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Info:
Une forge bien animée

[RP] La forge de Gigagil

Gigagil


Giga trouve enfin le temps de revenir à sa forge, il a décidé de se faire une épée.

Après avoir allumer son feu et bien monté la température des braises, Giga prend un lingot de fer but et le met à chauffer.
Il aime assister aux changements de couleur du métal : du noir au brun puis à des rouges de plus plus clairs.
Lorsque la couleur atteint l'orange presque jaune, Gigagil maintenant le lingot fermement dans sa pince, le pose sur l'enclume et assène de forts coups réguliers de son gros marteau.

Le lingot se déforme, s'applatit, s'allonge, Giga le tourne d'un coté puis de l'autre, le remet au feu pour lui redonner sa bonne couleur, signe de malléabilité.
Petit à petit le lingot devient une barre en forme de rectangle qui s'allonge.
Veillant à ce que la largeur n'en dépasse pas 4 doigts, Giga continue à chauffer et à frapper, la sueur coule de son visage, sur son torse, mais Giga n'en a cure, il a trouvé le bon rythme, son marteau frappe, rebondit, frappe et ce battement est comme une musique aux oreilles du forgeron.

La barre diminue d'épaisseur, s'allonge, mais en gardant toujours la même largeur.
Giga a du mal à la tenir, la faire chauffer puis la remettre sur l'enclume et continuer le martellement.

Enfin il s'estime satisfait, il a obtenu une longue lame droite et fine, presque régulière. La longueur est inusitée, le double d'une épée normale et beaucoup plus fine.
Giga se serait il trompé ?
A l'aide d'une petite corde, il mesure la longueur de la lame et en détermine le milieu, y fait une marque puis remet au feu cet endroit précis.
Ensuite, empoignant les deux extrémités , il force sur la lame et la plie, il obtient un U très long.
Remettant au feu quand nécessaire Giga se remet à frapper pour rapprocher les deux branches du U.
La grande lame a diminué de moitié de longueur mais doublé son épaisseur.

Giga chauffe à nouveau l'ensemble et frappe à coups redoublés, chauffe et frappe.
Et Giga recommence l'opération, il a maintenant quatres épaisseurs de lame repliées l'une sur l'autre, une demi-épée tres épaisse.
Poussant plus le feu Giga attend que le métal prenne la couleur de l'or et alors il frappe comme un damné, les différents métaux chantent la marche guerrière de Vulcain.

Chauffant, frappant, Giga obtient que les couches s'intègrent, se fondent et enfin il a une lame de la bonne longueur et épaisseur.
Il peut la laisser refroidir, il sent maintenant la fatigue des heures passées.
Il s'asperge d'un seau d'eau et se dit qu'il peut aller au Puy sans Fond se désaltérer et souffler un moment.

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Maena
Maena était sortie pour passer ses commandes. Aussi après être allée au dé à coudre, elle se dirigea vers la forge de Gigagil.
Elle avait entendu dire qu’il l’avait reconstruite. Elle allait enfin pouvoir passer sa commande.

Arrivée à la forge, elle n’y vit personne. Dommage elle avait dû le rater de peu, le feu était encore allumé et une épée était en train de refroidir.
Elle se pencha et examina l’épée et se dit qu’il avait fait du bon travail.


Jolie cette épée !!

Puis elle fit le tour de la forge, sentant encore l’odeur du fer chaud.

Se faisant elle entendit les paysans qui rentraient des champs


OooHH !! faut que j’y aille moi, je dois encore aller à la boulangerie
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Gigagil
Après quelques journées passées dans les champs de maïs de Maena, Gigagil revient à sa forge.
DEs fragrances féminines flottent dans l'air,
Giga y reconnait le parfum de sa belle.

Désolé de n'avoir pu être là pour l'accueillir, Giga se met à travailler sur une dague.
Il a besoin d'une bonne lame, style "miséricorde", cela peut toujours servir.

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Maena
Maena décida de retourner à la forge de son bien-aimé, peut-être le verrait-elle cette fois ?
Alors qu’elle arrivait à proximité, elle entendit des bruits qui semblaient provenir de la forge justement.
Elle sourit, elle ne l’avait encore jamais vu à l’ouvrage et s’en faisait une joie.

Arrivée devant l’échoppe, elle se glissa doucement à l’intérieur sans se faire remarquer et l’observa.

Elle le vit en train de chauffer le fer tout en activant le soufflet, se retourner et donner quelques coups de marteau bien précis et recommencer plusieurs fois jusqu’à ce qu’il soit satisfait.

Elle aimait écouter la musique du marteau battant le fer chaud.

Lentement elle s’approcha, jusqu‘à se trouver à sa hauteur. Elle ne voulait pas qu’il fit un faux mouvement, surpris de la voir là.

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Nadaelle
La route avait été pénible , voilà des jours et des jours que Nadaelle trainait les pieds le long des chemins . La fatigue se faisait sentir , mais ce n'était rien comparé à le fatigue de ses chausses .
Elle s'assit sur le bord de la route et les regarda de plus prés . De gros trous avaient remplacés les semelles .
Elle n'eut pas besoin de regarder sa bourse pour savoir qu'elle n'aurait jamais suffisamment d'argent pour en acheter une nouvelle paire .
Elle se remit sur pied , et continua sa route lorsque soudain , elle vit une forge flambant neuf .


Hum ! Ce forgeron à du investir beaucoup d'argent pour construire , il ne refusera pas un petit salaire pour un petit service .


Elle entra d'un pas alerte , vit le forgeron à travailler dur , et une dame retranchée dans un coin à l'observer . Pas d'autre solution que de crier pour se faire entendre , il été tellement penché sur son travail qu'il ne voyait personne entrer .


Ho la ! Forgeron !

J'aurais un petit travail pour vous . Auriez vous un moment à m'accorder ?
Gigagil
Concentré sur son ouvrage, Gigagil n'a même pas prêté attention au délicat parfum féminin pourtant inhabituel en ce lieux.
L'appel soudain le fait sursauter.


Citation:
Ho la ! Forgeron !

J'aurais un petit travail pour vous . Auriez vous un moment à m'accorder ?


Giga se retourne et découvre une Dame inconnue ainsi que Maena qui le regarde depuis un recoin.

Oh bonjour Maena, et bien, tu es là depuis longtemps?
bonjour Dame,
que puis je pour vous ?
ah, je me nommes Gigagil !

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Nadaelle
Elle s'apprêtait à partir pour continuer son voyage , lorsque qu'elle vit le forgeron relever la tête .en se présentant .

Bonjour Messire , vous pouvez surement faire quelque chose pour moi oui .

Elle s'assit à même le sol et retira une de ces chausses en lui montrant .

Regardez ! Voyez dans quel état elles sont !
Je n'arrive même plus à courir derrière un homme , j'arrive toujours la seconde !


Elle regarda le forgeron en souriant .


Pensez vous que cela vous soit possible ? Vous ferrez surement les chevaux , une paire des chausses ne doit pas vous faire peur .
Et puis il me faut impérativement continuer mon chemin et la , je risque soit de ne pas aller loin , soit de marcher pieds nus d'ici peu .
Gigagil
Gigagil s'approche et regarde, un peu surpris, la jeune femme s'assoir et retirer sa chausse, dévoilant au passage de jolies jambes ...

Citation:
Pensez vous que cela vous soit possible ? Vous ferrez surement les chevaux , une paire des chausses ne doit pas vous faire peur .
Et puis il me faut impérativement continuer mon chemin et la , je risque soit de ne pas aller loin , soit de marcher pieds nus d'ici peu .


Giga sourit et toussote pour reprendre aplomb.

Uhm, ferrer un cheval, point de soucis !
Mais je doute que des fers conviennent à vos chausses et surtout à des pieds aussi menus et délicats.

Voyons ... il doit me rester du cuir, j'en avais en réserve pour des casques,
cela conviendra mieux.
Même si je n'ai point le talent d'un tisserand, vos chausses retrouveront solidité, à défaut d'élégance.

En attendant que j'oeuvre, Maena pourrait vous conduire dans la cour derrière, il y a un baquet et de l'eau, fraiche mais propre,
vous pourrez y faire toilette à l'abri des regards.


Giga regarde Maena et lui fait un clin d'oeil.

Cela ne te dérange pas ma douce ?
il vaut mieux que ce soit toi qui accompagne la voyageuse.

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Nadaelle
Ne voyant aucune réaction de la Dame en question , Nadaelle regarda l'homme droit dans les yeux .

Messire , je crains que votre .... Douce , ne se soit endormie en vous regardant .
Le bruit de votre forge doit être un bercement agréable pour lui donner ce ronflement si doux .


Elle lui souriait en gardant tout de même un œil sur ces chausses .

Sachez également que je ne fais jamais de toilette sans prendre un bain complet et jamais en compagnie d'une femme .


Un sourire malicieux se dessina sur ses lèvres .

J'ai tendance à préférer de très loin la compagnie d'un homme pour me masser agréablement le dos .
Mais vous avez surement mieux à faire pour le moment , je vais devoir reprendre la route très rapidement , ce soir même , alors si vous pouviez me les faire , je vous en serais très reconnaissante .
et si vous avez terminé à temps , pourquoi ne pas prendre ce bain ?


Elle rit à gorge déployée se disant que cela allait surement réveiller la douce .
Gigagil
Gigagil sourit à la proposition fort tentante.

Dame Nadaelle, je suis certes fort hospitalier et gouteux de plaisirs simples et naturels,
toutefois, je ne vous suivrai sur ce chemin que si ma tendre m'y accompagne.
En attendant son réveil, qui ne saurait tarder, je consolide vos chausses.


Giga prend les mesures, découpe le cuir dont il a besoin et se met à coudre solidement.
Bientôt les chausses deviennent comme neuves,
il les tend à la jeune femme.


Veillez essayer et vérifier si cela vous convient.
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Maena
Citation:
J'ai tendance à préférer de très loin la compagnie d'un homme pour me masser agréablement le dos .
Mais vous avez surement mieux à faire pour le moment , je vais devoir reprendre la route très rapidement , ce soir même , alors si vous pouviez me les faire , je vous en serais très reconnaissante .
et si vous avez terminé à temps , pourquoi ne pas prendre ce bain ?

Manea se réveilla aux propos de "dame" Nadaelle !!

Si ce n'était pour l'échoppe de Gigagil, elle aurait aimé déverser un baquet d'eau glacée sur cette "dame"!!


Elle resta aux côtés de Gigagil tandis qu'il réparait les chaussures.
Citation:
Giga prend les mesures, découpe le cuir dont il a besoin et se met à coudre solidement.
Bientôt les chausses deviennent comme neuves,
il les tend à la jeune femme.

Veillez essayer et vérifier si cela vous convient.


Maena se tourna vers la cliente et sourit

Je suis certaine qu'elles vous iront parfaitement et qu'elles vous mèneront très loin !
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Enored
[Le lendemain ... ]

L'Irlandaise avait, avec plaisir fait connaissance avec Gigagil et sa douce Maena en taverne. Elle avait noté dans un coin de son esprit qu'il était forgeron, et voulait avant de partir, lui demander un service.

En ce milieu d'après midi alors que tout était calme au Puy, c'est, son cheval sur ses talons qu'elle partit donc à la recherche de la forge, qu'elle fini par trouver. Elle ne put s'empêcher de sourire en voyant le forgeron à l'oeuvre. Elle l'observa un instant avant de signaler sa présence.


Dia duit Gigagil ! comment allez vous en ce bel après midi ? Pouvez vous regarder les sabots de mon cheval avant que je ne reprenne la route ? Nous avons de nombreuses lieues à faire jusqu'à Arles et je en voudrais qu'il souffre à cause d'un mauvais ferrage. Un silence puis elle sortit son épée de son fourreau, passant un doigt sur les entrelacs du pommeau, geste machinal depuis des années. Si vous avez un moment ... pourriez vous l'affuter ? j'y tiens beaucoup ...
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Gigagil
Gigagil salue la nouvelle arrivante.

Bonjorn Enored,
charmé de vous revoir et ravi de pouvoir me rendre utile.


Giga s'approche du cheval et regarde chaque sabot.


Uhmm oui, il faut revoir ces fers, c'est plus prudent.
Sans doute pas les changer, mais un bon nettoyage et des clous neufs, cela vous fera du chemin.


Une patte après l'autre, Giga enlève les fers, nettoye soigneusement, lime la corne, égalise, vérifie le bon positionnement.
Un peu de feu pour reformer le fer et le faire coller et d'adapter, puis les clous qui s'enfoncent en chantant et en peu de temps, la belle monture est prète à galoper.


Voyons maintenant votre épée,
oh fort belle lame !
Je vais en prendre soin.
Pendant ce temps, bavardez avec ma douce et buvez un rafraichissement.


Gigagil prend un cuir tendu sur une pièce de bois et y fait aller et venir le fil de l'épée.
Un coté puis l'autre, sans relache, quelques gouttes d'huile de lin pour lustrer le métal et il continue pendant un long moment.
Enfin il regarde le fil brillant, prend un morceau de tissu, le pose sur la lame et fend subitement l'air avec.
Le tissu coupé en deux tombe au sol.
Il tend l'épée à Enored.


Voici, vous pourrez couper les malandrins en petits morceaux avec cette belle arme.
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Enored
Bonjorn Enored,
charmé de vous revoir et ravi de pouvoir me rendre utile.


Un sourire pour répondre au salut et l'Irlandaise regarda le forgeron s'occuper de son cheval. Voyant les gestes surs et précis, elle ne regretta pas de lui avoir confié sa monture.

Voyons maintenant votre épée,
oh fort belle lame !
Je vais en prendre soin.
Pendant ce temps, bavardez avec ma douce et buvez un rafraichissement.


Un sourire un peu plus triste et une pensée pour sa mère à qui appartenait cette épée, une autre pour le vieux forgeron qui l'avait forgée, sculptée d'entrelacs sacrés tracés pour protéger celle qui la portait. Silencieusement, elle regarda le va et viens de la lame sur le cuir, l'esprit vaguement ailleurs jusqu'à ce qu'elle vit son épée sous son nez.

Elle leva le regard vers le forgeron, prit son épée, esquissa par réflexe un ou deux mouvements de poignet avant de la remettre au fourreau.


Un grand merci à vous Gigagil. Je ne regrette pas de vous les avoir confiés.

De sa sacoche, elle sortir une bourse qu'elle tendit au forgeron.

Dites moi si c'est suffisant.
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Gigagil
Gigagil, regarde la bourde, l'ouvre, prend une pièce au hasard puis rend la bourse.

Grand merci Dame,
mon ouvrage ne fut pas si long à faire,
et entretenir une si belle épée est un honneur qui ne demande point de salaire.


Gigagil salue la jeune femme.

Bien si nous allions boire quelques bières en taverne ?
Nous pourrons alors vous souhaiter bon voyage.

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