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[RP] Estuve: Aux bains d'Ô

--Carlotta


Sucre l'a laissa en plan comme une nouille. Carlotta pensa que l'homme faisait demi tour comme Ira mais elle fut rassurée de voir que ce n'était pas son intention et pour cause, il versa 200 écus au geôlier euhhh au proprio.
Il lui glissa quelques gentils mots à son oreille lui assurant son retour prochain.

Je vous y attendrais Sucre.

Quand il lui parle, elle en profita pour l'embrassa sur la joue. La transalpine le regarda partir sans un autre mot, il fallait qu'elle attende 6 jours pour espérer le revoir. Elle resterait à l'entendre sagement.
Puis quand il sortit, elle se tourna vers le proprio des lieux.

Bonjour à vous.
Et bien pour 200 écus je pense que j'aurais droit à une chambre. Si modeste soit elle, j'espère juste qu'elle soit propre.
Quand à prendre vos bains pour un bordel, y'a de la marge. Nous allons dire qu'il est mon époux. Cela vous va?
Vous ne louez pas une chambre à une catin mais à une dame et son chéri.


Carlotta ne ressemblait pas à toutes les catins mais elle ne pouvait passer pour une grande dame vu le décolletée qu'elle avait. Elle espérait juste pouvoir dormir quelques jours sur une couche confortable et pouvoir juste remercier Sucre comme il se doit.
Pouvoir rester dans un lieu aussi raffiné, aux effluves merveilleusement odorantes, était un luxe.

Je resterais 6 jours en attendant mon conjoint.

Jouer la dame accompagnée de son mari l'amusait follement.

Pour le bain j'attendrais de le prendre avec messire Sucre. J'en ai déjà pris un hier, je peux bien attendre quelques jours.

Soudain le mot homme....jour des hommes.

Euhh une étuve privée....On peut se mélanger?
--Mathusin.
Mathusin s'était vu doublé par une ravissante friponne. Car à n'en point douter, son allure trahissait son métier. Une voluptueuse apparition pour lui qui ne cherchait pourtant qu'à se décrassert après un long voyage.

Ben ma foi... Mathusin le Bel dis-tu? Amusant... moi c'est Matthurin...Maistre estuvier! A ton service!
Allons-y pour un bain chaud donne-moi tes écus et comme je suis bon prince... pour toi, le drap sera gratuit!
Mes estuvières sont accortes et expertes dans leur art... tu feras ton choix...
Paie-moi, passe la porte que voici , le vestiaire est derrière et ensuite... bon bain Mathusin le Bel!


Mathusin, lorgnant sur la catin, posa quelques pièces sur le comptoir et empoigna la serviette.

Bon prince, bon prince, ... ce n'était tout de même pas du linge royal que cette serviette, rappiécée par endroit. Par contre, Mathusin se sentirait prince avec une courtisane aussi caline que celle qui attachait son regard.

Il n'était pas comme son Maitre. Les femmes, il les aimait. Beaucoup. Mais seulement pour leurs caresses et leurs courbes appêtissantes. Au point d'avoir quelques bâtards dans les quatre coin de la Gascogne dont il se désintéressait autant que de leurs filles faciles de mères.

Il avait remarqué le pouvoir des sentiments sur le coeur d'une femme: une femme éprise serait prête à toute folie. Se donner. S'humilier. Fauter. Un pouvoir dont Mathusin le Bel usait plus que de mesure.


Ma foi, brave Matthurin, tu as le nom sonnant comme le mien. Je ne doute plus de ta capacité à choisir tes estuvières. J'aurais grand besoin de massages: la route depuis la Gascogne a été longue et les coffres de mon Maitre sont lourds à déménager...
--Sucre
A l'orée de la Normandie:

Sucre écrivit une missive à Carlotta, il ne pouvait point la laisser sans nouvelle pendant six jours. Au quatrième jour, il finit par écrire cette lettre.

Chère Carlotta,
Je me languis de vous. Que faîtes-vous en ce moment? Comment vous portez-vous? Ce sont les questions que je me pose en ce moment. Le propiétaire vous traite bien, en tout cas je le suppose. Je serais dans deux jours à l'auberge de la cochenille. Nous prendrons une chambre dans une autre auberge moins miteuse et plus digne de vous. Votre présence est un vrai aphrodisiaque pour moi. J'ai hâte de vous revoir.
Votre compagnon qui se fait du mourron,
Sucre.
[/i]
--Matthurin
[Ouvrons l'oeil et le bon de préférence....]



Y'a pas à dire, le Matthurin commençait à ses faires des soucis pour la réputation de son étuve. Si en plus de fournir le bain à la population du coin il devait jouer le garde-chiourme pour veiller aux bonnes moeurs, sûr qu'il allait y laisser la santé! Surtout que là, on tentait en plus de lui faire passer une vessie pour une lanterne.

Quoi que... j'ai vu vessie moins séduisante... oups...

Malgré sa barbe et sa crinière blonde, le maître étuvier se prit un fard à concurrencer une pivoine quand il s'aperçut, tout penaud, que depuis un bon moment déjà ses yeux étaient plantés dans le décolleté décolleté de la belle abandonnée.
Grattement de gorge, toussotement gêné, sa réponse fut un peu vaseuse.


Une dame et son...chéri? Bah... tant que vous faites point de remous... dans mes bains... pis c'est mixte deux fois la semaine... c'est escrit à l'entrée. Pour la chambre je vas moi mesme te conduire, un instant.

Juste le temps de faire disparaître les écus et d'ouvrir la porte des vestiaires tout en invitant le valet à passer avant de s'égosiller à l'intention de son personnel, histoire de montrer qui était le maître...


Estuvières!!
On vous mande! Y'a d'la clientèle pour vous!
Un sieur qu'a payé pour un bain chaud! La Madelon?
Arf... où qu'elle est fourrée celle-là...? Heu... ça va venir Matthusin le Bel... Quitte tes vestements pis ce sr'a la porte à ta dextre.
--Carlotta


La transalpine, depuis plusieurs jours dans les lieux, avait à peine profité des bains, préférant attendre Sucre pour profiter pleinement de l'étuve privée qu'il avait préservée.

Des éclats de voix se firent entendre du tenancier des lieux. Carlotta descendit par curiosité. les lieux étaient bien trop calme pour elle.
Elle se pencha par dessus la balustrade pour y voir les visages quand elle vit Sucre.

Messiiiiiiiiiiiiiiiiire !!

Une main sur un pan de sa robe qu'elle releva légèrement, elle descendit les marches qui la guidaient vers celui qui avait payé d'avance les quelques jours de repos et de vacances de la jeune cat....femme.

Vous ici.....

Elle passa ses bras autour du cou de l'homme et se serra contre sa poitrine. Soudain elle se souvint qu'elle avait dit au patron qu'ils étaient mari et femme....et le patron était là.

Mon cher épouuuux.

Elle appuya sensuellement ses lèvres sur les siennes en plongeant ses mains sur la nuque de son mécène.
--Sucre
A peine avait-il parlé au patron que déjà Carlotta descendait le rejoindre, un sourire illumina son visage plus efficacement qu'une centaine de bougie. Sa démarche toujours aussi féline qui l'hypnotisait tant et cette robe qui moulait les formes de son corps à la perfection réhaussée de son décolleté généreux. Qu'avait-elle fait pendant sa longue absence? Avait-elle profiter des bains? La beauté italienne et sa fougue réincarnées dans Carlotta. Le plaisir plutôt que l'argent, seul cela comptait pour Sucre. Elle avait vu juste, il avait beaucoup de talents et il savait comment les faire apprécier. La seule chose qui comptait c'était de les lui faire montrer et qu'elle en jouïsse pleinement.

Elle plaqua son corps contre le sien et il crut en tomber raide. La chaleur de Carlotta emplissait son corps ou est-ce plutôt l'effet de proximité qui le mettait en chaleur? Peu importe tant que cette étreinte ne finisse jamais.

Il allait parler mais le mot "époux" fit résonnance dans sa tête. Une identité qui permettait de profiter des bains et du coucher. La beauté alliée à l'intelligence, ce serait un vrai régal.
Le baiser fut tout aussi innatendu et se laissant envahir par la chaleur et la douceur de ses lèvres il l'embrassa doucement plus que de raison. Il freina de peu ses mains baladeuses en ayant vu du coin de l'oeil le propriétaire des lieux. Une identité ne se dévoile pas autant continuer à la faire fleurir, il en savait quelque chose...


Ma chère épouse, je suis tout aise de vous voir ainsi vêtu et bien fraîche ce matin. Que voulez-vous que nous fassions dès à présent?
--Mathusin.
Mathusin était devenu un habitué de la maison: il aimait se faire frotter les pieds par les demoiselles de l'étuve, qu'il y revenait maintenant trois à quatre fois la semaine.

Le dos le démangea.

Il pensa avec ravissement à ce que serait ce prochain bain, avec tout le monde se pliant en quatre pour satisfaire la moindre de ses volontés. Par là, il se sentait comme son Maitre Watelse: immensément puissant.

Il se gratta le dessous des aisselles.

Ah, le chemin n'était pas long jusqu'aux étuves. Mathusin n'aimait pas trop marcher quand il n'était pas payer pour. Oui, il pouvait parcourir pour son Maitre des milliers de lieues mais en échange d'un bon sac d'écus.
Marcher pour le simple plaisir de le faire: que nenni!

Décidément, Mathusin avait une furieuse envie de se gratter.

L'étuve. Le propriétaire, toujours aussi aimable dès lors que les sous sont déposés.

Mathusin le Bel aurait bien envie de voir ce qui le gratte tant derrière la tête, quand, au niveau de la ceinture, la démangeaison se fit plus forte encore que la première.


Matthurin, brave ami, j'ai besoin aujourd'hui de toutes les mains possibles de tes blanches oies pour me gratter! Ca me piquotte de partout depuis ... quelques temps.

Pendant que le Bel palabrait avec le tenancier, Dame Puce alla faire son marché sanguinaire au marché des Aisselles. Son mari, Sieur Puce, faisait la sieste à l'ombre d'un cheveu après s'être tant gaver derrière le cou de leur hôte. La famille Puce, en son complet, comptait plus d'une cinquantaine de têtes. Et tous tenaient Mathusin, comme un Eden de chair fraiche pur leur bestiollitiques papilles...

--Carlotta


Carlotta dans les bras de son.....client, regardait soudain l'homme qui commandait un massage au proprio. Elle le dévisagea avec de reprendre là où elle en était avec Sucre.
il faudrait qu'elle demande au tenancier si il avait besoin d'une masseuse. Pourquoi ne pas penser à une reconversion.....

Sucre avait payé une fortune une petite semaine de vacances dans l'étuve à la transalpine pendant son absence. Il fallait qu'elle lui rende la monnaie. Elle savait déjà comment il apprécierait d'être dédommagé.

Ses doigts couraient sur le tissu bordant le cou de Sucre et ils finirent par une douce caresse à la base du cou.

Il me semble que nous avons parlé d'étuve privé...

Un sourire s'étira sur son visage.
--Matthurin
Samedi. Un samedi comme tant d'autres. Juste avant le jour de fermeture... dimanche. Matthurin ne put retenir un soupir. La semaine avait été dure.
Les affaires marchaient bien mais le maître étuvier se faisait du mourron pour tout. Et en plus, il manquait singulièrement de sommeil vu qu'il avait passé une bonne partie de ces nuits l'oreille aux aguets, à écouter les bruits en provenance de la chambre de la beauté esseulée.


Des fois qu'il lui vienne l'idée de ne plus estre seule...

Savoir que sa cliente pouvait fort bien s'adonner, dans SON établissement, à un métier vieux comme le monde lui donnait des sueurs froides. Il imaginait déjà les hommes du prévôt débarquant chez lui pour tout fermer.
Heureusement, jusqu'à présent la beauté s'était tenue à carreau, n'apparaissant que rarement.
Mais voilà qu'on était samedi...
Les étuves étaient ouvertes à tous, sans distinction, homme ou femme.
Beaucoup de clients en perspective, beaucoup à surveiller, beaucoup de travail aussi.
Et Matthurin venait juste de faire entrer trois étudiants décidés à se baigner tout en festoyant quand, coup sur coup, le Mathusin et le pourvoyeur de l'esseulée firent leur apparition.
Lorgnant d'un oeil les deux tourtereaux qui se bécotaient ostensiblement, Matthurin se gratta les cheveux sous son couvre-chef et inspira profondément. Il attendrait que ces deux là en ai fini pour s'occuper d'eux.


Tiens... l'Mathusin! La propreté y' rien de mieux! Un bon bain, une estuvière experte et ton souci sera réglé. Mes estuvières semblent t'apprécier.... mais dis-moi... ça te gratte? Ou ça te picotte? C'est point la mesme chose... Et... partout... partout? Faudrait voir...
--Sucre
Un court instant suffit à le rendre méfiant pour toujours. Cette étuve privée l'avait suffisament enflammé pourtant le regard de Carlotta sur l'autre nobliau l'avait également enflammé mais d'une autre flamme cette fois-là. La flamme de jalousie le rongeait déjà. N'était-ce donc qu'une catin? Ne ressentait-elle rien pour lui à part vouloir payer son séjour? Sucre cacha au plus profond de lui sa haine, il ne fallait pas le voir sous le grand jour. Respirant calmement, il lui sourit. Un sourire qui n'était pas forcément des plus sincères mais il s'en fichait.

Oui ma chérie, nous avions dit une étuve privée.

Lâchant la main de Carlotta, il se retourna vers le propriétaire des lieux.

Ma femme et moi voudrions une étuve à nous seule. Vous devez être surchargé de travail de surveillance le samedi et le dimanche. Nous ne voulons pas vous donner plus de mal.
--Carlotta


Comme dit l'adage "qui ne dit mot consent", donnait donc l'acceptation du tenancier des bains pour que les deux jeunes gens se faufilent jusqu'à l'étuve. Carlotta prit par la main Sucre et l'attira jusqu'à la salle.

Des volutes de vapeur se soulevaient dans la pièce où il faisait divinement chaud.

Enfin notre bain. Je dois vous dire que je l'attends depuis bien longtemps.

Elle lui sourit.
Sucre avait eu des manières de monarque avec elle. Peu d'hommes la considéraient comme une femme de chair avec des sentiments. Elle avait beau moyenner ses services, elle attendait un minimum de respect.
Son métier, lui avait valu quelques coups de la part d'hommes peu scrupuleux mais Sucre était différent. Il avait l'air de voir la femme et pas la fonction.

La transalpine n'avait jamais parlé de ses tarifs avec lui mais il avait tellement été généreux en lui payant une semaine à ses frais, qu'elle se devait de le récompenser. Il avait des manières et il en serait récompenser.

Comme elle avait l'habitude de dire quand on lui disait qu'elle n'était pas donné, elle répondait que c'était bien rendu.
Sucre saurait combien Carlotta pouvait être reconnaissante.

Un regard circulaire autour et la brune vit qu'ils étaient seuls. L'étuve devant eux, n'attendait que leur présence.
Elle se positionna devant l'homme et commença à ôter ses vêtements avec toute la langueur nécessaire pour faire accroitre son désir.
--Sucre
La réponse du tenancier ne fut pas attendue que déjà Carlotta l'entrainait vers les étuves qu'il avait demandé. Sa colère de la voir regarder ailleurs avait déjà diminué sous l'effet de la proximité et de chaleur généré par l'étuve. Elle disparut par ses vêtements détachés par ses fines mains et par son regard enflammé. La transalpine savait y faire, assurément. Son souffle s'accélérant sous ses mains agiles dont la connaissance anatomique et celle du plaisir ont été apprises l'avaient déjà mis torse nu.
Il en fit de même retirant avec une langueur exagéré sa robe de soie rouge et son décolleté qui entravait sa poitrine magnifique. Il en eut chaud dévorant le globe de son oreille par mille ruses dont il avait le talent. La chaleur provenait-elle de l'étuve bouillante ou de la belle transalpine qui savait le guider? A cette pensée, il se raidit un peu. Il en désirait davantage qu'une nuit à ses côtés. S'il le pouvait il restera près d'elle tout le temps lui montrant quelques savants plaisirs qui n'étaient pas forcément des plaisirs saints.


Vous savez y faire Carlotta, c'en est certain. Je suppose que vous me considérez juste comme un client...

Il en profita pour l'embrasser fougeusement et y caresser le fessier quelque peu arrogant en espèrant ne pas la brusquer de trop.
--Carlotta


Une fois nue sous le regard de Sucre, la brune délassa la chemise de l'homme, en parsemant ses épaules de tendres baisers. Elle l'attira dans l'étuve divinement chaude. Immergés, nus et enlacés dans cette eau aussi ardente que leur corps. Elle l'entendit parler en sourcillant.

Vous savez y faire Carlotta, c'en est certain. Je suppose que vous me considérez juste comme un client...

Elle pencha la tête sur le côté et le fixa.

Non, vous n'êtes plus un client. Aucun client n'a fait ce que vous avez fait pour moi. Même une catin sait être clairvoyante et honnête. Nous ne sommes pas toutes faites du même moule. Fort heureusement pour moi ou peut être cela me dessert aussi mais je suis convenable malgré mon métier. La vie a fait que je suis devenue ce que je suis mais il me reste une certaine fierté à essayer de rester avec une certaine conscience. Vous avez été bon avec moi et ça n'a pas de prix. Aussi cet instant je lui l'offre....

Elle appuya délicatement ses lèvres contre les siennes en l'enlaçant. Son baiser d'une sensualité à faire fondre un iceberg, espérait toucher le coeur de l'homme. Elle voulait lui faire comprendre qu'à cet instant il n'y avait pas d'argent entre eux. Elle était une femme voulant offrir ses faveurs à un homme sans monnayer ce moment qu'elle espérait doux et torride à la fois.
--Sucre
Sa colère s'était tue sous les effluves et les courbes appétissantes de Carlotta. Son corps glissait sur le sien, ne pouvant rêver meilleur damnation qu'être avec un être cher si séduisant.
Il l'écoute parler mais ses yeux révélaient déjà ce qu'il voulait savoir. Un désir commun qui sera bientôt consumé puis ranimé. Ses doigts fins parcouraient les courbes généreuses de Carlotta faisant frissoner la peau malgré la chaleur ambiante.

Vous avez été bon avec moi et ça n'a pas de prix. Aussi cet instant je vous l'offre....

Les lèvres de Carlotta fut happées par les siennes l'embrassant avec fougue. Ses mains parcouraient le reste du corps encore inexploré.
Son regard devient de braise en rencontrant celui de la belle.
Un brin de malice s'afficha sur son visage. il avait beaucoup de chose à lui montrer et beaucoup de jours devront exister pour tous les lui montrer.
Son coeur était avec elle, son corps voulait être en elle.
Sous ce bouillonant bain, leur corps en profiterait plus que de raison.
--Carlotta


L'étuve n'avait jamais si bien porté son nom que lorsque les deux amants se retrouvèrent dans l'eau. L'exploration fluviale fut des plus expertes et les passages entre les obstacles furent réussit en tout point. Le désir et le plaisir de la brune n'en finissaient pas. Elle entourait Sucre de toute sa douceur et sa grande expérience des hommes faisait la différence.

Ils se donnèrent l'un à l'autre avec plaisir et volupté dans cette eau chaude mais pas autant que leurs baisers. Les mains de Carlotta, avec dextérité, effleuraient de mille caresses le corps de son amant. Le clapotis de l'eau et les gémissements ne laissaient aucun doute sur leur imbrication.

Leur ébats terminés, la transalpine, les joues rougies du feu de leur passion, planta son regard azur dans les mirettes de Sucre en souriant.
Elle s'était calée dans ses bras, s'immergeant dans l'eau qui avait drapé leur amour si charnel. Sucre n'était plus un vulgaire client.
Sa main blanche et douce caressa la joue de l'homme.

J'espère que ce moment fut aussi délicieux pour toi.
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