Valon_horn
Après avoir englouti un demi buffet avec sa marraine, espérant ne pas avoir été repérée, Valon reçut son cheval. Elle rougit: tous les concurrents s'étaient servis et le palefrenier n'attendait plus qu'elle pour accéder, à son tour, aux vestiges d'un buffet qu'il avait vu disparaître petit à petit. Sa monture avait l'air de ne pas vouloir se laisser faire par la première étrangère venue. Elle le flatta un peu puis l'emmena vers la ligne de départ.
Le Vicomte donna le départ. Aussitôt, deux cavaliers filèrent comme des flèches. Redoutant les pièges cachés de ce parcours à l'aveugle, ainsi que ce cheval avec qui elle devait d'abord faire connaissance, Valon opta pour le trot, comme le restant des concurrents. Après la première courbe, elle fut surprise par une première haie, mais pas sa monture. Son nouvel ami, apparemment plutôt vif, sauta l'obstacle puis les deux suivants, dans un bon gracieux et plein d'orgueil, et sans que Valon n'ait encore envoyé une quelconque information à son esprit pour remplacer la peur surprise qui y avait élu domicile.
Reprenant ses esprits, elle expira lourdement, soulagée.
En effet, je vois que tu n'as pas besoin de moi! lui dit-elle en souriant.
Et bien, fier partenaire, garde-moi gentiment sur ton dos pendant toute la course et tu recevras un plein sac d'avoine!
Elle se trouvait à présent au beau milieu du peloton, une dame à l'allure noble trottait à sa hauteur tentait de la doubler. Valon essaya de ne pas se laisser déconcentrer par le visage particulier de la Dame: déjà, le second tronçon était en vue...
Le Vicomte donna le départ. Aussitôt, deux cavaliers filèrent comme des flèches. Redoutant les pièges cachés de ce parcours à l'aveugle, ainsi que ce cheval avec qui elle devait d'abord faire connaissance, Valon opta pour le trot, comme le restant des concurrents. Après la première courbe, elle fut surprise par une première haie, mais pas sa monture. Son nouvel ami, apparemment plutôt vif, sauta l'obstacle puis les deux suivants, dans un bon gracieux et plein d'orgueil, et sans que Valon n'ait encore envoyé une quelconque information à son esprit pour remplacer la peur surprise qui y avait élu domicile.
Reprenant ses esprits, elle expira lourdement, soulagée.
En effet, je vois que tu n'as pas besoin de moi! lui dit-elle en souriant.
Et bien, fier partenaire, garde-moi gentiment sur ton dos pendant toute la course et tu recevras un plein sac d'avoine!
Elle se trouvait à présent au beau milieu du peloton, une dame à l'allure noble trottait à sa hauteur tentait de la doubler. Valon essaya de ne pas se laisser déconcentrer par le visage particulier de la Dame: déjà, le second tronçon était en vue...