[RP] Un mariage pas comme les autres...

Nuage avait tiré la charrette depuis la bretagne. Une belle charrette noire et blanche contenant des tonneaux de prunàvampi. Trois tonneaux étaient réservés et la Miss avait été sympa elle avait pris le plus petit !
Il y avait aussi une malle en osier rempli de kouign aman dont la future non- mariée raffolée. Tout cela était prévu pour la fête pas avant ! Tout cela bien entendu pour éviter que la mariée eu des bourrelets disgracieux le jour fatidique. La mariée risquait de ne pas pouvoir porter sa robe car connaissant sa gourmandise la malle allait y passer.

Enfin pas la malle évidemment le contenu de celle-ci !
Il avait fallu déjà retenir Saku voyageant tout près de la malle. Lui interdisant de ne pas goûter ces merveilleux délices bretons ! Mais par moment lorsque je me retournai pour la surveiller ses deux joues étaient gonflées comme un petit castor mais en moins poilus évidemment.
La charrette était là mais Saku et Nekkronn avaient disparu préférant les tavernes plutôt que le déchargement. Je fis rouler les tonneaux et les poussant tranquillou ils arrivèrent dans la salle où Valmyre avait fait un travail de maître !


Bonjour la compagnie du ravitaillement !


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chieuz arriva comme d'hab elle avait fait un gros effort sur sa toilette, elle aviat pris les devant pour ce qui est de boire!! car elle savait qua valou allait siffler la plupart du chouchen a elle toute seule!! mais bon si elle ne prenait pas de cuite ce jour ca ne serait pas un drame quoi que...

"-salut la companie!!!!"

elle bisouilla chaleureusement tout le petit monde et dit a valou!!

-" tu as prevu ce qu'il faut j'espère!!! autant de victuaille que de liquide... car tu sais la plupart d'entre nous vont s'atteller a ta reserve!!! et tu ne sera pas la dernière j'imagine..."

chieuz se mit a rire, puis se tourna vers les deux autres personnes qu'elle ne connaissait guère et dit :

"-oups excusez moi... je ne me suis meme pas presentée, je suis chieuz en chantier !"

puis elle leur sourit
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chieuz85

mais ma pauvre valmyre.. quel mot magique.!..
me prendrais tu pour merlin l'enchanteur.. ou martin chanteur pour connaitre une telle magie ou je ne sais quoi.!..
ne comprends tu pas que c'est juste pour que mon jabot et gosier ne me fasse pas défaut pendant que je discourrais pour officier..

heureusement pour elle.. elle fit cessé ses palabres en lui versant un grand gobelet pour ne plus l'entendre en lui précisant bien que c'était du chouchen et non de l'eau saintes..
missanges pénétra a cette instant cherchant quelques paires de bras bien accueillant.. pas pour elle même.. mais encore pour des fût..

désolé miss.. je ne voudrais pas me crotter avant l'office.. j'aurai l'air de quoi apres..
vous allez devoir vous passer de moi mesdames..
je vais contempler l'oeuvre de votre tache si cela ne vous dérange pas pour une fois..
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au fil de l'eau.. où le courant le mène..

Enfin le grand jour pour les deux tourtereaux!
Genièvre sourit, assise dans son bain, tout en nettoyant activement son corps et ses cheveux.
Elle avait versé des huiles essentielles dans l'eau chaude.
Après un long moment, elle sortit.

Elle avait préparé sa robe.
Elle se sécha le corps, les cheveux, se brossa, et enfila la robe.
Seule, elle dut fermer son corset et les agrafes de sa robe bleue, et blanche.

Elle se maquilla, juste assez, enfila ses bas chauds et finalisa sa coiffure en y plaçant une discrète fleur d'ylang-ylang.
Elle hésita un instant à mettre ses rangs de perles noires, ce qu'elle ne fit, finalement.
Elle se parfuma, mit ses chaussures et enfila sa belle et chaude cape d'hiver, doublée de laine.
Elle prit son sac et referma la porte de l'auberge en sortant.

Elle était à Saintes depuis quelques jours et avait fait demandé à se faire apporté rapidement sa robe de soirée.
Elle se dirigea vers le lieu du mariage.
Des fleurs et des bougies en indiquaient l'entrée.
Elle pénétra tout sourire, fort heureusement, la pièce était très bien chauffée.
Elle acrocha son manteau, mais garda un petit veston noir.

Elle salua quelques personnes et s'exclama:

Vous avez fait un travail magnifique, Valmyre, c'est sublime!


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Jeune,célibataire, belle, audacieuse, douce, intelligente, séduisante. Elle sait rester humble et a de la conversation.

Jerlac ne pouvait détacher ses yeux de la magnificence des lieux : Val avait pensé à tout! rien ne manquait, tout était soigné, l'endroit coquet et la décoration raffinée.. De toute sa vie, elle n'avait jamais rien vu de si beau.. De manière irrépressible, elle sentit les larmes lui monter aux yeux, quand elle aperçut Valmyre venir vers elle un sourire radieux aux lèvres..

Val, je ne sais que dire.. c'est si beau..

Etranglée par l'émotion, elle ne put que prendre son amie dans ses bras et la serrer le plus affectueusement du monde..

Merci, mon amie...merci...

Certains invités étaient déjà là, qu'elle alla immédiatement saluer et remercier de leur venue..

Elle en connaissait la plupart : Fyn, que Chav avait choisi pour témoin..Missanges, son amie bretonne qui avait fait le voyage de saint-Paul spécialement pour l'occasion.. Sons, naturellement, qui était à l'origine de sa rencontre avec l'homme de sa vie et qui, à ce titre, allait les unir et puis ... un peu en retrait....

POP!

Elle lui ouvrit grand les bras :

Tu es venue! toi sans qui la fête n'aurait pas été totale! (Jerlac se remit à pleurer).

A.près avoir échangé quelques mots avec son amie Niortaise, Jerlac se tourna vers deux invitées qu'elle supposait être les amies de certains de ses convives.

Bonjour Mesdames..soyez les bienvenues dans ce...palais!

Pour la première fois depuis qu'elle était entrée, Jerlac laissa un sourire de bonheur se dessiner sur ses lèvres.. et se dit que le PAradis devait ressembler à çà....

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Dernière édition par Jerlac le 26 Nov 2010 20:37; édité 3 fois

Armé de son filet à papillons , Chavlik virevoltait dans le champ fleuri comme une gracieuse ondine aux gestes aériens.

Tiens, un joli machaon au magnifique camaieu noir et bl…


P’pa…p’pa…R’veille toi !

Paupière difficilement soulevée .
Chavlik émerge de son beau rêve : il est allongé tout habillé dans son lit , secoué énergiquement par Honorin , son fils :

Hein ...Gné ?
Pourquoi tu me réveilles Honorin ?
Laisse moi dormir, j’ai mal au crâne.

Et le rouquin de se replonger dans les bras de son pote morphée…



P’pa…m’man m’a dit de t’ réveiller par n’import’quel moyen , alors j’te r’veille comme ça !

Se saisissant d’un seau rempli d’eau , le gamin en renversa le contenu sur son père , qui bondit , assis sur son lit , comme un diable mouillé :

Cré bongu d’bongu …qui c’est qui m’a fait un gosse pareil ?
Tu mériterais un bonne râclée , tiens …

P’pa ..c’est jourd’hui l’grand jour , elle a dit m’man…

Grand jour de quoi , nigaud ?

Ben…l’jour d’vot’ mariage , pardi !

Le tavernier du « Tout Du Cru « , s’assit sur son lit aussi trempé que ses habits et considéra son fils d’un œil vitreux , tout en se grattant le menton, signe d’intense méditation chez lui :

Le jour de mon….
Cornecul Norin !
Cours vite me rempli le baquet d’eau , que je fasse mes ablutions !


Le gamin avait déjà filé en courant vers la cuisine.

A mesure qu’il émergeait de son sommeil éthylique, les souvenirs de l'ivrogne Saintais se rassemblaient dans son cerveau comme un puzzle : la soirée de la veille bien arrosée à la taverne avec ses amis bretons, Valmyre et Fyndecano , les pintes enfilées comme les perles sur le collier d’une comtesse et puis après , le trou noir !

Il s’était réveillé dans un fossé boueux et s’était trainé jusqu’à la roulotte , au pied de laquelle il s’était écroulé, bien incapable d’en escalader le marche pied.

Inspectant ses vêtements , il s’aperçut qu’ils étaient mouillés, certes , mais propres : Jerlac avait dû récupérer son épave de compagnon , le changer et le coucher dans leur lit.


Il était bien réveillé, maintenant, plus de temps à perdre…
Le gros rouquin se dirigea vers la coffre et en sortit précautionneusement le beau costume que son amie Cornelia avait taillé pour l’occasion de son…non mariage , puisqu’il fallait bien appeler les choses par leur nom, après tout !

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sons a l'entré de jerlac se débarrassa vite fait du verre de chouchen que valmyre lui avait servi.. qui soit dit en passant été déjà vide.. et qu'il allait en demander un deuxième.. il murmura en son fort intérieur..

aussi pressé que ça commence la mariée.. que moi de boire..

se rapprochant un peu a regret.. et ayant du mal a quitter des yeux les premières bouteilles ouverte..
plus il se déplaçait dans cette salle pour porter une accolade a chacun.. plus il ressentait comme un vide.. comme si quelqu'un.. ou quelque chose manquait..
les boissons était la.. les victuailles.. les convives arrivaient..
pourtant il ne semblait pas entièrement satisfait..
soudain il réalisa..""l'autel""..était absent..
se dirigeant vers fyn qui offrait tout ses sourires a une dame.. il lui demanda de la laisser.. lui expliquant discrètement pourquoi il avait besoin de lui..
ils prirent dans la cuisine une vieille table de campagne imposante.. la déposèrent en fond de salle.. bien en face de la porte principale.. la recouvrir d'une nappe blanche brodée.. débarrassèrent deux table prévu au festin de leur chandelier pour les déposer dessus.. un au centre.. l'autre a gauche..

faut garder un coin de libre.. reste encore l'eau du sacrement a y mettre..

de la cave ils firent venir tout en les roulant quatre tonneaux.. et bien plein ceux la..
deux qu'ils mirent debout de chaque cotés au devant de l'autel.. et les deux autres qui levèrent ensemble.. avec beaucoup de transpiration.. et les déposèrent dans l'angle rester libre du pavois..
celui qui se serait approcher assez prés.. aurait put lire dessus.. écrit par une brûlure dans le bois..
""armagnac"".. sur l'un.. ""Prunavampi"".. sur l'autre..
enfin cette fois ci rien ne semblait manquer plus.. sauf le marié.. et les derniers invités..
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au fil de l'eau.. où le courant le mène..

Elle aperçut enfin son cavalier, il avait donc reçu sa lettre, bien.
Il la complimenta sur sa robe, elle sourit, en rosissant légèrement et le remrcia du compliment.


Il lui tendit le bras, elle le prit et ils passèrent saluer les invités.
Un instant, son cavalier lui fut ravi par un homme.
Elle patienta quelques instants avant de voir les deux hommes amener deux tonneaux, apparement.


Ils semblaient faire quelques efforts pour isser les deux tonneaux, elle se dit qu'ils devaient être fort lourds.
Il revint vers elle, et elle lui tendit un verre d'eau pour qu'il puisse se désaltérer après l'effort.


Ils forment un si joli couple!J'espère qu'ils auront beaucoup de bonheur.dit-elle à Fyn sur un peu le ton de la confidence.


Ils continuèrent à se promener dans la salle, bras dessus, bras dessous. Saluant au passage l'un ou l'autre invité.
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Jeune,célibataire, belle, audacieuse, douce, intelligente, séduisante. Elle sait rester humble et a de la conversation.

enfin le futur non époux fit son entré..
il sembla que la présence de nombreux fûts le ravisser.. même si pour l'instant il n'avait compris le pourquoi de sa présence ici..
le saintais alla le rejoindre.. et s'adressant au deux pour qui tout cela avait été préparé..

voila.. se soir.. chavlik et jerlac.. nous avons décider de célébré par cette cérémonie votre non mariage..
devant cette autel que vous voyez ici.. nous allons vous unir pour votre non union
certes.. je ne porte pas la robe aussi bien que notre évêque ou autre porteur de soutane.. mais vu que Aristote n'a de cesse de les envoyaient par tout chemin tel des pèlerins avec leurs bâtons.. et qu'ils n'ont plus le temps de s’arrêter dans chaque ville que le temps de passer aux latrines.. je vais être pour vous se soir le maître de cérémonie..
et sous le regard de ses tonnelets.. sous le regard de saint Vincent.. saint patron des vignerons.. des vendangeurs.. et surement père de tout les ivrognes.. nous allons pouvoir commencer..
que les deux futurs non époux veuillent bien se présenter face a moi..

le saintais leur désigna un endroit face a lui..

jerlac.. chavlik.. si vous voulez bien..
les deux témoins.. fyndecano.. valmyre.. veuillez les suivre.. et installer vous a mes cotés chacun muni d'une chope.. et songer a installer chacun de vous.. un de ces tonnelets poser là debout au pied de l'autel.. ils serviront de siège au futur couple le temps de l'office..

tous semblaient être arrivé.. tout les amis conviaient.. leurs enfants..
sons avait même aperçu entrée celle qui était devenu sa maîtresse.. son amante.. la mère des enfants.. dona.. une seconde il se souvient de leur étreinte du matin.. il aurait le temps de la voir plus tard..
pour le moment il finissait d'attendre que les quatre nommer se soit approcher..
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au fil de l'eau.. où le courant le mène..

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"L'ALCOOL NE NOUS AIDE PAS A RÉGLER NOS PROBLÈMES...CECI DIT, L'EAU ET LE LAIT NON PLUS!!!"

En pleine conversation, Jerlac sursauta..sa présence était requise..la cérémonie allait commencer..

Un nouveau frisson..puis une oeillade jetée à Val son amie, sa soeur, sa confidente pour le besoin de se rassurer..

D'un pas tremblant, mais toujours la main dans celle de Chav, elle avança vers l'autel de fortune, suivant à la lettre les instructions de Sons..

Les deux témoins étaient en place.. Deux tonnelets , posés devant devant la table faisaient office de chaise pour les mariés.. Jerlac jugea l'assise guère confortable, redoutant que sa jolie robe ne se trouvât froissée, mais obtempéra néanmoins en y posant son séant..

Un rapide coup d'oeil derrière elle... l'assemblée faisant bloc derrière Chav et elle s'apprétant à boire les paroles de Sons, lesquelles, à n'en point douter, les désaltéreraient moins que le contenu des fûts disséminés çà et là.. Mais l'heure était pour l'instant à la sobriété, bien que les témoins tinssent dejà une chope pleine, dont le poids leur cassait le poignet.. il était évident que Fyn et Val n'attendaient que de trinquer pour alléger leur fardeau..

L'oeil humide, la Saintaise était désormais prête à écouter le maître de cérémonie..
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C’est avec une émotion palpable que Chav apparut. Mon premier réflexe fut d’incliner ma tête pour regarder ses chaussettes ! Des bruits couraient en taverne qu’elles devaient être roses ! Mais malheureusement le pantalon était bien trop long et rien ne transpirait.

Il fit son entrée comme tout futur non-marié qui voit sa non –mariée et prenant la main de sa belle, ils s’avancèrent devant l’autel d’armagnac et de prunàvampi !

Prune et chouchen ! Quel merveilleux non-mariage ! Peut être devrions tous faire pareil, faire des non-mariage…

Remontant mon étole sur mes bras j’attendis patiemment la suite des événements.

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le couple s'installa face a lui très peu a leurs aises a califourchon sur des tonneaux.. mais vu l'esprit de la cérémonie.. il n'aurait put en être autrement..
discrètement il glissa aux deux témoins lorsqu’ils s’installèrent a ses cotés de bien vouloir éponger leurs chopes car ils allaient en avoir besoin plus tard..

voila.. quelques mots tout de même..
mon cher chavlik.. et ami..
nous ne devrions pas en être ici.. si lorsque je t'ai aperçu la première fois je m'étais arrêter a ma première idée..
c'est a dire finir de t'occire vu l'état dans lequel tu as rendu mon pas de porte de mon poste de police de saintes.. couvert de sang..
et oui.. j'eu bien envie se jour là d'achever l'oeuvre d’Aristote.. en t'enfournant a jamais dans un fût de ma réserve..
mais au lieu de cela j'ai fait appel a notre meilleure médecin en ville..
sur toi elle a sût pratiquer une medecine douce que tu auras sût apprécier.. vu que depuis tu ne l'as jamais quitter.. pour preuve le landau a deux têtes qui traine par là..
donc célébrons cette rencontre..

..Jerlac et Chavlik ..

Nous sommes réunis ici pour célébrer votre non mariage..
je vais vous unir pour le meilleur et pour le pire..
vous allez affronter des difficultés.. des disputes et des tristesses..
Mais avec l'aide de la Sainte Barrique et ses apôtres Armagnac et Prunavampi.. vous allez surmonter tout cela chaque jour et donner à tous un exemple d'un couple harmonieusement uni dans le culte de Bacchus..

que les témoins leurs présentent deux chopes de cette armagnac présent ici sur cet autel..
et qu'ils soit consommer par les futurs non époux en connaissance de toutes ces épreuves qui les attend..
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au fil de l'eau.. où le courant le mène..

Assis à côté de la Tchalette , Honorin ne perdait pas une miette de la scène qui se déroulait sous ses yeux : Sons en train de jouer le curé devant ses parents, chacun à dada sur un tonneau , les témoins à côté d'eux , chope à la main , puis Messire Fyndecano tendant sa chope à son père.

Le gamin n'aurait voulu sous aucun prétexte rater le non mariage de ses parents et se sentait important : sans lui son père serait encore à ronfler à la roulotte.
Il se redressa un peu avant de se pencher vers sa soeur et lui confier tout bas :

Sont y point beaux , P'pa et M'man , hein ?

Mais la Tchalette ne répondait pas.
Lâchant quelques instants ses parents du regard , il observa sa soeur .
Droite comme une statue , les narines palpitantes , les yeux rivés sur l'assemblée , Honorin la connaissait assez pour savoir à quoi elle pensait et ce qu'elle projetait de faire.
Le gamin se promit de ne pas lâcher sa soeur un seul instant : elle n'allait pas faire çà aujourd'hui quand même , pas le jour du non mariage de ses parents !

Sakura n'en revenait pas , c'était la première fois qu'elle assistait à un non mariage. Elle ne savait même pas que ça existait... Mais quand elle vit la profusion de fleurs, la décoration splendide, les mariés tout beaux surtout le marié... enfin la mariée aussi hein. Mais bon elle préfèrait le marié quand même, va savoir pourquoi...

Missanges était là. Elle l'avait vu de loin rouler des tonneaux, et trouvant qu'elle se débrouillait très bien, l'avait admiré de loin... hé Oui elle était comme ça Sakura, elle n'aimait pas dérangé, mais ne croyez pas qu'elle n'aimait pas rendre service. si si... mais des fois, pas tout le temps, quand il y avait besoin quoi.....

Elle remarqua que tous les invités étaient étrangement gaies, et riaient facilement. Sakura trouva que la soirée commençait vraiment bien. Elle s'avança vers Miss et lui murmura :

Dis donc, c'est mieux qu'un vrai!!! on s'y croirait!!!

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Frans arrivait tardivement, il savait qu'il n'aurait pas beaucoup de temps en ce samedi, donnant des cours a l'université.
Il faisait bien noir dehors.
Il était passé chez lui pour se changer et mettre un costume qu'il avait toujours gardé pour une grande occasion, et qui n'etait resté que trop longtemps dans une malle...

A une dizaine de metres du lieu, il entendit beaucoup de bruit, de paroles : certains invités prenaient un peu l'air en se donnant des nouvelles, car, il faut bien le dire, cette reception faisait se rencontrer des personnes qui ne s'etaient pas vues depuis longtemps.

Il entra dans la salle et fut émerveillé par la beauté des deux protagonistes.
Il chercha quelqu'un d'autre du regard, mais sans l'apercevoir...
Apres s'etre arrété quelques instants sur le seuil, il alla vers Jerlac...



Hé bien dis moi, tu es vraiment en beauté ce soir... Félicitations !

Puis il alla voir Chav pour le feliciter aussi

Felicitations mon ami, prends soin d'elle, même si je pense que tu n'as pas attendu ce jour pour le faire

Il leur offrit une assiette dans laquelle était gravés leurs prénoms et la date de ce jour mémorable.
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Dis donc, c'est mieux qu'un vrai!!! On s'y croirait!!!

Ah ! Belle Saku te voilà, je pensais que tu serais venue m’aider à décharger les tonneaux.
Mais je pense que le proverbe reste vrai. On n’est jamais mieux servit que par soi-même. Au fait tu as vu ils n’ont pas la technique. Moi lorsque je suis assise sur un tonneau je plante un tuyau dans le cœur de celui-ci et de temps en temps je m’humecte les lèvres.

C’est sûr que pour le côté mariage enfin amour ils sont meilleurs mais pour le côté boissons ils peuvent prendre des cours..

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une fois que les deux futurs non époux ai eu fini d'ingurgiter leurs tisane légèrement relevée.. et rendu leurs chope de nouveau aux deux témoins..
le prêtre improvisé pût continuer son allocution..

avant de poursuivre je vous demanderais toute fois de bien vouloir ne pas trop vous agiter sur vos tonnelets..
je ne doute pas de leurs netteté.. mais je ne voudrais guère que votre fessier.. ou pied ne trempe dans se ci bon alcool sur lequel vous êtes assis..
je compte bien me le réserver pour plus tard..

ceci fait.. nous pouvons continuer..

ainsi..
En buvant ce premier verre les époux.. par un amour immodéré de la chope sont appelés à former cette union parfaite qui est le gage de la sauvegarde du patrimoine viticole de notre Royaume.
A travers cette symbiose si belle des époux.. c'est la vigne elle -même.. source de tout amour qui est glorifiée..
Le mariage est indispensable à l'amour du picrate.. car il fonde une communauté de vin qui débouchera sur la mise en fûts et la fondation d'une famille d'ivrognes et de joyeux fêtards afin de rendre présente la fécondité de l'amour..
C'est un engagement ferme et fort dans lequel les époux se promettent de lutter ensemble contre les germes de l'abstinence et de tristesse.. par delà les difficultés de la vie quotidienne..

que leurs soit versé une chope de Prunavampi a chacun.. en honneur a se sacrement qui sait lié le vigneron a sa vendange.. et l'ivrogne a sa chope..
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au fil de l'eau.. où le courant le mène..

Jerlac avait les plus grandes difficultés à réagir à ce qui lui était demandé.. Il lui sembla même que les mouvements de roulis du tonnelet s'étaient intensifiés.. et cette main tendue... Une diablesse déguisée en tentatrice sans nul doute.. ne tenait-elle pas encore une chope dans la main?

Soudain, d'étranges borborygmes, émanant visiblement de l'appareil digestif de la femme du Malin, lui donnèrent à penser qu'elle était toujours sur terre..

Impression rapidement confortée par une voix qui , bien que déformée, ressemblait étrangement à celle de Sons..

Nonnnnnnnnnnnnnnn !

elle se sentait incapable d'avaler quoi que ce fût de plus..

Elle sentit toutefois des dizaines de paires d'yeux braqués sur elle, attendant qu'elle s'acquitte avec bravoure et dignité des formalités qui feraient d'elle Madame Dumontier.. Elle ne pouvait décemment pas decevoir ses amis..

Luttant contre les mouvements désordonnés du tonnelet, elle tendit la main en direction de la chope, et contre toute attente, réussit à s'en saisir..

Une fois encore elle s'apprêta à boire.. mais cette fois, de la coupe aux lèvres, le pas paraissait une lieue.. Elle se concentra sur sa tâche et parvint à vider la chope de prunavampi. Au roulis s'ajoutaient à présent les mouvements de tangage, propres à la haute mer..
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se fût a se moment que choisi le landau qui demeurait a côté de la nourrice pour émettre des sons incompréhensible pour la majeur partie des gens présent
son agitation aussi ressemblait au roulis qui semblait commencer a agiter les non mariés
elda se pencha vers l'avant tout en s'excusant
faut que je lui donne sa ration, il est un peu comme son père, il a souvent soif, il en veut a toute heure de mes provisions, je préfère lui en donné, je voudrais pas qu'à son age il s'en prenne a un de ses fût.
s'en même se masquait un peu, elle extirpa de son corset ses coffres a lait. elle n'eut peu d'effort a faire tant il apparaissait déjà de l'avant. j'prévois des fois que ça soeur ait envie aussi
elle approcha côme de sa poitrine et lui enfourna un de ses mamelon dans la bouche. v'la de quoi te calmer pour un temps, faudrait pas qu'ont entend plus se que dis l'curé
elle resta planter ainsi, la poitrine prenant les courants d'airs avec un gamin dans les bras au milieu du reste de la foule attendant la fin de la cérémonie

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Sur un signe du maître de cérémonie , les deux futurs époux étaient descendus de leur barrique , prestement pour Chavlik , un peu plus difficilement pour Jerlac , aidée en cela d'un galant Fyndecano et avaient rejoint le côté de l'autel , où les attendait Valmyre , dépositaire des anneaux qui scelleraient définitivement leur union.

Jusque là dans un léger brouillard , Chavlik réalisait enfin maintenant la portée du geste qu'il allait accomplir : Jerlac serait sa femme , certes , pas devant Aristote et tout son orchestre, mais devant les hommes, leurs amis et le monde entier.

Le gros ivrogne se sentit soudain aussi timide jouvenceau à son premier rendez vous amoureux.
Il quêta dans le regard de Jerlac un signe d'encouragement .
L'Amour , feu flamboyant qui s'y reflétait , acheva de le rasséréner : il se posta devant Valmyre et Sons et attendit qu'on l'autorisât à glisser l'anneau au doigt de son Aimée.
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Un non-mariage ! Tu ne saurais pas mieux m'expliquer ce que c'est, mon cœur ?

Pour la dixième fois au moins depuis que Theudrik l'avait trouvée et embarquée sur Epos, Mariechen posait la même question. Une invitation, ça, c'était compréhensible. Une amie, pas de souci non plus, elle voyait bien ce à quoi cela faisait référence. Mais un non-mariage, là, vraiment, elle ne voyait pas ! Et Theud était bien en peine de lui répondre...

Enfin... Peu importe après tout. Son compagnon souhaitait se rendre à la cérémonie et il ne serait même pas venu à l'esprit de Marie de ne pas l'accompagner. Là où il allait, elle souhaitait être aussi désormais, sans compter que la perspective d'une promenade à cheval dans les bras de son tendre n'était jamais pour lui déplaire ! Quoique, il fallait bien le dire, il commençait à faire frisquet, ces jours-ci... Raison de plus pour être pressés d'arrivés, d'autant plus qu'ils n'étaient pas vraiment en avance.

Arrivés sur place, et après avoir solidement attaché Epos, Mariechen et Theudrik pénétrèrent discrètement dans la salle où avait lieu la cérémonie. Encore à moitié frigorifiée et surtout un peu perdue devant tous ces inconnus, Marie s'accrocha fermement au bras de Theud, le laissant la guider.

Alors, ce sont lesquels, les fameux non-mariés ?
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Tout d'un coup ,un voile d'intense émotion drapa la salle .
Tremblant , Chavlik jeta un coup d'oeil vers Jerlac : il ne voyait que son profil , mais elle semblait tout aussi émue que lui.
De toute façon, il la connaissait si bien qu'il savait exactement ce qu'elle ressentait en cet instant magique, cet instant merveilleux qu'ils avaient appelé de leurs voeux depuis si longtemps...

Dans quelques minutes, ils seraient unis par un lien quasi indestructible : cet échange d'alliances était pour eux le symbole d'une fusion, d'un partage , d'une symbiose incandescente.

En prenant l'alliance des mains de Valmyre , Chavlik murmura dans son for intérieur des paroles fortes qu'il s'était déjà entendu prononcer à son infirmière adorée :


Parce que c'est toi...parce que c'est moi...

Puis , il se tourna vers sa belle et lui glissa l'alliance le long du doigt en affirmant haut et fort :

un mariage pour toujours
notre union faites d'amour
mon anneau mis au doigt
ce symbole rien qu'a toi

Il dédia alors un radieux souvenir à sa femme...
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"L'ALCOOL NE NOUS AIDE PAS A RÉGLER NOS PROBLÈMES...CECI DIT, L'EAU ET LE LAIT NON PLUS!!!"

J’étais arrivé en charrette avec mon adorable épouse Missanges et Saku.
C’était la première fois que j’assistais à un non mariage.
Malgré les explications que l’on m’avait données, je n’arrivais toujours pas à comprendre ce que c’était vraiment.
Qu’à cela ne tienne, je félicitais les non mariés.
Ils étaient attendrissants ensemble comme cela à se regarder les yeux dans les yeux plein d’amour l’un pour l’autre.

Ah l’amour ! Que c’est beau ! Un sentiment très fort qui nous donne des ailes et nous rend si euphorique.
L’amour est un mot mais ce qui importe c’est l’interaction que ce mot implique. Nous donnerions tout pour conserver cette interaction.

Je rejoignis ma femme et la pris dans mes bras.
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Amoureux de ma tendre et belle épouse Missanges

Dire que Jerlac était émue, aurait été en deçà de la verité.. l'état second dans lequel elle baignait cette fois, ne devait rien à l'alcool.. mais au bonheur qui la submergeait et qui la rendait euphorique.

Elle admira une fois de plus l'anneau qui ornait son doigt , sans arriver à se persuader qu'elle était désormais madame Dumontier, l'épouse de l'homme qu'elle chérissait le plus au monde.

Les tables étaient dressées et n'attendaient plus que les invités y prennent place..

C'est le moment qu'elle choisit pour , s'adresser à tous ses amis présents..

Après d'être éclairci discrètement le timbre, elle demanda que l'on fît silence : elle aussi avait quelque chose à dire.. D'une voix qu'elle voulut la plus posée possible, elle commença:

Avant que sur la piste vous ne vous élanciez,
Ou que de ces agapes vous remplissiez la panse,
Chav et moi tenons d'abord à vous remercier,
De nous avoir honorés de votre présence.

Ce jour, depuis des mois ô combien attendu,
Est, grâce à vous tous, une entière réussite,
Vous qui de Saintes ou d'ailleurs avez répondu,
Présents, dès que vous eûtes reçu notre invite.

J'aurai une pensée particulière pour Valmyre,
Ordonnatrice de ce succès hors du commun,
Dont sans aucune réserve le travail j'admire,
Qu'elle sache en quelle estime, à jamais, je la tiens.

Comment conclure cet hommage sans parler de Chav,
Mon tendre confident, mon Amour, mon mari,
De l'accès de bonheur a su couper l'entrave,
Pour que main dans la main, nous traversions la vie.

Jerlac tremblait.. Elle n'aurait rien pu ajouter qui ne la fasse éclater en sanglots.

Rangeant méticuleusement le velin qu'elle venait de lire, elle déclama haut et fort, pour donner de l'assurance à une voix qui en manquait..

Passons à table, si vous le voulez bien mes amis! .
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"L'ALCOOL NE NOUS AIDE PAS A RÉGLER NOS PROBLÈMES...CECI DIT, L'EAU ET LE LAIT NON PLUS!!!"

Assise à côté de Chav à la table des mariés, attablée devant une délicieuse blanquette de saumon aux petits légumes, Jerlac touchait à peine à son repas, se rasassiant des rires et des conversations avec ses voisins de table...

Soudain, alors que Jerlac avait temporairement relâché la surveillance autour de ses aînés pour se consacrer plus avant à ses convives, un cri d'effroi monta d'un des coins de la salle..

Instinctivement, elle eut la prémonition de ce qui venait de se produire..Pour avoir laissé Honorin jouer avec Grasdulard, elle se douta que l'irréparable venait d'être commis..

C'est en effet un Honorin tout penaud qui vint à sa rencontre..

La Saintaise admonesta le gamin vertement...

Voyons Honorin, ne pouvais-tu donc aller jouer dehors avec Grasdulard? Te rends tu compte de ta bêtise? Que vont manger nos invités maintenant?

Le gamin n'avait manifestement pas pensé à tout çà.. son visage défait en témoignait..

Cela n'échappa pas à Jerlac qui se radoucit aussitôt..

Bon allez, file aider à réparer ta bêtise en aidant à ramasser et à nettoyer le sol.. Je pense que tu te mesures la conséquence de tes actes sans qu'il soit besoin de te punir plus avant.. Mais pour l'amour de Dieu, cesse de courir dans la salle avec ce cochon!

Sans demander son reste, Honorin disparut des jupons de sa mère..
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Jerlac venait à peine de se rassoir, quand elle entendit Fyn crier à la manière d'une bête blessée. D'un bond, elle se leva, connaissant sufisamment son ami pour savoir qu'il n'aurait pas demandé de l'aide si la situation ne l'avait pas imposé..

Val gisait inanimée près de la pièce montée.. A ses côtés, Genièvre lui raffraichissait le visage après être allée quérir le seau d'eau demandé par le Breton..

La Saintaise n'eut aucune difficulté à retrouver ses réfléxes d'infirmière..

Qu'on lui maintienne les jambes surélevées !

Quelqu'un dans l'assistance porta un coussin, immédiatement disposé sous les pieds de Val afin d'assurer une bonne oxygénation du cerveau..
Tandis que Génièvre continuait à lui passer un linge d'eau fraîche sur le visage, Jerlac entrepris de dégrafer le corset qui, comprimant sa cage thoracique, l'empêchait de respirer..

Lorsque cela fut fait, elle se tourna vers Fyn..

Allez faire chauffer de l'eau et quérir de la mélisse au dispensaire.. ce malaise n'est du qu'à la fatigue accumulée ces derniers jours par la préparation de la fête.. Rien de grave, mais une bonne infusion de mélisse devrait la détendre et lui permettre de recouvrer tout son dynanisme!..
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Jerlac n'était pas mécontente que Chav bavardât avec les invités, n'ayant pas encore pensé à lui offrir de danser malgré les trouvères qui se pressaient pour distraire les convives..

La cérémonie, puis la bêtise d'Honorin, et enfin l'évanouissement de Val avait eu raison de ses dernières forces.. Elle aspirait à un moment de repos avant de se lancer à son tour sur la piste..

A peine s'était-elle posée sur le fauteuil le plus confortable quelle eût pu trouvé que Val la sollicita à nouveau..

Malgré la fatique, pour rien au monde ma Saintaise n'aurait pu refuser quoi que ce fût à son amie..

Sans même attendre la réponse de Chav, qu'elle savait évidemment positive; elle lui répondit :

Bien sûr,Val...
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Complètement paralysé par ce qu'il voyait, Chav n'arrivait plus à sortir un seul mot de sa gorge , chose vraiment inhabituelle chez lui.
Il ne put que poser la main sur le bras de Jerlac , des étoiles dans les yeux :

Bah...Beh...Euh...Grmmmppphhh...

Reprenant ses esprits, il sauta littéralement sur son amie bretonne et lui prit les mains dans les siennes :

Val , cette chambre est si...magnifique !
Tu as aussi pensé à la nuit de noces ?

Le gros roux se tourna alors vers Jerlac et lui proposa , une petite lueur concupiscente dans le regard :

On l'essaie de suite, Dame Dumontier ?

Il partit alors d'un grand éclat de rire
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Valou...Fyn...Vous êtes les meilleurs amis qu'on puisse avoir...
Je ne sais plus quoi dire...
A part que je veux bien que tu allumes et tiennes les chandelles que tu nous a offertes, Fyn ...Pendant toute la nuit de noces, s'entend !

Chavlik suivait Valmyre et Fyn en tenant bien le bras de sa dulcinée , devenue son épouse (va bien falloir s'y faire, hein ?) ,redescendant prudemment l'escalier à vis vers la salle où étaient restés les invités de la non noce.


Les sourires pleins de sous entendus que certains leur lancèrent témoignaient bien que la surprise qu' avait réservé Valmyre au jeune non mariés n'en était pas pour tout le monde.

Aussi, pour donner le change , Chavlik enlaça-t-il sa femme en annonçant très fort pour que tout le monde entende :



Ce fut bref , mais bon.
N'est ce pas chérie ?

Il ne put alors retenir un éclat de rire qui se propagea dans l'assistance , comme traînée de poudre.

C'est quand Chav et Jerlac rejoignirent leurs amis qu'ils entendirent Valmyre leur demander :




Alors les pilous, vous attendez le dégel pour ouvrir le bal ?

Menestrels ...musique !

Chavlik , se retourna vers sa femme , tout en lui proposant son bras :

Ma première danse sera pour vous, Dame...
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Fière et heureuse au bras de son époux, Jerlac s'avança en direction de la piste. Les trouvères venaient d'entamer une tarentelle endiablée et les époux couraient gaiment de part et d'autres des tables pour entraîner les convives à leur suite..

Beaucoup riaient, d'autres tapaient des mains dans une bonne humeur communicative. Jerlac et Chav s'employaient à décider les réalcitrants à se joindre à eux..

Lorsque la ronde fût constituée, les mariés se concertèrent du regard pour donner le top du départ. A partir de cet instant, tous sautillèrent d'un pied sur l'autre, levant les bras pour permettre à leurs suivants de passer sous le pont improvisé..

Au fur que le rythme de la musique accélérait, les danseurs peinaient à suivre la cadence.. Bien que tenue d'une main ferme par son Tendre, Jerlac avait le sentiment de voler plus que de danser.. Elle riait, riait..
La salle se mit soudain à tourner.. Emportée par la danse, la Saintaise se raccrocha in-extremis au bras de Chav, évitant une lourde chute..
Génée par sa robe amidonnée, elle ne voulait toutefois pas abandonner la ronde..

Les trouvères s'aperçurent de son trouble qui ralentirent la cadence au point de faire s'éteindre la danse.. Chacun retourna à sa place, épuisé mais heureux et souriant.. Une danse beaucoup plus calme allait être proposée aux invités..
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Dona Dina admirait, au mur, les tentures et les tapisseries
et se disait qu elle n allait pas manquer de faire tapisserie dans sa tenue de boquillon. Il ne fallait pas compter sur Sons, il avait trop a faire avec ses compagnons de griserie.
Elle se servit d une patisserie fine , s installa pas trop loin de Fyn et enfin, sortit ses pinceaux, deroula une toile
disposa ses couleurs et se mit, de ses mains habiles , a croquer ce bal :

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Sakura était ravie d'être venue voir les amis de Missanges et les avait trouvés bien sympathiques.

Le non mariage de Chavlik et de Jerlac était une complète réussite. La décoration, le festin avaient été somptueux, de même que les cadeaux. Mais ce qui faisait le plus plaisir à voir c'était l'intensité de l''amour qui les liait tous les deux, aucun mot ne pouvait la décrire.

Sakura sourit en voyant Fyndecano prendre sa soeurette par la main et l'emmener dans une danse effrenée.

Le chouchen coulait à flots, les rires fusaient de toute part. Sakura se sentait bien ici, mais sa bretagne lui manquait. Elle savait qu'elle devait rentrer bientôt, il le fallait, ses racines étaient là bas. Une lueur mélancolique remplie ses yeux; Saintes allait lui manquer, c'est certain.

Un homme, dont elle ne savait pas le nom, vient à son tour l'inviter à danser. Elle sourit ravie, cela faisait si longtemps que personne ne l'avait invité à danser. Allez, au diable les bonnes manières, elle ne le connaissait pas mais il semblait un homme ayant de bonne intention. Elle lui sourit, et accepta de le suivre. Il lui pris une main et posa l'autre à sa taille et la fit virevolter aussi vite qu'il pouvait. Ce qui eu pour effet de faire éclater de rire Sakura.

Mais bientôt, elle se mit à crier gràce en s'accrochant à son bras pour ne pas perdre l'équilibre.

Pitié messire, arrêtez vous, je crois que je vais être malade là.

L'homme s'arrêta net, et se mit à rire en voyant les cheveux de sakura tout emmélés autour de son fin visage, et ses joues rosies par la danse effrénée.

Merci messire pour cette danse.

Nuage était scellé et attendait patiemment dans l’écurie que l’on vienne le chercher. Le retour s’annonçait, nous devions partir. Mais une musique monta dans l’air et Nek me prit la main m’entraînant sur la piste de danse.

Tous les visages autour de nous étaient amicaux, ils rayonnaient de joie. Mes pas dansaient sur des pétales de roses jonchant le sol. Une multitude de fleurs avaient été effeuillée. Les musiciens s’amusaient à passer entre nous, danseurs avec leurs instruments de musique. Les enfants gambadaient parmi la masse mouvante de personnes en riant et criant de joie.

Un non-mariage très réussi.

J’embrassai encore ce couple merveilleux d’amis en leur offrant une attention.

J’espère que cela vous plaira. Merci encore pour ce moment partagé.


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Chavlik , revenant du coin où étaient entreposés les tonneaux , avait été littéralement happé par Miss , qui lui avait offert une superbe tenture.
Envahi par l'émotion , il avait saisi son amie Bretonne pas lés épaules et l'avait plaquée contre l'armoire Normande qui lui servait de poitrine, au risque de la broyer
Lâchant subitement la pauvre Missanges qui avait du mal à reprendre son souffle, le gros rouquin n'arrêtait pas de tripatouiller la tapisserie de ses grosses pattes en disant:

C'est merveilleux...merci mon amie...merci...

Un peu plus loin , la Saintais rejoignit sa femme, qui discutait avec Geniève.
La cavalière de Fyn avait aussi un beau présent pour les jeunes non mariés :le grand roux en fut encore plus touché, qu'il ne connaissait pas Geniève et début de soirée.
Il déposa alors un gros samck sur la joue rebondie de la jeune femme, avant de prendre Jerlac par la main en lui murmurant :

Allons voir les enfants, maintenant...
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la nourrice regarda la petite fille un instant.. et enfin avant de lui adresser la parole déposa côme dans son landau.
mais tu vois bien qu'il est trop petit, il ne sait pas marcher encore, va donc jouer avec des enfants de ton age petite, et arrête de m’embêter, tu vois pas que je suis occupé
elle recouvrit correctement les deux bambins sur leur couche du moment avant de nouveau de s'adresser a althéa.
déjà que je peux rien boire a cause de qu'ont veux pas pour mon lait,je vais pas en plus m'occuper de tout les chiards qui traînent

Frans regardait les invités qui s'étaient mis a danser. Certes, le bal avait commencé depuis un bon moment déjà, mais finalement il n'avait pas de cavaliere officielle.

Il se leva, cherchant quelqu'un en particulier et il la vit, dansant avec son frere.

Il s'approcha d'eux en essayant de ne pas faire chuter un des danseurs, ni de se prendre un coup causé par une jambe entrainée dans une valse endiablée.

Il arriva pres de Fyn et Valou et posa une main sur chacune de leurs épaule.

Dis moi, Fyn, tu me laisse une danse avec cette belle bretonne?

Sans même attendre la réponse, il prit les mains de Valou et... lui dit tout bas :

En fait je ne sais pas danser, mais, je vais essayer de suivre vos pas , l'important est que vous soyez pres de moi

Il la rapprocha contre lui et essaya de suivre tant bien que mal les pas de la jolie bretonne qui avait organisé ce non mariage, et qui, en plus, sentait terriblement bon !
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Nadjka avait suivi discrètement les festivités, impressionnée par le prêtre Sons, par le festin copieux, par les ruisseaux d'Armagnac, par les belles vêtures et surtout par la chaleur et la joie qui régnaient... Le bal battait son plein et elle regardait avec envie les danseurs... Toutefois elle craignait que son équilibre fut un peu trop instable encore pour la danse... A moins qu'un p'tit An Dro, ça à la limite elle aurait été capable...
Le jeune non-marié tripatouillait une tenture offerte par Missanges, sans s'éloigner trop des tonneaux! Sons avait enfin trouvé le temps de rejoindre sa Dona...
Un très beau non-mariage que ce premier non-mariage auquel elle assistait! Nadjka était heureuse pour Chav et Jerlac.
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Nel mezzo del cammin di nostra vita
mi ritrovai per una selva oscura,
ché la diritta via era smarrita.

Son boiteux qui était parti chercher du ravitaillement revint deux chopes à la main et lui dit:

Après cette chope, Madame, m'accorderiez-vous cette danse ?

Après cette chope, mon bel, je danserais toutes les saltarelles!!!

Nadjka vida sa chope d'un trait et avant que Leboiteux n'eut pu faire de même, elle l'entraîna parmi les autres joyeux drilles danseurs! Elle sentait son équilibre instable et fragile et elle le réajustait en s'appuyant sur son compagnon...

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Nel mezzo del cammin di nostra vita
mi ritrovai per una selva oscura,
ché la diritta via era smarrita.

Les invités commençaient à prendre congé, fatigués ou simplement pour rentrer chez eux. Ainsi, Missanges était partie dans les premières, accompagnée de Neck, son jeune mari; puis Frans s'était éclipsé à son tour bientôt suivi de Val..

Val sans qui rien de tout cela n'aurait été possible... Val qui avait offert à Jerlac et Chav une cérémonie et une fête que bien des mariés "officiels" auraient pu leur envier..

Fyn venait à présent de les saluer, sur le point de prendre la route pour Felger après près de trois mois d'absence..

c'est le coeur serré que Jerlac embrassa son ami breton..

Val et vous resterez à jamais dans notre coeur, Fyn.. prenez bien soin de vous et revenez nous voir très vite.. Vous aurez toujours votre place..

La fête touchait à sa fin.. Jerlac était exténuée mais plus heureuse qu'elle n'aurait jamais pu se l'imaginer..Avant de moucher une à une, les chandelles, elle se tourna vers son nouveau mari pour lui glisser, les yeux brillants d'un bonheur tout neuf :

Une nouvelle vie s'offre à nous loin de Saintes, mon Amour..
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