Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 6, 7, 8, ..., 12, 13, 14   >   >>

[RP] Le Lac de Genève

Elhann
La tête de Julia qui se posa sur son épaule lui fît parcourir un frisson à travers tout le corps. Il lui posa doucement un baiser sur le haut du crâne. Il n'en revenait pas des marques de tendresse dont il était capable. Lui dont les seules maitresses, mises à part quelques filles de joie, furent Genève et la Garde. Lui dont la seule qui avait partagé régulièrement sa couche était son épée.

Tu sais, cet après-midi, j'ai repensé à cette soirée passée ensemble dans cette taverne, et je me suis dit que la vie tenait vraiment à peu de choses. Serions nous ici sans cette taverne, qui je ne sais par quel miracle, tenait encore debout au milieu des ruines de Lausanne?

Il lui releva la tête, sa main libre lui caressa la joue. Je voulais te dire... comment... enfin... je n'oublierai jamais ce moment... Son regard planté dans ses beaux yeux bleus, il approcha lentement ses lèvres des siennes et y déposa un baiser. Tendre et léger puis de plus en plus fougueux...
_________________
Post Tenebras Lux
Julia_condoin


"Qui sait ? Nous ne le saurons jamais de toute façon. Mais je trouve effectivement très surprenant d'avoir trouvé une taverne, et même deux en fait, au milieu de ces ruines... Heureux hasard ou coup du destin ?"

Elle sourit en l'écoutant se débattre pour formuler sa pensée.

"Le grand Elhann ne trouve pas ses mots. Ça, c'est une première... Et il est certain que moi non plus, je n'oublierai pas." Elle accueillit son baiser avant de le repousser après quelques secondes "Oh là, Quelle fougue dis-moi ! Laisse-moi respirer ! " dit-elle en riant.

_________________

Lieutenant Général de la Garde genevoise
Genevoise libre sans attache religieuse ou politique.
Elhann
Elhann résista un court instant avant de se laisser doucement repousser. "Mais euh, j'en veux encore" songea-t-il.

Le grand Elhann, le grand Elhann... J'ai l'air de tout sauf d'un grand en ce moment. L'estomac noué, les genoux tremblants, le cerveau en ébullition... Je comprends pas ce qu'il m'arrive, je maitrise rien, même sur un champ de bataille je ne ressentais pas autant de choses...

Euh sinon, c'est bon, t'as respiré là?

_________________
Post Tenebras Lux
Julia_condoin


Julia l'écouta attentivement en riant doucement.

"Ah ? Je crois que je sais ce dont tu souffres. Il me semble que c'est une maladie bien connue qui peut toucher n'importe qui, à n'importe quel âge. Il n'existe aucun remède connu et il est dit qu'elle peut être mortelle dans de très rares cas. Et oui j'ai eu le temps de reprendre mon souffle. La preuve !"

Et elle l'embrassa longuement.

"Mais maintenant, il est grand temps que je retourne à la caserne ou je vais finir par être en retard pour ma patrouille."
Elle l'embrasse une dernière fois avant de se lever et de prendre le chemin de la caserne au pas de course.

_________________

Lieutenant Général de la Garde genevoise
Genevoise libre sans attache religieuse ou politique.
Gillan
Le gout de son baiser est encore sur ses lèvres. Quelques mots échangés et la main de Shirine qui prend la sienne.

Gillan se sent emporté par une vague de bien être comme il ne l'a pas connu depuis bien longtemps.
Ce contact, aussi anodin qu'il puisse paraitre augmente son trouble. Et pourtant il se sent apaisé. Un sourire apparait enfin.


Je crois que je pourrais te supporter un petit bout de temps. Promets moi juste que tu n'essaieras plus de me tuer... Il a un petit regard de coté, gentiment moqueur.

Le silence s'installe un moment avant qu'elle ne reprenne la parole. Cette fois les mots ont un sens grave, qu'il médite. Sans regarder la jeune femme il murmure


J'ai toujours attaché plus de prix à ma liberté qu'a quoi que ce soit d'autre. Et pourtant, depuis que tu es la c'est différent. Tout est différent.

Je ne sais pas pourquoi Déos a voulu nous éprouver, mais il est certain que j'ai moi aussi compris beaucoup de choses. Quand tu es loin de moi la vie n'a plus de saveur.


Gillan enlace Shirine et la serre contre lui

Oh oui, je souhaite que tu sois près de moi. Et que la guerre ne nous sépare plus.

Il dépose un baiser sur la flamboyante chevelure

Et si un jour tu veux parler de ton passé, sache que je puis t'écouter sans te juger.
Shirine
    Retenir sa respiration et attendre, en le regardant, sa réponse. Guetter sa réaction, avec appréhension. Comme cela est rare...

    Rare de se sentir si peu sure de soi, d'avoir peur que la situation vous échappe et de ne rien métriser.

    Et finalement se dire qu'il lui ressemble bien plus qu'elle ne l'aurait cru. Lui aussi accroc à la liberté, mais sans doute troublé par ce qui les lie.

    Puis une accolade tendre. Pacte passé: pour le moment, on ne se quitte plus!

    Shirine s'abandonne dans ses bras où elle est bien comme elle n'a plus été depuis longtemps.


Je te parlerais de moi. Je t'en fais la promesse.

Cela sera dur. Mais moins avec lui.

Et j'espère pouvoir t'écouter en retour.

Elle lui sourit et finalement l'embrasse à son tour.

Avant que dirais-tu d'essayer ton épée en ma compagnie?
_________________
Gillan
Il boit ses paroles sans la quitter des yeux. Elle lui a tellement manqué. plus qu'il ne l'aurait cru et qu'il ne sait le dire.

Mais elle est la maintenant. Peut être pas pour longtemps d'ailleurs. Alors il veut profiter de chaque instant. Shirine est contre lui, il lui est donc facile de se pencher un peu et de déposer un baiser, puis un autre, suivi d'un troisième, sur ses lèvres.


Mon bras, comme tout le reste est à toi, jolie rousse... Alors dis moi, comment compte tu que j'inaugure ma lame?

Gillan sourit, heureux, à la femme qui l'accompagne. Puis d'un air taquin :

Il y a un moment que j'éprouve le besoin... l'envie... de faire de l'exercice avec toi... seras tu ma femme pour cela?
Shirine
La journée est belle et heureuse. Elle compte en profiter avant que le soleil ne disparaisse et que les ombres ne viennent de nouveau l'entourer de leurs bras froids et tristes. Et lui semble au moins aussi heureux qu'elle, peut-être plus. Sans doute attendait-il ce moment depuis plus longtemps qu'elle.

Il y a un moment que j'éprouve le besoin... l'envie... de faire de l'exercice avec toi... seras tu ma femme pour cela?

Elle penche la tête et affiche un imperceptible sourire en coin.

Comment peux-tu me poser cette question?

Elle s'avance et prend son ancienne épée qu'il avait emmené avec lui. De quoi avait-il peur? Qu'elle essaye de le tuer? Encore? Peut-être n'en était-il pas tout à fait à l’abri...

J'espérais bien subir les miracles de cette lame en personne!

Elle ôte l'épée de son fourreau et jette ce dernier un peu plus loin. Puis elle fait quelques moulinets avant de prendre l'arme à deux mains.

Si je gagne j'ai quoi?

Au fond d'elle, elle se marre, persuadée qu'elle va perdre. Elle pense que Gillan a bien plus d'expérience qu'elle au maniement des armes et surement plus de combats à son actif. Elle avait passé son enfance à les fuir lorsqu'elle se savait plus faible. Le Sicaire lui donnait plutôt l'impression de faire face... Pourtant, elle n'aurait pu le jurer... Elle ne le connaissait pas tant que ça.
_________________
Gillan
Allons donc... Un défi... Et pourquoi pas. Jouer, être légers - un peu - puisque la vie est souvent si lourde.

Combattre? Contre moi? Tu n'y penses pas. Je vais te tailler en pièces.

Il prend son air le plus fanfaron possible et la toise

Au cas ou tu ne l'aurais pas vu, gamine, j'ai une arme unique. La tienne est bien trop lourde pour une fillette.

Fait il assez vaniteux? Il la regarde de haut, puis la pointe de son épée

Si je gagne, je prends la robe. Et ce qu'il y a dessous. Et la nuit. Et si je perds... Dans le cas totalement improbable ou tu aies le dessus, et bien... Tu disposes de tous mes jours, comme tu le voudras.

Gillan dit et se met en garde. Ses yeux épient maintenant les mouvements de la Sicaire. Il n'a pas l'assurance qu'il fait semblant d'afficher, bien loin de là.
Elle a moins de force que lui, et peut être est elle moins experimentée. Mais il l'a déjà vu combattre. C'est un vrai fauve, animée d'un rage qui décuple ses réflexes.


Prête mignonne?
Louna....
Louna venait d’arriver dans la ville de Genève. Un peu de temps passer en taverne pour faire des connaissant très sympathique elle doit l’avouer…

Mais habituer à sa solitude elle alla près du lac trouva un endroit calme et s’assied un instant les pieds dans l’eau son regard perdu au loin… pensive…

Puis une envie de baignade, un regard pour vérifier qu’elle est bien seule, sa chemise qui tombe au sol, rentre doucement dans l’eau, et laisse glisser son corps dans l’eau.
Elle se relaxait et appréciait ses moments de calme.
Elle revient sur le bord restant un moment assise scrutant le paysage, écoutant la nature
Shirine
Quoi qu'il en soit, nous avons tous deux une arme que nous n'avons jamais utilisée.

Puis, Shirine songe que si jamais utiliser l'épée de Gillan s'avère trop difficile, elle pourra toujours la laisser et dégainer poignard et sica, et compter sur son agilité féminine...

Epée neuve pointée sur elle, la rousse écoute le Sicaire énoncer les trophées. La défaite sera douce, pour lui comme pour elle. Et pourtant pas équitable, lorsque l'un gagne une nuit et l'autre une vie. Elle le garde pour elle. Sans doute est-il plus certain qu'elle de vouloir passer sa vie entière à ses côtés. Parfois, Shirine aimerait savoir ce qu'il pense, quelles sont ses certitudes et ses craintes. Peut-être pourrait-elle se permettre d'être plus curieuse...

Gillan se met en garde et la rouquine sourit en coin. Un instant, elle hésite à se détacher les cheveux pour qu'il la voie combattre comme elle l'avait toujours fait, mais décide de ne rien toucher. Le changement des fois c'est bien... et ça peut dérouter aussi.

Pas tellement habituée à tourner en rond avec son adversaire, Shirine lance le premier assaut sur la gauche de Gillan.

_________________
Phonya
Phonya s'était approchée, presque avec timidité.
Les quais dépassés, son regard effleurant les coques et les mats élancés, quelques pas encore pour redécouvrir un monde, son monde. Les troncs étaient les mêmes, les sentiers et les rochers aussi. Les montagnes barrant l'horizon aquatique, immuables.
Rien n'avait vraiment changé dans ce paysage.
Pourtant, les yeux gris le couvraientt différemment. Les taches d'un lointain passé s'étaient estompées. Les joies et les blessures étaient devenues caresses du temps, souvenirs tendres et mélancoliques.

Juste un instant où l'eau palpitante se reflète dans ses yeux avant qu'elle lui tourne le dos.


Je reviens vite ...
_________________
Sembreendevant...
Sembre dès son retour à Genève, avait retrouvé le Lac. Il y était venu, en ces derniers jours chauds de l'automne avec Léandre à peine débarqué de l'Ambuleuse.

Son fils adorait l'eau, qu'elle fut douce ou salée, calme ou animée, Léandre était attiré et leur promenade menaient le père et le fils sur le promontoire, puis jusqu'au rivage où Phonya avait coutume de rêver et son époux de la rejoindre. Avec Léandre, l'action obligatoirement remplaçait le rêve et l'enfant ne s'accordait que de brefs instants de repos ... et à son père avec lui. Et encore fallait-il que ce fut les pieds dans l'eau.




Depuis deux jours toutefois, ils avaient revu Phonya en taverne et, ainsi qu'ils le souhaitaient tout les trois, le cours des retrouvailles entre Phonya et leur fils, interrompues à La Teste avaient repris. Sembre avait pu se consacrer un peu à Genève et à retrouver les amis, et les affaires publiques. Toutefois, le diplomate sortait à 5 heures pour une promenade, presque traditionnelle qui le menait aux rives du Léman.

C'est d'ailleurs là qu'il la vit et s'approcha :

- Bonjour Phonya. On revient toujours en ces lieux
Phonya
A peine le temps de détourner les yeux, qu'ils se relevèrent vers un soleil.

- Bonjour Phonya. On revient toujours en ces lieux.

Un léger sourire se dessinait sur ses lèvres de l'helvète, quand il s'estompa soudainement, ses yeux s'obscurcissant.
Elle n'avait pas déjà oublié.
Du départ précipité de Sembre et Léandre de La Teste pour d'obscures raisons restait le souvenir cruel d'une volonté avouée de blesser.


Bonjour Sembre.
Ce n'est pas à moi qu'il faut dire cela.
Je suis toujours revenue. Avec plus ou moins de bonheur.
Mais toujours...


La Genevoise n'a pas besoin de lui narrer ce qui les avaient conduits ici tous les deux. Il le sait précisément.
Mais cette fois-ci elle revenait plus forte et plus solide que jamais.


Tu as mis bien du temps pour revenir.
Les voies fluviales sont donc si peu certaines qu'il faut user de patience ?

_________________
Sembreendevant...
Les yeux de Phonya s'éclairent un instant puis se teintent de gris, lorsqu'elle regarde Sembre.

-Tu as mis bien du temps pour revenir. Les voies fluviales sont donc si peu certaines qu'il faut user de patience ?


Sourire esquissé du blond Genevois.

-Les voies fluviales ont été sûres et rapides, plus encore que je ne le pensais et ce fut idéal pour traverser se monde où la guerre est, ou du moins où sa menace se fait sentir.
C'est entre deux bateaux, celui sur la Garonne et celui sur le Rhône, que les obstacles que nous pouvons franchir en étant seuls et insouciant, obligent à des précautions et de la prudence, lorsqu'on voyage avec Léandre. Chi va piano va sano, la sagesse italienne a du bon.
Etre père met un peu de plomb dans la tête. Enfin pas trop mais m'ont obligé à prendre garde à lui bien plus que je ne l'aurais fait pour moi : Les frontières fermées que l'on ne franchit que lorsque l'on a un laisser-passer ou de l'on a vérifié qu'aucune armée ne fauche au hasard ceux qui passent ou ceux d'entre les Genevois repérés comme moi, pour leur appartenance aux organisations qui nous défendent. Et puis, c'est le Languedoc, qui, refusant l'entrée du port d'Uzès à Cendres, nous a retardé d'une bonne semaine supplémentaire ... L'important est d'être là, sains et saufs.


Sourire malicieux

-D'ailleurs te voilà, à Genève. On y revient toujours, mais il me semble que tu as hâté ton retour, toi qui était Testerine, aspirant à t'y enraciner et à y faire naître. Des soucis en Guyenne ? En tout cas, si c'est un peu une surprise de te retrouver là, elle n'est pas mauvaise ni pour moi, ni pour Léandre, tu l'as déjà vu.
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 6, 7, 8, ..., 12, 13, 14   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)