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[RP] Epistolation angevine

Calyce.
Combien de flasque avait-elle vidées avant de prendre la plume et répondre ? Beaucoup. De quoi oublier certains détails tels que la taille et la peur qu'engendre chez elle une certaine grande personne à la poigne de fer mais pas assez pour avoir oublier comment on tient une plume.

Citation:
A Isatan,

Je vais faire aussi court que toi :

Sache que si jamais il arrive une bricole à mon « vieux » ou au blond -les autres m'en fous un peu beaucoup- c'est ton amant qui va morfler ! - Tu te doutes que vu la taille de la chose, je m'y prendrais la nuit, après l'avoir empoisonné ou un truc dans le genre, je suis pas folle- Ou ton futur époux.- ça me semble plus faisable- Et ce ne sont pas des menaces dans le vent, je te préviens !

Je récapitule :

RETROUVE MON VIEUX OU LE COLOSSE Y PASSE ! -Le Saumur a de ces effets encourageants, je te raconte pas.-

Je ne te salue pas.

Calyce.


Et...

Citation:

Arnaud,

Avez vous perdu un de vos beaux cheveux ?
Faites y attention.

Calyce.


Pour la dernière, elle aurait voulu faire plus long sauf que ça commence à tanguer sévère autour d'elle. Une sieste s'impose.
_________________

Viens chercher bonheur DTC
Isatan
Citation:


A Eikorc,
A L'amant depuis longtemps,
A celui qui devrait sortir de son nid.

Yop Eikorcquinounet - c'pour t'mettre de bonne humeur dès l'début ça !-
Si je prend une nouvelle fois la peine de t'écrire sans attendre de réponse - pas que j'me plaigne mais limite hein- c'est juste pour te tenir informé de ma santé.-obligé il y croit à ça...-
Pis éventuellement pour te parler d'autre chose. - oui, oui, j'vais tout balancer-
J'ai reçu il y a peu une missive assez déroutante de la jeune Dégénérée. Calyce, ça te parle ? La fille du roux, la demeurée là !!
Bref si tu ne vois pas, c'est tant pis, j'aurai fait mon possible.
Cette jeune personne donc, a tout bonnement décidé de te tuer.
Et ça tu vois... C'est entièrement de ta faute. Et oui, car le problème vois-tu avec les absents, c'est qu'ils ne marquent que très peu les gens - au propre comme au figuré hein- et que du coup là où avant tu inspirais de la peur, maintenant il y a ...et bien, rien en fait !
Loin de moi l'idée de t'incriminer -comment ça j'viens d'le faire ?!- et très loin aussi l'idée qu'elle puisse vraiment te tuer, mais j'aime l'idée qu'elle meure de trouille en sachant que tu es au courant.

Isa.

PS : Sinon au passage, tu m'dois de l'argent.



Citation:


A Messiah,
A mon amant de bain préféré,
A celui qui doit déjà batifoler ailleurs.

Yop mon cher promis.
Que de temps ne s'est-il passé depuis cette somptueuse soirée, où je vous ai trainé -t'avais quand même lourdement insisté moi j'dis ...- dans ce bain brûlant, et où enfin nous furent amants.
Mais je ne vous écris pas pour parler de ça... Quoi que...
Non, si je vous adresse cette missive, c'est pour prendre de vos nouvelles, vous savez que votre santé m'est très chère.- surtout qu'c'est moi qui hérite donc bon !-
Alors, vous portez vous bien ? N'avez vous pas récolté quelques parasites en allant visiter cette forêt dont la jeune Calyce m'a parlé ?
En parlant de Calyce -mode balance ON- vous ne devinerez jamais quelle idée saugrenue a germé dans son esprit tortueux. Elle a tout simplement décidé de vous supprimer ! Oui, comme je vous le dis. Bien que je ne m'inquiète guère pour vous, je tenais à vous en informer, étant fille de roux, elle a certainement moults ressources et ruses en sa connaissance. -l'aurait pas pu survivre sinon, c'logique-
Et tout ça pour une sombre histoire de perte concernant un vieux qu'elle affectionne et un blond même pas perdu celui-là !
Non, mais vous le concevez ça ? Me rendre responsable de ces personnes ! Elle est encore plus dérangée que je ne le pensais cette enfant. Surtout que le blond en question, je ne lui ai encore rien fait. Pas encore, mais ça viendra, je compte l'entrainer dans une chasse à l'homme dont il sera la proie. Mais sur cela, je tiens à votre discrétion.
Je vous laisse sur ces quelques mots, en espérant recevoir des nouvelles de votre part très rapidement, le manque de vous- 'fin d'argent surtout- se fait cruellement sentir.

Votre dévouée promise.
Isatan.


PS : Mais qu'allez vous donc faire en forêt, vous n'êtes pas bûcheron !



Citation:


A Arnaud de Nazdac -porte bien son blase ce naze, on est d'acc !-
A celui qui suit. - pas comme d'autres ...-

Le bonjour - pfff!-
Tu dois te demander pourquoi je prend la peine de t'écrire alors que nous voyageons ensemble. C'est tout simple, l'envie de te parler ne m'a même pas effleuré. Et étant, enfin, en de bonnes dispositions à ton égard, je souhaite les garder et donc éviter d'entendre ta voix ou tes paroles. Je t'informe par la présente, que nous somme invités à l'anniversaire d'une jeune fille, et que pour te prouver mes dires te concernant, je l'ai prévenu de ta venue en lui demandant de t'accorder une place d'honneur en ce jour de fête.
Bien évidemment j'espère que tu sauras te tenir en société et que tu ne m'affligeras pas d'une honte sans nom en te conduisant comme le petit royaliste, blond, bouseux et sans éducation que nous te soupçonnons d'être.

Je vais même t'y aider en te fournissant quelques précieux conseils qu'il te faudra apprendre. Ces gens là, bien qu'inffluents ne sont que des Bourguignons et comme tels, ils ont des moeurs étranges. Quoi qu'ils fassent, fais comme si cela te paraissait naturel et ne prend pas peur. Tu ne vas quand même pas passer pour un couard au banquet d'anniversaire d'une pucelle !
Ils peuvent se montrer brusques et voir même paraitre hostiles, mais n'aie crainte, ce n'est que démonstration d'affection. En un mot comme en cent, ce ne sont que des bouseux sans éducations et rustres - nan nan nan je décris pas les angevins là !- mais ils sont riches, nobles et pas royalistes, EUX !
Pour preuve, ils n'ont pas hésiter à poutrer ce pauvre et innocent borgne qui se trouve être le parrain de ma fille. Voir même à le jeter dans leurs infâmes geôles !
Bref, la jeune fille ayant en plus reçu un bout d'éducation avec moi, je te prie de croire qu'un lâché de fauves affamés lors de l'antique Rome est moins effrayant. Maintenant, je comprendrais si ta faible nature t'empêchait de venir ...



Sur ce bonne journée.

Isatan Valmont Merteuil, Dame de Saint-Paul-du-Bois.

_________________
Arnaud_de_nazdac
Qu'est-ce qu'il ne faut pas lire...Une angevine, qui, décidément, n'a d'yeux plus que pour les cheveux du jeune homme - ça en devenait vexant -, une autre, qui a perdu raison, est trop alcoolisé ou manigance quelque chose, au choix. A régler. Vite.

Citation:
Calyce,

Je note que vous préférez donner une importance démesurée et un intérêt sans importance à mes cheveux, plutôt qu'à ma personne, elle-même. Et, par conséquence, je ne vous répondrais donc que par un : Votre ventre se porte pour le mieux ?
Au passage, et dans ma grande bonté, je rajoute quelques mots pour vous préciser que je suis à Tulle, le paisible village où se trouve une pathétique blonde, terriblement attachée à moi. Je suis persuadé que ma remarque aura le don de vous punir de votre si courte lettre, après tant de jours.
Je m'en vais d'ailleurs chercher la blonde.

Arnaud


En réalité, non, il ne partait pas en quête de la dite blonde, mais la jeune fille avait le don de croire, ou presque, toutes les inepties qu'il pouvait dire. Ça l'occuperait un certain temps, de mourir de jalousie - si, si -, impuissante, dans le fin fond de son Anjou.

Citation:
A ISatan* Valmont Mertueil,
Dame de Saint-Paul-du-Bois,

J'hésite à répondre à tes salutations. A accepter ta proposition aussi, d'ailleurs. Une proposition qui, d'autant plus, provient d'une femme, qui, il y a quelques jours encore, tenait à me lapider, faute de m'avoir semé - toutes mes excuses, d'ailleurs -. Non, en réalité, je n'hésite pas pour les salutations. Aucune difficulté à s'en passer. Quant à mon avis sur la dite proposition, et même si ce dernier n'est pas demandé, je ne vois pas où est mon intérêt de te suivre, toi, pour me rendre à l'anniversaire de la pure jeune fille, ce qui sera sans doute mortellement ennuyant, pour ma personne. Dans la mesure où il ne s'agit que d'un anniversaire, évidemment...Là, je doute, par contre.

Le petit royaliste, blond, bouseux et sans éducation que, non, tu ne me soupçonnes pas d'être, mais que tu crois inlassablement que je suis, n'a aucune envie de suivre une angevine complètement tarée chez des inconnus pour ces beaux yeux - enfin, façon de parler, les beaux yeux...-. A moins que tu ne trouves des arguments convaincants. Bonne chance. Et trouve autre chose qu'une thèse passionnante sur les Bourguignons, qui, il me semble, je dois bien connaitre. Rien ne peut être plus insupportable qu'un angevin, de toute évidence. Qu'une angevine, plutôt.

Arnaud de Nazdac von Strass


*Le I du prénom avait été rajouté après relecture - dans ce cas, il fallait bien avouer que la neuvième lettre de l'alphabet se perdait avec tant de facilité -, jugeant qu'il était préférable de s'en tenir là. Les lignes sur la santé mental de la destinatrice de sa lettre et sur celles sur les angevins suffiraient amplement.
Calyce.
Heureuse quand elle reconnait l'écriture posée sur le vélin. La première partie du courrier fait se dessiner un sourire amusé sur les lèvres de l'angevine, la seconde partie, elle, la fait grimacer. Elle a limite envie de froisser le parchemin, d'en faire une boule et de l'envoyer loin... Une blonde pathétique qu'il dit, tss. Non elle est pas jalouse, c'est juste que... Ouais, il a le don de l'énerver. Mais elle sait faire pareil. Alors non, la lettre blondesque ne finira pas en boule, elle va y répondre.
Citation:

Arnaud,

J'avoue avoir fait court pour ma première lettre mais c'est *rature* parce que je voyais flou * /rature* parce que j'ai beaucoup de travail, j'en suis fort désolée. Je constate quand même que le fait d'avoir marché, d'être épuisé par votre voyage, n'enlève rien à votre côté rancunier. Mon ventre va très mal et vous devez bien vous en douter puisque c'est votre faute.

Une pathétique blonde ? Vous en êtes rendu à tenir compagnie à ce genre de femme ? Si ça vous fait plaisir. Je culpabiliserais moins en jouant avec les cheveux d'un autre ! Peut être le blond que je vous ai présenter en Alençon, il est à Saumur en ce moment. Vous vous souvenez de lui ?

J'espère tout de même que vous faites bon voyage, que ma co-vassale ne vous embête pas trop -je tiens son amant en otage (de loin) , au cas où...- et que je vous reverrais entier, un jour.

Prenez soin de vos mains.

Calyce.

Ps : J'ai demandé de vos nouvelles, moi !


Et toc !
_________________

Viens chercher bonheur DTC
Arnaud_de_nazdac
S'il se souvenait du blond d'Argentan ? Vaguement. Non, très bien, en fait. Trop bien. Il esquissait une grimace de plus en plus présente au fur et à mesure qu'il lisait les mots de la jeune angevine. C'est moche, bas, très bas, de lui rendre la pareille. A la limite, elle, elle ne l'avait pas vu, la Tulliste. Lui, il avait remarqué de quoi était capable l'autre blond, au nom imprononçable - pathétique, lui aussi -. Trente secondes de parlotte, pouf, oublié le Bourguignon, aux yeux de Calyce. Il exagérait ? Si peu.

Citation:
Calyce,

Parce que vous aviez beaucoup de travail ? Jour et nuit ? Vingt-quatre heures sur vingt-quatre heures ? Inlassablement ? Vous n'aviez aucune minute à vous ? Au point de m'oublier ? Suis-je sensé vous croire ? Et quel côté rancunier ? Je suis un homme qui donne pardon au premier inconnu, qui a le malheur de sortir de son droit chemin. A condition qu'il sache se faire excuser. Convenablement. Là, je suis au regret de vous annoncer que ce n'est pas réellement le cas. Mais je suis persuadé qu'avec quelques efforts, vous pourriez y parvenir...
Votre ventre s'est crispé à la pensée de la blonde ? Je ne crains d'être en incapacité de résoudre le problème, d'où je suis, à moins que vous n'ayez une idée. Pas que je ne veux pas, hein.

Rendu à tenir compagnie à ce genre de femme...Presque. MOI, je ne dénigre personne à la vue de sa couleur capillaire. Pensez bien que je me sens affreusement seul, et qu'il me faut trouver réconfort...
Le blond présenté en Alençon ? Non, aucun souvenir. Vous savez, leurs habitants...Aucun intérêt particulier, tous ou presque sans discussion, et tous ou presque pathétique, comme les blondes. Bref, royalement ennuyant. Et vous connaissez mes problèmes de mémoire. Quoiqu'il en soit, si vous touchez n'est-ce qu'à un cheveu d'un autre blond, croyez bien que ma vengeance sera terrible. Les blondes, ça courent les rues, dans le Sud, j'en suis persuadé. Les brunes aussi, d'ailleurs...Je me passerais des rousses, par contre.

Je fais plus ou moins "bon voyage", sachant qu'à mes yeux, l'expression "bon voyage" n'existe tout simplement pas. Impossible de combiner "bon" et "voyage". Quant à votre co-vassale, ça passe, bien qu'elle ait des envies de lapidation soudaines. Et vous n'approchez pas l'amant, non plus. Il est d'ailleurs étonnant qu'elle en possède un, autant le lui laisser. Et je doute qu'elle côtoie de douces brebis innocentes.

Mes mains, mes cheveux...Vous pourrez ensuite passer au dos, au torse, et j'en passe.
Vous, prenez soin de vous, en entier, j'entends,

Arnaud

PS : Je suppose que je dois aussi demander des vôtres.
Zahra.2
"vol vol pigeon direction l'Anjou !!! destination le lieu des "conneries de Calyce" fillette à qui il manquerait un bout d'oreille....la droite ou la gauche ! "
Citation:

Epinal, le 23 Janvier 1459,

A mes chères princesses,

Le salut,


Calyce. j'ai appris que tu avais enfin retrouvé toute ta tête et que tu avais enfin décidé de rejoindre ta suzeraine.

Je te sais en bonne compagnie, mon cher Chlodwig, grand ami devrait garder un œil sur toi, vu que je n'ai aucune nouvelle de ta Nanny Super Isa , certainement qu'elle a rejoint le très Haut ou qu'elle est ailleurs, ou bien qu'elle a jeté "le gant" elle ne veut plus être celle qui finira ton éducation, jeune fille!

J'ai une agréable surprise pour toi, logiquement Manon est sur les routes ,
elle a quitté la Lorraine voila quelques semaines, dieu sait qu'avec la neige et les frontières fermées, de Lorraine à l'Anjou ça en fait de la marche...

J'espère qu'elle te retrouvera bien en Anjou et pas au cou de ce blondinet, jeune fille, j'espère que tu ne vas pas lui faire la vie dur à la vielle, elle n'est plus toute jeune, puis sa patience n'est plus hélas, pis la Lorraine, l'a rendu totalement aigri, elle s'ennuyait de vous et elle s'inquiétait pour toi, et pour mini Princesse Clélie.

Je suis loin de vous, mais mes pensées et mon cœur sont avec vous,
Beaulieu-en-Argonne me semble bien vide sans vous et cette vaste Lorraine m'ennuie quelque peu, sans vos cris, sans vos petites escapades, sans la fumée qui émane des champs que vous incendiez, sans ces cadavres de poules que je retrouve dans mes champs... que vous tuez juste pour rire, toutes vos malices me manquent et je le répète je ne suis pas encore prête pour accepter que tu es une quelconque amourette ma princesse tu es trop jeune, ces jeunes hommes qu'ils soient blond, brun, roux, ils se joueront de toi !

Souviens toi des "vils" serpents Calyce , Isatan paix à son âme ou pas t'as dit "que" la vérité !

Je compte sur toi Calyce pour montrer le bon exemple à ta cadette,
je compte sur toi pour ne pas faire honte et à ta suzeraine, et à ma personne.

Je suis inquiète, Clélie ne répond pas à mes écrits, le coup que Leandre lui a porté lui aurait-il fait perdre le peu de savoir qu'elle a acquis , je me souviens qu'elle écrivait mieux que toi à un moment, c'est quoi ce bin's?

Si c'est le cas, je t'autorise à te venger, tu peux exprimer toute ta haine et celle de Clélie sur c'te jeune que j'aurais aimé avoir comme fils, .....quoique non, je retire ce que j'ai écrit, ne fait rien, c'est votre guide le bâtard de Valfrey !

Embrasse tendrement Clélie de ma part, dis que je l'aime autant que toi, pis que vous êtes mes perles "brunes" mes princesses , pis dis lui que la Manon arrive , peut-être qu'elle se souviendra d'elle qui sait?

Si elle ne sait plus écrire la Clélie, je te demande de lui inculquer "tout" le savoir que tu as , quand je dis tout, j'exclue les bétises du style se carapater sans chaperon à la botte d'un blond damoiselle Caly!

Quant à toi ma puce, mon érudit de fillette, j'embrasse aussi,


mes salutations mirabellisées aux Princesses de Beaulieu !

Maman Z.


ps:

1-si Isatan est vivante, j'te prie de me dire dans quel coin de cette foutue terre elle est, que je sache pourquoi elle ne donne plus signe de vie et suivi de tes traces.

2-embrasse Chlo' de ma part et dit lui que c'est le meilleur des Nounous après Manon.

3-Si Manon n'arrive pas dans les jours qui arrivent, je te demande de faire un communiqué en Anjou et dans les duchés voisins, c'est possible qu'elle se soit perdue en chemin.
4- salut ta suze de ma part , pis ne lui rend pas la vie dure , elle me rend un grand service en acceptant d'une vassale comme toi.

_________________

"Aléa jacta est"
Messiah
Citation:


A Isatan,
A celle qui plutôt que des cailloux sème ses compagnons sur la route,
A la Jarretière.

Le bon jour à vous.

Je me porte à merveille, et je suis heureux de voir que vous vous inquiétez de ma santé. J'étais également très préoccupé par la votre, je pensais chaque jour à vous écrire, mais j'ai été engrainé dans des batailles harassantes qui ne me laissaient pas assez d'énergie et/ou de temps pour ce faire.

Me supprimer vous dites ? Je savais bien qu'elle est pas nette celle là, quelle personne normale se baladerait avec une oreille en moins ? Quelle personne normale serait fille et soeur de roux mais brune ? Et surtout, quelle personne normale s'enticherait d'un blond royaliste avec un cul sur la tête ?
Enfin, toujours est-il qu'elle va regretter cette idée stupide, je ne sais pas encore comment, mais elle va regretter c'est sûr. Je soutiens de tout coeur votre idée de chasse à l'homme, et s'il m'était possible d'y participer, ce serait avec grand plaisir. Poussez donc le gibier vers la forêt berrichonne, je me ferais une joie de l'y attendre.

En attendant, prenez grand soin de vous, n'ajoutez pas de nouvelle décoration sur votre corps, et ne vous privez pas par contre d'ajouter quelques richesses à votre patrimoine, enfin au notre.

Messiah


Citation:


A Calyce,
A la Dégénéré,
A Calyce la Dégénéré.

Je ne te salue pas !

Depuis que je te connais, tu ne cesse de baisser dans mon estime, indubitablement. J'en viens même à user de mots de plus de quatre syllabes, c'est dire mon agacement.
Alors que tu étais si adorable, et que j'avais décider de te céder mon héritage, tu t'es mise à faire n'importe quoi, à commencer par aller batifoler en terres royalistes avec un blond royaliste lui aussi. Comme si ce n'était pas suffisant, il a fallut que tu fasse croire à une séquestration, réclamant rançon à ma cousine chérie, avant de vouloir me soutirer des écus à moi aussi avec une histoire tordue de bébé.
Malgré ça, dans ma grande bonté, j'étais prêt à te pardonner, il faut dire que tu n'a pas été aidée dans la vie, un père roux, une oreille en moins, Isa comme mère de substitution. Seulement voilà, qu'est ce que j'apprends pas plus tard qu'hier ? Tu as décidé de me supprimer ! Moi, qui ait toujours été là pour toi - enfin depuis le peu de temps qu'on se connait, et quand j'étais pas en voyage aussi -, moi qui ait toujours été si gentil avec ça, moi qui ait dépensé tant d'écus dans ta taverne.

Mais tout cela est finit, Calycounette, puisque tu as décidé de me supprimer, je vais quand à moi m'occuper de ton blond. Ou alors je t'arracherais ta deuxième oreille quand je vais rentrer. Ou alors m'approprier ton château. Enfin t'as compris le principe, tu vas regretter, et tu vas morfler.

Portes toi bien, reste en bonne état jusqu'à mon retour.

Messiah

_________________
Calyce.
C'est mieux quand il lui écrit pas. Ça lui évite de se retrouver sur les nerfs, de passer une journée abominable à ruminer. Quête de réconfort ? Affreusement seul ? Pauvre petit bourguignon perdu dans la nature... A le lire, la môme croirait presque qu'elle l'a forcé à prendre la clef des champs. L'oublier ? Il en a de bonnes. M'enfin elle va quand même continuer à lui en donner l'impression en retardant l'expédition de sa réponse... mais pas trop longtemps quand même.


Citation:
Arnaud,

Il faut bien que je m'occupe l'esprit histoire d'oublier les absences- certaines plus que d'autres, la cafteuse qui me sert de co-vassale peut bien se casser les deux jambes, par exemple- Alors oui, j'essaie d'être occupée le plus clair de mon temps. Mais voilà que vous m'obligez à penser à vous le temps de vous répondre et, bizarrement, mon ventre va encore plus mal. Ce n'est pas l'idée de vous savoir en compagnie d'une blonde pathétique qui le fait se crisper, non et vous le savez. De plus, si il y a une personne qui doit se faire pardonner, c'est bien vous, alors je vous prierais de bien vouloir trouver vous même une solution... -faut arrêter de pousser Isatan, l'abandonnée c'est moi dans l'histoire !-

Mes mains resteront sagement loin de tout blond, brun, roux, chauve, châtain tant que vous n'irez pas chercher réconfort ailleurs -et quand je dis ailleurs, je ne parle pas que des brunes ou blondes mais des hommes aussi. Il semble que la mode soit grecque cet hiver. Je vous préviens : je vous en voudrais tout autant !- et ce où que vous soyez – sud ou autre part, c'est pareil.-

Protégez vous bien des tentatives de lapidations de la co-vassale. Vous pensez réellement que son amant me fait peur ? A moi ? Bonjour la confiance. -vous avez tout à fait raison- Vous devriez savoir que me dire de m'en tenir loin c'est comme me pousser à aller frapper contre l'huis de son manoir. Enfin, je peux toujours me rabattre sur son futur époux. Si je fais ça, c'est pour vous et vos cheveux... Puis dans le genre brebis, on ne pourra pas dire que je suis de celles qui sont d'un blanc immaculées non plus, plutôt de celles qui se sont roulées dans la boue-même pas peur...je crois-

Pas ma faute si je porte une attention toute particulière à votre blonde chevelure ou à vos mains-c'est de naissance, je fais des fixations dans le genre- Mais vous pouvez-devez- prendre soin de reste. Je disais vouloir vous revoir entier, si possible.

Je retourne à mes occupations – passionnantes leçons de couture. Aujourd'hui c'est broderie !- sensées me faire oublier votre abandon.

Calyce.


Et hop la voilà qui fixe, rêveuse, le zozio qui s'envole avec la missive à la patte.
Le courrier maternel attendra. La brunette en avait des choses à dire à la lorraine qui lui sert de mère...
Le dernier courrier, lui, n'attendra pas.


Citation:
A Messiah de Penthièvre,
A l'adorateur d'arbres berrichons-comme si y en avait pas assez en Anjou-
Au presque-blond pour qui j'avais AUSSI de l'estime,

Je suis TOUJOURS adorable et je t'interdis de dire ou de penser le contraire. C'est juste que suis une incomprise. J'aurais pourtant crû qu'un homme aussi grand, beau, fort et intelligent -j'en fait trop mais c'est pour la bonne cause- aurait su me comprendre sans que je n'ai à lui expliquer les raisons qui m'ont poussée à écrire telle chose à ta future promise.
Mais je vois que je dois t'expliquer pourquoi j'ai dû user de menaces. Je connais les sentiments-les écus- qui te lient à ma parfaite co-vassale et c'est pourquoi, prise d'un élan de pitié, j'ai imaginé tout un stratagème afin de la faire revenir au plus vite auprès de toi. La pauvre devait avoir le coeur brisé en apprenant que tu allais peut-être mourir et se ramener fissah. Sois réaliste un peu : Tu me vois te tuer, toi ?! Je pourrais pas -je suis raisonnable parfois-.

Voilà. Pas la peine d'en venir à me menacer moi et mon oreille-j'y tiens !- ni mon blond ou mon château !

Inscris de suite mon nom dans ton testament !

J'ai pas l'intention de mourir dans les prochains jours.

A bientôt.

Calyce.

PS : Je note tout de même que tu craches sur l'éducation que j'ai reçue de ta promise. Celle-la même qui est allé chercher de quoi te nourrir au péril de sa vie pendant que toi, môssieur, tu t'amuses à tailler le buisson berrichon. INGRAT ! -ATTENTION Ceci sera répété et amplifié à qui de droit : La jarretière. Ça te fera les pieds !-


En espérant qu'il gobe tout ça.
_________________

Viens chercher bonheur DTC
Isatan
Citation:


A Arnaud de Nazdac von Strass –v’là qu’il nous rajoute des strass maint’nant c’con là, pourquoi pas des brillants tant qu’y est !-
A celui qui rajoute un blase à chaque lettre.
A celui qui va bientôt faire une lettre rien que pour ses noms.

Grand bien te fasse de ne pas répondre à des salutations, qui n’étaient de toute façon pas présentes.
Et quand bien même elles y auraient figuré, cela n’aurait été que dans le but de meubler une missive qui aurait également pu tenir en deux lignes. Ou tout simplement parce que dans ma grande bonté j’ai cherché à t’inculquer un semblant de politesse.-t’peux pas comprendre, t’es pas angevin -
Bref, je ne vais pas user d’une encre bien trop précieuse pour faire le tour des reproches, totalement infondés, dont tu sembles prolixe à mon égard. -pfeuh !-
Bientôt tu viendras m’accuser de ta blondeur, comme de ton appartenance royaliste !-namého pis quoi encore ?!-
Concernant le dit anniversaire, tu ne veux pas venir, BIEN ! Parfait ! -tain y fait iéch lui, ma proie !-
Ce n’était qu’une fois de plus une preuve de mon légendair altruisme, pour t’amener à te sotir de la fange dans laquelle tu dois aimer te vautrer.
Je ne te retiens donc pas, et te déclare que nous n’irons pas plus loin en ta présence, je ne vais tout de même pas m’encombrer de ta personne ad vitaem eternam.
Nous nous rendrons chez la jeune Blanc-Combaz sans toi. En espérant que tu sauras rentrer par tes propres moyens. -au pire en fait j’m’en cogne-
Et que tu éviteras de croiser notre route. –qui sait c’qui peut s’passer la nuit au détour d’un ch’min…-
Tu expliqueras à Calyce pourquoi tu as quitté notre troupe de voyage.

Isatan Valmont-merteuil, Dame de Saint-Paul-du-Bois.

PS : De toi à moi, le tutoiement dont tu fais preuve à mon encontre n’est pas tolérable, ni concevable, considères-tu Calyce comme une truie que nous aurions gardé ensemble ? –et prend ça dans les ratiches !-




Citation:


A Messiah,
A mon adorable promis,
A celui qui se prend pour un bûcheron.

Yop !

Je ne doute absolument pas que vous alliez me devancer pour prendre de mes nouvelles, empressez que vous avez toujours été envers ma personne -mes thunes ouais- et soucieux de mon bien-être. -limite si t’attends pas que j’crève…-

Je vois que vous avez totalement cerné la jeune Dégénérée, de même que ce pleutre de blondinet. Ne soyez pas trop dur avec la première, elle n’est que fille de rousse, la pauvre…- pis m’a pas encore mise sur son testament surtout !-
Quant au second, il refuse de venir à cette fête dont je vous avais parlé ! Ma proie ! Quel affront !
Ah, mon cher promis, je vous assure que je ne suis guère bien lotie à voyager avec pareil rustre.
Je le protège des méfaits de la route, le transporte sur un cheval de mon écurie, le supporte, et vous savez comme je suis d’agréable compagnie. Et que fait-il ?
Il refuse !
L’ingratittude de la jeunesse royaliste…
Je suggère que pour nos noces, nous allions raser toute cette étendue royale qui ne sert, de toute façon, qu’à produire des êtres de cette engeance.
Je suis dépit mon ami. Totalement anéantie. Quel présent -à moindre coût- vais-je bien pouvoir amener à la jeune Blanc-Combaz ?
Il me semble que quelques tonneaux de vos caves seraient fort appropriés. –t’peux bien filer d’la vinasse quand même !-
Et ils me permettraient de vous représenter auprès de cette maison . –t’parles, c’est surtout parce que c’est gratuit oui…-

Mais soit, faisons contre malchance en chasse, fortune en écus.
Vous serez ravi, je pense, d’apprendre que j’ai arrondit mon escarcelle des quelques centaines d’écus. -à moi ! Accroche toi pour les avoir !-
En espérant que vous en faites de même et que vous prenez bien vos bains –avec ou sans maitresse tant qu’tu chopes pas d’morbacs- je vous en sais friand.

Isatan, votre future, sans nouvelle dentelle. –pour l’instant…-



Citation:


A Calyce,
A la fille de roux même pas rousse,
A celle qui se sent pousser des ailes. –vais t’les couper qu’ça va pas trainer moi !-

Le bonjour ma douce feue enfant.

Quelle tristesse d’apprendre que tes jours sont comptés…
Bien que j’apprécie le toucher des GIGANTESTQUES mains du colosse sur ma personne, je doute que tu en connaises la même sensualité. – et toc -
Alors que j’aime qu’il se serve de sa force ENORME, j’ai peu d’espoir que tu en sortes indemne. –t’as peur, hein t’as peur !-
Quand je frissonne sur sa FOLIE contenue, j’ai la certitude que tu seras vite achevée. –mouahahaha t’vas t’pisser d’ssus-
T’en prendre à Eikorc… Les rousseurs de ton paternel ont dû te monter au cerveau, faisant taire le bon sens brunesque qui nous caractérise.
Ma pauvre fille.
Dans ma grande miséricorde, je veux bien accepter de figurer sur ton testament, et recevoir tous les legs que tu me feras.
Je suis bonne, tu le sais. Ne t’ai-je pas élevé, éduqué, instruite comme ma propre fille ?
Imagine tu à combien va se chiffrer ma peine en te perdant ? -pour 5000 écus, j’devrais pouvoir m’en r’mettre assez vite-
Alors meurs, ingrate enfant, et laisse moi seule avec mon chagrin.–et tes thunes-

Isa, l’une de tes mères en deuil.

PS : As-tu croisé ce grand mercenaire si cher à mon corps ? -traduction= au cas où t’aurais pas pigé, j’t’ai balancé à Eik !-
PS² : Et mon doux promis, l’as-tu vu ? –et ouais, à lui aussi j’ai poucave !

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Alinea
Citation:


A Messiah de Penthièvre,
A mon presque parrain.

Bonjour bonjour.

J'ai décidé de prendre tes supplications en considération et donc, de venir te rejoindre au Berry.
Bon d'accord, en réalité je me fais chier à Saumur, il se passe pas grand chose pour ne pas dire rien. Donc je me suis dit que rencontrer ta rousse serait peut être... Constructif. J'ai également pensé qu'il serait bon, pour mon image, de venir porter secours à moi-même. J'entends par là que ta tentative de me fiancer au Duc sortant du Berry, dont j'ai oublié le nom, me paraît douteuse.
Est ce que je pourrais crécher chez ta rousse ? Promis j'essaierais de faire un effort surhumain pour bien me tenir et ne pas mentionner mon aversion pour les rousses. Pas devant elle en tout cas.

Ne quitte pas le Berry sans moi où je serais dans l'obligation de devenir infernale,
Alinea.

Ps : Prends pas peur en me voyant, les traces d'Eikorc mettent du temps à disparaître.
Ps bis : Si je dors chez ta rousse, tu peux me réserver une chambre à l'opposée de la votre ? J'ai besoin de mon cotât de sommeil pour être adorable.


Son regard suit le pigeon qui s'éloigne pour ne devenir qu'un petit point au milieu du ciel glacial de l'hiver. Elle reste un moment à rêvasser et à divaguer puis secoue la tête et se lève. Elle avait un voyage à organiser.
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Arnaud_de_nazdac
Trois jours...Temps minimal pour retrouver le calme après la dernière lettre de l'angevine, pour réussir à décrypter le reste du parchemin, lui répondre et ne pas l'envoyer bouler. Les restes, oui. Puisque la malheureuse missive s'était vu être déchirée en deux, après une brève lecture, avant de finir froissée et jetée à trois mètres du blond. Il l'avait ramassée dix minutes plus tard, pris de remords, et sait-on jamais, qu'elle puisse éventuellement servir. Elle avait servie, à grande peine.

Citation:
Ma douce Calyce,

Un lâche abandon...Je suppose être sensé devoir m’excuser pour mon absence – qu’est-ce que je suppose bien – mais l’envie de vous répondre que vous n’avez en rien cherché à me retenir, quand j’étais encore en Anjou, m’empêche toute tentative de me faire pardonner. Non. En fait, je veux bien me faire excuser, dans ma générosité sans limite, parce qu’un échange épistolaire de ce type me fatigue vite. Trop vite. D’autant plus si vous tenez à ce que vos prochaines lettres ne finissent pas comme la précédente – paix à son âme –...Je veux bien aussi vous avouer que mon regard cherche désespérément le vôtre, que mes lèvres s’impatientent de retrouver les vôtres, que mon dos se languit de vos mains – glaciales –, et que mon cœur s’est déchiré, en vous quittant. Vous me manquez...Vraiment.
Quant à votre pardon, je vous demande de me l’accorder, parce que, premièrement, j’ai réussi jusqu’ici à supporter votre suzeraine paranoïaque et sa clique, que, deuxièmement, mes déclarations romantiques sont rares et qu’elles vous sont données, et parce que, troisièmement, je suis blond et que vous savez ô combien c’est dur à vivre au quotidien. Je suis persuadé que votre ventre se porte presque mieux. Sachez, aussi, que je suis navré de vous contraindre à penser à moi.

Quant à votre histoire de grecs, d'hommes et de je-ne-sais-plus-quoi, mon attirance pour le sexe masculin est restreint, à tel point que je leur préfère les rousses. C'est pour dire.

Il serait inutile de vous répéter une seconde fois de ne pas toucher à l'amant, ni au futur époux – il en existe un ? –, puisque vous ne m'écouterez pas. Vous ne m'écoutez jamais. Soit dit, je vous rassure, vous n'avez rien à faire pour moi, ou mes cheveux, qui se portent très bien, et qui n'ont besoin de personne. A moins qu'on ne me cache des choses. Toute information est bonne à prendre, je précise.

En espérant que votre passionnante leçon s'est bien déroulée, et vous a bien changé les idées,

Arnaud


La lettre de l'autre tarée, elle, au moins, avait eu le mérite de le faire sourire – une demie-seconde –, à défaut d'être utile. Ça n'avait rien de drôle, finalement...Limite, elle l'obligeait carrément à y aller, à cet anniversaire. Tant pis. Il trouverait le moyen, le long du chemin, de se venger.

Citation:
A Isatan Vermont-Merteuil,
Dame de Saint-Paul-du-Bois,

Je note que tu fais des efforts de langage pour ma personne, et t'en remercie.
Sois rassurée, je n'accuse personne de ma blondeur, encore moins de mon appartenance royaliste, que vous avez inventé de toute part, mais passons, tu es bien trop entêtée pour comprendre. Toi, tu peux noter que je fais des efforts considérables pour utiliser des mots relativement amicales à ton égard. Mais bref, là n'est pas la question.

Je n'expliquerais rien du tout à Calyce, j'ai bien décidé de te suivre gentiment jusqu'à notre destination finale, et j'ai changé d'avis. J'accepte. Il fallait préciser plus tôt que tu te rendais chez la voleuse miniature...

Pour ce qui est du tutoiement, le tien n'est pas acceptable, ni soutenable, tu comprendras donc – si tu as la faculté de comprendre quelque chose – qu'après quelques temps de patience et d'attente, j'ai malheureusement décidé de te le rendre.

Arnaud de Nazdac von Strass
Calyce.
Une main qu'agite la dernière lettre d'Arnaud sous le nez de la suzeraine, l'autre qui y fait un puéril pied de nez, le tout en criant qu'IL lui a écrit et que c'est trop mignon de la mort qui tue. 'fin ça a pas l'air de tuer la suzeraine plus que ça vu l'air blasé qu'elle affiche et du « blablabla » qui lui sort du fond du coeur. "Les hommes ne servent à rien qu'à parler beaucoup" qu'elle dit. Tiss ou comment briser les rêves d'une ado.

Bref. Il lui faut bien quatre jours pour se remettre de l'émotion due à la dite lettre. Et-surtout- ne pas coucher sur le vélin les mots niais qui lui sont venus en tête sur le coup. C'est donc l'esprit calmé qu'elle s'arme de plume et d'encre...


Citation:
Arnaud,

Je note que vous prenez bien soin de mes lettres et c'est pourquoi j'ai longtemps hésité à vous écrire de nouveau- du parchemin de qualité ducale, quoi !- Mais je note aussi votre grande envie d'être pardonné et la généreuse angevine que je suis vous l'accorde, son pardon. Vous avez réussi à me convaincre, même que j'ai pris en compte votre passage au sujet de ma suzeraine, vous n'avez pas tort, je reconnais que vous avez eu beaucoup de courage.

J'aurais pu vous retenir, c'est vrai, mais on m'a dit qu'il fallait parfois se séparer pour mieux se retrouver tout ça – j'y réfléchis encore à cette logique là, c'est nul !- Alors je vais prendre mon mal en patience et vous attendre sagement-en me baladant un peu quand même, la broderie ça va deux jours-

Votre non-grecquatitude me rassure. Surveiller les hommes qui vous approchent en plus des dames, je vous avoue que ça fait beaucoup.

J'ai oublié l'histoire de l'amant de la co-vassale- il tape un peu trop fort- et puis il est à Craon, trop loin. Craon où Otissette m'a entrainée et où un roy-canard m'a proposé un travail qui paye bien et dont je vous parlerais. Le futur époux d'Isatan-oui oui elle en a un et vous connaissez- je vais oublier aussi, il veut me déshériter-encore un qui a la menace facile- Et je vous fais confiance, elle, ne vous touchera pas. - je répète : restez en loin !-

Sachez que je garde mes mains au frais et que oui, mon ventre se porte légèrement mieux...

Calyce.

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Viens chercher bonheur DTC
Aurile.
Dans un coin eu taverne, la tête lui tourne d’puis qu’elle a entendue c’qui vient d’se produire aux alentours. Félina va la rassurer surement, elle a mal entendue l’nom du p’tit blondinet.
La plume chatouille l’nez d’la mioche, faut choisir ses mots surtout, pas inquiéter Féli mais en même temps ben savoir si Karyl l’est bien rentré… Elle va essayer de s’appliquer, lui faire apercevoir qu’elle a grandit un peu, pis un peu étudier pour faire genre bien… bien que Felina s’ra pas dupe.
Pis commencer par un bonjour histoire de faire polie aussi. Juste des nouvelles l'air de rien...


Citation:


A Felina d'Rastignac

Bonjour Féli,

Comment tu va, bien surement, dis c’est bien les routes, tu fais de jolie rencontre tous ça…

Tu sais moi aussi je voyage encore, pis j’ai eu une belle jument par M’an, que j’ai même faillit la montrer a Karyl quand je l’ai croisé a Tulles avec une jolie fille, Alycianne elle s’appelle.

Tiens au fait au sujet de Karyl, je pense il a dû être arrivée a Saumur comme il m’avait promis…

En fait je t’écris a toi pour lui faire la surprise de revenir plus tôt, chut faut pas l’y dire que je vais le surprendre a vot’ maison.

Donne moi vite des nouvelles Va bien avec ‘Cianne et moi comme ça je viens vite avec Aymeric mon chevalier. Juste je fais un petit détour au Palazzo avant, mais tu dis rien à personne.

L’Aurible Pestouille.



Les deux menottes saisissent de chaque côté la lettre pour se relire et de souffler dessus pour faire sécher l’encre.
Le petit nez se retrousse, l’est pas contente de ses dernières lignes, sûr Féli va se douter qu’Aurile lui écris pas juste comme ça l’air de rien, mais qu’il se passe quelque chose qui inquiète la p’tiote.

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L'Aurible Pestouille~15 ans~Fibre naturelle d'un kilt et d'une jarretière~~
Isatan
Citation:


A Calyce,
A la sale gosse angevine,
A celle qui va m'adorer encore plus.

Yop !
Quelle belle journée que ce lundi qui s'ouvre sur une fabuleuse semaine n'est-il pas ?
Je ne vais pas te faire languir plus longtemps et te prévenir dès à présent de ce qui cause mon enchantement.
J'ai quelque peu paumé ton prince blondant !
Alors heureuse ?
Moi, je te le dis sans faille, je suis gaie comme un pinson sans ton blond.
Je me tiens à disposition pour tes remerciement sans fond - d'la thune quoi- que tu ne manqueras pas de me gratifier.
Je viens de te sauver d'une ridicule idylle, d'une vie médiocre, et d'un futur sinistre rempli de bâtards blonds et moitié royalistes.

Isa.

PS : Tu verrais ce qu'on visite, c'est charmant ce coin-ci, ils sont forts accueillants !

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Felina
Misive pour une peste angevine. La Féline d'ordinaire n'aime pas écrire, mais là, elle ne peut pas ne pas lui répondre.
L'écriture est sacadée, et la lettre on ne peut plus brève. A quoi sert il de s'étendre ?




Aurile,

Non Karyl ne m'a pas rejoint à Saumur. A mon arrivée en Anjou j'ai reçu une missive d'une dénommée Erwelyn dans laquelle elle m'apprend que Karyl s'est fait attaqué dans le périgord.

Il serait entre la vie et la mort à Angoulême.

Je suis donc actuellement en route pour le rejoindre, espérant le trouver en vie, puis je traquerai sans fin ceux qui ont osé s'en prendre à lui.

Félina R.

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A trop jouer avec les Félins, il faut s'attendre à être griffé ...
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