Heresie
Parce que les retours des Zombies ***** de l'espace ça voulait pas... (parce qu'on à pas le droit de dire ***** y parait, mais que c'était des allemands qui ont fait une guerre mondiale, gazé des juifs, les homos, les manouchs, les rouges, tout ça tout ça. En plus c'est un graaand tout ça tout ça vu le nombre de cadavres quand game over c'est inscrit sur l'écran)
[RP Libre tant que débile, ras les grottes de Lascaux des trucs pseudos chiadés et sans saveur !]
Au détour d'une route en lacet se profilant à travers les cimes décharnées de rangées de cyprès, la masse inquiétante d'une masure en ruine se dessine. Une silhouette apparaît au milieu d'herbes folles en bouquets. Décharnée, en guenille, les bras portés en croix sur les poutres d'une potence. En vous approchant, vous distinguez un faciès percé d'un large sourire édenté qui vous fixe de ses yeux sans âme. L'épouvantail, croulant et grisâtre de trop d'orages essuyées, ne fait guère plus peur qu'aux hommes. Quelques fétus de paille pourrie lui tiennent lieu de compagnie, reliefs infâmes de ce qui fut un jour des cultures céréalières.
Sous vos pas hésitants s'écrasent des légumes trop murs, poussés en friche à même le sol ingrat, leurs jus poisseux maculant le sol en giclures orangées. Un cri attire votre attention. En contournant la bâtisse aux murs crasseux, un élevage de porcs, parqué entre des haies croulantes, lève vers vous une nuée de museaux avides. Ils couinent à votre approche, et se mettent à piailler comme des nouveaux-nés affamés à l'arrivée d'une mamelle nourricière. A moins que la nourriture, ce ne soit vous... Galeuses, les yeux recouverts de pellicules blanchâtres, les bêtes sont couvertes de croûtes, leurs côtes saillantes détonants face à leurs ventres tendus par la graisse qui trainent sur le marécage nauséabond de leurs excréments. Un peu plus loin, vous découvrez la voute d'une porte de bois dont les gonds partiellement arrachés ouvrent un passage béant juste assez large pour que vous vous y glissiez. Au dessus, une enseigne rongée de termites présente une large bouche aux dents acérées s'apprêtant à engloutir trois chérubins se tenant par la main.
Sitôt entré, une odeur pestilentielle vous prend à la gorge. Mélange de moisissures installées en souveraines, de sang caillé, et de crasse humaine macérée. Vos quelques pas à l'intérieur font grincer les planches du sol auquel vos bottes adhèrent. Une poix gluante et noirâtre semble recouvrir chaque centimètre carré d'espace circulatoire, où l'on se faufile comme dans un labyrinthe, en évitant les gravas et les cancrelats qui jonchent le sol en territoire conquis. Au plafond, les poutres imbibées d'humidité s'affaissent sous le poids des ans. En vous penchant pour les éviter, vous apercevez une rangée de cierge posés à même le sol qui semblent indiquer la voie. Si vous vous aventurez à suivre ce chemin de défunt, vous apercevrez un étal, encerclé en ses murs par des bocaux sombres aux contenus indistincts, des lames de tailles variées rouillées jusqu'à la corne et recouvertes de fluides séchés, et quelques poupées antiques et poussiéreuses. Sur le présentoir, éclairées seulement par la lueur vacillante des bougies sur le déclin, les paquets de viande sont exposés à l'air libre, disposés en un amoncellement de chairs de rougeâtre et sanguinolente.
Bienvenue aux Délices de Cronos.
Les courses de cochons, y'a que ça de vrai dans la vie.
Assit sur sa la barrière de l'enclos l'homme jouait avec sa pelle, faisant tourner le manche entre ses doigts... Genre en plus la dite pelle c'est pas de la pelle de fiotasse qui sert seulement à faire joli dans la carriole parce que se salir les mains au travail c'est le mal hein ! Nan... La c'est de la pelle de compétition, un tranchant lui servant de rasoir tout les matins, un plat tellement poli que les simples reflets du soleil lui donnent un côté genre futuriste des années disco, ambiance boule à facettes et tequila, à la dite course de cochons. Des braves bêtes ces porcs la en plus, des années de reproduction pour obtenir un élevage doté d'un tel niveau de consanguinité, des mâchoires plus violentes que Steven Segal, une ruée plus folle que Van Dam et une résistance digne de Chuck Noris ! Du jambon de compet quoi. Mais je m'égare, revenons donc à nos cochons, voire un peu avant même, on fait un back up sur le DVD pour revenir au chapitre précédent, celui où ils faisaient des groupes de un pour chercher le cadavre du pauvre Merlin en pleine nuit dans un cimetière. C'est tout le problème de nos jours d'ailleurs, aller chercher un cadavre dans un cimetière, encore ça peut se comprendre la viande c'est pas donnée, mais voilà t'y pas que le pôle emploi il lui avait refourgué un nécrophile homosexuel, et j'peux vous jurer que le pâté fourré à la sauce blanche c'est pas forcément ce qui se vend le mieux sur les marchés... Mais bon, on aurait du lire le titre sur la jackette avant de lancer le film, Necroniquelescons. J'vous jure qu'on a pas fait gaffe à l'achat, on pensait se chopper une bonne vieille bouse parodiant les histoires de Lovecraft, pis quand vous vous faites une soirée nanars vous prenez de la bière et forcément quand vous voyez que le producteur s'appelle Marc Dorcel vous tiquez pas ! Vous me direz qu'on trouve de la saucisse dans une historie de cochon donc au final on va s'y retrouver, vous inquiétez pas. Donc pour le synopsis du début du film le gars qu'est assit sur sa barrière il est reviendu avec le dit nécrophile homosexuel du cimetière d'Agen, transportant le corps de Merlin dans un bon vieux sac de jute par une nuit noire sans lune dans une carriole aux essieux grinçants : on trouve jamais de charrette en bon état dans ces situations hein, ça rendrait mal sur grand écran ! En plus comme c'est de la série Z on vous fiche par dessus une vieille musique au clavier type introduction d'un album de Cradle... Bref, ils font la route jusqu'à la ferme isolée se situant entre Agen et Montauban, celle où y'a les porcs pour ceux qui suivent pas, mettent le cadavre sur une table et c'est là que le X dans un rond rose prend toute son ampleur quand notre zéro national va chercher de quoi préparer le pâté en croute (parce que c'était le but de la manuvre au final, c'est toujours un porc d'économisé quand on utilise un cadavre). Ouais ! Je sais ! Où qu'il est le rapport avec cette barrière, ces cochons et une histoire de cul pour gothiques dépressifs ? On y arrive j'vous dis ! Donc notre zéro remonte de sa cave avec son foutoir pour trouver l'aut' travailleur handicapé entre les jambes de l'enchanteur, fin pour être exacte avec Bambie se promenant dans des grottes préhistoriques et voilà comment on arrive à la dite course de cochons, un coup de pelle à l'arrière du genou, quelques pains dans la mâchoire et hop dans l'enclos ! Parce qu'une bonne course de cochons, c'est comme une bonne course de lévriers, faut un lapin tournant en rond pour les exciter un peu. Puis les cochons, ça laisse pas de trace, rien, pas même une dent alors tant qu'à faire...
[RP Libre tant que débile, ras les grottes de Lascaux des trucs pseudos chiadés et sans saveur !]
Au détour d'une route en lacet se profilant à travers les cimes décharnées de rangées de cyprès, la masse inquiétante d'une masure en ruine se dessine. Une silhouette apparaît au milieu d'herbes folles en bouquets. Décharnée, en guenille, les bras portés en croix sur les poutres d'une potence. En vous approchant, vous distinguez un faciès percé d'un large sourire édenté qui vous fixe de ses yeux sans âme. L'épouvantail, croulant et grisâtre de trop d'orages essuyées, ne fait guère plus peur qu'aux hommes. Quelques fétus de paille pourrie lui tiennent lieu de compagnie, reliefs infâmes de ce qui fut un jour des cultures céréalières.
Sous vos pas hésitants s'écrasent des légumes trop murs, poussés en friche à même le sol ingrat, leurs jus poisseux maculant le sol en giclures orangées. Un cri attire votre attention. En contournant la bâtisse aux murs crasseux, un élevage de porcs, parqué entre des haies croulantes, lève vers vous une nuée de museaux avides. Ils couinent à votre approche, et se mettent à piailler comme des nouveaux-nés affamés à l'arrivée d'une mamelle nourricière. A moins que la nourriture, ce ne soit vous... Galeuses, les yeux recouverts de pellicules blanchâtres, les bêtes sont couvertes de croûtes, leurs côtes saillantes détonants face à leurs ventres tendus par la graisse qui trainent sur le marécage nauséabond de leurs excréments. Un peu plus loin, vous découvrez la voute d'une porte de bois dont les gonds partiellement arrachés ouvrent un passage béant juste assez large pour que vous vous y glissiez. Au dessus, une enseigne rongée de termites présente une large bouche aux dents acérées s'apprêtant à engloutir trois chérubins se tenant par la main.
Sitôt entré, une odeur pestilentielle vous prend à la gorge. Mélange de moisissures installées en souveraines, de sang caillé, et de crasse humaine macérée. Vos quelques pas à l'intérieur font grincer les planches du sol auquel vos bottes adhèrent. Une poix gluante et noirâtre semble recouvrir chaque centimètre carré d'espace circulatoire, où l'on se faufile comme dans un labyrinthe, en évitant les gravas et les cancrelats qui jonchent le sol en territoire conquis. Au plafond, les poutres imbibées d'humidité s'affaissent sous le poids des ans. En vous penchant pour les éviter, vous apercevez une rangée de cierge posés à même le sol qui semblent indiquer la voie. Si vous vous aventurez à suivre ce chemin de défunt, vous apercevrez un étal, encerclé en ses murs par des bocaux sombres aux contenus indistincts, des lames de tailles variées rouillées jusqu'à la corne et recouvertes de fluides séchés, et quelques poupées antiques et poussiéreuses. Sur le présentoir, éclairées seulement par la lueur vacillante des bougies sur le déclin, les paquets de viande sont exposés à l'air libre, disposés en un amoncellement de chairs de rougeâtre et sanguinolente.
Bienvenue aux Délices de Cronos.
Les courses de cochons, y'a que ça de vrai dans la vie.
Assit sur sa la barrière de l'enclos l'homme jouait avec sa pelle, faisant tourner le manche entre ses doigts... Genre en plus la dite pelle c'est pas de la pelle de fiotasse qui sert seulement à faire joli dans la carriole parce que se salir les mains au travail c'est le mal hein ! Nan... La c'est de la pelle de compétition, un tranchant lui servant de rasoir tout les matins, un plat tellement poli que les simples reflets du soleil lui donnent un côté genre futuriste des années disco, ambiance boule à facettes et tequila, à la dite course de cochons. Des braves bêtes ces porcs la en plus, des années de reproduction pour obtenir un élevage doté d'un tel niveau de consanguinité, des mâchoires plus violentes que Steven Segal, une ruée plus folle que Van Dam et une résistance digne de Chuck Noris ! Du jambon de compet quoi. Mais je m'égare, revenons donc à nos cochons, voire un peu avant même, on fait un back up sur le DVD pour revenir au chapitre précédent, celui où ils faisaient des groupes de un pour chercher le cadavre du pauvre Merlin en pleine nuit dans un cimetière. C'est tout le problème de nos jours d'ailleurs, aller chercher un cadavre dans un cimetière, encore ça peut se comprendre la viande c'est pas donnée, mais voilà t'y pas que le pôle emploi il lui avait refourgué un nécrophile homosexuel, et j'peux vous jurer que le pâté fourré à la sauce blanche c'est pas forcément ce qui se vend le mieux sur les marchés... Mais bon, on aurait du lire le titre sur la jackette avant de lancer le film, Necroniquelescons. J'vous jure qu'on a pas fait gaffe à l'achat, on pensait se chopper une bonne vieille bouse parodiant les histoires de Lovecraft, pis quand vous vous faites une soirée nanars vous prenez de la bière et forcément quand vous voyez que le producteur s'appelle Marc Dorcel vous tiquez pas ! Vous me direz qu'on trouve de la saucisse dans une historie de cochon donc au final on va s'y retrouver, vous inquiétez pas. Donc pour le synopsis du début du film le gars qu'est assit sur sa barrière il est reviendu avec le dit nécrophile homosexuel du cimetière d'Agen, transportant le corps de Merlin dans un bon vieux sac de jute par une nuit noire sans lune dans une carriole aux essieux grinçants : on trouve jamais de charrette en bon état dans ces situations hein, ça rendrait mal sur grand écran ! En plus comme c'est de la série Z on vous fiche par dessus une vieille musique au clavier type introduction d'un album de Cradle... Bref, ils font la route jusqu'à la ferme isolée se situant entre Agen et Montauban, celle où y'a les porcs pour ceux qui suivent pas, mettent le cadavre sur une table et c'est là que le X dans un rond rose prend toute son ampleur quand notre zéro national va chercher de quoi préparer le pâté en croute (parce que c'était le but de la manuvre au final, c'est toujours un porc d'économisé quand on utilise un cadavre). Ouais ! Je sais ! Où qu'il est le rapport avec cette barrière, ces cochons et une histoire de cul pour gothiques dépressifs ? On y arrive j'vous dis ! Donc notre zéro remonte de sa cave avec son foutoir pour trouver l'aut' travailleur handicapé entre les jambes de l'enchanteur, fin pour être exacte avec Bambie se promenant dans des grottes préhistoriques et voilà comment on arrive à la dite course de cochons, un coup de pelle à l'arrière du genou, quelques pains dans la mâchoire et hop dans l'enclos ! Parce qu'une bonne course de cochons, c'est comme une bonne course de lévriers, faut un lapin tournant en rond pour les exciter un peu. Puis les cochons, ça laisse pas de trace, rien, pas même une dent alors tant qu'à faire...