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La Primatiale de Bretagne

Meranie
La mère Méranie était revenue à Rennes pour une triste cérémonie, les obséque d'un membre de sa famille.
Le cercueil, posé au milieu de la croisée de transept était entouré de quatre sellettes sur lesquelles avaient été posés les éléments qui composent tout homme, l’eau et la terre, mais aussi le feu et l’air.
Dans une coupe était de l’eau, dans un panier d’osier était la terre cette terre bretonne que le défunt avait tant aimée, dans un petit récipient brique brûlaient quelques brandons et sur une des sellettes un anneau tressé en rotin laissait passé l’air.
Des fleurs avaient été déposées au pied du cercueil ainsi qu’une panière dans laquelle les fidèles présents pourraient déposer leurs offrandes, pain, fruits ou autres qui serviraient à faire charité après la cérémonie.

L’abesse s’avança auprès du cercueil et pris la parole s’adressant au défunt.


Phoenélion, tu es comme toute créature vivante , d’eau et de terre, mais tu es pourvu d’une âme qui, par l’amitié Aristotélicienne, si elle est digne, s’élèvera vers le Très Haut, ton créateur, et ne rejoindra pas le feu de l’enfer lunaire.

Le prêtre entonne alors le premier quantique à répons

Le prêtre : Après tous nos regards qui ont croisé le sien, que ses yeux puissent enfin voir le tien seigneur.

Les fidèles : Seigneur ne détourne pas ton regard de son âme.

Le prêtre : Après l’amitié reçue et qui a guidé sa vie, accorde lui l’amitié ultime qu’est la tienne Seigneur.

Les fidèles : Seigneur ne détourne pas ton regard de son âme.

Le prêtre : Après les peines et les larmes qui ont obscurci sa vie, illumine sa route pour l’éternité.

Les fidèles : Seigneur ne détourne pas ton regard de son âme

Le prêtre : Seigneur, nous tournons vers toi nos espoirs à l’heure où disparaît le corps que nous portons en terre et qui nous est cher.
Accorde-nous l’espérance de le revoir auprès de Toi pour une éternité d’éternité.


Tous : Qu’il en soit ainsi !
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Mère Méranie de Montfort-Toxandrie
Curé de Brest
Arzhel
Le Père Arzhel se présenta ne la primatiale. Il avait retenu ce jour dans ces rendez vous pour pouvoir assister aux obsèques d'un membre de la famille.

Le clerc n'avait pas eu l'occasion de discuter longuement avec ce cousin, mais le peu de conversation que certaines affaires l'avait amené à avoir avec lui, avaient démontrées ses qualités d'homme.


Sans un bruit le curé se plaça de manière ni trop avancée pour laisser la place aux proches, ni trop loin pour pouvoir se recueillir et entendre la cérémonie de Mère Meranie.

Arzhel récitait dans sa tête les paroles de Mère Meranie qu'il avait lui même prononcée lors de l'enterrement de certains griffons tombés lors de la guerre. Pour la première fois en revanche il récitait dans sa t^te les réponses.

Le clerc ne s'autorisa un murmure qu'à la fin du quantique:


Qu’il en soit ainsi !
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Lelfenoir
Lelf écoutait...

Lelf se souvenait...

Sa mine morose l’avait accompagné à Rennes, capitale de Bretagne, et ne l’avais d’ailleurs pas quitté depuis la fameuse lettre annonçant la nouvelle. Lelf se souvenait… son aimée, le visage blême, une lettre qui finissait de virevolter, et puis de glisser à ses pieds. Quelques secondes plus tard, leur couple n’était plus que deux linges blancs noués entre eux. Phoe, c’est ta sœur qui me permit de tenir à ta propre mort. Comme quoi…

Plus tard, ils avaient pris la route. Froidement. Presque silencieusement. Il avait fait gris, mais il n'avait pas plu. Et pourtant de temps à autre, des gouttes coulaient le long de la joue de sa douce, et lui retenant les siennes la serrait contre lui.

Phoe, es-tu vraiment partit ?


La cérémonie et le cercueil en témoignait. Et pourtant, il n’arrivait pas à le croire. Phoe,… le plus grand maire qu’il ait jamais connu, l’un de ses meilleurs amis, le frère de sa fiancée.

Il regarda le cercueil. Toute une vie enfermée dans une boite ? Lelf n’y croyait pas. Il voulait croire, en ce moment à la fin après la mort. Puisses-tu encore nous aider comme tu l’as souvent fait Phoe, ne serait-ce qu’en tant qu’esprit.

Les mots ne sortirent pas de sa bouche, mais il le pensa tout haut...

Qu'il en soit ainsi
Mimilia74
Mimilia était devant cette lourde porte ouverte, la gorge nouée... Elle savait ce qu'elle trouverait au bout.. un cercueil, avec dedans... un homme... son frere... le plus grand des hommes, un coeur d'or, une tete remplie.... Une attention de tout les instants... la vie les avait séparé petit... Mais ils s'étaient retrouvés... Mimi avait un mentor, une voile tendu dans le vent qui la poussait à avancer dans le monde, dans la vie et le bateau avait coulé... contre un roc... Impossible

Mimi serrait la main de lelf fort et un flot de larme salée ruisselait sur ses joues... Elle entra ... plus ou moins tenue par lelf.. dans la primatiale..Elle avança... fit son signe de croix comme un robot en fixant le cercueil... La réalité était là... le corps de phoe gisait entre 4 planche... froid éteint... il n'y avait plus la lueur magique dans ses yeux... cette force vive qui faisait qu'il était aussi majestueux que son aigle...

Devant Mimi et lelf se tenait Lara, Evan et Roxanne... Evan meurtri soutenait sa cousine... Roxanne, la fille de Phoe... pleurait.

La petite troupe s'assit et attendit Meranie...

Puis vient le temps du début de la cérémonie... Mimi n'avait pas la force de parler à haute voix... pale, blanche... elle répondait mentalement... le regard bloqué sur le cercueil.

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Meranie
Frères, sœurs, si nous sommes ici, c'est pour nous rappeler que Le très Haut se souvient de tout ce qu'il y a eu de bien dans la vie de nos défunts et lui demander de leur faire bon accueil.

Le signe de la lumière
un enfant de choeur allume en silence les cierges autour du cercueil

Le prêtre : "L’Amitié est la lumière du monde c’est la flamme qui réchauffe notre cœur.
Quelle éclaire maintenant la route de Phoenelion qu’elle la conduise maintenant au Royaume du Très-Haut !"


Le signe de la foi

Le prêtre : « Phoenelion nous déposons cette croix aristotélicienne sur ton cercueil.
Cette croix est le signe qui te relie à Aristote et Christos, qu'elle soit pour toi signe de salut et de cette vie nouvelle qui ne finira pas »


Le signe des amis

l’un des amis du défunt apporte la corbeille de l’amitié

Le prêtre :« Phoenelion, nous déposons ces présent au pied de ton cercueil, signe de notre amitié, signe de notre prière, signe de notre cœur".

Le signe de la mémoire


Ces obsèques nous rappellent plusieurs choses :
- Le souvenir d'un Ami aristotélicien qui vient de nous quitter. D'un homme qui avait une histoire, unique, avec le Très Haut. Qui était entouré de tendresse par celui-ci. Qui a fait, ou non, l'expérience de cette tendresse.
Qui avait une histoire avec la Bretagne :
Il était ce qu’il était…
Il reste et restera un ami et un frère.
Nous voici nombreux dans cette demeure, autour de Phoenelion pour prendre conscience de ce lien d'amour qui l'a toujours uni à notre créateur, qui unit à lui à chacun de nous, à tout instant.
- La mort viendra pour chacun de nous, pour les uns tôt, pour les autres plus tard. Pour les uns dans leur jeunesse, pour d'autres dans leur vieillesse.
Le Seigneur nous prévient : "Soyez prêts, soyez toujours prêts car vous ne savez ni le jour ni l'heure".
Aristote nous a guidés et Christos nous invite à prendre exemple sur lui, à trouver notre joie à vivre pour les autres, à aimer comme ils nous ont aimés.
Notre présence ici est prière. Nous invoquons Aristote qu’il mesure les péchés de notre frère et que Christos intercède auprès du Très Haut pour qu’il le reçoive en son Paradis.

Laissons maintenant ceux qui l’on connu parler de lui.


(je vous laisse jusqu'à demain soir pour répondre, je finirai demain à 21H00, cette phrase sera supprimée à l'édition)
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Mère Méranie de Montfort-Toxandrie
Curé de Brest
Salome_andrieux
En tenue de Deuil, robe blanche et cheveux retenu par un fil d'or, Salomé avançait dans l'allée centrale au bras de son père. Il y avait quelque chose de changé dans son visage, une légère pâleur bien sûr, mais l'enfance qui hier encore arrondissait un peu ses joues, semblait s'être retiré tout à fait.

Son "Phoenix", comme elle aimait l'appelé, n'était plus. Elle lui avait tenu la main durant ses jours d'agonies, elle avait vu son dernier souffle s'évaporer dans la fraîcheur du petit matin, elle lui avait fermé les yeux de ses doigts aussi glacés que si la vie s'était retiré d'elle aussi.

Ils s'assirent aux côtés de Mimillia et de sa famille. Salomé serra la main de celle-ci mais elle n'eut pas le courage de la regarder dans ses beaux yeux mouillés de larmes. Il n'était pas temps encore de pleurer ...

Les mots de Méranie peinaient à arriver jusqu'à elle. Il lui semblait être une longue litanie, une complainte, celle des mots qui ne consoleront jamais le chagrin.


Laissons maintenant ceux qui l’on connu parler de lui.

Et ceux qui l'ont aimé à en mourir ? Ceux qui ont déposé dans ses mains leur coeur ? Ceux qui avaient scellé leur âme à la sienne ? Ont-ils le droit de se lever et de crier leur colère ? Ont-ils le droit de demander des comptes ? Pourquoi ? Votre Dieu répond-il à toutes ces questions ou se contente-t-il d'un chapelet de mots en guise de réponse ? Piètre consolation.

La colère empêchait très certainement les larmes de couler, mais Salomé, qui se taisait depuis des jours, ne voulait pas encore se départir de cette rage, car elle lui permettait de rester debout, fière face à la mort.

Elle se leva pour aller parler de lui puisqu'elle l'avait connu. Lâchant la main de Mimillia, elle passa devant son père qui la regardait avec des yeux inquiets. Face à l'assemblée, trouverait-elle les mots ? Ses lèvres remuèrent un peu mais aucun son n'en sortit. Elle jeta un oeil affolé à son père, puis à Mimi, et puis, ses yeux tombèrent sur le cercueil. Le sourire de Phoe lui revint en mémoire. Elle sourit aussi. Et les mots se formèrent, limpide comme la rivière qui avait accueillit leur jeux au abords de Rennes, sa voix, fragile encore du silence qu'on lui avait imposé.


Je suis ... Lorsque je l'ai rencontré il s'agissait d'un malentendu, mais quel merveilleux malentendu. Une rencontre, comme le ciel en fait parfois cadeau aux hommes sans qu'ils le méritent. Et à chaque fois que nous nous voyions, nous le vivions comme des moments volés à la fatalité.

J'aimerais dire tant sur lui, car il y aurait tant à dire. Il était généreux, fort, fière, la beauté qu'il avait dans le coeur se lisait sur son visage. Je n'avais rencontré, jusqu'à lui, aucun homme de cette race-là, celle des seigneurs.

Son regard errait dans le vide. Tant de souvenirs lui venait en mémoire.

Il avait un fort attachement pour sa famille, ses décisions il les prenait toujours en pensant à leur bien-être avant le sien. Même lorsqu'il me demanda de devenir sa femme, il ne changea pas, et je ne lui aurait demandé cela pour rien au monde. Ses nombreuses responsabilités, sa manière toujours chaleureuse et ouverte de répondre à ses élèves, à ses collègues, participaient à faire de lui un homme que j'admirais profondément. Je sais que la vie m'a enlevé une promesse de bonheur, la promesse d'un époux, d'un père pour les enfants que nous aurions eu. Mais ce chagrin, que je croyais immense, n'est rien face à celui de sa fille et de sa soeur que je sais incommensurable.

Elle baissa la tête et regarda ses mains qui tremblaient. Elle s'approcha du cercueil de Phoe et laissa ses doigts se poser sur le bois.

A toi, mon seigneur, mon prince, mon Phoenix, je te souhaite le repos que tu ne méritais pas encore, je te souhaite la paix, et que tes ailes ne se déploient que pour voguer vers un monde meilleur...

Il n'était pas temps encore de pleurer ...
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CaC de Bretagne. "Autant que savoir, douter me plaît"
Preciosa15
Préciosa arriva dans la primatiale, le visage défait, le regard éteint. Elle étouffait ses sanglots. Elle avait accouru dès qu'elle avait appris la nouvelle.
Phoe, son ancien collègue, l'un de ses meilleurs amis à qui elle vouait une estime et une adoration sans borne n'était plus. La jeune femme s'avança dans la nef et vit le cercueil se rapprocher. Elle eut un frisson de dégout, l'homme avide de liberté qu'elle avait connu était allongé, froid, toute vie retirée de son corps et de ses yeux entre ces planches.
Elle approcha, portant entre ses mains, une couronne de fleurs ainsi qu'un ruban qu'elle vint déposer devant le cercueil, sa main effleurant celui-ci en un dernier hommage.
Salomé, la fiancée de Phoe venait de terminer son hommage.
Précio attendit que la jeune femme soit retourné s'asseoir et faisant volte-face, et prenant son courage à deux mains elle regarda l'assemblée.

Son regard se porta sur Roxanne, qu'elle avait vu alors qu'elle n'était encore qu'un bébé. Elle lui sourit à travers ses larmes.

Peu d'entre vous me connaissent. Je suis Préciosa de Plantagenêts de Saint-Pol, et j'ai connu Phoe il y a un peu plus d'un an. Nous travaillions en collaboration en tant que communicants et ambassadeurs. Nous avons tout de suite sympathisé.
Nous étions tous deux épris de liberté et avions le même amour pour la Bretagne et le travail que nous faisions. Il m'a communiqué sa passion pour les aigles et m'a appris à ne plus en avoir peur et les apprivoiser.
Il me parlait souvent de sa fille, qu'il aimait plus que tout.


Se tournant vers le cercueil .

Phoe, tu étais mon ami, un ami sincère et loyal et je sais que je n'en retrouverai jamais aucun comme toi. Tu étais fidèle à toi-même et tu l'es resté jusqu'à la fin de ta vie.

Avec un mouvement de colère.

Excusez-moi ma mère, mais qu'Aristote nous l'ait repris, ce n'est pas juste. J'ose croire qu'il avait besoin d'un homme tel que lui auprès de lui pour servir ses desseins. Phoe était un homme de bien, sincère et droit. Comme le dit si bien sa fiancée, il était de la race des seigneurs. Et tel que je le connais, il doit être déjà en train de déployer ses ailes.

S'approchant du cercueil de nouveau et le caressant du plat de la main, de longs sanglots dans la voix.

Tel un phoenix, c'est auprès d'Aristote que tu vas renaître et déployer tes ailes.

Elle pensa soudain que là où se trouvait Phoe, son aigle n'était pas loin et, ravalant ses larmes, elle poussa le sifflement que Phoe avait mis des jours et des jours à lui apprendre, il s'était longuement moqué d'elle d'ailleurs.

C'est alors que par les grandes portes, arriva son aigle impressionnant qui vint se poser directement sur le cercueil. On eut dit que l'animal gémissait. Préciosa tendit son bras et sifflotait ainsi que le lui avait appris Phoe et l'aigle la regardait en penchant la tête et tout à coup, il vint se percher sur le bras de Précio. La jeune femme lui caressa la tête et lui murmura, 'tu me reconnais'.

La jeune femme se retourna vers le cercueil.

J'en prendrais soin pour toi si tu le veux bien.

Elle se dirigea vers le banc, les yeux emplis de larmes, et caressa la joue de Roxanne au passage.



Mimilia74
Mimilia éplorée écoutait ses amis et inconnu parler de son frere. C'était un grand homme ça nul l'ignorait... Mimi serra la main de Salomé lorsque celle-ci vient la prendre... et tenta de lui sourire...

Puis un aigle majestueux arriva... cet aigle Mimi en connaissait les moindres plumes... il était depuis quelques mois accroché et indécrochable de l'épaule de Phoenellion... il devait sentir la dernière heure venue... L'aigle émit un cri tenant plus du phoenix que de l'aigle... complainte mettant un peu de cicatrisant sur le coeur en feu de Mimilia. Preciosa vint s'assoir et caresser la joue de Roxanne...

Mimi serra la main de son fiancé pour se donner du courage... regarda son fils et Roxanne... se leva et leur tendit ses mains... les jeunes prirent chacun une quenotte et montérent vers le cercueil avec mimi... un instant de silence, coupé par les larmes... Mimi laissait les deux cousins faire leur au revoir l'un au parrain, l'autre au pére... Puis elle les serra fort dans les bras et ils décidérent d'aller rejoindre le banc
.


Mimi posa une main sur le cerceuil comme pour redonner un peu de chaleur à ce corps sans vie... elle murmura

je t'aime Phoe, tu me manques déjà tant... repose en paix.

Mimi leva les yeux sur la primatiale... et regarda le rayon de soleil qui semblait enfin percer les nuages et entrer dans la lourde porte mal fermée... mimi prit sa respiration et entama calmement son hommage.

Phoe, mon frere, mon mentor, tu es un grand homme... une icone pour cette petite fille que je suis... ce début de femme naissant et brisé par ta perte.
Enfant tu étais déjà un garçon formidable... j'ai des vagues souvenirs des jeux que nous faisions ensemble... et surtout une image terrible de cette colére dans tes yeux lorsque tu nous as cru mort avec Marick et que tu as transpercé les briguand ayant tués nos parents.... déjà là naissait le mythe phoenellion... Quelques 15 annés plus tard nous nous retrouvons ... chantant la berceuse inventer par Maman que tu es aujourd'hui parti rejoindre.... te rappelles-tu cette joie naissante dans nos trois coeur? la fraterie réunie et jamais rien ne devait nous séparer... Je n'avais pas immaginé qu'Aristote te rappelle à lui.


Mimi sortant de sa transe quitta des yeux ce rayon de soleil et posa ses yeux sur son fils, ses enfants, sa nièce.

Mes petits rappellez vous toujours quel Homme était Phoe, un amour de Breizh... Un amoureux de Vannes, des lois, des bretons. Il avait réussi à transmettre joie et force autour de lui. C'était un homme immensément respecté... et imposant. Un pillier.

Mimi ne put en dire plus, ne put dévelloper la chose... Son frere à la mairie, son frere prof, son frere soldat, son frere FRERE, son frere Ami... les larmes reprirent place dans sa gorge... Mimi posa le médaillon famillial sur le cercueil, se pencha pour baiser le bois et reprit lentement sa place prés de Lelfenoir.
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Coldtracker
Un colosse vint discrètement assister à la cérémonie puis s'en vint .....
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Anisabella
Discrètement, Anisabella entra dans l'église. Le chagrin y était palpable.

Elle avait tenu a être présente pour le dernier hommage à un homme de bien, tel que l'était Phoenellion de Montfort Laval.
Laissant la tristesse de ses proches s'exprimer, elle tint ses paupières obstinément baissées et se mit a prier.
Meranie
Le signe d’adieu

Le prêtre : Avant de quitter la chapelle, nous allons dire un dernier adieu à notre frère Phoenelion
Avec respect et affection, confions-le au Très haut, dans l'espérance de nous retrouver un jour auprès de Lui .


La mère Méranie fait respecter un long moment de silence


Avec tous ceux qui nous ont précédés et qui vivent déjà auprès du Seigneur,
avec l'immense cortège des saints, nous lui souhaitons un bon dernier voyage à son enveloppe charnelle.




CIMETIERE

Les fidèles se rendent en procession derrière le cercueil, le froid le vent, la pluie, en font une triste et longue file noire et silencieuse qui se rend au cimetière.
Arrivés devant le trou béant qui doit avaler l’enveloppe charnelle du défunt, les fidèles se rangent et écoute les dernière prière de la mére


DÉPOSITION AU CIMETIÈRE


Nous allons maintenant confier à la terre le corps de notre frère dans ce lieu où reposent déjà tant de défunts de nos familles. Le moment est venu de lui dire "à Dieu".
C'est un moment de tristesse, mais il faut que l'espérance reste forte en nous, car nous espérons revoir Phoenelion quand Dieu nous réunira, dans la joie de son Royaume.


(silence pendant la descente du cercueil)

Ensuite prêtre asperge le cercueil d'eau bénite et dit :

"Cette eau, souvenir de ton baptême,
nous rappelle que Le Très Haut a fait de toi son enfant.
Qu'il te reçoive aujourd'hui dans sa Paix !"

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Mère Méranie de Montfort-Toxandrie
Curé de Brest
Lelfenoir
Lelf avait suivi le cortège funèbre.

Funeste. La foule était importante, Lelf reconnu des visages, mais ne pris pas le temps d’y poser un nom. S’il y avait essayé, le monde se serait appelé Phoenellion.

Passé devant le cercueil, il n’avait pu parler. Les paroles avaient voulu sortir, mais s’étaient perdus dans les méandres de ses pensées, de ses souvenirs, et de sa tristesse. Seul le nom de son ami défunt avait trouvé la force de sortir de ses lèvres dans un murmure. Il rejoint ensuite son aimée, qu’il enlaça amoureusement et serra l’espace d’un instant contre lui, espérant la réconforter autant qu’il le pouvait. Il avait voulu la main qu’il glissa dans la sienne le plus chaude et rassurante possible.

Il prit par l’autre main Evan, filleul de Phoe, et Lelf pria le ciel pour qu’après lui avoir repris son parrain et sa marraine, il laisse le garçon dormir sans cauchemar. Arrivé au cimetière, Lelf observa la curée de Brest rendre un dernier hommage à Phoe. Des larmes coulaient sur les joues de sa fiancée, et Lelf souleva Evan dans ses bras, trouvant le courage de lui sourire, ainsi qu’à sa mère.

Il resta longtemps, fixant le trou creusé dans la terre bretonne. Les images et les pensées se bousculaient dans sa tête.

Le corps de l’homme qui tous sa vie avait été au dessus des autres, serait bientôt 4 pieds sous terre.
Trugarez pour tout Phoe….
Mimilia74
Mimilia suivait le cortége en tenant par la main Lara, Roxanne marchait devant eux... le jeune adolescente avait besoin de solitude... Mimi la surveillait du coin de l'oeil...

Puis ils arrivèrent au cimetière... et la longue descente de cercueil... Mimi avait mentalement l'impression de ne plus être là. Elle était absorbé par la dernière maison de Phoe...

Peu à peu Mimi reprenait pied avec la réalité... il lui fallait être forte... Elle caressa la joue d'Evan, pressa la main de lelf puis se détacha et s'avança pour rejoindre sa nièce... Elle lui posa une main sur l'épaule... la jeune se retourna et s'effondra en larme dans les bras de Mimi...

Courage Roxanne, Courage... Mimi lui carressait les cheveux tout en regardant les amas de terre recouvrir peu à peu la boite de bois...

Elle leva les yeux au ciel et murmura


Soit heureux là haut, Phoe.
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Preciosa15
Précio avait suivi le cortège mais était resté à distance près d'un arbre, lors de la descente en terre du cercueil. Elle n'était pas de la famille, elle préférait les laisser se recueillir en paix.

Elle caressait la tête de l'aigle de Phoenellion, Phoenix, qui n'avait pas bougé de son épaule. De petits sons et gargouillis s'échappait du gosier du rapace qui regardait la scène un peu plus loin de son oeil perçant.

Les larmes coulaient sur les joues de Précio. Mettre en terre un homme autant épris de liberté que Phoe. Les souvenirs affluèrent à sa mémoire. Tous ces jours passés à apprendre avec lui à apprivoiser Phoenix, cet aigle qui représentait tant pour Phoe. Leurs fous rires, leurs discussions animées, ses confidences sur sa fille, leur amour pour la Bretagne, leur passion pour la diplomatie, leurs retrouvailles amusées lors de l'investiture de la duchesse Juallia et les cours de gestion municipale qu'elle suivait, l'ayant comme professeur et mentor.
Elle avait d'ailleurs mis la salle de classe dans laquelle officiait Phoe en berne, drapée de draps de crêpe noir et informé les élèves du décès de leur professeur.

Les pelletées de terre recouvraient maintenant le trou où avait été placé le cercueil. La jeune femme se signa.

Trugarez mon ami, et continue de veiller sur nous de là-haut.

Elle se dirigea vers la sortie, le coeur étreint d'une angoisse indéfinissable et les yeux empreints d'une grande tristesse, le visage blême.
Tompi
je me mis dans le font de l'église

et me mis a prier pour le repos éternelle de son ame
je ne le connaissais pas beaucoup et tout naturellement mes pensées allaient
vers sa sœur qui ais la mairesse de mon nouveau village
_________________
trois point ces tout
détenteur du stère d'or de vannes de l'année 57 catégorie sapin
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