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[RP] Epistolation angevine

Aurile.
C'étais faite une raison la p'tiote, c'étais la période ou toute les...mauvaises nouvelles qui arrivaient, fallait faire avec et pour bien cacher ce qu'elle pouvait ressentir en ce moment...la mort de sa Lulu... sa marraine, l'ange qui savait si bien la comprendre et qui avait d'ailleurs soupçonné certaines choses sans rien lui dire, un peu semblable de ce côté là... de chaos, son presque frère, son protecteur celui qui pouvait faire tomber toute les femmes et n'avait jamais rien fait d'outrancier a la belle Aurile... trop d'amour que personne ne pouvait comprendre...de la nouvelle de son père qui avait achevé de l'anéantir et que de rage elle avait rebondit encore plus mauvaise... de Berrichon qui en voulaient a son petit minois lors de son passage...sans oublier la chasse de sa mère pour la retrouver... Une proie facile ? Hum..Quoi de mieux que d'être encore plus peste...

Et une lettre de plus qui arrive et qu'elle en entreprends la lecture... le regard bleuté qui se durcie a chaque ligne alors qu'elle pensait qu'il arrivait enfin pour lui en faire la surprise...Déçue finalement les hommes donnait raison a sa mère de par leur comportement, elle allait donc en faire de même...ou alors il avait encore dû croire une vipère jalouse...Alors ni une ni deux, le velin et la plume sont pris et cette fois elle ne mâchera ses mots



Citation:


A Pertacus de Montbazon Navailles
A celui qui m’a fait plein de promesse Sans finalement les tenir
A celui qui désirai plus que tout m’épousailler
A celui qui a peur de revenir…


Bonjour Très cher,

Ma personne est en excellente forme après s’être rendu en Bourgogne ou ma mére vous vous doutez bien est venue m’y trouver pour me ramener, avoir échapper a une armée de gueux Berrichons, normal c’étais un blond … c’est pas pire que les roux mais limite quand même.. Avoir rendu visite mon père en Touraine… Pour y admirer aussi encore une fois mes parents s’aimer comme il se doit… selon leur principes vous l’aurez bien compris..

En effet, je me trouve a Saumur, et j’y étais pour vous en faire la surprise lors de votre retour en ces terres Unique que sont celles d’Anjou, ne le niez pas vous les adorées aussi…

Vous devez vous demander le pourquoi de ce vouvoiement au fil de votre lecture…Sachez que je ne vais passer ma vie a vous attendre sur un quai… le probable accostage de votre bateau ou lors de l’une de vos escapades… c’est fort dommage, j’en avais prévue une pour votre retour… seulement a vous attendre ma peau si douce risque d’être altéré par l’humidité l’odeur, le froid…et j’en passe…

En fait, je pense plutôt que vous avez peur de rentrer…, peur d’affronter mes parents avec moi… ou bien autre solution, qui est fort probable de votre part…vous avez appris que ma mère veut me marier avec un blond… un blond … non mais pensez comme il doit être fade…même tout Baron et toute un rallonge derrière ...il sera bien mieux avec une quiche Lorraine… et croyez moi j’œuvre tout en ce sens pour qu’il me déteste bien avant de me connaitre de façon a ce qu’il ne soit tenté de me rencontrer.

Vous avez l’air déçue de n’avoir de mes nouvelles pourtant vous le saviez et je ne vous ai point caché que j’ai horreur d’écrire, sur le moment vous ne m’en avez tenue rigueur prétextant que votre voyage ne serai pas long et que vous me donneriez des nouvelles, tous les jours…est ce ! est ce.. ! est ce que vous avez fait de donnez de nouvelles TOUS LES JOURS ???

Une lettre j’ai reçue UNE LETTRE…vous ai-je sermonnez pour cela ?tennue rigueur, vous en ai-je fait la remarque!

non pacque j’en ai de mon oncle Messiah.. Et je sais ce que vous faites, où vous estes et avec qui ! Oui je sais tout …et vous le savez bien ! Je suis parfaite et ne suis point jalouse du moment que vous ne rammenez aucune bestiole ! Attention je suis vierge et tous le monde le sais si vous me ramenez quelque chose cela ce sera de suite… de toute façon vous passerez surement au regard de mes tantes et pire ma mère avant de m’approcher !N’oubliez pas dans vos fontes le trésor promis…

Sur ce je ne vais point vous retenir puisque vous avez mieux a faire que de venir me voir, je vais également prendre route dés ce soir finalement sans vous.. et je vais de ce fait alors surement m’octroyé les service d’un protecteur puisque vous n’este là pour prendre soin de moi et qu’a votre plus grand plaisir je vous informe de la mort de celui qui vous insupportait et me protégeai en votre absence, Chaos et ma douce marraine Lucie notre complice a tout deux…



Bien a Vous

L’Unique Aurible Pestouille
Aurile Valmont-Merteuil de Penthièvre

_________________


L'Aurible Pestouille~15 ans~Fibre naturelle d'un kilt et d'une jarretière~~
Pertacus
Perta commençait a se poser des questions sur ce qui lui semblait si évident au début , ou il aimait Aurile surement plus que tout il n'avait aucun doute la dessus , mais il commencer a douté des sentiments de son aimé, car quand une missive m'était plusieurs jours a venir il s'inquiétait mais la c'était plus d'un mois depuis sont départ tout de même et il suffisait qu'il dise ce qu'il pense pour recevoir une réponse dans les jours suivant et qu'elle réponse !



A Aurile Valmont-Merteuil de Penthièvre


Je suis vraiment désoler pour la mort de votre marraine et de Chaos,


Quand je suis parti, il avait été convenu que je vous envoi très souvent des missives oui, mais vous deviez y répondre aussi, je ne devais pas me vexer si la réponse tardait à venir, mais nous ne parlons plus d'un retard c'est une absence totale de réponse, je ne demande pas une lettre chaque jour mais une de temps en temps même courte juste pour me dire que vous vous portez bien.


Dois je aussi vous rappeler que j'ai fait se voyage pour vous, pour prouver a votre famille que j’étais digne de vous épouser, au moment de mon départ vous ne sembliez pas contre
D'ailleurs ce départ ou vous n'étiez pas présente car vous avez préférer partir en Bourgogne quelque temps avant, encore une fois sans me donner de nouvelle, sans même me prévenir de votre départ.


Maintenant vous osez emmètre l'idée que j'ai put allez voir d'autre demoiselle. Vous pourrez demander à votre oncle, il a gagné une esclave pour quinze jours grâce a ma fidélité. La demoiselle en question devait réussir à me prendre un baisé ou comme elle me la plusieurs fois demandé , a partager ma cabine mais elle a échouer,
J'ai donné un seul baiser pendant ce voyage et je ne pouvais faire autrement c'est a Stella, une amie de votre mère car un des membres de l'équipage n'arrêtait pas de la harceler et je me suis fait passer pour son ami


Pour ce qui est d'avoir peur de rentrer a Saumur, je vous l’avoue. Oui j ai peur de rentrer mais pas pour les raisons que vous pensez, j'ai peur de vous revoir, de votre réaction a mon retour. je pense que vous pourrez admettre qu'après plus d'un mois , plus de trente jour , plus de sept cents vingt heures , plus de quarante trois mille deux cent minute sans aucune nouvelle de vous je puisse me poser des questions
Car si vous aviez des nouvelles de par votre oncle, je n’avais aucun moyen d'avoir des nouvelles de vous.
Voila pourquoi j'ai peur de nos retrouvailles


Que vous n'aimiez pas écrire je le conçois mais il est facilement possible de trouver quelqu'un pour écrire a votre place, alors soyez plutôt franche et dites que vous n'aviez pas envi de m'écrire au moins se sera claire et je serais a quoi m'en tenir lors de mon retour.


Cordialement
Pertacus de Montbazon Navailles

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Isatan
Citation:


A Linon d’Orient, Dame de Lenay,
A la Linon d’avant,
A celle qui a tellement changé.

J’ai entendu dire que tu cherchais à corps et à cris des responsables, des coupables pour les agitations qui bouleversent ta mairie et ta petite vie de bourgeosie tranquille.
Tu cherches un cou à pendre ?
Tu veux une tête qui tombe ?
Tu cours après une noble pour l’exemple ?
Ne cherche plus, elle est toute trouvée. Pour se faire il te suffit de te rendre aux abords du lac, près du grand chêne centenaire et de tourner ton gracieux cou, afin de pouvoir incliner ta digne tête, et tu y verras cette noble qui te cause tant de tracas, car ne t’y trompes pas, la seule coupable, c’est toi …
Il a quelques temps maintenant, lorsque j’ai fait ta connaissance, dans le but d’une défense, tu étais fort différente.
Toujours souriante, aussi peste qu’intelligente et pourtant attachante…
Qu’en est-il de cette brunette qui défendait contre vents et marrées ceux que la corde attendait ?
J’ai bien peur qu’elle ne se soit effacée pour ne laisser place qu’à une mégère endimanchée, imbus de sa pseudo position nobiliaire.
L’avarice est-elle venue avec tes varices ?
L’aigreur avec ta lourdeur ?
La rancœur qui remplace la fraicheur ?
Tes compétences passées en matières de délinquance n’ont d’égales que ta mauvaise foi aux yeux de bon nombre de personnes, comme moi.
Quand tu m’as connu, je visitais les mairies, aujourd’hui je suis toujours égale à ce que je suis.
Sur ce point tu ne pourras pas me taxer d’avoir changé ou même camouflé ce que j’ai toujours été.
Mais au moins tu m’auras amusé à te voir batailler pour essayer d’empêcher l’entrée de ceux qui l’auraient tant souhaités.
Plus d’une fois tu as menti, et cela t’as apporté des ennuis.
Moi la fille perdue, la pervertie selon toi, ne t’ai jamais menti, ne t’ai-je pas dit que j’allais venir pour ta mairie ?
Ne t’ai-je pas averti ?
As-tu enfin compris, ou resteras-tu dans le déni ?
Te connaissant, il y a de fortes chances que oui…


Ne t’y trompes pas Linon, cette missive n’est en aucun cas un aveu, mais plutôt un adieu.

Isatan Valmont-Merteuil, Dame de Saint-Paul-du-Bois.





_________________
Thibauld


A ma petite Maman poule
A ma petite Maman qui n'est pas reine mais que j'aime toujours autant voir plus sans couronne
A la lumière de mon futur duché


Ma petite maman j'ai seulement maintenant reçu ta lettre. Le pigeon avait du tourner en rond ou n'avait pas su me localiser sur le bateau. C'est vrai que c'est difficile pour ces petites bestioles de se repérer quand le destinataire est en mouvement surtout sur l'eau. Finalement il m'a trouvé et j'ai pu tout lire.
C'est dommage que tu sois pas la reine mais dans un sens c'est mieux. Au moins tu vas pouvoir t'occuper de nous tous et consacrer tout ton temps à ta famille et à ton fils adoré sans oublié ta fille qui ne te déteste pas tant que cela j'en suis sûr. Pour notre part on a abandonné le navire il y a quelques jours et nous faisons route vers Saumur avec l'oncle et son esclave de 15 jours. Demain nous serons à Angers mais pitié pas de poutrage. Je ne veux pas mourir maman !!! Une charge frontale de cavalerie à mon si jeune age tu n'y penses pas. Je n'y survivrai pas surtout si ce sont des cavaliers angevins avec des cheveux angevins. Une petite punition une fois bien au chaud à la maison sera bien profitable pour tous je te prie de me croire.

Sinon Moi je ne désespère pas. Je n'ai pas l'intention d'échouer toute ma vie. Je commence par un échec mais je n'ai pas l'impression d'avoir mal agit ni de ne pas avoir fait ce qu'il faut. J'ai fait ma part du travail et si tout le monde en avait fait autant dans le groupe nous auriez réussi. Quand je serai duc et je me permets maintenant d'ajouter "si je suis duc un jour" j’espère de tout coeur ne pas échouer et déjouer la malédiction qui nous frappe. Concernant ma clef je te rassure maman elle fonctionne très bien même si elle n'a pas encore trouvé sa serrure. L'oncle ne m'a pas emmener au bordel mais c'est sans aucun doute parce que je le surveillais. C'est lui qui devait me protéger à l'origine mais c'est surtout moi qui l'a empêcher de troquer une quantité de richesse penthièvrique contre les cuisses de la duchesses de Bretagne. Le neveu gardant l'oncle pensez vous donc. Ah oui j'ai aussi eu une lettre de Leceline, sa maman m'autorise à aller lui demander si je peux courtiser sa fille tu te rends compte ? Avec un peu de chance je serai marié avant toi maman !

Je te fais de gros bisous et je te dis à très bientôt
Embrasse fort la famille de ma part

Thibauld
Ton fils qui t'aime

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Estrella.iona
Dingue, elle est dingue, ils sont dingues, et c'est encore à Trella d'annoncer les bonnes nouvelles. Pour changer.

Citation:

A l'amant de ma meilleure amie,
A Oso,

Je pense que vous vous souvenez de moi, je suis Trella, la meilleure amie de Davia. Nous avions eu l'occasion de nous rencontrer il y a de cela quelques mois.
Aussi si je vous écris, ce n'est point pour prendre de vos nouvelles, ne croyez pas que votre santé m'importe peu, tout de même.
Je vous écris pour une chose autrement plus importante.
Il se trouve que Davia est venue me rendre visite à Saumur, où elle est encore. Et, vous la connaissez... Elle a voulu faire la morale a un fou qui n'a eu de cesse de la punir pour ça. Il l'a battue, frappée, une fois à Chinon, puis une fois à Saumur. Elle était dans un sale état mais elle s'est fait soigner... Elle m'avait promis de ne plus s'approcher de ce fou dangereux. Seulement elle n'a pas tenu parole...
Aujourd'hui même elle a recommencé à se battre et elle s'est fait laminer. J'ai même cru qu'elle ne s'en relèverait pas : inconsciente, elle perdait beaucoup de sang. Elle est défigurée et je crains qu'elle devienne aveugle...
Cependant, dès qu'elle a repris connaissance, elle a prononcé votre nom. Et sa première crainte, avant même de craindre pour sa vie, a été de craindre que vous ne l'aimeriez plus, défigurée comme elle est.

Croyez que tout cela m'arrache le coeur, et que j'ai du mal à comprendre ses réactions... Elle est à l'agonie mais ne pense qu'à vous... Elle se meurt mais n'a que votre nom à la bouche.

Ceci est un cri de détresse, je ne sais quoi faire... Peut être devriez vous lui écrire de cesser d'agir de la sorte ? Encore une fois et elle y passera sans l'ombre d'un doute.

Cordialement,

Trella de Valfrey.



Citation:

A la mère de ma meilleure amie,
A Tayabrina,

Bonjour Taya, c'est Trella. Je t'écris afin de te donner quelques nouvelles de ta fille, qui ne sont malheureusement pas bonnes...
Elle n'a pas voulu m'écouter, elle s'est accrochée avec un type douteux qui lui a tapé dessus par trois fois. Je lui avais pourtant dit de ne pas s'en approcher...
Elle a d'affreuses blessures, des ecchymoses sur tout le corps ainsi que sur le visage, ses yeux sont maculés de sang et je crains même qu'elle ne perde la vue...

Je ne sais pas si je devrais te dire tout cela, mais comme tu es sa mère, et que je ne sais pas quoi faire... Sa marraine de chez les royalos est là, je crois qu'elle va s'occuper d'elle, mais je préférais quand même te prévenir avant.

Cordialement,

Trella.


Citation:

Au fiancé de ma meilleure amie,
A mon presque frère,
A Gaspard,

Cette lettre pour vous donner quelques nouvelles, après tout vous êtes comme mon frère, je vous dois bien cela. J'ai été désolée que nous n'ayons pu parler plus amplement lors de mon passage en Touraine, mais ce n'est qu'un détail comparé aux nouvelles dont ma missive est porteuse.

Je ne sais si vous êtes au courant, mais Davia est venue me rendre visite à Saumur, ces derniers jours. Elle m'a d'ailleurs appris votre départ pour le Bourbonnais Auvergne pour vous engager dans l'armée... Bref, là n'est pas le propos.
Elle a rencontré un type à Chinon, un type fou... Un type a qui elle a voulu faire la morale et qui ne l'a pas supporté, et qui par trois fois lui a tapé dessus, l'a battue... tant et si bien qu'aujourd'hui, après leur troisième affrontement, je l'ai cru morte...

Je lui avais dit de ne plus s'approcher de cet homme, mais ell ne m'a pas écouté, voulant prouver je ne sais quoi... Elle est au plus mal, je crains qu'elle ait perdu beaucoup de sang, sans compter qu'elle ne voit plus, et j'ai peur qu'elle ne perde la vue...
Je m'inquiète énormément, ne sachant que faire j'ai écrit à sa mère et je vous écris à vous en espérant que vous pourrez me conseiller... Je connais vos obligations, mais j'aurai aimé que soyez présent afin d'empêcher ce... massacre.

J'ai aussi peur qu'il y ait des non-dits dans... Je ne peux vous en parler pour le moment. Pour l'instant l'important est Davia, j'espère de tout coeur qu'elle survivra au sort que lui a réservé ce monstre.

Amicalement,

Trella.

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Aymeric
Yeux bleus, yeux de peste, c'est bien connu ! Celles avec d'jolies yeux, ce sont les pires.

Après qu'elle m'ait jeté sa bière dessus, je suis resté dans la taverne. J'allais pas sortir dehors, trempé jusqu'aux os, et tomber malade à cause d'elle, ça lui ferait trop plaisir à... Comment qu'elle s'appelle déjà ? Un truc long, très long. Je me souviens juste de son surnom : l'Horrible. Ca lui va bien tellement elle est... moche. Oui, elle est moche. J'ai déjà vu des grenouilles plus belles qu'elle.


Si j'la r'vois, j'lui tire les ch'veux !

J'avais parlé à haute voix sans m'en rendre compte. Tant pis, j'étais seul en taverne. Y avait bien quelques bruits bizarres derrière le comptoir, mais le gars devait être trop occupé avec son estomac pour écouter ce que je pourrais dire. D'ailleurs, entendre un soulard agoniser, ça me donne faim.

Je me penche pour attraper ma besace et la poser sur la table. Y a sept miches de pain, toutes avec les mêmes formes bien rondes et cette couleur de charbon typique du pain noir. Je croque dedans à pleines dents en me remémorant ce qu'elle m'a dit, cette peste. Si j'ai peur de rien, je devrais l'accompagner dans son voyage. Et gratuitement, en plus. Genre j'ai quelque chose à lui prouver. Je serais jamais chevalier d'une gamine capricieuse comme elle, plutôt d'venir hérétique !

J'ai pas envie de l'entendre pouffer de rire pendant tout le chemin. Moi, j'ai envie de grands espaces, de chemins sans fins, d'arbustes mystérieux et de croiser une armée étincelante avec toutes ces armures propres comme un sous neuf. Et quand j'arriverais dans le village, les gardes me regarderont d'un œil mauvais, je serais obligé de trouver un emploi pour la journée dans un champs... Finalement, ce serait peut-être plus marrant de l'escorter.

J'ai fouillé derrière le comptoir pour trouver un nécessaire à écrire. J'essaie d'écrire le plus lisiblement possible, même si les mots ressemblent plutôt à des pattes d'animaux.


Citation:


A la sale peste,
A l'Horrible, qui porte bien son nom,

Je te salue pas. Je voulais juste te dire que tu me dois une bière, parce que j'ai pas eu le temps de savourer celle que tu m'as lancé à la face. Tu me dois aussi une nouvelle chemise et une nouvelle paire de braies : les tâches de bière partent pas. Et je veux pas des bouts de tissus recousus ensemble par tes petits doigts crochus, hein. Je veux de la qualité. Un chevalier se doit d'être élégant en toute circonstance, même sur le champs de bataille.

Je voulais aussi te dire que je serais là pour le départ. C'est pas que l'idée de t'accompagner m'enchante, mais j'aurais ta mort sur la conscience si des brigands te tuaient en cours de route. Et tu vaux pas la peine que j'aille me confesser, ou pire, que j'aille en Enfer, alors je vais venir. Par contre, faudra me fournir une couche, une monture, des vivres et des armes. Puisque tu me paies pas, tu me dois au moins ça.

Je tenais aussi à te dire que le suzerain choisit qui est digne d'être son vassal, mais le vassal choisit aussi qui est digne d'être son suzerain. Pas sûr que je te choisisse, tu me prendrais pour un canasson. Mais je passerais quand même tes tests pour avoir le plaisir de les réussir et de repartir en te laissant derrière moi.

Cordialement,
Aymeric,
Apprenti chevalier
Aurile.
Quelques jours que la Pestouille avait la missive dans sa poche, la réponse à la sienne n’avait tardé d’ailleurs. A se demander s’il ne cherchait la dispute, les prises de têtes, tout ce dont la p’tiote avait horreur quand elle observait les plus grand. Elle attendait le retour de son oncle Messiah pour en avoir un avis net et clair et c’jour là arriva, un oncle, un Thib’ et une donzelle … Pas d’Pert avec lui… Alors la p’tiote reste pensive a tel point qu’son oncle s’demande c’qu’elle a, pas courant d’observer une Aurile qui n’dit un mot.Alors elle s’éloigne pour écrire a son tour, inspire profondément devant ce velin vierge..cherche ses mots..


Citation:


A Pertacus de Montbazon Navailles


J’accepte votre désolation d’apprendre la nouvelle de la mort de Lucie et Chaos, votre phrase est si courte qu’il en sort toute sincérité de votre ressentie…a leur sujet…

Vous savez que j’ai horreur des prises de tête surtout pour une lettre, alors s’il vous plait d’en prendre excuses pour justifier votre non retour, soit… j’écris déjà rarement a mon propre père et il ne m’en tient rigueur…Il n’a besoin d’être rassuré il sait… j’en retiens une chose, vous concernant, me faire autant de reproche pour une lettre mais qu’est ce que ça va être le jour où je suis malade…mourante et que vous n’avez plus de nouvelles.. Enfin bref j’ai même pas envie d’en rajouter…

En ce qui concerne mon départ pour la Bourgogne, je ne vois pas en quoi je dois vous informer que je vais rendre visite a mon cousin Aimbaud et mon parrain ! Mes parents ne vous ont encore accordé ma main que je sache et quand bien même, je ne les informe de tout mes déplacement a eux ce n’est un habitude, a ce que je constate il faudrait une fois marier que je vous rende compte de tout mes fait et gestes, mais c’est la prison et la mort que vous me proposer là …Est cela le mariage ?! Ensuite vous m’avouez avoir peur de rentrer… Avoué que vous n’osez rentrez… ? Que vous êtes compliqué…ou fuyard…

J’avoue ne pas avoir pensez a un prise de tête quelqu’onque, ce n’est de moi que vous avez peur mais de mes parents pacque vous n’avez réussie le but que vous vous étiez fixé pour ce voyage.

En conclusion et pour être franche je constate au fil de la lecture de votre missive que vous êtes nombriliste et ne pensez qu’a ce que je me justifie du départ en Bourgogne et de cette pauvre missive. Je préférai vous voir a votre retour…Cela dis en toute sincérité votre dernière missive m’ennuie dans le sens où elle me démontre plus l’avenir ennuyeux et plein de reproches que vous souhaitez m’offrir, plutôt qu’une vie pétillante et emplie de complicité.
Sur ce après avoir attendue le retour de mon oncle et d’avoir constaté que vous n’étiez pas là je prends route, vous pouvez donc rentrer a Saumur en toute tranquillité, vous ne risquez de m’y croiser…Pour le moment…

Aurile Valmont-Merteuil de Penthièvre




La missive est envoyé sans même la relire, parcqu’il faut l’écrire et qu’elle en avait pas envie. Comme a son habitude, c’est assise sur l’comptoir qu’elle reste pensive a c’qu’elle vient d’prendre comme une confirmation, c’est ça la vie des gens marié ? les prises de tête les justification alors que même ses propres parents ne lui demande de compte…

Elle est toute a ses réflexions quand sa mère entre dans la taverne et que d’un signe de tête la p’tiote lui répond qu’elle est prête pour le départ..

Qu’un jeune homme rentre, qu’elle l’suit du regard… qu’il attise l’étincelle espiègle de son regard alors qu’une joute verbale s’engage entre eux puis qu’elle sorte en sautant par la fenêtre pour ne pas changer ayant proposé qu’il l’accompagne pour le voyage…

Un peu plus tard dans la soirée, la réponse est reçue, lui arrache un éclat de rire…Elle rit de nouveau la p’tiote.. et là elle a envie d’écrire.. Alors avant de rejoindre sa jument, elle entre a nouveau en courant dans une taverne, il est déjà parti… Alors elle vient se poser au coin du feu rédiger une réponse.La plume chatouille un instant le bout de son nez avant que la pointe biseauté vienne se tremper dans l'encrier, puis sur le velin.


Citation:


A Toi
Aymeric,
Apprenti chevalier


Tout d’abord j’avoue que tu as le mérite de savoir me faire rire, ce qui était loin d’être prévisible ses dernier temps. Pense tu réellement que je vais m’occuper de tes braies ? Saches qu’un de mes oncles a essayé et que j’ai refusé, il y a des esclaves pour ça ! A moins que ce soit proposition détourné pour que tu t’occupe des miennes ?

Saches que tout ce mérite, que tu dois prouver beaucoup de choses avant de ne serai-ce que penser demander quoique ce soit, d’ailleurs a ce sujet je te conseil plutôt de soumettre proposition et de ne jamais exiger.

Saches qu’il te faudra avoir une force de caractère, une endurance physique a toute épreuves et surtout l’essentiel un mental d’acier pour vivre a mes côtés les aventures que je traverse chaque jours. A moins que tu préfère une vie bien plus tranquille alors là pense à choisir autres personne que moi. Beaucoup s’y sont cassé les dents, sauras-tu relever le défi ? Sauras-tu me prouver que tu ne recule devant rien ? Pas sûr aussi que je te choisisse, tu parles déjà de me laisser ? Est-ce le comportement que tu va avoir en plein combat ? Fuir comme un pleutre ? Au lieu de combattre avec moi ? L’avenir d’une épée dans le dos ?

Puisque tu m’annonce quand même être là ce soir, ne soit pas en retard, tu auras le privilège de porter mes armes supplémentaires, de les entretenir, de les chérir… Ma jument j’men occupe personnel’ment, personne a le privilège de s’occuper d’ma princesse a pars Moi.
C’tout pour le moment…

L’Unique Aurible Pestouille
Aurile Valmont-Merteuil de Penthièvre


La menotte qui enchaîne les mots se relève pour plier la lettre qu’elle ne relie, l’est impulsive la p’tiote. Elle fait exprès d'être de le provoquer, le test déjà..Trop eu de déception ses dernier temps la p'tiote, elle préfère être limite odieuse...comme une carapace...Peut être que ce jeune homme qui ose et sait lui tenir tête saura digne et surtout assez coriace pour la supporter. Le petite nez se retrousse malicieusement, vue la première rencontre assez mouv’menté, le voyage qui s’annonce risque d’être Torride…
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L'Aurible Pestouille~15 ans~Fibre naturelle d'un kilt et d'une jarretière~~
Aymeric
Je m'ennuie. Je suis accroupi à côté du poêle à chauffer, avec seulement un haillon pour me tenir chaud, tandis que mes affaires sont entrain de sécher à quelques centimètres du poêle. J'espère qu'ils vont pas prendre feu. Ils sont usés mais j'y tiens quand même. Et puis, j'aurais l'air fin au rendez-vous de cette peste avec un drap enroulé autour de ma hanche. Pour sûr, elle rirait bien !

En parlant du loup, voilà son messager. Un tiot des rues, avec un beret et des tâches de rousseur sur le nez. Je me redresse de toute ma stature et j'essaie d'avoir un regard menaçant : j'aurais peut-être l'air moins idiot comme ça. Il me donne la missive et repart en pouffant de rire. Si j'étais mieux vêtu, je lui aurais couru après, tsss !


Elle m'envoie sûrement des sous pour une nouvelle garde-robe...

J'aimerais bien, mais faut pas rêver. J'ouvre quand même la lettre à la hâte et je commence la lecture. J'imagine bien son rire moqueur qui va avec le ton sarcastique de ses formulations. Sale peste.

Puis je sens mes joues rougir. C'est quoi cette allusion à ses braies ? Je relis la phrase, au cas où j'ai mal compris. Je l'imagine me demander si je veux m'occuper de ses braies, tout en se penchant vers moi, laissant voir tout ce qu'il y a dans son corset. Je secoue la tête pour chasser ces images et je poursuis ma lecture.

A la fin, je chiffonnais le papier de colère. Elle me cherche, alors elle va me trouver. Je prends le nécessaire à écrire et je lui réponds, pesant chaque mot que j'emploie comme une pierre à lui jeter à la face.


Citation:


A l'indigne fille de rang noble,
A celle qui me doit de l'argent,
Aurile Valmont-Merteuil de Penthièvre,

Je suis heureux de savoir que ma lettre t'a fais rire, car ce fut réciproque ! Tous ces petits piques que tu m'as écris m'ont bien amusé. J'espère que tu en as d'autres en réserve, sinon, je vais m'ennuyer en ta compagnie !

Pourquoi se serait à moi de prouver ma valeur ? Je ne suis pas venu te trouver, c'est toi qui m'a proposé de devenir ton écuyer, c'est donc à toi de prouver que tu seras une bonne suzeraine. En attendant, j'exige si je veux, quand bien même tu serais la cousine du roi -ce dont je doute, tout comme de la pureté de ta lignée. J'ai sûrement vu quelques uns de tes cousins mendier à la sorti des églises, quelques uns de tes oncles décuver dans un fossé et quelques unes de tes sœurs racoler les hommes dans la rue. Je me demande même si c'est une bonne idée de te suivre dans ton voyage : si ça se trouve, tu es une brigande issue d'une noblesse déchue, trainée dans la boue et dans le purin dont est remplie ta bouche : tout ce qui en sort est nauséabonde.

Je porterais tes armes pour te montrer ma force, je les entretiendrais comme doit le faire tout écuyer, mais il faudra attendre un moment avant que je ne chérisse quoi que ce soit venant de toi...

A ce soir. Soit à l'heure.

Ton escorteur,
Aymeric


J'ai envoyé un gamin remettre la lettre à son propriétaire en échange d'une pièce brillante. Ce n'est qu'en me rhabillant que je me suis dis que j'ai peut-être été un peu fort en parlant de sa famille comme ça. Oh et puis tant pis, elle l'a bien cherché.
Mélisande, incarné par Gawam
Enfin trouvé ! Directement archivé, et courriers envoyés !

Citation:
À la damoiselle Calyce de Dénéré-Malines,
Dame du Lys Couronnée,
Sœur du Baron de Donges,


    Damoiselle,

    Après quelques semaines de recherche, nous avons fini par retrouver le testament du baron votre frère. Bien que son décès ne soit pas encore constaté, il nous parait judicieux de vous envoyer ses quelques mots vous concernant tout particulièrement. La version intégrale est disponible dans les rayons d’archive du Château de Rennes, visible par tous sous la simple condition d’avoir préalablement présenté son identité.

    « À notre sur, notre merveille, notre seconde raison de vivre, Calyce de Dénéré-Malines, Dame du Lys couronné ; la charge de l’ensemble de nos écus actuellement en possession, soit un montant exact de deux-mil-trois-cent-quatre écus et vingt-sept deniers ; la charge conjointe avec Otissette, de trouver le lieu idéal en terre angevine pour y placer notre défunt corps. »

    Avec nos sincères condoléances,


Mélisande,
Servante du Baron.


Citation:
À la damoiselle Otissette de Reikrigen Penthièvre,
Vicomtesse de Blou et d’Andigné, Baronne de Coron et Dame de Boumois,
Future marraine du Baron de Donges,


    Vicomtesse,

    J’ai recherché pendant de longues semaines le testament du baron, que je savais écrit. Je viens enfin de le retrouver parmi ses cartes et autres travaux. Bien que la version intégrale soit plus longue et plus complète, disponible dans les rayons d’archive du Château de Rennes, j’ai jugé bon de vous donner la partie qui vous concerne directement.

    « À notre angevine, soutient infaillible depuis bien des années malgré notre caractère et nos décisions, Otissette de Reikrigen Penthièvre, Vicomtesse de Blou et d'Andigné, Baronne de Coron et Dame de Boumois ; la charge conjointe de la tenue de notre ; la charge de notre dépouille et de lui trouver le lieu idéal en terres angevines, acceptant bien volontiers de reposer en ses terres personnelles. »

    Ainsi il aurait souhaité que sa sœur Calyce, sa fiancée Aanor et vous-mêmes trouviez un accord sur le lieu adéquat où il pourrait reposer en Duché d’Anjou. Sa mort n’est pas encore confirmée, mais je crains le pire dans les quelques journées à venir.

    Avec nos sincères condoléances,


Mélisande,
Servante du Baron.
Isatan
Citation:


A Isatan, dite la Jarretière,
Dame de trucmuche du Bois.

J'y pense seulement maintenant, mais ton titre dit comme ça, il fait un peu troufionne de la forêt. M'enfin, c'est pas de ma faute si j'arrive jamais à me rappeler du prénom de ce pecnot qui s'est perdu dans les bois de ta seigneurie. Mais bref ! A la base je t'écrivais pas pour me foutre de la tronche de ton titre, mais pour t'inviter à mon anniversaire. Maintenant je suis sure que tu fais la gueule et que tu ne veux pas venir.

Aller ! Fait pas la tête ! Si tu viens t'auras droit à une chasse à l'homme, suivie d'une partie d'aide à ton prochain, version chasse aux trésors. T'as même le droit d'emmener des amis ! Je pense à la Tarte notamment. Tu lui transmettra l'invitation ? J'économise sur les pigeons. Ca bouffe trop de graines en hivers !

Je vous attends à Montauban le vingt-sixième-jour de ce mois. Présentez-vous à l'Alabrena.

Griotte, la chieuse.





Citation:


A Griotte de Blanc-Combaz,
A la mioche,
A celle qui NOUS invite.

Yop !
Ma chère Griotte, quelle charmante attention que de vouloir ma présence lors de cet évènement, qui, il est vrai, serait incomplet sans ma personne.
Ainsi te voilà presque une jeune fille, tu as quel âge maintenant ? Dix, onze ans ? –et vlan dans tes dents la morveuse-
L’invitation est si aimable que dans ma grande bonté je t’amène quelques invités et pour te montrer à quel point je suis favorable à l’idée de cette chasse à l’homme, je me propose de fournir la proie.
Ne me remercie pas c’est tout à fait normal.
Et surtout ne refuse pas, tu m’offenserais.
Par le plus grand des hasards, nous ne sommes pas très loin du lieu des festivités et je pense pouvoir m’y rendre assez promptement.
Nous serons donc huit – ou sept, six, cinq, quatre …- inutile de faire grands frais pour le gibier, un coin de stalle et quelques poignées de paille devraient amplement pourvoir à ses besoins, il a la fâcheuse manie de cumuler une blondeur avec une appartenance royaliste et une grande pauvreté, sans parler du fait qu’il soit laid… L’horreur quoi.

Isatan Valmont-Merteuil, Dame de Saint-Paul-du-Bois.

PS : SAINT PAUL !! C’est pas sorcier bordel ! Paul !
PS² : Pour transmettre à Taf, va falloir attendre, je l’ai un peu perdu en route..

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Isatan
Citation:


A Calyce,
A l’une des autres vassales,
A celle qui va m’adorer.

Yop !
Jeune fille, tu ne m’as pas cru quand je t’ai informé de la mort de ton blond.
Tu sais celui qui t’as fait fuguer ! Celui qui a tenté honteusement de soutirer des écus à notre suzeraine.
Elle est radine ! –m’donne d’jà jamais rien à moi alors bon…-
Tu me déçois grandement de ne pas t’en être souvenue. C’est vraiment à se demander ce que tu as retenu de l’éducation poussée que je t’ai inculqué. –ça c’est de la pure gentillesse angevine en fait-
Mais passons sur le fait que tu es une déception ambulante et récurente. Je t’informe que j’ai changé d’avis sur ton Arnaud, et pour te le prouver je l’emmène comme invité d’honneur –mouahahaha- à une grande fête organisée pour l’anniversaire de la petite Griotte, qui elle, j’en suis sûre, fait la fierté de ses ainés ! ELLE !
Pas comme certaine…
Mais passons. Je tenais juste à t’informer de cette grande nouvelle concernant le truc, parasite, abomination, en un mot le blond.
Son côté royaliste et sa tendance à vouloir se montrer –l’est blond, c’est forcément pour se faire remarquer ça !- seront, je n’en doute pas, hautement satisfait d’être l’hôte de personnes de marques comme l’est la petite Blanc-Combaz.
Sur ces quelques lignes, je te laisse à l’ennui mortel qui doit être le tien depuis que j’ai quitté Saumur.

Isa.

PS : Si par pur hasard tu devais participer à une chasse à l’homme, choisirais-tu une mort lente ou rapide pour le gibier ?-comme ça j’te raconterai sa longue agonie-


Pour un peu elle en sauterait de joie la Jarretière, les images du royalo suant sang et eau au devant de ses poursuivants, tremblant de terreur alors que sonne l’hallali, dansant déjà devant ses yeux bleus. Cette fête promettait d’être fort divertissante pour elle-même, mais p’tet moins pour d’autres…
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Calyce.
La lettre en provenance de Bretagne est mise de côté. On a pas idée de faire pareille blague, on parlera testament quand le plus beau des roux sera vraiment mort. Chose qui n'est pas prête d'arriver. Calyce n'y est pas prête psychologiquement, il ne mourra pas. Nanméo. Elle ira tout de même en toucher deux mots à la suzeraine et écrire à la future belle soeur.

Vélin vierge qu'elle ne tarde pas à noircir en réponse à la missive d'Isatan. Peut pas faire comme tout le monde ? Demander gentiment de ses nouvelles ? Y dire qu'elle y manque et qu'elle est pressée de rentrer pour la revoir ? Nan, faut qu'elle y parle de ses rêves de voir le blond mort. Comme si elle pouvait y arriver... quoi que, connaissant la jarretière... La môme hausse les épaules, il saura se défendre au cas où. Chose qu'elle capte c'est qu'elle n'a aucune nouvelle du vieil italien qu'elle a oublié d'armer avant le départ. Humpf.



Citation:
A Isatan,
A la co-vassale fuyarde,
A celle qu'abandonne ses mômes par procuration,

Bouh !

Tu avoues enfin ! Le blond n'est pas mort, je le savais- comme si j'allais croire un truc venant de Messiah- et il le restera, tu verras. C'est un blond du genre solide, je suis sure. Et puis je vois que tu te décarcasses pour y trouver de l'occupation, c'est chouette. Contente que t'ailles te changer les idées chez la Blanc-Combaz, tu devenais aigrie, ça commençait à te marquer le visage-je peux l'écrire, t'es loin-

Et non, je m'ennuie pas m'dame ! Un ami de Zahra est de passage à Saumur, il t'aurait réconciliée avec la gente masculine aux tifs blonds, j'en suis certaine – quelqu'un de confiance, de beau, qui m'aurait pas laissée seule sans défense dans la dangereuse Saumur, LUI-
La suz' est dans le Poitou je crois, une histoire de consolation et de château pillé, j'ai pas bien compris. Ton promis s'est aussi carapaté pour le pays des arbres.

Comment va Malatesta ?! Vas pas le perdre, je vais en avoir besoin, moi ! Faudrait que tu veilles à le couvrir, le nourrir. Je le verrai s'il a perdu du poids !

Voilà fini, faut que j'aille me préparer.

Calyce.

Ps : Une mort lente pour l'homme-gibier, que t'aies quelque chose à me raconter.


Citation:
Malatesta,

Je vais vous paraitre un brin parano mais je connais la Jarretière. La brune que vous suivez depuis Saumur, vous voyez ? C'est pas que j'ai pas confiance en elle mais je connais son passe-temps pendant les voyages : semer les gens qui l'accompagnent.

Alors accrochez vous bien à ses bottes, vous allez aimer l'endroit où elle vous entraine. Puis je m'en voudrais sérieusement si il vous arrivait un truc.

A bientôt.
Calyce.

Ps : Préparez vous à voyagez encore à votre retour.

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Viens chercher bonheur DTC
Isatan
Citation:


A Aymeric,
Au puceau qui nous suit,
A celui qui aurait besoin de nouveaux habits.

Yop !
Ayant appris par mon agnelle que tu avais dans l’idée de devenir une sorte d’écuyer envers elle, il y a cependant un point qui me chiffonne te concernant.
Si la nature ne t’a pas franchement gâtée niveau physique, ce à quoi je ne peux vraiment rien faire pour t’aider, il y a un point auquel je puis pourvoir. En tant qu’écuyer d’Aurile tu dois donner une image d’elle et par devers ça, une image de moi-même. Hors actuellement tu ressembles à un mendiant !
N’étant absolument pas partisane du fait qu’il faille donner à son prochain dans l’espoir incertain de se le voir rendu, je ne te fournirai pas le moindre morceau d’étoffe.
Par contre je veux bien concéder, dans mon immense bonté à t’amener chez un mien ami qui pourra t’en offrir pour une modique somme.
Pour ne pas dire un don.
Dans ce but, je te propose de nous suivre jusque dans un charmant village plus au Sud.

Isatan Valmont-Merteuil, Dame de saint-Paul-du-Bois.

PS : Si tu pouvais éviter de dire en attendant que tu fais parti de notre maison, cela m’arrangerait.

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Calyce.
Et un pigeon qui s'envole pour l'Alençon...

Citation:
A Nicolas de Firenze,
A l'Italo-royaliste multi-tâches,


Bonjour,

Je ne vous pensais pas être le genre d'homme intéressé par la mode et ses froufrous, je me serais faite encore plus discrète. Il est des femmes qui sont faites pour parader dans de belles toilettes, d'autres pas. Je fais partie de la dernière catégorie, il faut croire. J'aurais tout de même voulu savoir ce que vous avez pensé de cet événement sur le moment.

Vous supposez bien. J'ai quitté l'Alençon il y a un moment pour retrouver l'Anjou, l'Agréable-Si si-. Le mariage de ma suzeraine et du vicomte est malheureusement tombé à l'eau. J'ai dû faire quelque chose de travers mais je ne sais pas trop quoi. Ils étaient pourtant faits l'un pour l'autre ! Je vous invite tout de même à venir, pas de mariage qui vous amusera, mais l'occasion pour moi, de vous prouver que l'angevin n'est pas ce que vous pensez, puis on a un bon vin.

Et vous ? Toujours aussi occupé ? Vos cris devant la porte du monastère ont-ils fini par avoir raison des vilaines nonnes qui retenaient votre femme prisonnière ? Vous avez retrouvé Verneuil, la morne ?

A bientôt.

Calyce.

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Viens chercher bonheur DTC
Isatan
Citation:



A Calyce,
A la co-vassale qu'on voit jamais !
A celle qui ferait mieux de se taire.

La morveuse,
Alors je vais faire court :
- ton blond est toujours sur pieds -malheureusement- et il suit d'un bon pas.
- ton vieux fait par contre parti de la première vague des pertes.
Rassure toi, ce n'est pas le seul, depuis ce matin j'en ai égaré deux autres !
Le truc tout bouffi qui sert d'écuyer à ma fille et celui qui est persuadé qu'il va me mettre dans sa couche.
Mais sois sans crainte, JE vais bien, n'est-ce pas le principale ?
Au passage, on a aussi perdu Taf, qui semble se venger sur les pauvres brigands tentés de lui soutirer des écus.
Doit y en avoir un qui compte ses dents en pleurant ce jour.

Je te tiendrai biensûr au courant des prochaines pertes. En espérant que ce cher blond ne sera pas de ceux là. - ouais sinon j'vais arriver les mains vides pour la chasse à l'homme...-

Isa.

PS : D'accord je prend note de la mort lente et douloureuse, souviens toi que c'était ton choix !- manquerait plus qu'tu m'accuses de sa mort tiens !-

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