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La Primatiale de Bretagne

Clodeweck
De retour du Palais épiscopal, afin de retrouver les clercs qui avaient fait le déplacement depuis l'ensemble du Duché, le père Clodeweck, croisa sur le parvis plusieurs personnes dont Nilas qui semblé, contrarié, une habitude chez lui pensa le clerc.

- Tu sembles contrarié, mon fils, quelque chose ne va pas ? Je comprends que tu sois en attente du résultat des élections mais une crispation permanente peut amener des humeurs noires, d'après Galien la santé peut en souffrir.
Puisque tu es là, il est une chose qui me surprends c'est ta présence à la messe, t'es tu confessé depuis la Bourgogne.
Tu vas sans doute mal prendre ma question, mais elle est de mon ressort !
Je n'ai de haine pour personne pas plus pour toi que pour un autre, mais tes exploits vis à vis de l'église devraient plutôt t'éloigner des lieux consacrés !
A moins que tu ne fasses comme ceux qui sont supérieur à tous, que tu te t'invente ta religion tout seul face au Très Haut.
Beaucoup de nobles font cela , ils s'estiment plus beaux, plus grands et plus forts. Plus important, meilleurs et ne souffre aucun intermédiaires entre eux et Dieu. Si Dieu veut bien avoir la servilité de leur demander audience bien sûr. (souriant)
Mais quelque chose me dit que tu es par trop intelligent pour faire partie de cette engeance imbue d'elle même.
Alors explique moi si tu veux bien.
Et pour te mettre à l'aise je vais te donner la première partie du dialogue. La seule chose qui peux mettre un vrai fossé entre nous serait le mensonge.
Je suis là pour guider les hommes, les grands comme le peuple vers la vertu. Pas pour les chasser ni les exclure.

Le prêtre attendit la réponse avec un léger sourire.
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Cardinal inquisiteur, Archevêque de rennes, Primat de Bretagne
Lorenz
Aussi discrètement qu'elle était arrivée, Lorenz quitta la primatiale. Elle croisa le regard de Monseigneur sur le parvis, mais il était déjà en grande discussion avec un homme qu'elle n'avait jamais vu auparavant.

Elle retira la couverture de sa monture, la roula avec précaution et se remit en selle. Bientôt elle aurait rejoint Roc'han.
Clodeweck
Tiens , une silhouette familière ? Je n'arrive plus à me souvenir, mais la personne qui vient de passer me rappelle vaguement quelqu'un, mais tellement vaguement.
La seule chose dont je soit sur c'est qu'elle était à Rennes. Mon souvenir m'indique plutôt des bons moments. Qui cela peut il bien être ?
Le père chassa les images d'un geste de la main et resta attentif à la réponse de Nilas.
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Cardinal inquisiteur, Archevêque de rennes, Primat de Bretagne
Nilas
Nilas attendait le Primat sur le parvis de l’église, lorsque celui-ci s’avança jusqu’à sa hauteur pour avoir une conversation.

Il écouta attentivement l’homme d’église lui parler avant de prendre un air pensif. Tant d’idées se bousculaient dans son esprit. Des phrases lui venaient aux oreilles, des souvenirs lui revenaient à l’esprit.

Il resta planté là durant quelques secondes avant de briser le mur de silence et de réflexion derrière lequel il s’était enfermé pour lui répondre d’une voix humble et calme.


Oui émminence, quelque chose ne va pas et je crois qu’il y a bien longtemps que j’aurais du venir ici bas.


Nilas eu l’air étonnement sincère.


Ma présence à la messe vous a étonné. Je suis pourtant Aristotélicien baptisé et croyant mon père, je n’ai donc fait que venir m’adresser à mon sauveur pour lui rendre grâce et implorer sa miséricorde.


Les mots lui jaillissaient de la bouche comme l’eau coule de la source…


Il est certain que je n’ai pas toujours été le plus fervent de tous les serviteurs du Très Haut, mais de vous à moi, j’ai durant un temps été en contentieux avec notre seigneur.

Voyez vous emminence, il se trouve qu’il fut un temps où notre seigneur le père jugea utile de rappeler à lui celle qu’il avait reconnue comme ma femme.

Ma tristesse fut grande, ma colère et mon incompréhension d’autant plus, ma perdition coula de source…

Oui mon père j’ai pêché. Ma vie fut combat, contre le pouvoir Francoy contre qui j’ai lutté sans merci. J’ai renversé leurs gouvernants et fait couler le sang de nos ennemis d’antan. Trop de sang à mon gout. Orléans fût pour moi une révélation. Une révélation qui me fit comprendre que je m’étais écarté du chemin ; chemin qui une fois la lumière revenue s’est à nouveau ouvert devant moi, naturellement.

L’amour pour une terre, notre terre m’a permis de retrouver la raison sur les ruines fumantes d’Orléans. Ma convalescence fut mon purgatoire. Ma venue en Bretagne, mon chemin de croix. L’amour chaste que j’éprouve aujourd’hui pour une femme que je désire prochainement faire mienne m’a rendu l’espoir. Le Peuple Breton, l’envie de bien faire… Oui mon émminence, je crois de nouveau en l’avenir.

Mon âme est pour autant souillée par certain des actes de mon passé et je me dois de faire acte de confession, de repentance et de contrition devant le seigneur notre père.

Oui mon père, je vous demande aide et assistance. Permettez à mon âme de trouver le salut et la paix en me permettant de m’adresser au Très Haut, car ma foi j’ai depuis quelques temps retrouvé. Il est temps pour moi, temps de me mettre à nu devant le seigneur pour que mon âme trouve le salut et moi-même, l’absolution de mes péchés.

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Nilas d'Artignac, Duc de Bretagne

Armeria
Tapie dans l'ombre, seule endroit ou elle se sentait bien en ce moment, elle avait écoutée les paroles du saint homme. Préférant ne regarder personne... préférant seulement écouter.

Des bruits sourd sur le sol, des ombres passant près d'elle. Les gens quittaient le lieu, certains en colères... d'autres simplement soucieux. Où était passé cette gaieté de jadis... où se cachait-elle.

Elle s'agenouilla et se signa... priant pour eux. Que pour eux... se demandant ce qu'il adviendrait de leurs avenirs. Avenir dont le sien n'importait peu en ce moment. Avait-il réellement déjà compté à ses yeux. S'était-elle oubliée... comme certains.
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Amicus certus in re incerta cernitur
Slaine
le jeune homme a la cicatrice était debout dans un coin, plutôt discret de nature il préférait s'écarter un peu de la foule et passer inaperçu.
Il priait, et suivait la messe de Clodeweck en marmonnant des mots inaudibles pour tous en regardant ce qui se passait devant, ainsi que la scène des deux femmes apparemment outrées de ce qui venait de se dire. Et oui... l'église n'était pas une machine a pardons ni une fabrique de pain et de vin. L'eglise n'était pas spectatrice silencieuse laissant tout et n'importe quoi se passer sans dire mot.

- Hum...

Le jeune balafré laissant un très léger sourire charismatique apparaître sur son visage semblait signifier qu'il approuvait les dires du primat, après avoir assisté à ça, il attendit la fin de la messe pour se diriger vers la sortie d'un pas plutôt lent avec un très léger sourire en marmonnant d'un ton inaudible pour les autres

- heureusement qu'il y en a pour dire ce qu'il en est
Bounia
Maximus en entendant le brouhahas tiras sur la robe de sa mere et lui dit

Maman Maman quand tu prie toi ca fait pas autant de bruit

au mot de son fils bounia rougis. Bounia lui dit

tu vois mon fils, il ne suffis pas d'etre noble pour avoir du respect pour certain lieu.

Bounia regardas autour d'elle, et lui dit

apprend la patience mon fils, a ecouter, a te remettre en question a ne pas tros juger. Analyse le tous, prend du recule, et ton esprits verras plus claire.

Bounia ferma les yeux, ses yeux rougis par ses paroles qu'elle aurais voulut appliquer, il y as de cela plus de neuf mois en arriere.Maximus s'inquietas en regardant sa mere et lui dit

viens maman! trop de bruit te fatigue rentrons.

Bounia regardas son fils et lui dit


tu as raison mon fils rentrons.

En passant pres du pere clodeweck, bounia, aurait souhaiter, lui dire qu'elle avait recu une bonne lecon de cette journée , mais en constatant la grande discution, qu'il avait avec messire Nilas elle s'eclipsas.
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[img]http://img68.imageshack.us/my.php?image=banniere5ho0.jpg [\img]
Clodeweck
Le prêtre avait écouté le Maréchal jusqu'au bout sans l'interrompre. Il baissa la voix, le parvis n'était pas une tribune et répondit à ce dernier.

- Peut être aurait il fallu commencer par cela, mais il n'est sois disant jamais trop tard pour bien faire.
Admettre ce que l'on a fait est déjà un grand pas vers la rédemption, viens me voir je t'apporterai toute l'aide dont je suis capable pour cela, mais cela ne regarde que toi nous continuerons cette conversation en privé.
Pour ce qui est de juger, tu m'a entendu le dire, seule le trés Haut eu a le pouvoir c'est donc sur ce qui a été ta vie et sur ce qu'elle va étre à présent qu'il te jugera. Moi je ne peux que t'aider à obtenir le pardon des hommes.

Prenant, Nilas par le coude il l'entraina légèrement à l'écart.

Je t'attendrai dans mon bureau où je commencerai par t'entendre en confession. Au fait as tu un confesseur ? Veux tu que je t'en nomme un...de courageux ?

Souriant à sa dernière boutade le prêtre salua Nilas.

- Je te laisse mon fils je dois rentrer, la paix soit avec toi.
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Cardinal inquisiteur, Archevêque de rennes, Primat de Bretagne
Niveaelle
Niveaelle arriva. Elle poussa la porte ..

En entrant elle regarda autour d'elle avec une grande admiration


Monseigneur ?!
Clodeweck
MESSE DU DIMANCHE



Le père Clodeweck, fatigué et contrarié c’était rendu à la Primatiale de Bretagne, ce dimanche pour y dire la messe,. Il entra donc, dans l’église, salua Niveaelle qui l'interpellait en lui intimant qu'ils se verraient après l'office, et remonta silencieusement, jusqu’à la sacristie. Les messieurs du chapitre et les clercs de Rennes avaient pris place dans les stalles. L’archevêque, suivi de son secrétaire et des franciscains de Bruz monta jusqu’au chœur. Puis, après s’être revêtu des ornements sacerdotaux, le prêtre, s'avança vers l’autel

Mes biens chers frères, fidèles Aristotéliciens.
Bienvenue en cet office, qui comme vous le savez, est l’occasion les mercredi et dimanche, entre fidèles aristotéliciens, de partager un instant de spiritualité et de convivialité dans la communion de l'amitié aristotélicienne. Mais avant de partager ce moment ensembles, il faut nous repentir de nos pêchés.

Oremus :

Citation:

Pardonnez nos fautes, Seigneur, afin que nous puissions pénétrer jusqu'au Saint des Saints avec une âme pure, jusqu'au cercle d'amitié le plus intime.
Qu’il en soit ainsi.

Après un court moment de silence, le prêtre, revint vers les fidèles, pris l’allée centrale et se dirigea vers la vieille chaire. Il réalisa soudain que depuis l’accident mortel de la sœur Mahaudt, il n’y avait plus de chaire. Il fit demi-tour et revint vers l’autel puis s’approcha de la lisse et entreprit de s’adresser aux Rennais.

Rennes Primatiale le 21 décembre

Mes frères, mes sœurs,

Je vais vous parler d’humilité…et donc de la vanité, l’un n’allant pas sans l’autre.
J’entends déjà certains répondre, pour qui se prend-t-il, comment ose-t-il donner des leçons ?
Je vais donc répondre tout de suite cela leur évitera de tâcher le sol d’un excès de salive, je me prends pour le représentant de l’Eglise Bretonne en cette année 1456 et prêcher la vertu est mon devoir.
De plus, nous ne sommes pas là pour parler de moi.
Je disais donc que je voulais vous parler d’humilité, car le mot ne semble pas être à la mode.
Que des gens courent après le pouvoir ce n’est pas nouveau et j’aurai presque à penser que cela est humain.
Mais…Je préfère penser que les gens sont de bonne foi et qu’ils font, dans leur majorité, tout pour aider leur prochain.
Alors pourquoi, pourquoi voit-on des équipes municipales crier victoire en écrasant sous les quolibets leurs adversaires moins chanceux ?
Alors pourquoi voit-on des élus cracher sur d’autres parce qu’ils ont recueilli quelques voix de plus ?
Je viens de parler d’élus, alors je précise pour ceux qui n’ont toujours pas compris que la politique est la vie de la cité…
Oui mes frères et sœurs, quelque soit le nombre de voix obtenues par un élu, être incapable de modestie est un manque de respect vis-à-vis des autres candidats bien sûr, mais aussi vis-à-vis de tous ceux du peuple qui ont voté pour les vaincus.
Vae Victis ne doit pas être un cri de victoire électorale.
Alors à tous, je dis, restez modestes, dans la victoire comme dans la défaite, et vous serez grands en vertu.
A l’inverse de l’humilité il y a la vanité :
Vanitas vanitatum….
Vanitas vanitatum, et omnia vanitas disait un vieux livre. Vanité des vanités, tout est vanité ! Quel profit l'homme retire-t-il de toute la peine qu'il se donne sous le soleil ?
Quel orgueil tire t il d’une gloire éphémère et temporelle ?
Vanité
Tel qui comme chef d’armée a tué deux hommes et trois alouettes, dont deux étaient cardiaques, se prend pour Alexandre le grand.
Tel qui comme élu par un peuple endormi, n’aura semé que désordre et malheur se prendra pour un grand souverain, pour la lumière du monde, pour Dieu, parfois.
Tel Duc ou comte ou souverain qui n’aura que guerroyé sans jamais apporté le bien à son peuple, se croira une icône
Tel élu ayant eu trois voix de plus que son voisin se prendra pour l’élu du monde, pour un messie !
Tout cela est vain car inutile
Une génération s'en va, une génération arrive, St Admin regarde partir les uns et arriver les autres. Les arrivants ayant méconnaissance ou oubli de ceux qui les précédaient et la terre subsistent toujours. Le soleil se lève, le soleil se couche ; il se hâte de retourner à sa place, et de nouveau il se lèvera. Le vent part vers le midi, il tourne vers le nord ; il tourne et il tourne, et il recommence à tournoyer.
Tous les fleuves vont à la mer, et la mer n'est pas remplie, dans le sens où vont les fleuves, les fleuves continuent de couler. Tout discours est fatigant, on ne peut jamais tout dire. L'œil n'a jamais fini de voir, ni l'oreille d'entendre. L’esprit de vouloir, le cœur d’aimer.

Ce qui a existé, c'est cela qui existera ; ce qui s'est fait, c'est cela qui se fera ; «Nihil novi sub sole »il n'y a rien de nouveau sous le soleil. Y a-t-il une seule chose dont on dise : « Voilà enfin du nouveau ! » - Non, cela existait déjà dans les siècles passés. Seulement, il ne reste pas de souvenir d'autrefois ; de même, les événements futurs ne laisseront pas de souvenir après eux.

Alors Pourquoi ? Si la guerre, si la richesse, si le lucre, si les honneurs sont inutiles et vains !
Pourquoi s’adonner au mal quand le bien au moins est agréable ?

Je ne citerais qu’une phrase, non pas de Ste Boulasse, mais dite en parlant d’elle :
• Vraiment une telle félicité ne peut être que divine ! Pardonne nous Boulasse pour notre aveuglement ! (Childehald devant le corps supplicié de la Sainte)
Oui la réponse est là même devant la Ste patronne des vignerons et des taverniers que devant tout homme digne de ce nom.
Le bonheur et la voie à suivre ne se trouvent que dans le bien car il est bien, vu que rien d’autre ne sert mais que nous serons jugés sur nos bienfaits.
“Benefactis proxime ad deos accedimus.”

Sit nomen Domini benedictum

Je reste, à la disposition de toute personne ayant quelque chose à me demander, du plus humble des Bretons au plus titré. Tout en recevant en premier lieu le plus humble.


Paroissiens, paroissiennes, redisons cette prière :


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Cardinal inquisiteur, Archevêque de rennes, Primat de Bretagne
Niveaelle
Nivea' s'assis et écouta la messe avec intention
Lorenz
Il faisait trop froid dans son appartement malgré le feu qu'elle avait entrepris de raviver. La journée lui avait semblé longue jusqu'alors et elle frissonnait de plus en plus, ses mains la faisant souffrir plus qu'elle ne voulait se l'avouer. Lorenz décida donc de sortir plus tôt que prévu pour marcher dans les rues de Roazhon. Bientôt les cloches de la primatiale se mirent à sonner, annonçant le début de la messe de ce dimanche.

Elle pressa le pas et entra dans l'église en même temps qu'un grand nombre de fidèles. Se mêlant à la foule, la femme prit place sur un banc vers le centre de l'édifice. Elle espérait se réchauffer plus facilement ainsi et écouter attentivement le sermon de Monseigneur.
Chacha2214
Chacha de Guérande entra en la primatiale et y prit place discrétement. Après avoir couru un peu partout, elle appréciait le calme du lieu de culte, la maison d'Aristote. Elle n'écouta le prêche que d'une oreille, se rémémorant ses affaires courantes. Elle avait du différer son départ du chateau ducal, ses malles pourtant fin prêtes, ainsi qu'elle à laisser la place. Il n'en fut rien. Peu lui importait dans le fond, elle était prête à rester le temps qu'il faudra dans l'intérêt de Breizh.
Point de précipitation.

La Duchesse sortit de sa torpeur quand le Primat invita les fidèles à réciter la prière. Les mains jointes, elle entonna dans un murmure à peine audible la prière, sereine.
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Killdragon
Le froid hivernal se mettait en place et une épidémie avait fait rage, n'épargnant que peu de gens.
Kill, qui était pourtant de bonne consistance, en avait également fait les frais.

Il aurait bien voulu se reposer un peu, mais cela lui était impossible étant donné les circonstances...

Killdragon mit son armure Episcopale et rejoignit ses Gardes afin d'escorter le Cardinal.

Après avoir donné ses instructions, il se plaça à côté de son épouse afin de suivre le sermon et répéta la prière:

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN
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Pikachu54
Pika arriva à la primatiale afin d'assister à la messe dominicale donnée par Monseigneur Clodeweck.
Elle s'installa calmement, tandis qu'elle constatait que le saint lieu était plutôt désert. Elle baissa la tête quelques minutes afin de se recueillir en attendant l'arrivée de son Eminence.
Quelques instants plus tard, elle le vit s'avancer vers les fidèles présents et elle écoutat alors le sermon avec attention. Il portait sur la vanité et l'humilité et Pika comprit à travers les paroles de l'homme de foi que l'humilité était l'un des chemins qui menait au bonheur, contrairement à la vanité qui tendait à rendre l'homme mauvais.
Elle médita longuement sur les phrases prononcées, tentant d'en comprendre totalement la signification et attendant la suite de l'office. A l'invit de son Eminence, elle récita alors la prière à l'unisson avec les autres fidèles.
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