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[RP] Le Lac de Genève

Aubanne.
Alors qu’elle profitait d’un répit entre deux averses pour se balader le long du lac, elle distingua la silhouette d’un homme croisé plutôt dans la matinée.
Elle ne savait pas vraiment si les quelques allusions lancées en taverne allaient porter.
L’homme paraissait avoir quelques problèmes de mémoire…
Elle était surprise, donc de le voir là les pieds dans l’eau.

A bien y regarder il avait la mine renfrogné, devant l’immensité grisâtre. Et comble du comble il semblait plisser le nez de dégout.
Elle laissa échapper un petit rire et s’approcha doucement de lui…



Alors vous êtes quand même venu voir...
Beau baquet que celui-ci n’est ce pas ?


Musard
Un poisson menaçant s'approche de ses bottes, mine de rien. Le Musard lui décoche un coup de pied presque énergique. Et vu la perte d'équilibre qui s'ensuit, on peut supposer que le porcher ne s'attendait pas lui-même à une telle démonstration de force. Le géant oscille, secoue les bras, comme ivre.

Il parvient à éviter la chute. Sûr que les brochets s'en farciraient, du Musard, s'ils avaient l'occasion!

Le cœur de l'homme se repose un peu quand une voix de fillette le fait sursauter. Que d'émotions – comme on le lui avait promis – à Genève!

Aubagne, vous ici! J'éprouve l'étanchéité de mes bottes, voyez...
ça vaut la peine, un lac pareil! Il est vraiment... heu... vraiment... grand!
Et l'odeur pestilentielle qui s'en dégage, ça me rassure...
Et vous, que faites-vous ici?

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Aubanne.
Le sourire ne la quitte plus et plus elle le regarde plus son sourire s’agrandit.

Oui il est grand …le plus beau le plus grand.
Normal vous êtes à Genève.
Et disons que l’endroit que vous avez choisi n’est pas vraiment le plus indiqué pour apprécier le lac.
Vous êtes contre le port et l’eau ici reste plus stagnante qu’ailleurs….d’ou l’odeur un peu soutenue…


Le fou rire au bord des lèvres, elle évite de le regarder et laisse son regard trainer sur le lac…

Savez vous que nous avons des brochets terriblement …..comment dire…énormes…d’une voracité épouvantable…de vrais monstres…
Les pêcher est d’utilité publique…


Aubanne s'avança un peu plus vers le lac, les bottes déjà dans l'eau et se retourna vers lui

Je suis là, justement pour vérifier s'ils trainent dans le coin ou s'ils ont migrer ailleurs....


Musard
Justement, je viens de repousser une sorte de léviathan d'un seul coup de botte!

Et il fait le fier, notre héros bourbillant.
La jeune femme s'avance jusqu'à mouiller ses bottes.

Peu de chances qu'ils campent dans le coin, vos brochets, je viens de ficher les grelots à l'un d'entre-eux!

Mais quelques centimètres plus loin, cet hurluberlu de brochet revient à la charge... et n'aurait-il pas appelé du renfort, par hasard? Ils doivent grogner sec ces monstres, le Léman est en ébullition au-dessus de leurs crânes.

Il faut être courageux pour fuir comme le fait Musard, en reculant à petits pas, sans prendre ses jambes à son cou. La présence d'une fillette plus téméraire que lui le rassure peut-être...

Faites gaffe, quand même..., se risque-t-il à murmurer.
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Aubanne.
Et c’est vrai qu’elles sont poissonneuses les eaux du Lac.
Les glouglous répétitifs et les sauts impatients sont impressionnants vu de si près. Pour un peu Musard lui communiquerait sa peur…

De le voir reculer à petit pas, et le teint assorti aux reflets grisâtres de la houle la firent reculer bien malgré elle.
Elle plissa le nez et esquissa un sourire moins bravache tout en se rapprochant de lui…


Ils sont là…vous avez vu hein...Terrible…terrible.
Tous les automnes c’est pareil. La faim les pousse à sortir de leur antre…
Mais une fois tués, bien saupoudrés d’herbes et bien grillés…c’est un régal. ..
Vous m’aidez à en pêcher un
??

Musard
C’en est trop, il explose !

Ah non non non non non !! Je ne touche pas ces choses-là ! Si vous voulez perdre un doigt... un bras, libre à vous mais...

Mine déconfite de la fillette
Moue embarrassée du Musard
Regard implorant de la fillette
Râle d’abandon du Musard

Rhaaaaaaaaa... Bon, bon, ça va, quelques coups de bâton, c’est sans risque... enfin, écartez-vous quand même un peu !

Il dégaine, porte haut son manche qu’il fait tournoyer avant de battre la surface du lac. Le combat commence sur les chapeaux de roue, coups de fendant, de taille et d’estoc, feinte à gauche pour que le banc ouvre sa garde. Le Musard prend des risques inconsidérés, allant à l’épée sans espoir de retraite. Il pare et volte avec une agilité qu’on ne lui soupçonnait pas mais l’adversaire est coriace et notre fleurettiste lâche peu à peu la mesure. Il recule, mais pour mieux riposter avec une série de moulinets impitoyable qui fend les eaux provoquant certainement des pertes sérieuses chez ces satanés brochets genevois.

C’est comme ça qu’on pêche dans les montagnes !

A bout de souffle après un dernier coup droit, le Musard rejoint la rive avant de se reposer sur son arme.

Voilà, il n’y a plus qu’à les cueillir !

Mais en a-t-il seulement touché un ?
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Aubanne.
Le spectacle est au-delà de ses attentes.

Le sourire s’élargit et Aubanne sautille tout autour du chasseur de monstres.
Retenant cris d’encouragements et battements de mains. Ne pas en faire trop, non plus…tout de même.

Le résultat est au-delà de ses espérances…

Une bataille plus tard, remous, tourbillons et gerbes d’eaux renvoyés au large, elle tente de compter les points.


Alors là !
Vous êtes …Vous êtes …
Penchée sur la berge, elle marmonne et le regarde en coin…
Un vrai champion ! Vous devriez envisager une carrière militaire, c’est sur.

Des algues déchirées font la planche et clapotent doucement sur le bord, formant un tapis verdâtre.
Le héros du lac lui est presque aussi mouillé que s’il avait prit un bain et complètement exténué.
Elle le regarde légèrement inquiète. Il manquerait plus qu’il tombe d’inanition.


Vous savez, avec un filet bien tissé on cueille mieux je vous assure ! Et vous auriez ainsi évitez de risquer votre vie.
Un peu plus et vous buviez la tasse.
En tout cas, avec la rincée que vous venez de prendre vous avez maintenant l’odeur locale.

Peut-être qu’une bonne tranche de pâté de cerf vous aiderez à reprendre des forces, accompagnée de quelques côtelettes de porc bien grillées...
Qu’en dites-vous ?
Cela dit, je ne sais pas si on trouvera ça en taverne.
La viande ici c’est denrée rare.
Ou alors une soupe d’algues, peut-être, on a qu’à se baisser et ramasser…


Musard
De « champion » à « soupe d’algues », un sourire illumine la bobine du Musard.

Soupe d’algues ??? Le corps, bien qu’épuisé par la récente lutte, est secoué par un esprit contrarié. C’est formidable de voir cet homme grassouillet et d’ordinaire si paresseux faire preuve de tant d’énergie.

Soupe d’algues ???? Ne me dites pas que...

Cette petite idiote a sans doute la berlue. Il s’en va vérifier, lui, le vieux renard plus malin que tout le monde.
Les pieds dans l’eau, le bâton soulève les algues comme s’il écrémait du lait chaud.
Pas de poisson dessous.
Au moins, les Léviathans ont battu en retraite. Musard fait jouer sa mauvaise foi : Et bien voilà, ils ont déguerpi !

Solidement campé sur ses deux pieds, les poings calés sur les hanches, il joue les héros : N’ayez plus peur, Aubagne, j’leur ai fiché une sacrée trouille ! M’est avis qu’on ne les reverra pas de sitôt, ces foutues bestioles !

Que disiez-vous à propos du pâté de cerf et des tranches de lard ?

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Sembreendevant...
Hier soir sur le tard, la bière avait coulé à flot dans la taverne d'Océ, coulé des futs dans les chopes, des chopes dans les estomacs ... et non contente de couler étaient monté à la tête des convives. Longtemps que le hoquet et les borborygmes et d'autres inconvénients des soirées arrosées lui était devenu étranger. Pourtant, le Genevois grand blond, mais pas toujours avec une chausse noire, était de ces animaux tavernicoles et entouré de créatures d'apparence très douces mais qui ne lui cédait en rien question lever de coude.
Au matin rien n'allait, charisme dans les chausses ... pas moyen de travailler ... se rendort et en fin de matinée ... comme une éclaircie ... l'impression qu'un troupeau de chevaux de Camargue et des taureaux qu'ils convoient à l'abrivado lui passent dans le crâne a un peu disparu ou du galop ils sont passé au trot peut être.

Le genevois approche du Lac où il tire sa barque ne sachant trop si le brouillard qui gêne sa vue est en dedans ou au dehors et si l'impression de flux et de reflux, de roulis et de tangage n'est pas aujourd'hui plus forte sur les rives que sur l'eau.

Il aperçoit enfin, une silhouette familière, Aubanne, en conversation et s'approche.


...Hmmmmm *voix pateuse*

Aube, c'est toi que je vois là ... pfffff

Sembre démarche incertaine pose le bateau et subséquemment une fesse sur le plat bord.


...Aube ... pourquoi tu trembles tant que parfois j'ai l'impression que vous êtes deux ?
Aubanne.
Je disais…Que le pâté de cerf c’est bon et que…..

Son visage se tourna vers la voix et son nez se plissa aussi sec…
Pour murmurer tout doucement pour le Champion de Lac…


Exemple typique d’une carence en poisson…Hallucinations, voix qui dérive vers les abysses, la houle dans les chausses…Voilà Ce qui attend celui qui ne mange pas son poisson quotidien…

Et de lui chuchoter encore, tandis que le grand blond tente de s’asseoir …

C’est Sembre…Sembreendevant en fait…mais là…Sembreentournant…


Bonjour Sembre !!
Mais nous sommes deux !
Je tremble par ce que sans l’intervention du guerrier que tu vois là, les poissons mangeaient de l’Aube à volonté.
Je te présente Musard ! Fier chevalier et détenteur d’un pâté de cerf dont t as même pas idée de la saveur sublime….


Musard
La main qui goutte encore salue le nouvel arrivant, second blond en lice. Sembre n’aurait pas mangé de poisson selon Aubagne. Musard croit qu’il en a mangés, des bien marinés !

Salut Sembre ! Vous comptez prendre votre barque dans cet état ? Vous n’êtes pas obligé, Aubagne et moi avons déjà cueilli quelques algues pour le repas du soir.

Et comme Sembre s’assied, Musard l’imite sur la grève. L’heure a sonné pour une bonne pipe. Quelques efforts délicieux – ceux-ci – pour retrouver son matériel, puis il pleurniche :

Zut, mon herbe à pipe est complètement trempée...
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Faustynn.
~ Un samedi de novembre, début d'après-midi. ~

Rive sans estran, berge de caillasse. Une silhouette est assise en tailleur, sous le zénith d'un automne bien avancé. À sa gauche, près de quelques pas, un humble bosquet ; à sa droite, moins près, Genève. Une besace usée à la corde, rapiécée par toutes les mailles, est éventée à ses pieds nus. La silhouette picore un épi de maïs. Lentement. De la façon de ces rares parmi les affamés, qui plutôt que de se jeter sur leur quart de ration, l'égrènent lentement ; comme pour se donner l'illusion d'un long repas.

Un moineau sautille à quelques encâbles.

La silhouette farfouille la sacoche fatiguée, et trouve : les bords sont lissés par l'usage, le bois est doux à la paume l'avoir été caressé. Les mains triturent le gobelet. C'est machinal. Les yeux s'absorbent dans le Lac. Ils regardent loin au devant, ou loin en dedans ; c'est indéterminable. Elle a le visage indéchiffrable des gens qui dorment sans rêves ; juste les yeux ouverts.

D'un caillou à un autre, l'insouciant volatile s'est rapproché.

Pour aussitôt prendre le large, apeuré par une inspiration plus profonde que les autres. À l'instant du bruissement de l'envol, un voile de tristesse a passé sur ses traits. L'oiseau prend de la hauteur sur le Lac. Ce sont toujours dans les mouvances de l'eau que porte le regard de Faustynn ; et dans les profondeurs qu'on y soupçonne, il s'abîme.
Aorine
Aorine et Mage passaient leur journées au large dans leurs barques
Elle adorait pecher a ces cotés
Ils avaient attacher leur barques l'une a l'autre et laissait trainer leur lignes dans l'eau en ce laissant berser par les mouvements de la houle

Heuuuu Mage.... j'ai un problème avec ma barque là...
Je crois qu'elle prend l'eau....
Va falloir qu'on ce dirige vers le bord au plus vite...


Deja l'eau envahissait le fond de sa barque
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Rhys_sage
Un oeil au lac.
Comment donc être à l'aise devant une pareille étendue d'eau?

Une répulsion.
Encore une.

Un frisson.
Un pas après l'autre, mon corps se fond avec l'élément pour une nouvelle partie de pêche.

Un instant de frayeur et je suis aveugle.
Paniqué d'avoir l'eau quasiment jusqu'au menton, je m'immobilise.

Idiot!
Tu es monté sur un bateau! Tu habites près de la mer!
Recule!

Imbécile!
Tu fais moins le fier sans tes parents!
Recule!


Un pas en arrière.
Le suivant suit de près.

Le léger fil se tend.
L'hameçon rejoint la surface en même temps que le pêcheur se fige de nouveau.


Sois gentil... Mords vite...


La ligne tremble tant qu'il paraît improbable qu'un poiscaille y finisse embroché..
Et pourtant, comme la veille, l'un d'eux crut voir un ver vivant à défaut d'un ver luisant ou d'un pêcheur peu reluisant, aussi adulte qu'enfant.

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Magenoir
En pleine pêche quotidienne, le couple, entre deux prises, aimait se reposer ensemble, côte à côte sur leur petite embarcation de fortune. Quand soudain.

-Heuuuu Marge.... j'ai un problème avec ma barque là...
Je crois qu'elle prend l'eau....
Va falloir qu'on ce dirige vers le bord au plus vite...


Entendit-il près de lui. Relevant la tête, le Chevalier regarda sa compagne, qui semblait bien embêter.. déjà ses pieds étaient dans l'eau.. l'embarcation allait sombrer au fond du lac d'un instant à l'autre. Il eut envie de plaisanter, voyant sa fiancée dans une situation pareille et étant très taquin.. La regardant, il lui dit.

- J'espère que tu sais nager.. car la rive est encore loin...Il rit puis, prenant son sérieux, tendit sa main à Aorine, en l'invitant à monter sur son bateau..

- Je crois bien qu'il va couler... monte donc sur ma barque avant d'être complétement dans l'eau ma tendre.. ce n'est pas qu'une petite baignade me déplaise mais à cette époque.. l'eau est encore fraiche, après, c'est toi qui voit..dit-il en souriant.
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L'Ordre Teutonique recrute!
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