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[RP]Anecdote à Kiyosu - Episode 2 : Quand les ML s'en Mêlent

Nobuo
(suite de http://www.univers-rr.com/RPartage/index.php?page=rp&id=8458)

Après avoir eu une très légère altercation avec la très grande Yoshimasa du clan Ashikaga, Nobuo cherchait un moyen de se racheter une conduite. Mais il n'avait aucune idée du comment. L'Ashikaga avait eu l'air fameusement énervée, si elle lui remettait la main dessus, ça allait être sa fête, il devait prendre les devants.

Et comme il ne savait pas quoi faire, il parlementa avec le gars rencontré en gargote il y a quelques temps, qui sous un air blasé était du genre à pouvoir donner de bons conseils : Atsuhito.

Il parvint à le chopper dans une ruelle et inventa un prétexte de discussion bidon, qui ne dura que cinq minutes, avant d'en venir au sujet principal.


Bon, hé, en fait j'ai un super problème ! Pas un petit, pas un moyen, non, un super problème.

L'Ashikaga surexcitée là, heu... Yoshimasa, celle qui a toujours l'air coincée et que personne n'a envie de croiser... Bon, je l'ai bousculée ! Je l'ai pas fait exprès, je fonçais bêtement et PAF ! Mais j'étais énervé ce jour-là, je me suis pas trop excusé et donc, ben... elle avait l'air super énervée, et maintenant j'ai peur.


Il préféra passer sur les détails les plus honteux, il voulait juste une indication vague sur ce qu'il devait faire.

Bon, alors je devrais faire quoi ? Si je vais me présenter chez elle pour m'excuser, ça passe ou je risque encore plus gros ? Ou un cadeau ? Genre heu... un machin énorme qui sert à massacrer les gens ? Je connais pas mais c'est surement son style de truc.

Vraiment pas rassuré, Nobuo. Il pouvait toujours quitter le village mais elle devait avoir le bras long. Changer de nom et de coiffure peut-être ? Un peu compliqué... et puis il pouvait pas quitter ses précieux champs.
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Atsuhito
Atsuhito dépensait rarement son temps en discussions inutiles, à moins qu'on lui offre le saké, très tiède, de préférence.

Il écarquilla les sourcils en entendant Nobuo raconter son histoire. Apparemment, il n'avait pas réelement conscience de la gravité de la situation.


"L'Ashikaga surexcitée..Yoshimasa"...Attend...Yoshimasa...Ca ne me dit rien...


IL fit quelques pas de gauche à droite, accentuant son petit manège, un doigt sur les lèvres.

Ah Oui! Tu veux dire la personne la plus importante du Shogunat Ashikaga?? Notre Seii Taishôgun, notre maitre à tous, nous Ashikaga? Celle à qui l'ont doit respect et soumission?


Atsuhito fronça les sourcils et leva le poing au ciel qui sembla s'obscurcir.

Ashikaga Yoshimasa c'est une main de fer dans un gant de fer, une boule de nerf en armure! Une MONTAGNE de Haine et de Cruauté. Une femme qui nettoie ses bottes sur le visage des ses ennemis! ET...

Il sourit bêtement.

Non en fait Ashikaga-Sama malgré son air froid n'est pas si méchante que ca...surtout avec un coup de saké dans le nez...
Mais si tu veux mon avis, tu a autant de chance d'arriver à te pointer chez elle, cadeaux ou pas et de te faire excuser qu'un Koban roulant par terre a une chance de t'échapper.

Il se gratta le menton.

En même temps, tu es toujours en un seul morceau après l'histoire du marché, c'est plutôt un point positif. Mais si tu veux te présenter devant elle, tu va devoir changer deux-trois petites choses...


Atsuhito regarda Nabuo de haut en bas, l'homme en face de lui ne pouvait manifestement pas gagner le respect de Yoshimasa sama.

Tu dois être plus...distingué, plus raffiné. Tu dois apprendre à bien te tenir devant une personne de son importance. Moi même je m'agenouille afin de lui adresser la parole. Et surtout, si tu veux vraiment te faire pardonner, tu va devoir répondre à toutes ses exigences, si jamais elle n'ordonne pas avant de t'arracher se qui fait de toi un...enfin tu vois. Mais va tous faire pour que cela n'arrive pas.

Un sourire machiavélique illumina son visage. Tous cette histoire lui rappelait un conte où un voleur tente de séduire une princesse et essaye de l'approcher en se faisant aider d'un génie...Atsuhito, le genie? Espérons que Nobuo soit bien accroché, et à quelque chose de solide, comme sa bourse de Kobans.
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--Ylei



    Joues saupoudrées, Angélique petite coquine, dont la main fluette dansait dans le vent tandis que de l’autre elle tenait le tissu satiné de son kimono pour ne pas trébucher sur les pans. Ylei, ML.001 déambulait dans la ville à la recherche de sa douce amie de commérage, Lii la ML.003. Étant donné que Fu, la ML.002 et cousine de Lii, avait disparue depuis quelque temps... Au passage, elle repéra deux hommes somptueux qui semblaient discuter vivement.

    Lèvres sucrées, suave petit sourire mais elle continue son chemin jusqu’au perron de Lii. Toc… Toc… Qu’elle se dépêche la bougresse, Ylei se languissait de retourner voir les hommes si charmant qu’elle en défaillait presque à y penser. Tout particulièrement à celui qui détenait une si belle bourse ! Combien pourrait-il lui acheter de jolies petites choses avec tant de pognon… Ah… Fantaaasme !

    Nez délicat, petite fouine mielleuse et Ylei l’attrapa sans même lui permettre un « Konnichi wa » à peine la porte ouverte sur l’onctueuse Lii. Elle l’entraina sur le chemin jusqu’à l’arrêter non loin des deux beaux gosses. L’un avantagé en carrure et qui échauffait ses sens et l’autre fort bien monté en koban, lui donnant des sueurs froides. Délicieux dilemme, choix pareil ne s’était que rarement présenté si ce n’était jamais. Délectable hésitation…

    Yeux amoureux, ondulation exquise de ses hanches, œillade caressante… Ylei, fit signe à Lii de l’imiter pour attirer leur attention. Petits pas, petits pas… Elles se rapprochaient sensiblement. Certaine de leur sensualité et la réussite de leur séduction primitive. Que ça lui était agréable ! Elle en sentait l’excitation lui parcourir l’échine rien qu’à la pensée de poser le doigt sur ses ronds.

    Voix charmante, câlines paroles, Flatteries enivrantes… Ylei les interpelait de mots ensorcelant. Se croyant la plus belle, la plus attirante des femmes fleur. « Viens à moi, oui… » incanta-t-elle en pensée. Puis arme suprême, elle déploya son éventail pour ajouter l’ultime acte à sa stratégie ; une goute de timide réserve pour éveiller en ces messieurs le mâle sentiment protecteur.


    - Mmm... Ohayo, Maîtres!! Que vous êtes joli! Que vous me semblez beaux mes Seigneurs! Sans mentir si votre compagnie est aussi agréable que votre vue, vous êtes les Kamis de nos rues! Ridicules paroles accompagnées d'un geste de la main faisant voler sa chevelure bleutés.


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--Lii





Lii, c'est la plus belle.
Elle en était persuadée, et c'est pour ça que ce matin elle avait battu son record de temps passer à se poudrer le nez.
Grande cousine de Fu, meilleure amie de Ylei, haute de trois pommes et compensant admirablement par un derrière des plus exquis, une peste monstrueusement bien foutue aux yeux si grands que nombre d'hommes se sont noyés dedans, ou en tout cas, ça sonne bien, alors autant le mettre.

Toc, toc.

C'pas un peu banale comme début de rencontre ? Ne vous inquiétez point, la suite, si elle n'a le mérite de sortir de l'ordinaire, aura celui de l'être moins que ce début

Oh Ylei ! Zut ! Tu froisses mon Kimo...OH Béhhh Gééeuh ! Je ... Mais ... Whaouu !
Et devant les yeux de l'autre mauvaise langue elle se sent obliger de définir ce beuglement.
Beaux gosses, B.G ! Soupire désespéré devant tant de niaiserie.

On remarquera une difficulté d'allocution qui donne de la force à cette découverte sans pareil, accompagné d'une main qui vient s'écraser sur sa clape à merde sans plus attendre. Du genre "bordel Lii, mais ferme-la, on va se faire remarquééééé" accompagné d'un papillonnage de cils qui la rassure desuite sur les attentions de sa "Besta" (quitte à utiliser des abréviations niaises, autant y aller jusqu'au bout).

Oui. Ylei avait un plan, elle invite son amie à la rejoindre, ce que Lii fait. Et on trottine on trottine en remuant le postérieur de manière gracieuse avec les yeux qui jouent aux vélux. Mais tout ceci ne parait aucunement pitoyable quand on voit les corps dont sont dotés les deux merveilles de la nature.

Au contraire de son amie, Lii n'éprouve qu'un grand émerveillement, non elle ne va pas faire la timide, et ouvrant bien gros ses grands yeux tristes elle les avance avec grâce (vous remarquerez qu'avancer des yeux avec grâce est une prouesse maitrisée seulement par Lii).

Vous êtes physiquement intelligent vous.
Sur qu'avec ça, n'importe quel B.G succombera.


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Lii prononcé Lui.
Nobuo
Les propos d'Atsuhito n'étaient pas des plus rassurants. Il était manifestement évident que ce n'était pas gagné pour éviter de se faire découper en morceaux par l'Ashikaga. La fuite à l'autre bout du monde constituait peut-être encore la solution la plus simple, ce qui fit soupirer Nobuo : voyager, ça coûtait cher.

Mais ce n'était peut-être pas le problème le plus important dans l'immédiat, puisque deux demoiselles au look incertain semblaient les prendre en chasse. Vision d'horreur, besoin de fuir. Vite.

Il commença par reculer en faisant de grands signes catastrophés à Atsuhito, en agitant les bras, les jambes et les yeux, le tout en même temps de façon désordonnée.


Attention, je sais pas qui sont ces filles, mais on risque d'avoir des ennuis là, il faudrait peut-être commencer à courir tout de suite.

Il tenait sa bourse, au singulier, avec précaution, c'était peut-être des voleuses qui distrayaient les passants pour les racketter, et reculait encore, prêt à se retourner et déguerpir à toute vitesse.

Elles pouvaient être bourrées, droguées et c'était presque à souhaiter quand on voyait la façon dont elles se déhanchaient, mieux valait que ce ne soit pas naturel. La plus petite semblait avoir été enfoncée toute entière dans un tonneau rempli de produits de maquillage. Et elle en était ressortie vivante en plus.

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Atsuhito
Atsuhito écarquilla les sourcils devant un Nobuo visiblement en pleine crise d'épilepsie...

Mais que diable lui arrivait t-il?

Faut dire que le pauvre était de dos par rapport à l'ennemi. Il ne compris se qu'il se passait que lors de la première offensives des jumelles albinos: des voix mielleuse poussées au vice tintaient dans ses oreilles tels la douce mélopée d'un lendemain de cuite au saké suivit d'un parfum sucrée écorant, le privant de tout sens olfactif.

Devant tant d'artifices, son armure et ses armes n'étaient d'aucune utilité.

Il se retourna en grimaçant sur les deux missiles responsables de l'attaque chimique. Il vit deux créatures d'un autre monde les charger en ondulant joyeusement du bassin, éventails prêt à tirer, un de leur appendices tactile déjà déployés dans leur directions.

Atsuhito se retourna vers Nobuo, travaillant toujours sur son remake de la Macarena et chuchota, espérant vaguement pouvoir s'échapper:


-Nobuo, la fuite n'est pas une option pour un guerrier comme moi...Vite! Courons dans l'autre sens!

Et sans plus de cérémonie, les deux "BGED", Beaux Gosses En Détresse, s'engouffrèrent à toutes jambes dans les ruelles, espérant ne pas tomber dans un cul-de-sac.

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--Lii





Alors mes mignons ? Oh oui ils sont sous le charme total ! Les grands yeux tristes et surtout leurs paupières continus leur dance sans perde d'assiduité. Z'êtes impressionnez hein ? Rien ne remplace l'expérience !

YOUHOUHOU !

Le rapport est incertain, comme le jugement apporté par la petite Lii, certaine, elle, d'avoir en face d'elle deux puceaux dont les signes bizzares s'expliquent par l'inexpérience à laquelle elle va remédier, et ce sans trop attendre.


Alors mes Béh...

Ghééé !
La suite est le G ! Mais ces ingrats chuchotent entre-eux. Ce n'est pas poli, de ce faire des mesbassesseuh !
Le vocabulaire est peut-être à revoir, mais le sourire se meurt alors que son cerveau est en alerte. Pourquoi, par tous les kamis qui trônent sur ses statues de bois ? Et je dis ça, car je ne sais pas plus que la demoiselle prénommée Lii, ou se trouve les kamis, à part vers les mieko.
Tout ça pour vous informer, que ça va plus du tout.

Et ils court ! Et ils court for...rhm. La narratrice que je suis s'embale, parfois. Histoire de souvenir, reminescence mal placée.

Ylei ! Ylei ! Mais rattrapes les enfin ! Ylei !

Elle lui secoue la manche. Admirez d'ailleurs que retenir son amie par le bras est un très bon moyen pour la faire décamper à la suite des deux BGB...c'est qu'on commence à s'embrouiller.
Après cette admiration de la tactique employée.
La tendance est à la contradiction, elle pointe du doigt la fuite des deux hommes.


Si j'cours trop, ça risque de mettre mon Kimono en danger !

Regard attroce. A vous fendre le coeur d'un Bushi ! Et va y que je repapillonne tels des velux infernals...naux.
Trop c'est trop, on échappe pas comme ça aux MLs, elles auront ces hommes, ils sont juste un peu timides.
N'est-ce pas ?

Seulement, c'est Ylei qui va aller les détimidifier.


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Lii prononcé Lui.
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