'instant pour approcher son visage et déposer un nouveau baiser sur les très jolies lèvres fraiches qu'il avait devant lui.

Je m'en voudrais trop que tu prennes froid
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Gildas


Quand sa belle se blottit dans ses bras Gil fût rassuré sur son amour mais il sentait bien que son âme était ailleurs et que son corps avait envie de bouger. Il commençait à la connaître sa rouquine depuis bientôt un an qu'il la fréquentait.
Ils avaient beaucoup voyagé seuls ou en groupe et elle lui avait raconté sa vie, ses aventures. Il savait que l'inaction lui pesait et qu'il lui fallait du grand air et parcourir la campagne.

Dis, je te sens enfermée dans cette ville de Genève, tu ne trouves pas tes repères, tu n'as pas la même fougue qu'avant.

Quand elle lui dit "j'suis pas une fille qui attend le déluge, l'inaction me rend fade.. enfin .. je vieillis hein.. il sursaute et la regarde.

Je sais qu'il te faut de l'action mais ne dis pas que tu es fade et que tu vieillis ... ça non ! Tu es toujours aussi belle à mes yeux, même plus épanouie qu'avant et ton visage brille d'une douceur particulière qui te rend attirante et attachante. Ton corps n'a pas changé, tu es aussi souple qu'une liane ... regarde le fond de ses yeux et puis je t'aime ma vilaine petite peste

Gil éclate de rire et la serre fort contre son corps, réfléchit et ..... Il faut que j'aille dans ma propriété, veux-tu m'accompagner ? Au retour j'achèterai un champ facile à entretenir et nous pourrons faire quelques escapades ... s'arrêter en chemin pour visiter la campagne alentour ou s'y reposer. Qu'en penses-tu ?

Lui fait un clin d'oeil complice
Eleonore.


Elle l'avait écouté et hochait la tête en signe d'approbation.
Oh oui alors je veux bien t'accompagner !! on part quand?
Elle s'y voyait déjà, la rouquine, à filer sur les chemins, à grimper dans les arbres d'un verger, à vider aussi quelques bourses..
Genève elle s'y ennuyait pleinement.. il ne se passait rien.. fallait qu'elle bouge un peu.. mais si partout c'était ainsi?.. le soupire s'achappe.. elle essayait de ne pas penser à pire..

Faut que je trouve le temps aussi d'étudier.. mais voyager ne l'empêchera pas. Elle regarde Gil, lui prend la main... alors quel est le programme?

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Gildas


Gil était heureux, sa belle rouquine avait retrouvé le sourire et il la sentait prête à repartir comme avant.

Bien mon coeur nous partirons d'ici trois ou quatre jours en direction de St Claude. On s'arrêtera pour étudier, j'en ai bien besoin car je vois que tu es en avance sur moi et je ne voudrais pas passer pour un rustre auprès de toi ..... éclate de rire et l'embrasse

Je m'ennuie aussi à Genève, les gens du marché sont frileux et les prix élevés. Ajourd'hui je me sens faible alors j'ai acheté un morceau de viande pour demain matin, j'espère que ça ira mieux.

Eleo et Gil avançaient main dans la main, un renouveau se faisait et il était en train d'échafauder plein de plans pour échapper à la morosité de la vie quotidienne.
Eleonore.


Tout en reprenant leur marche, la rouquine mémorise vite fait ce qu'elle doit faire. Oubliant même le lieu où elle se trouve.
Alors... du pain.. quelques écus.. un truc tranchant .. un écritoire de voyage.. et .... lève le nez vers Gil.. ah oui des peaux de boyaux.. veut pas de lardon le grincheux alors des peaux de boyaux à profusion... elle ira à l'orphelinat chercher un môme se sera aussi bien.
De mémoire tout était prêt...


Allez on se rentre au village? j'ai soif et froid...

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Gildas


Allez on se rentre au village? j'ai soif et froid...

En fait Gil avait déjà décidé du départ. Sitôt de retour au village il avait fait son baluchon et avec Eleo avaient pris le chemin en direction de Grandson au plus vite.

Ils avaient hâte d'être seul, oui ..... une halte en chemin, un cheval dérobé dans une pâture pour aller plus vite, une halte dans sa propriété de Grandson, retour et enfin Genève.

[De retour à Genève]

Ils avaient posé leur baluchon et main dans la main étaient revenus sur les bords de ce lac qui les enchantait et était complice de leurs rêves et amours.

Voilà ma grenouille *rit* nous sommes de retour. Nous pourrons encore longtemps admirer ce paysage magnifique, la montagne des alpes et le lac.

Gil s'arrête un instant, la regarde au fond des yeux, y voit ..... puis l'embrasse tendrement.

Maintenant nous allons vivre de ce que nous avons décidé ensemble, de notre travail en commun, oui, travailler en couple, unis pour le meilleur et pour le pire ... enfin nous éclater et éclater .....

Gil s'arrêta de parler et regarda autour de lui comme si quelqu'un pouvait les entendre ........... enfin, vivre ! murmura-t-il
Aurea
La journée était fraiche pour une sortie au lac, pourtant il y avait du monde à la pêche.

Et elle était là aussi, au bord de l’eau, emmitouflée dans son mantel, enrubanné dans une écharpe de laine, ses seules mains sans gants exposées au froid. Elle avait décidé de sortir sans gants tant qu'elle n'aurait pas la paire réunie, l'une des deux moitié étant retenue en otage. Et elle avait décidé qu'ayant fait les trois quarts du chemin, le reste c'est pas elle qui le ferait. Quand elle a une idée en tête, elle l'a pas ailleurs, et plus têtue qu'une bourrique, on a Aurea.

Elle était donc au bord du lac, à regarder les pêcheurs, et un en particulier, qui barbotait comme un canard à quelques pas du rivage.
Ça commençait à faire un bon moment qu’elle l’observait se débattre avec sa canne à pêche et une épuisette. De n’importe qui d’autre, elle aurait sûrement rigolé, mais celui là, de pêcheur, s’il a pas son repas de poisson tous les jours, il va devenir grognon, et elle va l’entendre râler en non stop. Et alors on imagine même pas le retour à Sion, ou elle aura droit à deux jours de litanies "j'aime-pas-la-pêche-c’est-trop-nul-le-poisson-c’est-trop-bête-le-lac-c’est-trop-pourri-c'est-mieux-le-verger". Donc celui là, il faut qu’il attrape son poisson. Et c’est pour ça qu’elle y allait de ses conseils qu'il n'entendait sûrement pas.


Plus à droite ! Je vois bouger à la surface. Non pas ce côté là ! L'autre droite ! A gauche ! Jette du pain !

Roohh "jette du pain" qu'elle lui dit. Heureusement qu'il ne l'entend pas, il en aurait fait une attaque à l'idée de gâcher de la nourriture.

Elle reste encore un moment, bien campée sur ses jambes, plus immobile qu'une statue, avant que le froid ne la décide à bouger. Un regard du côté de la ville, de l'agitation ambiante, des pêcheurs qui arrivent ou qui rentrent chez eux... et un regard de l'autre côté, ou l'ambiance semble plus calme et les pêcheurs moins nombreux. Son regard se pose un instant sur l'un d'entre eux qui se débat à sortir sa barque, qui patauge dans l'eau jusqu'aux genoux mais qui va sûrement rentrer chez lui trempé jusqu'aux os.
Se surprenant à sourire, elle reprend bien vite son air sérieux, c'est qu'elle est censée faire la tête.
Et c'est donc de ce côté là, à l'opposé de la ville, que ses pas finissent pas l'emmener.
Dioscoride.
Un soir....

Ne rentre pas directement chez eux ce soir là, le borgne....
N'ira pas se saouler non plus...
Ne tuera personne, pas l'envie qui lui manque pourtant
Juste s'approcher un peu des rives, se méfiant de l'eau noire et profonde.

Seulement se baigner dans le vent mordant et sans âme, suffisamment pour l'étourdir et lui faire oublier les mots effilés comme une dague.

Il n'y arrivera donc jamais....
Il saignait abondement cette fois...tout ne devait donc être comme ce jour là.
Même si ce soir pas un flocon.
Même si ce soir l’hémorragie est massive.
Tout ne devait donc être comme ce jour là, du moins s'y accrochait-il.

De neige et de sang mêlé.

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Phonya
Ce soir là ...

Le vent cinglant séchait ses joues laissant des traces salées que ses yeux baissés laissaient échapper.
Comme un enfant puni sans savoir pourquoi, elle sanglotait, retenant entre ses dents les gémissements de la bête blessée qu'elle était.
Mal, mal comme jamais.
La Genevoise repoussait la raison au plus loin.
Elle avait froid et ne voulait plus souffrir comme elle l'avait déjà fait.
A se mordre les lèvres, elle ne pensait plus qu'à un refuge.

Ses bottes hésitantes écrasaient l'herbe glacée.
Le nez au sol, et ses doigts transis retenant sa cape autour d'elle, elle se heurta presque à une silhouette en abordant la rive du Lac.

Son être entier se rappela de cet autre jour, de cette évidence ...

Il ne neigeait pas.
Mais il y avait tellement plus important.


Vous ...

_________________
Dioscoride.
Il venait de perdre beaucoup de sang.
Comment pouvait-elle songer que....

Vous...

Dans un souffle, le passé...où une idée du futur se refusait à lui.
Le passé comme branche pour l’arrêter dans sa chute.

Même fantôme de lui-même, sans un mot cette fois pour éviter nouvelle méprise.
Il l'avait enveloppé de ses bras, ne pouvant souffrir de la voir ainsi.
Les avait ramenés chez eux, non loin de là.
Chez eux.
Espérant trouver près d'un feu la chaleur qu'il ne savait lui donner.

L’écho des reproches se faisait le pendant du vent
Cisaillant et perçant une armure qui ne lui était pas dédiée.
Tant d'erreurs, d'incompréhension faute de mots, d'attentions.

Bien malheureux et désespéré celui qui ne sait aimer sa maitresse et la rendre heureuse.

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Lauralou


Je vais profité de cette nuit douce et calme, pour déguster la vue du lac qui j'offre à moi, voyant un tronc tout près de l'eau, décide de m'installer tout en regardant les étoiles...sentant la brise sur mon visage me laisse emporté dans mes pensées....




Je m'imagine me laissant bercé par une douce mélodie qui comble mon coeur de chaleur, cette endroit m'étourdie dans mon imagination j'entend même les chants lointains des âmes pures....si seulement ce que je désire le plus au monde se réalise un jour mais j'ai le droit de rêver de m'envahir de cette réflexion qui m'habite de plus en plus.




Si j'étais un oiseau je pourrais m'envolé si haut..si haut .......vers un lieu magnifique que seulement la beauté, la douceur et l'amour y règne....la vie serait si rayonnante...


- sursaute...oh c'est quoi ce bruit...se lève doucement me détourne...essaie de voir...surtout avec l'obscurité cela mais très difficille...je ferais mieux de partir...au cas..- prend le chemin qui mène vers ma maison...d'un pas accélérer...
Jio


Il avait pourtant juré que s'était elle, sa chevelure blonde il l'aurait reconnue entre mille et pourtant il lui a fait peur....


Il faut que je la rattrape !



Il s'engouffra dans l'obscurité
Larouchka
Genève, son lac, son fleuve, son marché animé, son clocher, ma maison. Enfin, j'étais rentrée. J'avais retrouvé Gabriel la veille et avec bonheur, j'avais passé la nuit entre ses bras, tout contre lui.

Si mon enfance avait été difficile, si mon adolescence m'avait fait côtoyé le pire, j'avais, aujourd'hui, la vie dont toute femme peut rêver. Un futur époux qui m'aimait et que j'aimais, un enfant qui faisait ma joie et ma fierté, un autre à venir, quelques amis précieux. Genève me plaisait, bien que je ne sache pas encore où nous nous installerions, il était certain que ce ne serait pas trop loin d'ici.

J'avais envie de revoir le lac. Alors que le soleil était à peine levé, je laissais Gabriel dans les vapeurs du sommeil et encore toute frissonnante de nos ébats amoureux, je m'enveloppais chaudement dans une cape de laine.

Il faisait froid et la brume caressait l'eau calme du lac. J'aimais cette étendu immobile, le velouté des feuilles caressant l'onde. Me frictionnant les bras au travers du tissu chaud, je me mis à grommeler pour moi-même.


Brrr... quel froid de gueux!

Je savourais d'avance le retour à la maison, l'âtre qui crépite, les bras de Gabriel... encore.

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Tirlititi
Un jour ensoleillé et pourtant frais, un village , un lac a perte de vue et la voila qui se balade en ce mardi profitant un peu du soleil , elle est seule , errante le long du chemin , elle remonte sa cape , fermant le col , sa capuche sur sa tignasse brune toujours autant indisciplinée .

Elle pense a lui ,si près de lui et si loin de lui ce jour , sans ses bras pour l'enlacer...si différents l'un de l'autre et pourtant si épris ...

A son regard azur qu'il pose sur elle cherchant a rencontrer ses prunelles noire , des yeux qu'elle baisse quand elle sent sont regard chargé de reproche ou de désir...

Elle s'arrête un moment , plonge son regard sur le lac et se souvient d'un instant .. quand allongés l'un contre l'autre , repu elle glisse ses mains dans ses cheveux qu'elle aime tant ..

Elle reprend sa marche et avance détendu , pensant a eux , le nez au vent , l'air frais lui piquant les joues , lui donnant cette couleur rouge qu'elle prend certains jours quand il lui dit des mots au creux de l'oreille..

A Lui qui a réussi a la faire aller de l'avant , a ce qu'elle ne se retourne plus sur son passé , lui en qui elle confie sa vie les yeux fermées.

Elle sourit elle est heureuse comme elle ne l'a pas était depuis bien longtemps , elle sait que ce soir elle sera dans ses bras...
Elle songe un instant qu'elle a faillie le perdre il y peu , à cette semaine passée loin de lui , errante sur les chemins , l'ame en peine , l'envie de s'accrocher et de continuer l'avait quittée et finalement après plusieurs jours elle a pu a nouveau se glisser dans ses bras , s'y blottir et l'embrasser a profusion ...Elle regarde le soir qui tombe et décide de rentrer le rejoindre en taverne avant un prochain départ main dans la main....

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Vehuel
Elle lui avait dis ... emmène moi me balader sur le lac en bateau ! et lui avait répondu ... j'aime pas l'eau !

Pour sûr qu'il l'aimait pas, semblerait que ses pieds soient tellement crasseux qu'ils étaient collés dans ses bottes qu'il ne quittait jamais. Et Vehuel espérait qu'il ne le ferait pas en sa présence, pas question de mourir asphyxiée.

Alors, elle allait pas l'attendre la donzelle, et à peine arrivés, elle l'avait laissé ronflant comme un sonneur à ses côtés pour prendre la poudre d'escampette. Bah il avait juste ça de bon, à part l'odeur, qu'il était toujours chaud comme la braise, alors en ces temps de froidure ça avait des avantages. Mais qu'on se le dise, ils dormaient juste côte à côte, pas question qu'il aille fourrer ses mains sales un peu partout.


Pourquoi donc lui avait elle demandé de l'emmener en voyage ? elle se souvenait encore de leurs premières rencontres, un peu sauvages les rencontres ... un peu désastreuses, surtout de son côté à lui qui ne faisait que la rabaisser. Mais semblerait qu'il ait changé à son égard, et tout en marchant, Vehuel se souvenait de la veille au soir dans la taverne ... sûr que si on lui avait que ... enfin qu'il .... ou que lui et elle .... enfin bref ... elle allait pas faire un fromage d'un baiser tout de même, fut il le premier de sa vie.

Et tout en ressassant ces idées idiotes, elle avait gagné l'immensité du lac et resta bouche bée ..
. ben pour la promenade en bateau c'est loupééééééééé ! l'est tout gelé lui !

Oh et puis maintenant qu'elle était là, la surface scintillante l'attirait. Ca devait être agréable de glisser dessus. Un peu niaise tout de même la gueuse, elle met le pied sur la glace, soulève l'autre pour rejoindre son congénère et .... patatras, la voilà déjà les quatre fers en l'air dans une attitude des plus grotesques. Et pour se relever, c'est une autre histoire.

Un coup d'oeil aux alentours tout de même, suffirait qu'on la voit dans un moment aussi .... ridicule, et sûr qu'elle meurt de honte. Enfin faut pas exagérer tout de même, et finalement, elle réussit à mettre un genou sur la glace, puis l'autre, relevant le derrière pour ne point s'affaler et la voilà qui regagne doucement la rive, comme un enfant apprend à crapahuter.

Et elle s'assoit dans la neige du bord, derrière au frais en râlant, grommelant après le "bouc" .... Akaaaaaaaa, si t'étais venu ça serait pas arrivé !

Après tout tant pis, elle déjeunera ici, au soleil, le cul dans la neige et elle sort de sa besace un peu malmenée un quignon de pain qu'elle mord à pleines dents.
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