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[RP] De la poule(tte) dans la mare aux canards

--Vilma
Elle a l'impression d'avoir attendu la moitié de la journée dans ce petit coin reculé notre Vilma. Elle se tâte depuis un moment pour savoir si elle doit se lever et retourner d'où elle vient. Mais le gros là, il la surveille. Pas dit qu'elle passerait la porte sans prendre un coup de battoir en travers de la figure. Elle en a vu d'autres mais si elle est là c'est justement en partie pour ne plus avoir à prendre de coups.

Et puis alors qu'elle attaquait le troisième ongle de la deuxième main, une brune plutôt bien sapée et droite comme un I se présente devant elle.
Quand elle l'invite à la suivre, discrètement elle jette un coup d'oeil au grand costaud, ne bronche pas et suit celle qui visiblement est la patronne de l'établissement.

Étrange qu'elle ne l'ait pas invitée à s'asseoir. Par contre la maquerelle se pose confortablement et après avoir gracieusement croisé les jambes lui annonce la couleur.
Ça calme. Le sourire est effacé et remplacé par une moue boudeuse. Ah non, ça non plus, faut pas. Bon alors elle fait quoi ?
Baisser les yeux et écouter en silence. Il fait chaud ici, et elle pense qu'elle n'y sera pas mal. Alors... elle se pliera aux règles de la maison. Ça durera ce que ça durera mais les prochaines semaines elle a bien l'intention de les passer ici.


J'm'appelle Vilma m'dame. Et je viens d'un peu partout. J'ai pas de maison à moi ni d'famille.


Elle omettra son père baignant dans les mares de vomi de lendemains de cuites.


Et si j'suis là c'est parce que j'avais vu votre affiche en gargote qui d'mandait des filles. J'ai déjà fait ça souvent, pour survivre mais j'étais dans la rue pas dans une belle maison comme la vôtre. J'connais bien les hommes et c'qu'il faut faire pour leur donner du plaisir. J'peux être gentille, méchante, soumise, tout c'qu'ils veulent, du moment qu'ils me cognent pas.
J'ai été pendant longtemps la maitresse d'un noble angevin, mais j'peux pas vous dire qui. Si ça venait à s'savoir ça ferait des histoires dans les couloirs de certaines demeures. J'aime mieux éviter d'vous dire donc. J'ai appris les bonnes manières avec lui et j'peux m'occuper de n'importe quel client. Depuis le clochard qu'il faudra envoyer en cinq minutes jusqu'au noble qu'il faudra choyer toute une nuit. J'sais masser, j'peux donner des bains, hem, particuliers, j'peux tout faire. Et on peut tout m'faire. Sauf me cogner.


Ça c'est du CV complet et vite envoyé. En tout cas ça a l'air de plaire à la femme assise en face d'elle si elle se fie aux hochements de tête qui accompagnent ses mots.


Voilà, j'sais pas quoi vous dire d'autre sinon que j'suis propre et que le boyau d'mouton j'connais. J'ai pas d'maladies et j'ai pas l'intention d'en avoir.

« Là maintenant tu te tais, au risque de lasser».
Parfois elle se parle Vilma.
Parfois elle est douce, parfois elle est cinglante.
Souvent elle est étonnante.
En tout cas, une chose dont elle est sure, c'est de son savoir faire. Pas demain que la sentinelle devant la porte la jettera dehors pour faute professionnelle.

Après un dernier accord verbal sur les conditions de vie et les devoirs à la maison des plaisirs,elle est envoyée vers l'étage pour se préparer et redescendre attendre le client.
Tout ça lui semble très bien.
Vivement le premier à satisfaire. On dira ce qu'on veut mais Vilma a pour elle d'aimer son métier. Ce qui donne généralement au client une satisfaction supplémentaire, celle d'être persuadé d'avoir donné du plaisir autant qu'il a pu en prendre.
Elle est forte Vilma en gémissements et autres soupirs faussement contentés quand le bonhomme qui la chevauche n'est pas à la hauteur.
Pas un ne saura voir la différence en tout cas. Toujours ils auront l'impression d'être le meilleur amant du monde.
Elle pourrait sautiller et trotter dans la maison pour exprimer sa joie d'avoir obtenu l'autorisation de travailler ici qu'elle le ferait. Mais un peu de contenance ne peut pas nuire. C'est uniquement à l'intérieur qu'elle jubile.
Une Vilma heureuse fait un client heureux.
Ça va pas tarder à se savoir dans tout le village.



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--Halte_la


La patronne vient chercher la blonde. Bien, une chose de moins a pensé. Et oui, il n'est pas la pour penser mais pour garder une porte. Comme tout bon portier, ce n'était d’ailleurs pas ces capacités intellectuelles qui l'étouffaient ! Oh ça non ! Il avait même de quoi respirer de ce coté la.
Coup d'œil derrière lui, le rideau c’était refermer sous la croupe bien modelé de la patronne.
Il se retourna vers sa porte.
Coup d'œil au Juda
Arf... Deux personnes l'attendaient, une brunette et un sire.
Coup d’œil a la donzelle. Petite, brune, pas l’aire d’avoir beaucoup de poitrine, pas l’aire très accueillante, elle doit pas chercher un boulot ici elle.
Coup d’œil au sire. Oula, sans commentaire, il aime pas sa trombine, trop sur de lui, trop…trop riche en faite, l’a pas l’aire d’être né dans la boue lui, m’enfin peu être qu’il se trompe.
Ils lui parlent. Il écoute d’une oreille. Il saisit a peu prés le truc, mais pas entièrement.
Il comprend qu’ils sont attendu, il comprend qu’ils ne sont ni la pour consommer, ni pour travailler. Il comprend qu’ils sont étudiant. Etudiant ? Ils étudient quoi ? Comment qu’on fait les morveux ? C’est quoi c’t’histoire encore.
Il ne sait pas si ils sont vraiment attendus. Ni si ce genre d’étude plaira la patronne, mais d’un autre coté ils ont l’aire propre sur eux, et plutôt franc.
Il hésite. Il n’a reçut aucun ordre plus ou moins direct pour ce genre de visite. La patronne et avec la blonde. Il décide de les faire patienter. Mais pas dedans. Il attend que la patronne se libère et ensuite il avisera, soit il les laisse entrer, soit il les fait partir. Il lui ferait un petit signe de tête pour lui indiquer qu’il ne savait que faire des deux jeunots. Elle comprendrait. Elle comprenait toujours tout. Ou du moins pas mal de chose.


Veillez patienter quelque instant, la patronne est occupée.


Le temps résoudra surement ces questions.
Isodel
Elle court, elle court, elle court partout la gosse et bien décidée à ne pas se laisser attraper par une des filles, qui veut qu'elle passe des vêtement à la demande de la maquerelle.
Car elle a bien entendu Adèle désigner Gisèle pour cette tâche, malgré ses chants paillards. C'est donc une petite brune chantante mais aux aguets qui se faufile dans les couloirs. Elle n'a certes pas l'avantage de la vitesse, ni la force nécessaire pour défier une adulte, mais a l'agilité et une grande connaissance des lieux. Les jeux sont presque équilibrés.
Elle attend donc au milieu du passage, pour voir de quel côté viendra l'attaque.Se préparant à toute éventualité et parée à bondir à l'opposé...


Un zouuuuur la p'tite Nuguette, pipote moi la mite avec les doiiiiigts !!Petite feinte vers la gauche.
Un zouuuuur la p'tite Nuguette, s'en revenait du mois, s'en revenait du mois !Petite feinte vers la droite.
En semin ze rencontre, pipote moi la mite avec les doiiiigts !Moment d'hésitation, sur l'option à prendre.
Un étudiant en croix, il la prend il la taise !Tentative de placage au sol pour esquiver les mains de Gisèle .. Raté !
Lâsse moiiiiii! Ze veux pas ! Secouuuuuuuuurs !!

La môme furieuse se débat en balançant ses petits poings à tout va et commence à devenir toute rouge. Acte VI scène 5, Isodel fait une comédie.

Bâââââtaaaaaaaarde !! Lâsse moiiii !
Sien attaque, mords y les noeils !

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--Sien





Aoumpf aoumpf aoumpf c'est le bruit que fait le chien quand il est essoufflé. En tout cas depuis qu'il est arrivé à Craon avec cette gamine. Avant, un chat par ci un chat par là pour le diner ça lui suffisait, mais il faut croire que la petite veut l'engraisser. Dans quel but il n'en sait rien, mais ce qu'il sait c'est qu'il a de plus en plus de mal à la suivre.
Viande le matin parce que « t'as faim hein mon sien » viande le midi parce « t'as encore faim mon sien hein ! » viande le soir parce que « t'es un gros sien, faut que tu manzes plein la niande et du zambon parce que Fourmi elle dit que tu n'aimes».
Lui à la base il n'a rien contre. Sauf que là, la course poursuite dans la maison, il a du mal. Lui si profilé, si racé, si svelte est en train de devenir une bonbonne.
« Vlan, » dérapage dans un virage pour suivre sa petite maitresse, et du coup arrière train un peu trop alourdi qui se cogne dans un coin de porte.
« Bam » la même chose mais du côté opposé, dans la rampe d'escalier, parce qu'il n'a pas pu prendre le tournant assez vite.
C'est à moitié sonné qu'il arrive au rez de chaussée et surtout, essoufflé, poitrail qui se gonfle et se dégonfle à une vitesse hallucinante, langue qui nettoie le plancher et longs filets de bave balancés en tous sens alors qu'il se secoue.

Aoumpf Aoumpf Aoumpf.

De la petite il n'a pas appris grand chose, sinon à faire le con. Ah si, des fois elle s'acharne à lui coller les doigts dans les yeux en répétant inlassablement :" Attaque, Sien, Attaque !" Jusqu'à présent, il n'a pas trop compris ce qu'elle attendait de lui, il sait juste que quand il se met à grogner et montrer les dents elle lui donne une douceur.
Mais il ne va pas baver dans la gamelle, il accepte. L'habillage il a du mal quand même, il se trouve bien emprunté avec des dentelles qui lui grattent les flancs. Et puis finalement cette robe jaune, ça lui va pas du tout, et ça le fait surtout se casser la gueule à répétition. Le fier canidé est devenu une bonbonne en robe jaune à dentelles, qui ne tient plus sur ses pattes.

Quand enfin une pause se précise, la robe jaune est mouchetée d'éclats de bave lui ayant échappé durant la course, et à moitié débarrassée de la dentelle que de quelques coups de crocs discrets il a tenté d'arracher, mais qui finalement s'entortille autour de ses pattes.
Non décidément, le jaune n'est pas sa couleur...

Bagarre s'ensuit entre sa petite maitresse et une fille qu'il a juste croisé jusque maintenant. Autant dire qu'il ne la connait pas. Il en est là de ses pensées et considérations quand la petite se met à hurler.


Sien attaque, mords y les noeils !

Ça, il a compris, faut qu'il grogne et montre les dents, facile !
La fille doit sûrement haïr autant que lui cette robe qu'elle porte, d'ailleurs il en tient pour preuve que sa jeune maîtresse n'en porte pas non plus.
Elle a de la chance, Sien est de bonne humeur, il va l'aider. Et plantant ses crocs dans le tissu à grand renfort de grondements sourds, il se met à tirer de toutes ses forces sur l'étoffe de la Gisèle ...
Cymoril
Chassez le naturel, il revient au galop...

Déjà qu'elle ne saurait trop dire ce qu'elle fichait là, pourquoi cette idée saugrenue que d'aller observer les "patins" dans l'exercice de leur fonction avait germé dans sa petite caboche aux méandres plus que tortueux... Faisant fi de tout ce qu'elle pensait, et ressentait à l'égard de ces filles, résolue à faire preuve de la plus grande tempérance qu'elle pourrait, il avait fallu qu'elle tombe sur un accompagnateur qui s'avèrerait peut-être encore pire qu'elle.

Et lorsque le Fou commence à lui parler, à parler tout simplement, elle semble presque se décomposer. Et ce n'est pas un spectacle réjouissant. Adieu la maigre assurance factice, composée à l'aide de la pâte de pavot.. et le teint qui vire du pâle au blême.

Bourreau... Il n'est pas tombé si loin.
Elle s'essaye à un sourire forcé, grimaçant.
Hommes et catins...
Catins et hommes...
Quel que soit l'ordre dans lequel elle place les mots, les deux lui semblent aussi... exécrables.

Presque un vertige, imperceptible lorsqu'il enfonce le clou, enchainant sur l'hypothétique castration du grand gaillard à la trogne peu engageante à l'entrée.

Il va les faire tuer avant même que d'être entrés. Pire qu'elle. Elle donnerait n'importe quoi pour être ailleurs maintenant que le garde, certainement vexé par les propos, les fait poireauter dans la boue neigeuse.


Grumpfff... C'est malin. Vous aviez besoin de faire une remarque désobligeante sur ses capacités de reproducteur ?

Une main fébrile s'agite, s'obstinant à défroisser un pli imaginaire sur la bure usée, alors qu'elle tente de recomposer un peu mieux le masque fourmiesque. Une longue inspiration fait pénétrer une grande goulée d'air glacial dans ses poumons, comme pour regonfler une fourmi dont le courage à affronter ce qu'elle déteste le plus en ce bas monde a tendance à se déliter aussi sûrement que le soleil se lèverait le lendemain.

Il va nous laisser là dans le froid.

...

Misère, et si quelqu'un venait à passer...


Le regard en panique se baisse et se fixe sur le bout de sa botte souillée par la boue. Enfin, dans le noir, elle espère que ce n'est que de la boue...
Et une obsession de plus qui revient au galop.
Elle cherche un décrottoir au bas du mur, près de l'entrée, enfonce son pied dans un tas de neige presque fondue avant de passer sa semelle sur le morceau de métal sortant du mur.

Avant que son esprit ne se remette à partir tous azimuts, se demandant si dans cet antre de la débauche, il pouvait y avoir des livres... Guide de la catin en dix leçons... Techniques de base pour satisfaire le client mal dégrossi...

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Edern
Veuillez patienter... avec joie, brave homme. J'ai tout mon temps. Je ne suis pas client. Et quand bien même je le serais, tu ferais bien... ouvertes trop vites, les maisons closes ne dévoilent plus rien. Qu'est-ce donc que le charme, sinon cette propension de l'appétit à rester caché, cet implicite désiré ? Veuillez patienter... pour autant, ne le cédons pas à l'ennui. Une si belle journée ! Et en quelle compagnie... alors que ses mains rentrent dans la douillette immobilité d'une poche de son manteau, les pupilles du Fou tiennent à assister au blanchissement du visage voisin. De coups d'œil en regards plus affichés, il détaille sa camarade d'études. Fourmi, ce qui agite tes mandibules... ne serait-ce pas de l'inquiétude ? Elle se pose des questions, il s'en est aperçu. Plantées dans un coin de taverne, elles restent vivaces en son absence, preuve s'il en est de leur intérêt. La besogneuse veut des réponses... elle n'en aura pas.

Il va nous laisser là dans le froid.

Qui a peur de l'hiver ? Qui craint ses minuscules cristaux de verre ? Si la frileuse attend une réplique immédiate, elle ne vient pas tout de suite. Le Fou s'abaisse au niveau du sol, s'accroupit pour saisir un peu de cette neige tachée de poussière. Revancharde, elle s'accroche en retour au tissu sombre de sa cape qui, pour en avoir vues d'autres, ne lui en tient pas rigueur. Formant sur leur passage un nuage de vapeur gelée, plusieurs phrases se fraient un chemin dans l'air du soir.

Vous tremblez ? Le froid a pourtant certaines vertus... il fissure ce qui ne mérite plus d'être, calme les trop grandes ardeurs...

Les doigts se resserrent lentement sur le bout de liquide congelé.

Au contraire de cet établissement et de sa chaleur...

Ses paupières tombent sur leurs orbites. De l'eau crasseuse dégouline d'entre ses phalanges jusqu'à disparaître dans les méandres d'une terre tout aussi sale. Il aimerait la suivre. Neige ou glace, elle reviendra bientôt figer l'Anjou dans un carcan acéré, puis se laissera doucement réchauffer par les bras fleuris du printemps, avant que les feuilles ne verdissent de la tête aux pieds, qu'un oiseau ne chante et que... Edern cligne des yeux. Ils vagabondent d'une pierre à l'autre du bâtiment, s'arrêtent sur une Fourmi en pleine toilette. Elle veut être propre. Vierge de la moindre impureté. C'est impossible, évidemment, mais l'impossible n'a jamais gêné les gens. Que lui dire ? Comme un nouveau défi... découvrir la source de cette extrême hygiène, à n'importe quel prix.
Le Fou essuie sa main dans un pli de son habit et se relève prestement.
Curieuse petite chose, qui nettoie sa botte avant de se salir l'esprit.
Il s'approche d'elle à pas lents, étouffés, tout sauf menaçants.
Glissons à son oreille quelques mots bien choisis...

Et si vous vous faisiez passer pour la prochaine recrue d'Adèle ? Il nous ferait pénétrer à l'intérieur sans plus tarder !

Un grand sourire accompagne le chuchotis. Toujours les lèvres s'étirent quand le serpent est de sortie...
Cymoril
Tempus fugit...

Visiblement pas assez vite. Si la Fourmi est d'ordinaire d'un tempérament patient, il est parfois des moments où elle aimerait que Chronos accélère le mouvement. De ces moments empreints de gêne qu'elle a du mal à masquer. Comme de sentir regards scrutateurs et moqueurs, alors qu'elle n'ose plus lever le nez de ses bottes de crainte de les croiser.

Le froid a des vertus... Sa morsure abîme et meurtrit les chairs trop tendres. Il participe à la sélection naturelle, éliminant le faible et le timoré, achevant les malades et saisissant les nourrissons encore au sein de leur mère.
Pourtant elle acquiesce aux mots du Fou en vérifiant encore une fois la netteté de sa semelle en reposant le pied dans la neige puis en examinant l'air de rien l'empreinte laissée.


Certes... Mais je vous laisserai le soin de me vanter les mérites de l'hiver lorsque nous serons...

Elle marque courte pause, le temps de laisser ses yeux rejoindre la lourde porte qui fait obstacle à sa curiosité, avant de terminer, placide.

... au chaud.

Elle en se faisait guère d'illusions sur ce qu'elle trouverait à l'intérieur, et ce quelles que soient la présentation et la qualité servies... Désir en toc et plaisir tarifé, chaleur peut-être, mais de surface. Tout ce qui pouvait attiser son propre questionnement sur les raisons qui poussaient la clientèle à fréquenter ce genre d'endroit. Chacun poursuivant probablement ses propres chimères.

En attendant, elle lissait son vêtement, vérifiant du bout des doigts la mise impeccable et sans pli, alors que son regard qui se concentrait sur un nœud dans le bois de la porte, jusqu'à ce que le crissement léger de la neige sous des bottes du Fou en approche ne la déconcentre.
Ce qui n'est rien par rapport à l'effet des mots susurrés à son oreille. D'un frémissement imperceptible qui court le long de son dos et d'une main qui se referme sur l'habit qu'elle s'évertuait pourtant quelques secondes auparavant à rendre encore plus net qu'il n'était.

En plus de fou serait-il bigleux ? Elle qui se donne la sensualité de la carpe sur un étal de marché en plein soleil de juillet... Un long soupir lui échappe, elle replace rapidement d'un geste une mèche rebelle derrière l'oreille avant d'oser affronter le regard du Fou, légèrement inquiète de trouver trace d'insane concupiscence subite.


Voilà.. on va dire ça. Et même que je ramène du travail avec vous.. et que vous aimez les styles très particuliers...

Ses propres mots lui tirent sourire. Parce que franchement. Il faudrait que le portier soit fichtrement idiot pour y croire. Une Fourmi en bure et un Fou dont le charisme sexuel lui rappelle l'éphèbe Constant. Ou comment fronder une illusion...
Un petit air de défi au visage, elle tend une main soignée jusqu'à l'huis, se saisit du heurtoir et le fait résonner dans le silence de la nuit.

P'têt bien que cette fois...L'Ananké décidera...

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