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[RP] Estuve: Aux bains d'Ô

--Sucre
Leurs ébats furent des plus bouillants. Son expérience des hommes ne la rendait que plus attirante. Son corps de soldat était réveillé tout comme ses pulsions qui rendent tout plus fort. Les remous se multiplièrent lors de l'imbrication. Les gémissements de Carlotta ne firent qu'accroître son désir et sa fougue naturelle. Les râles accompagnèrent les gémissements dans une symphonie des plus harmonieuses, en tout cas pour les oreilles de Sucre.
C'est dans un tourbillon de plaisir qu'ils finiraient tous les deux.
Sucre espéra que le tenancier n'est pas l'oreille fine et qu'il ne les surprendrait pas sur le fait.
Folie et envie, douce mélodie.
Leurs ébats achevés, la transalpine était en feu, il la fixa de ses yeux bruns s'inondant dans ses beaux yeux bleus couleur azur.
Se calant dans ses bras, elle semblait en transe. Il était d'ailleurs dans le même état.


Oh Carlotta, c'était plus que délicieux ma jolie. Pour un peu je recommencerais tous les jours...
Un brin de malice dans son regard, il lui décocha un sourire aussi meurtrier qu'une flèche...enfin façon de parler bien sûr.
--Carlotta


Les deux amants enlacés dans l'étuve semblaient heureux d'avoir partagé plus qu'un bon bain. La brune sourit à son amant.

Sucre, je crains fort que nous ne pouvons rester là indéfiniment. On va avoir la peau flétrie.

Elle lui montra déjà ses doigts qui étaient devenus tout fripés. Son regard resta accroché au sien. Allaient ils se quitter comme n'importe lequel de ses clients....Allaient ils se revoir?
Carlotta n'en savais rien. Elle ne devait pas s'attacher c'était toujours le point d'honneur qu'elle s'était fixée pour ne pas souffrir et continuer d'exercer.


Il va falloir que nos routes se séparent.
--Sucre
Il la regarde un long moment, respirant par saccade reprenant soudain conscience de l'endroit où ils étaient. Effectivement leur peau avait légérement flétrie. Le bonheur avait été éphémère, la réalité les rappellait et rappellait également leur rôle dans la société. Lui marchand ambulant et elle catin.

Vous avez sûrement raison Carlotta, nous devons y aller.

Il sortit avec elle de l'eau se rinçant quelque peu l'oeil de ses formes généreuses. Et commença par la sècher avec une des serviettes qu'il avait pris avant de rentrer dans l'étuve. Il parcoura son corps à la recherche de la moindre goutte tout en exerçant des caresses furtives et sensuelles.

Mais peut-être pourrons-nous prendre le temps avant de nous quitter?
--Carlotta


la transalpine le regarda en souriant en coin. Sucre avait l'air d'avoir grandement apprécié le moment.

Je ne comptais pas vous quitter sur l'instant. Il me semble qu'une chambre a été réservée à votre nom.

L'invitation de continuer dans une chambre aura sans doute fait mouche. Le regard de la brune se planta dans celui de son amant. Entortillée dans un grand drap, que Sucre avait mis autour d'elle pour se sécher, elle le fit glisser sur ses formes voluptueuses pour se retrouver nue puis enfila sa robe qu'elle avait quittée pour entrer dans le bain.

Vous aurez ainsi le loisir de me l'ôter une deuxième fois.

Regard coquin puis elle lui tendit la main pour l'inviter à l'étage.
--Sucre
La proposition fut alléchante, il se sécha en vitesse sous les regards de Carlotta. Qui dominait aujourd'hui? Carlotta ou lui? Ce n'était qu'une sucession de domination par tous les jeux possibles.
Il fut perdu dans ses pensées pendant quelques instants avant de laisser tomber de surprise son drap en voyant Carlotta le laisser tomber sur ses formes généreuses ce qui eu pour effet de faire s'élever le membre comme une colonne romaine. La comparaison s'arrête là avec la colonne romaine.
Une intense envie le reprenait mais il allait devoir attendre de monter dans la chambre. Il se rhabilla tout aussi prestement ayant presque oublier sa ceinture puis prit la main de Carlotta et la suivit dans les couloirs pour rejoindre la chambre réservée.

Il lui sussura à l'oreille: Je sais également masser et j'ai encore d'autres plaisirs plus coquins que l'Eglise n'accepterait pas.

Ils atteignaient maintenant la chambre, il ferma la porte scellant les futurs ébats. Il la regarda coquinement et la frôla derrière elle pour accentuer le désir.
--Carlotta


Les deux jeunes gens, pris par le désir et la puissance de la passion, montèrent à l'étage non sans se toucher, s'embrasser et se manger du regard.

Je sais également masser et j'ai encore d'autres plaisirs plus coquins que l'Eglise n'accepterait pas.

Une phrase lancée en murmure dans le creux de son cou la fit frissonner et sourire.

Il y a bien longtemps que je ne crains plus de savoir ce que l'église réprouve....Depuis que j'ai eu un cardinal dans ma couche et il en était pas à son coup d'essai.

Carlotta sourit en coin à Sucre et l'attira dans la chambre. Il ferma la porte et elle le sentit se coller contre elle, le torse contre son dos. D'un geste délicat, elle fit passer ses longs cheveux ébènes de l'autre côté de son épaule et pencha la tête pour qu'il accède à la douceur de son cou.
Elle s'offrait en victime volontaire et consentante à son amant...telle une esclave. Surement pour peu de temps car son caractère volcanique reprendrait le dessus bien avant le levé du soleil.

Ses mains passèrent derrière et elle les posa sur les hanches de Sucre, le serrant un peu plus contre elle, faisant balancer son bassin dans un doux froufrou de tissus soyeux.
--Sucre
Elle s'offrait entièrement à lui pour la seconde fois de la journée mais elle restait sauvage ce qui l'amusait encore plus. Qui allait dompter l'autre?
Le cou offert fut une tentation dont il ne se priva pas, sa bouche plaqué contre son cou suçottant la peau blanche comme un lys, sa langue se glissant sournoisement dans le lobe de son oreille. La plupart des femmes l'avaient laissé à froid, il les découvrait une fois mais cela ne devenait plus intéressant par la suite.
Carlotta était différente, un brin volcanique, elle animait en lui les plus fous fantasmes et envies. Ce n'était qu'une renaissance comme un phénix qui renaissait de ses cendres.

Il dégageait doucement sa robe aussi chaude que son corps.
Il s'arrêta brutalement, le bassin de Carlotta l'avait pris au dépourvu et sous ses moments d'avant en arrière, elle attirait son entre-jambe faisant frôler les deux tissus mais la finesse des tissus laissaient passer le plaisir des corps.

La chaleur se fit plus vive, la chambre était de plus en plus chaude. Les corps étaient volcaniques.
La robe tombit à ses pieds, ses doigts experts caressaient ses montagnes généreuses puis revenaient à son cou puis repassaient entre le creux des deux montagnes aux pointes élancées. Il s'était callé sur la respiration de Carlotta qui devenait de plus en plus saccadée mais en même temps enivrante.
Ils entrevoyaient déjà les draps en sueurs et la nuit qu'il allait passer avec elle aller être très longue et très intense en émotions. Il lui ferait voir les plus belles choses et les méthodes les plus ennivrantes et excitantes. Il se promit de lui donner plus de plaisir que tous les clients qu'elle avait pu avoir. Il lui était redevable et il l'honorerait comme il se devrait.


Ma Carlotta, cette nuit, je réaliseras n'importe lequel de tes fantasmes...
Ces mots lâchés ne faisaient aucun doute sur la folie de cette nuit.
--Matthurin


Avec un sourire contrit, Matthurin avait abondonné le Mathusin aux bons soins des étuvières et entreprit de suivre pas à pas le couple crapuleux.
Et depuis un bon moment, voyeur pour la bonne cause (!), le maître étuvier transpirait à grosses gouttes, partagé entre l'effroi et le désir.
Il faut dire que les deux tourtereaux étaient tout sauf silencieux et Matthurin, tout en les zieutant dans leur étuve privée, avait eu des sueurs froides en imaginant les autres clients entendant ce qu'il entendait et voyant ce qu'il... ah bah non... ça, ça lui était réservé!
Si la chose se savait et si la rumeur courait jusqu'à la maréchaussée...
En même temps, le Matthurin, l'oeil collé à son observatoire secret n'en manquait pas grand chose et se sentait bien à l'étroit dans ses braies.
Quand les deux amants avaient quitté le bain, le blond avait enfin respiré, soulagé que l'épreuve soit finie.

Mais voilà que les deux amants remettaient ça!
Et juste à côté de sa chambre à lui!


Crévindieu!! Sont pires que des bestes en rut!? L'est donc point fatigué l'bonhomme?
Pourquoi que j'a accepté leurs écus...pauv'e de moy.... j'aurai du les foutre à la porte...


Et sans réfléchir plus, le Matthurin s'en va tambouriner sur le mur mitoyen.


C'est point bientost fini!!! On n'est point dans un bordel icelieu!! C'est un establissement honneste!! Bondieu de bondieu!
--Carlotta


Mains expertes qui passent avec douceur....Caresses exquises qui se donnent de mille et une façon....Doux bruissement des étoffes soyeuses glissant au sol après avoir été froissés....Désir charnel et gémissements de plaisir....Tout dans cette chambre n'était que luxure, libertinage et sensualité.

Le couple remit le couvert dans la chambre après l'étuve. Sucre était un amant plein de ressources. La brune les yeux fermés en mordillant sa lèvre inférieure se laissait aller à tous les plaisirs qu'ils pouvaient se donner. Effleurement plein de délice....Cuisses charnues et douce offertes en pâture et croupe cambrée qui ne demande qu'à être étreinte.
La brune se donna à Sucre sans retenue.

Si d'ordinaire, elle était habituée aux plaisirs charnels, ils n'étaient pas souvent accompagnés de plaisir mais surtout de tant de douceur. Leurs ébats se rapprochaient d'avantage aux partages que se donnent un couple d'amoureux que celui d'une fille de joie et d'un client.

Les joues en feu et leur corps en sueur de s'être tant donné, la brune sourit à Sucre. Accolée contre lui, elle dessinait du bout de son index des arabesques sur son torse quand à côté on tapa sur le mur en hurlant.


C'est point bientost fini!!! On n'est point dans un bordel icelieu!! C'est un establissement honneste!! Bondieu de bondieu!

Carlotta se lit à rire.

Oups....Je crois qu'on a eu des spectateurs malgré nous. fait moi penser à faire moins de bruit si un jour nous avons une prochaine fois. J'espère qu'on va pas se faire jeter immédiatement. je me verrais mal à poil dehors et toi encore moins.

Soudain elle regarda Sucre en souriant et cria.

ESPECE DE JALOUUUUUUUUUUUUUUUX!!!!
--Sucre
Carlotta et Sucre se sentaient bien, comme une sorte de communion. La peau cherchait à rencontrer la peau du partenaire dans un échange des plus passionnés. Sa bouche dérivait sur sa sa peau délicate s'arrêtant sur son ventre quand il entendit soudain le tenancier crier.

C'est point bientost fini!!! On n'est point dans un bordel icelieu!! C'est un establissement honneste!! Bondieu de bondieu!

Vous nue, c'est un délice. Ne vous inquiètez pas Carlotta, j'ai payé, c'est pour cela qu'il crie, il ne peut pas nous dégager. Mais vous avez raison, essayons de faire moins de bruit.

Un sourire coquin aux bouts des lèvres, il descenda jusqu'à l'antre des désirs pour s'y abreuver, coup de langue vicieuse par-ci, par-là. Le jour s'approchait et c'était bientôt l'heure de se quitter pour se revoir.
Foutu destin quand tu nous tiens. Que nous réservera-t-il cette fois? Allons-nous nous revoir ou se quitter comme de vulgaires payeurs. Ce n'était plus un client, elle n'était plus une catin en ce moment même.
La nuit résistait encore aux assauts de plus en plus violents du jour. Il glissa son corps nu contre le sien, l'entoura de ses bras protecteurs et l'embrassa doucement prenant son temps.
Le temps n'avait semble-t-il plus aucun impact sur eux. Les bruits avaient cessés, ils ne se parlaient plus depuis dix à vingt bonnes minutes alors que leurs ébats avaient duré des heures cruellement courtes.
Il caressa ce corps fébrile et chaleureux dans lequel sa jouïsance fut totale.
Il s'émerveilla en regardant ses yeux bleus azur. Le ciel semblait être à sa porte en s'envolant dans son regard.


Sous le plaisir, je vous ai vu et sur ce lit, nous avons su. J'ai envie de vous revoir Carlotta...
--Carlotta


Ses prunelles azurs plongeant dans les siennes, Carlotta le regardait en rêvassant.
L'index tournoyant sur le torse de son amant.

Nous revoir....

Elle posa la paume de sa main sur son sculptural torse et son menton vint se loger dessus. Elle sentait sa respiration soulever sa poitrine.

Je ne sais que vous dire Sucre.
Vous imaginez vous vraiment un homme comme vous, entretenant une relation suivie avec une fille comme moi?

Elle lui sourit tendrement.

Il est vrai qu'à plusieurs reprises j'ai pensé arrêter ce labeur ou partir de la capitale pour la province. mais bon....

Elle s'arrêta de parler et le regarda, les cheveux ébouriffés et le drap entortillé autour de son corps voluptueux.
--Sucre
Il la regarda tendrement plongeant ses yeux noirs dans ceux azurés de Carlotta. Son corps était en sueur tout comme les draps, s'il avait pu, il aurait ouvert les fenêtres.

Oui nous revoir Carlotta...

Il calma progressivement sa respiration, Carlotta le regardant tendrement, la tête sur son torse, ses doigts effilés qui dessinaient des arabesques avec majesté.

Tout à fait possible et j'aime les plaisirs charnels tout comme vous, alors pourquoi pas...

Il inspira un bon coup pour ne pas s'échauffer de nouveau et lui remit un de ses cheveux à sa place, tous les deux chaud dans ce lit volcanique où la luxure et le plaisir avaient fait bon ménage.
--Carlotta


La brune, allongée paisiblement, jouait avec son index d'une moue boudeuse, ourlant ses lèvres puis son regard se planta dans le sien quand il insista sur le fait qu'il voulait qu'il se revoit.
Mille questions se bousculèrent dans sa tête et la plus part du temps la réponse fut NON.
Elle avait eu quelques "réguliers" qui venaient la voir, lui amenant quelques babioles. Une petite poignée de ses amants étaient tombés sous le charme latin et le savoir faire de la brune.


Sucre. Quelques uns de mes "réguliers" m'ont déjà proposé de me prendre une garçonnière pour n'être qu'à eux. Mais je trouve cela réducteur. Je serais une poupée de porcelaine dans une échoppe sur une jolie étagère et j'ai toujours refusé....

Son amant du moment avait été immédiatement généreux avec elle, avant même d'avoir consommé la marchandise louée. Elle ne se leurrait pas sur son statut. Sucre avait été différent, ce qui amène à des relations différentes et pour preuve, elle ne lui avait aucunement demander le moindre écus pour deux moments qui d'ordinaire étaient payé gracieusement.
Carlotta s'était donnée à lui volontairement de toute son corps et il fallait l'avouer, un peu de son âme. Depuis ses débuts dans ce métier, elle savait qu'il ne fallait pas s'attacher. S'attacher s'était la garantie de souffrir.
Une catin ne doit pas donner son coeur et si elle voyait cet homme un peu trop longtemps, elle savait qu'il était capable de la faire chavirer.


...Maintenant vous me proposez d'être un régulier. c'est bien cela dont il s'agit?

Elle papillonnait de ses longs cils noirs et épais qui soulignaient encore plus son regard azur et le regarda.
--Sucre
Carlotta réfléchissait, s'amusant à tournoyer son index. Il scruta son regard, elle était soudain angoissée à l'idée de le revoir. La première règle: ne jamais s'attacher à quelqu'un sous peine de souffrances. Il le savait mais il savait également que s'il ne la revoyait pas, il allait tomber dans une profonde obscurité. Son corps et son âme criaient de prostation. Il caressa ses joues rougies par le feu de leur passion.

Je sais ce que le mot "LIBERTE" veut dire Carlotta. Je ne suis pas là pour vous enfermer dans une jolie petite étagère. En plus vous risquez de prendre la poussière.

Il essaya la carte de l'humour pour détendre un peu son esprit mais elle semblait dans ses pensées, horrifiée par la situation. Que pouvait-il faire pour elle? Il voulait juste l'avoir à ses côtés, mais il ne lui imposerait rien. Il eut soudain une idée.

Je vous laisserais venir quand vous voulez, un message et je viendrais. Vous pourrez vivre de la manière dont il vous plaît tout en profitant de moi sans complexe. Qu'est ce que vous en pensez?
--Carlotta


Le temps défilait, inexorablement. La brune et son Sucre étaient allongés à se regarder et se câliner. Depuis combien de temps elle était là?
Une semaine de vacances dans cet établissement à l'attendre puis le plaisir partagé.
Son petit cerveau cogitait à savoir si elle le voulait comme amant régulier.
Le pour le contre....Il n'y avait qu'un contre et que du pour.
Leurs corps semblaient être fait pour s'aimer mais à trop s'aimer on risque de se brûler les ailes.
Carlotta sourit tendrement.


Il va être temps que je retourne dans mes quartiers.

Le nom de quartier n'était pas au sens figuré.

Elle se leva sans mot, le laissant un peu dans le flou. Sa silhouette se découpait de dos et elle releva ses longs cheveux noirs en chignon négligé. Puis peu à peu elle s' effeuilla à l'envers pour se retrouver habillée.

Les derniers lacets de son corsage fut mis et elle s'assit sur le lit. Sa main vint à la rencontre de la sienne et elle baissa les yeux sur leurs doigts, qu'elle enlaça aux siens.


Je suis d'accord pour nous revoir Sucre. Je constate que vous n'exigez rien de moi. Ni d'exclusivité, ni rien. Alors j'accède à votre demande avec plaisir.
Nous nous reverrons autant de fois que chacun nous le désirerons dans la mesure du possible.


Ses deux prunelles azurs scrutaient celle de son amant.
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