Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 7, 8, 9   >>

[RP] Epistolation angevine

Aurile.
Anjou, les berges de Saumur

Au loin l’astre lunaire chasse l’astre solaire qui s’enfonce dans l’eau, les rires fusent encore tandis qu’en échos les voix des tavernes qui s’emplissent a craquer tous les soirs commence a ce faire entendre… La pestouille en sort de l’eau en courant, attrapant au passage son kilt d’une main et ses Bottes de l’autre alors qu’elle les avaient déposé sur la rive. S’asseyant sur un tronc d’arbre que l’eau avait déposé là durant l’hiver, elle réajuste ses vêtements et se chausse a nouveau.

Du coin de l’œil elle observe le feu qui crépite non loin de là alors que les bruits de la rivière se font entendre tout prés, ainsi qu’une cascade peut être…L’odeur d’une bonne viande rôtissant vient effleurer ses narines et que la faim ce fait sentir… Après tout aussi faut l’dire sécher ses vêt’ments prés de feu qui crépite non loin de la cascade et des petites grottesa proximité… alors qu’un coursier de Néoux se fait apercevoir, a bout de souffle il lui tend une missive… Elle la saisie, déroule le velin alors que peu a peu sa respiration se coupe tandis qu’elle reconnait l’écriture…Lèvres qui s’entrouvrent alors que finalement aucun mots ne sort tellement la surprise est grande, elle pensait tellem'ent quil lui en voulait pour une histoire de baiser sur la paume de la main d'une jeune femme qu'elle avait mutinement déposé... Elle le remercie finalement d’un signe de tête… se met un instant à l’ écart grelottant de froid alors que ses vêtements sont encore mouillés. Pour y répondre de suite, faudrait peut être pas trop des fois qu’il pense qu’elle attendait que ça de ses nouvelles, ce serai pas faux… ceci dit la lettre est tellement courte qu’elle sent bien que des choses sont non dites… il touche le point de la peur de la brunette,l’inquiétude de ses fiançailles certes mais il y a autre choses, elle en est sûre… Dire qu'ils auraient du s'épousailler les deux...c'était ses parents a lui qui le tenait de force a présent c'était les siens a nouveau.



Citation:


Aymeric…

Le coursier a sue me trouver que lui as-tu fait qu’il est si essoufflé ? Je suis sincèrement ravie d’avoir de tes nouvelles. Tu parles d’eau c’est étrange j’étais justement sur le bord des berges de Saumur.. Tu te souviens… ? Bref fait attention au raz de marée parait c’est plus puissant que les torrents des cascades au moment du printemps… Le Limousins paie sont tri sélectif je pense, c’est les conséquences de la diète… Moins de mets de choix entraine moins d’appétit et de monde autour des tables et bien sûr tout devient mou et pesant…

Pour en revenir au révélation de ma mère, et bien tu la connais.. je ne pensais vraiment pas que vous auriez l’occasion d’en parler, mais tu sais bien aussi que mes quinze printemps et ma virginité attire les convoitises et les proposition faites a mes parents, tu sais aussi qu’étant de sang noble je n’ai pas le choix que d’obéir a mes parents… Si seulement il avait eu une autre proposition ce ne serait surement pas un vieux…

Je t’excuse pour la lettre brève et je devine ton inquiétude entre tes lignes…tes mots… je n’ai pas le choix…Pour le moment mais je cherche une solution, sans qu’elle me mette à nouveau une armée devant moi pour ne pas que je m’enfuis…Mon parrain est son allier j’en suis sûre et j’essaie d’en faire le mien… A ce propos si tu pouvais me donner des nouvelles d’Ysengrin , je n’en ai plus du tout… de Dea et Alda aussi…


Ceci dis je ne voudrais te prendre de ton précieux temps que tu dois je suis sure te servir pour être le plus infernale possible… et puis finalement si j’te le dis… je te trouve mou toi aussi dans tes mots… que t’arrive t’il ? Je sais que tu ne me ment jamais, mais…Aym’ric est ce que tu es sur que tu omet pas de me dire ce qui ne vas pas…J’espère au moins que tu ne deviens pas mélancolique ! Pas toi !
J’espère aussi qu Ald’ va bien, c’est étrange tu ne me donne que des nouvelles de toi dans la lettre…
Rassure-moi, les bruits courts ici dans les tavernes que vous étiez dans l’armée qui a rencontré celles du Ponant ! Dis moi que c’est faux…
Prends soin de toi et a vite de tes nouvelles.

Affectueusement,

Aurile


Relire la lettre non, jamais entre eux, sinon elle effaçait tout pour détourner la vérité. Lui dire qu’elle c’étais éloigner du Borgne il y a bien longtemps, elle ne l’avait jamais fait ceci dis, il la connaissait assez bien pour savoir que c’est elle qui c’étais effacé et s’il avais sue pourquoi il serai devenue fou de rage…Mieux valait ne rien dire. Saumur était la ville de l’Saumur était la ville de cette été, un monde fout y stationnait, était de passage ou de retour…sauf lui…dire qu’elle trouverai un endroit pour ne penser a lui était faux…chaque jour : une chose, un mot, un endroit lui appelait lui…Le premier amour ne s’oublie jamais…. Surtout qu’elle s’apprêtait apparemment a vivre l’une de ses plus grande peur et il le savait de la bouche Isa a présent.
_________________


L'Aurible Pestouille~15 ans~Fibre naturelle d'un kilt et d'une jarretière~~
Aymeric
En Limousin, c'est l'apocalypse : Thoros est aux portes de Limoges. Les gens encore valides s'agitent, se préparent. Les blessés les soutiennent par leurs mots encourageants. Et Aymeric, rescapé du massacre entre Limoges et Rochechouart, les observe de haut, tel un enfant avec des fourmis. Sauf qu'il ne s'amuse pas de leur réaction, il les trouve pitoyables et songe vraiment à partir, il n'avait même plus envie d'aller en taverne, ce qui lui laissa le temps de répondre à Aurile.

Citation:
Mon Aurile,

Je me souviens des berges de Saumur, de nos chevauchées effrénées, d'une grange pleine de foin, de nous feux face aux gens. Le coursier, lui, se souviendra de mes instructions presque criées, de mon air menaçant, de la grande claque que je lui ai mis dans le dos pour le faire partir plus vite. Je t'avoue que j'avais peur qu'il ne puisse pas te retrouver, j'aurais pu penser qu'il t'était arrivé quelque chose...

Quoi qu'apprendre que tu allais te marier n'est pas plus réjouissant. Pas besoin de mots entre nous, tu sais ce que j'en pense : je ne suis pas jaloux, mais je trouve que c'est un abominable gâchis de t'enchaîner auprès d'un homme. Si je ne doute pas que tu puisses faire changer d'avis ton père, je sais que ta mère, elle, ne bougera pas d'un pouce de sa position, toute retranchée qu'elle est dans son avarice. Elle ne pense qu'à la dot qu'elle va pouvoir récolter, et ton futur mari à porter ton nom et à te violer lors de la nuit nuptiale, comme beaucoup d'autres. Tu n'as qu'un souhait à émettre, tu sais que je ferai tout ce que je peux pour l'éliminer définitivement, lui et tous ceux qui veulent prendre sa place.

J'espère que tu es assise en lisant cette lettre, car si ce n'est pas le cas fait le. J'ai une mauvaise nouvelle à t'annoncer : le Vicomte est mort. Ne me demande pas comment, je ne sais pas. Quant à sa veuve, Alda, cela fait bien longtemps que je n'ai plus de nouvelles, mais j'imagine qu'elle continue de comploter avec sa belle-mère, Dhea, que, elle, j'ai croisé récemment et qui se portait comme un charme, toujours aussi casse-pieds et vieille.

J'ai du "précieux" temps à revendre pour toi, tu le sais, mais tu voulais juste que je te l'écrive. Je te connais bien, mieux que personne, et c'est réciproque, tu me le prouves encore. Si je n'ai pas parlé d'Ald' dans ma lettre, c'est peut-être pour les mêmes raisons que tu n'as pas parlé du borgne que tu fréquentais. J'attends donc que tu me racontes ce qu'il s'est passé, quelque chose qui va me hérisser les poils puisque tu es restée silencieuse à son sujet.

J'étais effectivement dans le groupe de volontaires -car peu étaient vrais soldats- qui a fait face aux armées du Ponant, mais je ne savais pas que tu attachais tant d'importance aux rumeurs. Si j'étais avec eux, si nous étions là, donc, entre Limoges et Rochechouart, c'est parce que Thoros et ses hommes venaient de sortir de la ville ; une expédition a donc été organisé à la va-vite, dont j'ai fait parti uniquement pour veiller sur Ald' qui est Capitaine du Limousin et donc à la tête du convoi. Nous ne nous attendions pas à tomber sur trois armées du Ponant, nous étions partis pour chasser à coups de pied dans les fesses une petite vingtaine de brigands.

Maintenant, si ça peut te rassurer, Thoros est aux portes de Limoges et on m'a demandé de défendre la capitale. J'ai refusé tout net. Je ne risquerai pas ma peau pour un comté qui ne m'a donné que des problèmes depuis que j'y suis. Comment peut-on même défendre un comté qui ne fera jamais rien pour nous, mais qui demande de nous qu'on le tienne à bout de bras ? Pourquoi défendre un château et sacrifier des vies pour des caisses qui sont vides ? Une question d'honneur, parait-il, alors que dans tout le Ponant, on qualifie les gens du Limousin de suicidaires et d'idiots...

Ne t'en fais plus pour moi, je ne crains plus rien. Par contre, je m'inquiète pour toi. Avec ta mère, on a eu droit à la visite de guignols bavards qui ont dit que ton père serait décédé. Mais ce sont des idiots, ils seraient encore capables de confondre avec un autre écossais. La preuve, ils écorchaient son nom en l'appelant Holkaf. Si ça ne tenait qu'à moi, je ne t'aurais rien dit tant il semble peu probable que ce soit vrai ce qu'ils racontent mais ta mère a insisté, trop heureuse de croire que ce soit vrai... Donc si tu veux un conseil, ne crois pas à cette histoire, c'est sûrement un délire de ces abrutis.

Je t'embrasse sur les deux joues,
Aymeric


Comment lui dire qu'il comptait partir de Limoges maintenant qu'il s'est rendu compte qu'il n'était qu'en second plan pour celle qu'il aime plus que tout, plus que son propre père ? Comment lui décrire la naïveté dont il a fait preuve alors qu'il s'est séparé d'elle pour un baiser ? Il commençait à regretter ses choix, mais trop fier pour lui avouer, trop honteux de cette révélation, il ne dira rien, il la laissera deviner par elle-même.
_________________

Ma bannière ? C'est du made by Aldraien !
Aurile.
L’Anjou, c’est le cocon de la pestouille, c’est là qu’elle revient toujours, c’est la qu’elle se retrouve et se ressources, c’est là qu’elle se rapproche de sa famille et pour l’heure il s’agit de Kirke, sorte de grand frère.Étrange que le fils de Beuch et la Pestouille d’Holaf sourit de l’effet protecteur que découvre certains homme au point de les intimider a ne point adresser la paroles a la brunette en sa présence.Il en rit douc’ment et la pestouille se livre a renaitre enfin sous son regard bienveillant, fraternelle, pour elle il ne peut en être autrement. Quand celui-ci quitte la taverne et qu’a son tour elle s’échappe par la fenêtre entrouverte c’est un corbeau noir qui l’attends dehors, mauvais pressentiment alors que la veille une missive lui avait réchauffé l’cœur, il serai toujours là … C’est sa main fine qui s’approche doucement de la patte pour venir delaçer la petite cordelette et de délicatement se saisir du velin pour le dérouler. La lettre est bien plus longue et le sourire joyeux s’affiche finalement sur ses lèvres. Les mots s’enchainnent et l’entre ligne est perçue, elle n’aimerai pas être a la place de cette rousse, de la pitié, de la compassion, de la résignation elle n’en veux pas elle a le meilleur elle le sait, le désir, la passion, l’envie, la vie et ses folies, Lui, qu’elle sait jusque son âme encré en lui...

Alors la direction des Berges de Saumur est a nouveau prise, Titubante aussi alors qu’elle se sent étouffé un rideau est tombé l'Ysengrin lui avait parlé avant son départ de Limoges, elle se doutai, il l’avait préparé, son Suz’, qu’elle avait choisie par affinité et non pour un titre était tombé en Limousin, terre morne et sans vie a présent, … Le choc, elle trébuche et tombe a genoux sous le regard des passant saumurois, elle avance tel une ombre dans les ruelle du village, bousculer par les marchands, manquant de se faire ecraser par les charrette qui s’entrechoque pour s’écarter de son passage… Et qu’elle atteins enfin le sentier mainte fois emprunter, les ronces écorchant ses genoux, arrachant sa peu alors qu’elle ne ressent rien pour atteindre enfin la cascade caché et que le bruit de l’eau la rammene un peu enfin a la réalité… Un main serre la lettre de métal tandis que l’autre plonge dans sa besace pour en sortir une bouteille de liquide brun…Wisky qui ne la quitte guerre…la Kilteuse est anéantie…

Relecture du dernier passage, elle s’effondre sur les deux g’nou alors que la roche entaille la chaire tendre de ses cuisse tendis qu’elle bascule sur la roche pour tenter de ne pas sombrer… Mirette qui papillonne, regard brouillé par les perles salées qui déborde de son regard bleuté pour venir rouler sur ses joues, souffle qui se coupe , battement de cœur raté, l’etouffement est proche, la boule de feu au font de sa gorge fait mal…et c’est une main tremblante qu’elle plonge dans son sac a nouveau après avoir posé la lettre reçue au sol… Lui répondre…mais comment, elle ne pourra rien omettre cette fois entre les lignes il pourra lire son désespoir…Que va-t-elle faire, la chute est entamé…


Citation:


Toi, mon autre
Mon chevalier, mon amis, mon amour, mon am…

Tout d’abord je pense que nul autre personne aurai pu m’annonçé cela que toi… Je viens de retrouver ma sœur tandis que je perds mon père… Je ne te le cache pas se serai inutile, je m’effondre…et finalement c’est résigné et dans un état second que je serai mener telle une ombre devant l’autel… s’il me reste un surssaut de vitalité, c’est entièrement alcolisé que ce vieux titré m’aura comme poupée molle dans son lit a moins que je ne décide une fuite.Mais ce serai reporter cet instant qui de toute façon devra avoir lieux… Tu le sais autant que moi que mon sang noble et ma fleur encore intact garantisse une lignée pure et la certitude que je ne porte le batard d’un autre lors de ma deniaiserie… Je ferai front comme je l’ai toujours fait… mon père ne sera plus là, il fallait bien qu’un jours après avoir appris, que je devienne l’epervier. En ce monde ou tu dévore ou tu est dévoré… Je te conseille cette chasse a l'épervier qui apporte beaucoup sur le sens de la vie…Tout jeune noble devrai y être initié dés le plus jeune âge. Ne soit pas celui qui se fait attraper dans les serres pour être mené et manipulé… Observe ce magnifique volatile pour moi et tu comprendra… La liberté....

Je m’escuse de cette lettre si courte, je ne trouve les mots, il me manque et je sais que tu n’a nul besoin que je les écrive pour savoir ce que je ressens en ce jour… Prends soin de toi profite d’apprendre de tes parents tendis qu’ils sont encore là…Une femme ce trouve toujours et tu le sais comme je n’ai nul besoin de chercher longtemps pour qu’un homme me courtise… Il y a des valeurs et des traditions familiale qu’il ne faut oublier…

J’ai rencontré nombre de Bretons présent a Saumur, dont ta belle mère Zina…ne t’inquiète pas je n’ai dis que je rassemblais tout les critères qu’ils te demandent pour tes épousailles, de toute façon si tu ne leur a jamais avoué mon nom, ils ne peuvent rien savoir… Et aussi une femme du nom de Marie, je vais prendre sous peu la route de la Bretagne enfin…. Te rappel tu le nombre de fois où l’ont en parlait… On avait réservé cette destination pour la découvrir tout les deux… Pauvre Bretons n’est ce pas… Tu est loin mais proche de mon cœur, c’est un bout de toi que j’emmènerai avec moi…. Ne t’inquiète pas le voyage se passera bien, cette fois c’est sous la protection de l’un de mes cousins que je m’y rends…

Tendre baiser au creux de ta paume gauche.

Ton Aurile.




Essayer d’être le plus brève possible, ne pas l’inquiéter alors que l’année de ses quinze printemps est la pire de sa si jeune vie, même si elle prends le temps de grandir et de profité de chaque instant, beaucoup brule tellement leur vie si vite… Son ventre se crispe et la nausé la reprends rien que de penser a de veille mains ridé, une haleine fétide et des dents eparse que pourrai avoir le futur mari… Et si le fait que Kirke l’escorte en Bretagne annonçait que le vilain aux yeux vairons s’y trouvait… Vendu l'agnelle. Parcqu’ici se serait trop long,et au grand jamais elle lui dira, mais s'il savait ce qu’il se passe sur les bords des berges de Saumur
Elle se noie, s’effondre….

_________________


L'Aurible Pestouille~15 ans~Fibre naturelle d'un kilt et d'une jarretière~~
Aymeric
Sa lettre lui avait fait un drôle d'effet, comme s'il n'était pas à sa place à Limoges, que ses amis avaient besoin de lui. Ailleurs. Un mariage est déjà un grand événement, et pas forcément des plus heureux dans le cas présent, et la mort d'un père n'arrange pas les choses. De plus, le père d'Aymeric et son insupportable belle-mère sont aussi à Saumur, ce qui lui donnera l'occasion de les voir eux aussi. Tout le poussait à partir pour Saumur, ce qu'il fit dans la soirée, après avoir prévenu Ald'.

Citation:
A toi, mon amie,

Tu sais que je ne manque pas d'imagination et qu'il est toujours possible d'empêcher ce mariage, quoi qu'il y aurait un prix à payer : on pourrait l'assassiner, ou faire croire que tu as disparu, ou le convaincre de ne pas se marier avec toi, ou... Bref, je vais y réfléchir pendant mon voyage jusqu'à Saumur. Les éperviers, on les observera tous les deux, allongés dans l'herbe, non loin du cadavre pendu par les pieds du pédant qui estime être assez bien pour t'épouser. Après que je me sois occupé de lui, il n'approchera plus les jeunes filles.

Donc attends avant de partir en Bretagne, parce que je n'irai pas plus loin que Saumur. Ald' va se faire des idées si je suis absent trop longtemps. Tu ne la connais pas encore, mais tu sais ce que c'est qu'une femme amoureuse... Toujours à s'inquiéter pour rien !

A dans quelques jours. Je t'embrasse sur la main !
Aymeric


Le ton de la lettre est volontairement distant. Il a remarqué les marques de tendresse de sa lettre, comme si elle avait oublié qu'il était pris, comme s'il venait la voir pour rester avec elle. Il ne lui en veut pas, il comprend qu'elle ait besoin d'être aimée avant d'être entre les pattes ridées de son mari, mais il craint d'oublier lui aussi qu'il n'est pas libre.

_________________

Ma bannière ? C'est du made by Aldraien !
Aurile.
Sur les Berges de Saumur, toujours, c’est là qu’elle aimait le mieux être de toute façon. La pestouille essayait de trouver les mots pour annoncer a sa mère que la petite était auprès d’elle. Se demandant d’ailleurs toujours ce qu’elle ferait d’un bocal de noeils et quel intérêt de les faire coudre sur une robe. Qu’avaient’ils dont fait a c’te pauvre gosse.

Citation:


Bonjour M’an,

Je sais pas où tu trouve encore et si tu as reçue mon déplumé de la dernière fois.

Je t’écris cette lettre courte pour t’annonçer que j’ai retrouver ma petite sœur, Zodel, ancre ce prénom dans ta trogne ça ferai mauvais genre de pas te rappeler devant elle la pauvre, déjà qu’elle a pas l’air rassurer.
Après je constate qu’elle a la même enfance que moi sauf que tu as pas du la r’trouver encore puisqu’elle se rappel pas d’toi, pis c’est quoi cette histoire de trois p’pa… ? tu la faites a plusieurs ?!

Va falloir que tu m’explique la chose… surtout avec cette histoire de mariage, que tu m’a annoncé, je l’imagine vieux et moche puisque ce sont que les écus qui t’intéresse, mais je t’avoue quand même espérer qu’il sera jeune et beau, j’peux toujours rêver, je sais.

Tu veux pas me dire son nom ni d’où il est, t’as peur je le fasse tuer avant t’façon j’vais l’crever la nuit d’noce s’il est moche, velu et édenté et qu’en prime il put.

J’ai compris que c’étais pas la peine que j’me sauve alors je vais agir autrement j’te préviens, parcque j’te voie v’nir, tu m’a présenter comme agnelle… sait pas a quoi s’attendre le pauvre… Je ferais pas de chantage ‘vec la p’tite parcque j’sais t’a na ranafoute !


Bon j’te laisse, écris de temps en temps quand même, à moins qu’après avoir appris la mort probable de P’pa tu sombre dans la folie et j’sois presque orpheline…

Ton Agnelle

Aurile.


Ps : c’est quoi cette histoire de trois pères vraiment … ?




Le message et enrouler pour être accrocher au déplumé à nouveau qui prends son envol manquant au passage de s’prendre en pleine face le volatile d’Aymeric. Le message qu’il lui envie et vite déplié, la stupeur ce lit sur le petit minois d’Aurile, elle se mord la lèvre avant de regarder au loin…Il annonçait sa venu comme elle l’avait fait lorsqu’il avait eut besoin d’elle en Limousin… lui répondre… pas lui répondre, de toute façon il avait apparemment déjà pris route a moins qu’il change d’avis… La jeune fille ne voulait ce faire de fausse joie, mais quand serait’il là elle ne savait même pas de quand la lettre avait été écrite… Que faire le rassurer ? Ça s’trouve le futur serai beau et charmant, il plairai même a Aymeric des fois que… Elle peut espérer. Un petite mot tout de même, juste un petit aussi détaché que possible. Genre un peu humoristique s’il lui en reste… et l’affubler d’un surnom qu’il n’aimera pas… surtout qu’elle sait très bien que si Ald’ tombe dessus elle va penser mon Amour…Tss ses femmes mûres et possessive alors… alors qu’elles ont la place de favorite, c’est pas si mal après tout. Aurile n’est tout simplement pas jalouse, elle sait qu’il y a le devoir et l’engagement et l’amusement. Ne pas la connaitre ? S’il savait seulement ce qu’il c’était passé au château… ni Aurile, Ni Vic, ni Poum ne lui avait dis, il changerait d’avis sur sa rouquine, mais Aymeric était du genre a aimer découvrir par lui-même et puis Aurile s’en foutait qu’il se soulage de la sorte, c’étais un homme a femme voilà tout…

Citation:


Mon Amichou,

J’espère que tu ne prends pas la route a cause de l’inquiétude que tu as pu lire dans ma lettre, tu sais ça ce trouve, c’est un genre prince charmant … Peut être que finalement cela ne ce passera pas si mal… quoique ton idée de le convaincre de ne pas se marier avec moi m’intéresse il faudra m’en dire plus…tout comme l’assassinat après le mariage ça bien sur histoire de récupérer sa fortune avant, en espérant qu’il n’est des enfants déjà.

Ne le tue surtout pas avant qu’il paie la dote, ou alors non j’ai mieux fait toi passer pour l’intermédiaire de ma mère et fait toi payer avant…quoique, nan j’te connais tu va pas partager et tout garder.

Je ne pars pas de suite… j’en profite d’ailleurs pour parfois converser avec Zina, quand je l’entrevoie. Et est pétillante, charmante, et pleine de rebondissement, bon je te l'accord blonde mais c'est moins puant que rousse... et tu sais que j’adore ce genre de personne bien plus que les viles vielles manipulatrices que je préfère ignorer.

Fait très attention sur la route, dés fois que les armées du ponants te reconnaisse et t’assimile a présent a un de leur ennemis alors que tu es quand même gendre de la petite fille de Gomoz… et ton père est breton et marié a une princesse bretonne alors que tu es allé te battre contre eux… tiens d’ailleurs j’en profiterai pour en parler avec toi.

Bien a toi.
Aurile.

Ps : dis t’arrive quand ?


Et de relire la lettre cette fois, qu’elle voulait légèrement impersonnel, mais pas trop. Ignorant volontairement qu’il lui avouait l’inquiétude d’Ald’. Celle-ci avait tellement participé a l’épuration du Limousin en manipulant même ceux qui avait donné paroles a leur suzerains Limousins. Aurile, Vic, Poum… pour ne citer qu’elles… Céder aux menaces du Maine… N’en dire mot a Aymeric ça pour sur elle s’y tiendrait, même si bien sure il se demandait pourquoi elle en était partie, si seulement il savait… De toute façon le tout était joué, elle le tenait de sa soit disant maturité, ne tient ton pas un homme par le haut et le bas ventre… ?Le rabaissant jusqu'à lui ôter son héritage jusque toute sa personnalité… Elle n’avait rien contre Ald’ pour sa liaison avec Aym, ça non, elle lui en voulait pour ce qu’il c’étais passé au château Limousin…Lorsqu’il serait en Anjou serait’il le même qu’elle a connu ? L’ami, le confident, le complice, l’être rieur et percutant, le chevalier audacieux… rumeur...? Pour Aurile, pour l’heure ce qui lui important c’étais leur longue discussions qui lui ferai oublier les dures moments qui allait suivre et esperait’elle une parenthèse pour Aymeric de faire le point sur lui-même, sur ce qu’il souhaite vraiment faire de sa vie…Ici en Anjou, lieux de sa plus tendre jeunesse.
_________________


L'Aurible Pestouille~15 ans~Fibre naturelle d'un kilt et d'une jarretière~~
Aymeric
Il était submergé par le courrier, et ce n'est pas toujours plaisant. Entre deux missives, il répondit à Aurile.
Citation:

Aurile,

Je vais réfléchir au plan pour ton futur mari. Il va pas être déçu du voyage. Par contre, je touche une part de la dot, hein.

Je vais arriver en fin de semaine, mais pas besoin de banquet ou de fête pour me recevoir, je me contenterai de toi en comité d’accueil.

A bientôt
Aymeric

_________________

Ma bannière ? C'est du made by Aldraien !
Edern
Au-delà de la mer il y a un pays... dans ce pays il y a une ville... dans cette ville il y a une auberge... dans cette auberge il y a une chambre... dans cette chambre il y a un lit... dans ce lit il y a une main... dans cette main il y a...
Une plume.

Citation:
13th September 1459
To Otissette, Lady of Reikrigen,
From Hasting's Great Hospital.

We're writing this letter to our sorrow : someone you probably knew died last night in our building. Let's rather say we're supposing that given the fact we saw your name written on several of his parchments, described by our translator as (bad) poetry. We had few hints to find out who the man was. He was unconscious when he came back from a trip to neighbouring Artois and signed his compositions with a strange name, a pen name in my opinion : the Fool... besides, we inform you that we will sell all of his goods to pay his burial.

Enjoy your mourning,

Edward Ernest Mc Dermott, chief steward.

D'une langue à l'autre... mal écrire est un art difficile, qu'on se le dise.
Citation:
13eme Septembre 1459
A Otissette de Reikrigen,
De l'Hospital Grand de Hastings.

Nous ecrivons cette lettre a notre chagrin : quelqu'un que vous probablement avez connu est mort la derniere nuit dans notre edifice. Disons que nous supposons cela apres avoir vu votre nom ecrit sur plusieurs de ses parchmins, decrit par notre translateur comme (mauvaise) poesie. Nous avons eu peu d'elements pour identifier le homme. Il fut inconscient quand il est revenu de voyage en voisinant Artois et signa ses compositions de un etrange nom, un nom de crayon dans mon opinion : le Fou... d'ailleurs, nous informons vous que nous vendrons toutes ses affaires pour payer son enterrement.

En vous souhaitant un excellent deuil,

Edward Ernest Mc Dermott, chef intendant.

Un large sourire s'étire alors qu'on emporte les missives.
Qui n'a jamais rêvé de jaillir de sa propre tombe ?
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 7, 8, 9   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)