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[Ig/RP] Chasse Ducale tourangelle: au pays de Norf

Falco.
Pas loin de Chateauroux

Ils ont campé la..Plusieurs jours.
Sans être dérangés...

La botte éparpille les cendres, retourne une branche noirçie aprés avoir brisée une broche de fortune et dispersé les reliquats du bivouac.
En cercle autours, les chasseur tourangeaux font grise mine.

Quelques jours perdus à attendre que le Berry leur accorde l'entrée dans sa campagne miséreuse.
Quelques jours ou le Jargor, aprés un léger choc contre l'armée de Chateauroux, a pu se rassembler ici.
Puis de tous s'envoler.

Falco a poussé vers la cité , remontant les pistes, avant de rejoindre le gros de l'armée de chasse.
Il s'adresse à Zebracolor, Capitaine d'armée et Chambellan de Touraine.
A coté , la Juge, le Porte Parole et les autres soldats ou officiers .
Le gratin de Touraine qui doit sérieusement fulminer.

Et j'ai mieux, Ser Chambellan.
Le Duc de Berry s'est foutu de nous.
Les traçes sont claires, notre gibier a pu franchir Chateauroux sans combats.

Cela explique leur lenteur...J'me demande avec quoi le Jargor a acheté le passage..
Oh...Et il manque des sabots entre ceux d'ici et ceux allant au Sud.
Un jargor est dans le coin..Bléssé, abandonné, mort..J'ignore.
Nous pouvons fouiller ce vallon..Si Dieu et la neige sont avec nous, nous le débusquerons.


Le reste est composé de jurons.
Ainsi que du départ au galop d'un estafette vers Tours.
Le Duc Altaiir saura trés vite ce qu'ils constatent.

Quand Berry tend une main, c'est que l'autre planque une dague.

Sinon...Nous pouvons aussi aller incendier les faubourgs de Chateauroux..Bien sur.

Remontant sur son palefroi caparaçonné, le Procureur-Brigand exprime ce que que beaucoup auront sans doute envie de faire..

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Ano.jojos
[ Pas loin de Châteauroux, mais toujours trop loin tant qu'on n'y est pas ]

Ecoutant Falco s'adresser au Chambellan, Ano peste :

Je vous l'avais dit... La diplomatie, ça ne sert qu'à perdre du temps. Au final on est là quand même, mais en retard. Il fallait avancer sur ce chemin dès le premier jour... Il fallait oser franchir la frontière... Au pire on aurait dit qu'on avait pas fait exprès, on se serait excusés platement et l'incident était clos...

De colère, elle tape dans les branches mortes qui traînaient sur le côté. Si elle est dans l'armée, c'est pour rosser du brigand, pas pour découvrir le Berry que d'ailleurs elle connaît déjà.

La lueur d'espoir est incarnée par Falco. Elle ne peut s'empêcher de répliquer


Oui, brûlons Châteauroux en entier, pour être certains que les brigands qui s'y trouvent y périssent. Ils doivent avoir des réserves de bois, ça sera pas un problème. Et si on trouve pas leurs restes dans les cendres de la ville, on ira les chercher jusqu'à Bourges s'il faut, des fois que le Duc les héberge dans son château. Foi d'Ano !
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Ano Jojos, juge de Touraine
Nemesis
[ la veille, même endroit...]


Nem tournait en rond inquiète, les pigeons volaient, les informations lui parvenaient en pagaille, parfois confuses, parfois plus précises...

La veille elle avait envoyé quelques camarades en sécurité. Ils n'étaient plus qu'une poignée sur ce noeud, là pour protéger leur chef... L'armée Tourangelle arrivait, elle le savait, on l'avait informée... Ils fallaient qu'ils bougent, mais le panpinou était toujours inconscient ... Cruel dilemme...
Elle regarda ses compagnons et prit la parole



Mes amis, l'heure est venue de penser à sauver vos miches... Partez seuls, planquez-vous. Chacun pour soi, on se retrouve plus tard.

Quelques plaintes s'élevèrent, elle les fit taire en levant la main

Moi non plus je n'ai pas envie de l'abandonner, mais si on le cache, seul, il aura plus de chance de s'en sortir... Allez-y, je m'occupes de lui et j'arrive.

Elle les regarda partir, puis regarda son dangereux. toujours à moitié inconscient, elle parvenait à peine à le nourrir, mais n'arrivait pas à le ramener à elle. Contenant son émotion, elle le nourrit une dernière fois, puis trouva une cache et le planqua... Un dernier regard, puis elle se reprit, elle devait penser à ses hommes et se planquer à son tour, ca n'etait pas le moment de se faire prendre. Prenant une grande inspiration et s'éloigna assez pour ne pas être repérée mais pas trop pour savoir ce qu'il se tramerait...
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Garance
[Châteauroux.. Chateautrou.. ou Chateaufroufrou]

S'user les yeux et en loucher jusqu'à en avoir mal , c'est ce que Garance expérimentait dans les faubourgs de Châteauroux, juste en dehors des remparts.
Tous les jours, encapuchonnée, elle se glissait hors de la ville et guettait le moindre poudroiement de poussière sur la route principale.


Bordel! Mais où sont-ils?

L'armé de Jospinette qui n'en faisait qu'à sa tête avait repoussé quelques-uns et blessé d'autres. Cela faisait fulminer Garance. Si ça ne tenait qu'à elle, elle aurait bien provoqué cette nenette sur un noeud. Justice Hydrique.
Des jargors s'étaient portés volontaires pour sortir de la ville et Jospi les avait cuits.

Et donc, nouveau jour d'attente..


Eh! Je rêve ou je vois une troupe à l'horizon?
C'est le vent qui souffle garance!

Plissant les yeux comme si cela lui permettait de mieux voir. Foutaises, mais y a des bêtises qui ont la vie longue, Garance fixait à dix lieues devant la plaine qui se déroulait.

Va falloir leur indiquer un endroit où entrer sans se faire voir de la Jospi. Les soldats sont massés dans la ville...

Elle commençait à connaitre par coeur, le trou.. les abords du trou et le fond du trou. Pas question d'entrer par la porte principale.

Bon, qui vient avec moi vers la poterne abandonnée?.
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10-08-2010 21:42 : Vous avez été CONDAMNÉ À MORT. Votre exécution aura lieu dans 3 jours. 13-08-2010 04:30 : Vous avez été exécuté.
Suppliciée de la Roue en Rouergue.
Falco.
A vue(avec de bons yeux) de Chateauroux

Tu l'as dit, Ano..Mais à jeux d'andouilles, Berry est perdant...Sommes hors concours.
Chambellan! J'pousse aux abords..Si je crie HARO! C'est que ces fers la m'ont menés au Jargor manquant.


La neige est craquante, la brume glaciale joue à tenter des illusions. Comme si le Cartel était sensible à des frayeurs infondées, tss!
Il a peur quand faut charger vers une muraille garnie.
Il a peur quand il faut galoper plus vite qu'un rechargement d'arbaléte.
Il a peur quand des engins de siége distribuent des quintaux de caillasse au ptit bonheur et en silence.

Mais les jeux d'ombre ou de brouillard pour lui ne signifient qu'une chose.
Les sons sont assourdis et lui comme sa cible auront moins de temps quand l'un trouvera l'autre.
Ici commencent les vastes forêts de Chateauroux, leurs vallons doux et les ruisseaux traitres.
Le genre de terrain que noblesse en harnois sur un canasson hors de prix deteste.
Son épée de cavalerie tintinabulle à sa chaine, il lui préfére l'épieux de chasse.
La lame en feuille de saule est gravée d'une rigole centrale.
Ainsi quand une plaie est faite, la chair porte un sillon idéal pour déverser le sang.
Cerfs, sangliers touchés poursuivent leur galop alimenté par la terreur, mais l'hemorragie est leur glas.
De plus les gouttes écarlate font piste aisée à remonter.
Un homme , ça sera tout pareil.

Cela fait trop longtemps que Berry n'a pas connu ce genre de prédation en ses terres.
Mais tout Cartel qu'il est, il doit se soumettre aux impératifs de la diplomatie ducale.

Un envol de pigeons.
Un paquet de neige qui tombe.
Par delà les cimes, arrivé au fait d'une colline il aperçoit au loin des murs de Chateauroux.
Bon dieu de bourgade!
Pour sur que leur troupe n'est pas de taille à enfoncer les portes!

Mais rien que de voir les trognes ahuries des Norf Norf vaudrait le coup!
Si on ajoutait à cela quelques cadavres ensanglantés cloués aux vantaux...

Il se tire de sa réverie.
Les traçes se font floues.
Quelqu'un a cherché à cacher la piste.

Excellente nouvelle. Cela signifie qu'il est aux fesses des camouflés!



HARO!
HARO!

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Zebracolor
Sur le chemin, de nuit... enfin le chemin n'est plus guerre visible... de la neige assez épaisse le recouvre...
Le cheval à les pieds entouré de chiffons... pour faire moins de bruit... avec la neige cela ne sert à rien... sauf à lui tenir chaud...

On marche depuis plusieurs heures... personne.... pas âmes qui vive… Ah si... un Orléanais qui essais de ne pas se faire remarquer... pas de chance on l'as vu... mais il n’avait pas de marchandise contrefaite... et finalement, il semblait honnête et on l’a laissé poursuivre sa route…

Pas de loup non plus.... ni de biches ou de cerf… il n’y aura pas de viande demain au repas… le pain seul sera distribué…

Les pieds sont fatigués, les esprits aussi... on arrive en vue de la clairière qui marque 20 lieux depuis Loches. On est en Berry… Je donne le signal de l’alerte… la troupe s’arrête... on guette… une lumière faible à droite derrière des arbres…un feu très faible… les armes sortent en silence… je fais signe à droite… à gauche… on encercle… deux corps couchés à coté du feu… le silence… ils dorment… je mets le pieds sur l’épée de l’homme…ma pointe sous sa gorge…on rabat la pelisse…non… ce n’est pas les brigands de Loche, ni ceux de Chinon… je laisse mes hommes vérifier le contenu des sacs… les identités… Vendômois en balade… pas assez vêtus par ce temps… on remet du bois dans le feu et les laisse se rendormir…

Personne d’autres… déception… on installe son campement... On se couche… tours de garde, par trois la nuit… par deux le jour…

On me réveille
« il y a des traces » on m’emmène à l’écart du chemin… dans des buissons une troué comme une grotte dans le feuillage…pas de neige ici… un cercle pour le feu…éteins… je bouge les cendres… un morceau de parchemin brulé… je le prends, lit « …armée tourangelle… …arrive vite… …fuyez… » Je le retourne… pas de noms, pas de scel… les brigands sans doutes, prévenu d’on ne sait ou…ont dut fuir vers Châteauroux…

Un peu plus loin, accroché à un buisson d’épineux… un galurin … on lit
« Rix » à l’intérieur… Je peste… « Fouillez ! Il ne doit pas être loin… » Mais intérieurement, je sais qu’il y a peu de chance…. Le gueux sait y faire pour se rendre furtif…

Je rentre au camp… prends un pigeon… envois mon rapport…

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Nemesis
[ Non loin, même jour, ca caille... ]

Non loin de là, complètement frigorifiée, La Jargoroise surveillait les allées et venues... Elle ne pouvait rien faire d'autre qu'observer, espérer et attendre son heure.
Seule, elle était, elle l'avait voulu. Mais elle n'avait pu se résoudre à l'abandonner totalement. Ils se rapprochaient de plus en plus dangereusement de la cachette. Elle serrait les dents, elle croisait les doigts, elle qui pourtant n'était pas supersticieuse...
Elle qui avait tant souhaité son réveil espérait à présent qu'il resterait inconscient quelques heures de plus.
C'était décidé, quelque soit les risques, dès le départ des Tourangeaux elle irait le chercher et le raménerait en sécurité...
Pour l'heure elle avait de plus en plus froid, ne pouvait ni faire de feu, ni boire pour se réchauffer, il fallait qu'elle reste lucide ... Et qu'elle évite de claquer des dents pour ne pas être repérée... Elle avait face à elle de fins limiers.

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Paysans01
paysans Suits les troupes il est gelais mais bon faut suivre il vous rien de bien nouveaux la campagne berrichonnes ou plutôt berryconne ses a peut remis de la dernier guerre entre la Touraine et se lui si et il aurait bien aime passe a Châteauroux vois son amis policier craz

Oui, brûlons Châteauroux en entier, pour être certains que les brigands qui s'y trouvent y périssent. Ils doivent avoir des réserves de bois, ça sera pas un problème. Et si on trouve pas leurs restes dans les cendres de la ville, on ira les chercher jusqu'à Bourges s'il faut, des fois que le Duc les héberge dans son château. Foi d'Ano !

non Châteauroux et une bonne ville je suis reste la bas 45 jours pensant la guerre du berry contre la Georgette la poilu celle 1457 et j'ai des amis sincère la bas

Moi sucher conte gramme les autre ville et la capitale !!!!!!

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Falco.
A vue de Chateauroux

Malemort et Vergetures!

Il en balancerait son épieux dans la poudreuse de colére.
Au loin de minuscules points filent à l'abris des murailles.

Seul, à la lisiére des bois, il écoute les sons clairs véhiculés par l'air glacé.
Des volailles dans une cour invisible, un charettier embourbé, quelques hennissements de l'endroit ou l'armée piétine neige et feuilles mortes.

Pourquoi avoir fuit si tard à leur approche?
Où s'est perdue la piste qu'il remontait?

Un claquement de langue, le palefroi fait demi tour pour rejoindre l'Oriflamme de Touraine. Son trot lourd faisant dégringoler des paquets de flocons des branches.
Vicieux, des cristaux réussissent à tracer un ruisselet frigorifiant à la jointure de son cou.
Foutu Duché, foutu temps, foutu gibier!

A maugréer il néglige les oreilles de son cheval qui pointent soudain vers un bosquet.
Il faut peu parfois pour rater une prise et rester bredouille.

Au bivouac sommaire, les cendres du jargor sont remplacées par les braises de la troupe.
Un chapeau trône sur une pique.

Rix.
Tudieu! J'comprend mieux le comportement sans queue ni tête des marauds..Charognerie!


Pourquoi leur chef a imposé une halte longue..Pourquoi les traces sont dispersées, pourquoi et repourquoi.
Ca ne le soulage pas du tout de discerner une logique, au contraire.

C'est bien un leader, voire le chef en personne, qui a eu un pépin et doit se terrer dans le coin.
Mais berry n'est pas Touraine , ils n'en maitrisent pas halliers et recoins.
Milles cachettes , deux fois plus avec la neige qui donne autant qu'elle reprend les pistes.

Un galure..Et deux pouilleux pas mêmes bons à écorcher ! Ser Zebracolor..Le Duc sera marri, et le Concile approche..Tout se ligue pour garder nos armes propres!


A en regretter une auberge chaude, sa promise propre sortie d'étuves et un repas chaud.
Il aurait bien taquiné le jupn de laJuge, mais cette derniére est en mode limier et non bagatelle..
Ca grogne , ça veut en découdre, quitte à attaquer à 2 lances le Berry entier!
Rien que pour se détendre, faire cramer quelquechose.

N'empêche, il le sent . Le tout s'est joué de peu.

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Nemesis
[ toujours planquée, legerement alcoolisée pour tenir le choc]

Elle surveillait toujours, de plus en plus engourdie par le froid, malgrè l'eau de vie ingurgitée.
Son plan se montait dans sa tête...
Préparer le cheval.
Hisser le dangereux dessus.
L'arrimer.
Et hu dada, une claque sur la croupe et advienne que pourra...

En espérant que le bourricot ne se trompe pas de direction ...


Elle repassait les étapes une par une, espérant trouver la force de hisser l'gaillard.

Ensuite filer discrètement à Chateauroux, trouver sa complice, faire un rapport, rassurer ses troupes et aviser de la suite ...

Fuir, rester ? Que faire ?

Comment se sortir de cette souricière ?

Le corps a froid, l'esprit surchauffe ...

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Zebracolor
Il est tard... tard... zebra a fait dresser les tentes pour passer la nuit...
restera...restera pas....partir au petit matin ou passer encore une nuit....
... des bruits... étouffés par la neige...


peste soit de ce coton blanc qui étouffe les sons

... il va au bord de la clairière.. une trouée ... un regard vers Châteauroux ... les brigands à porté de bras ... il ne trouve pas le sommeil ... pas grave ... la chasse continue ...

... un regard vers les sentinelles ... 3 ... immobiles en triangle autour du camp ... zebra fera la 4e ...

... partir ... rester ... rester ... partir ... ah si on pouvais faire les deux....

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Garance
[Châteauroux.. Chateautrou.. ou Chateaufroufrou]

Le vent la giflait.. la neige comme un tapis blanc... Pas étouffés, et elle n'arrivait pas à quitter son poste de guet. Comme un instinct qui la poussait à déchiffrer une scène pas prévue.

Bah m'dame, vous faites quoi dehors par c'temps.
Je compte les flocons mon brave.

Une réponse absurde était souvent la meilleure manière d'écarter les importuns, garance en avait l'expérience des dizaines de fois. Et le gueux s'écarta. Poings serrés, et la goutte au nez, elle claqua la langue pour mieux savourer le goût du sang qui lui venait en bouche.

La lumière tombait. Et là.. là.. au loin mais pas si loin, des hommes dressés à la lisière du bois. Une armée berrichonne en vadrouille? Impossible. Garance refusait de laisser passer ce pressentiment l'envahir depuis qu'ils étaient partis de Touraine, à son grand regret. Elle aimait pas être le gibier Garance.

Un cheval se détacha, envoyant giclées de neige.

Le manchot!

Réprimant son cri avec la main et regardant autour d'elle. Personne pour l'entendre. Il les chassait en terre berrichonne. Elle était prête à bondir. Prête à prendre la route.

Ah tiens! tu es en colère?
Ca vous plait non?
Plutôt oui. je t'ai pas ramenée pour rien.
La voix du Dode qui l'assaillait.

Bon, je fais quoi?
Attends
Je ne fais que ça

Partir.. rester.. partir.. rester.. Statue gelée, elle comptait sur la ruse des jargors encore là-bas. Rix et Nem. Ils devaient être cachés. Aux aguets. Si près du but...
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10-08-2010 21:42 : Vous avez été CONDAMNÉ À MORT. Votre exécution aura lieu dans 3 jours. 13-08-2010 04:30 : Vous avez été exécuté.
Suppliciée de la Roue en Rouergue.
Naella
[Même jour, quelque part pas loin de Châteauroux]

Impossible! Qu’elle reste planquée, en sécurité et au chaud, pendant qu’Il était inconscient et qu’Elle n’était toujours pas revenue… C’était mal connaître la Naella! C’était décidé, la jeune inconsciente revenait sur ses pas, quoique ça puisse lui coûter.

Petit passage au marché, emprunt de miches et d’une couverture qui traînait non loin qu'elle fourra dans sa besace - qui contenait déjà de l'eau de vie - et la voilà sur les chemins. La nuit était tombée, mais Naella savait exactement où elle allait. Le fait d’avoir traîné toute sa vie sur les routes lui avait fait un superbe cadeau, surtout pour son genre d’occupation: le don de l’orientation. Serrant sa besace contre elle, pour ne pas que cette dernière ne trahisse sa présence d’une quelconque manière, elle avançait. Doucement…. Mais sûrement. Elle se rapprochait… Ils ne seraient pas loin.

La nuit était glaciale, dramatique, noire, qui favorisait la réminiscence dans l’esprit de la gamine. Tout en restant aux aguets dans sa marche vers l’endroit où elle se trouvait il y a peu, elle se remémorait quand elle était en mauvais état, tout comme lui. Il avait bravé un énorme danger pour venir vers elle, la soutenir, lui porter secours. Un secours moral, en contraste au secours physique qu’elle venait tenter de lui porter, mais un secours tout de même. Tout comme lui, elle avait été mal en point, pire situation qu’elle n’ait jamais vécue. Il avait été là pour elle. Ce soir, elle serait là pour lui…. En compagnie d’elle.

Une odeur l'extirpa de ses pensées et la força à s’immobilier. Bois brûlé. Impossible que ce soit Nem, bien trop sagace pour faire ça. En plissant les yeux, elle pouvait voir un feu au loin. Que faisaient-ils si proches? Et Nem, et Rix, où étaient-ils?

D’un coup, elle s’abaissa. Toujours silencieuse, elle jetait des regards aux alentours. Son sens de l’orientation était aiguisé, mais sa vision n’était pas surhumaine. La nuit était vraiment très noire.

Mais! La Providence était avec elle, et la Lune semblait être de leur côté. Pas trop loin d'où elle était, elle vit une masse noire, accroupie en boule, cachée derrière quelques rochers pas très hauts; un rayon de lune caressait la chevelure noire caractéristique. D'un angle légèrement autre que celui qu'elle avait, Naella n'aurait jamais pu la remarquer. Nem s'était bien planquée!

Se rapprochant d'elle, chuchotant à voix extrêmement basse pour ne pas la faire sursauter
"Nem.....", elle posa une main sur son épaule. Elle grelottait!! Vite, mais minutieusement quand même, elle sortit la couverture de sa besace et, s'installant près de la frigorifiée, elle se colla à elle et placa la couverture autour d'elles.

T'pensais qu'même pas qu'j'allais rester à Chateauroux, bras croisés, à vous attendre... Et pis une chance que je'venue, t'es un glaçon!

Jetant un regard au feu, pas assez loin à son goût.

Y sont pas loin ... J'aime pas ça.... Mais j'te connais, tu dois avoir un plan. Tu m'le diras... Reprends des forces pour l'instant.

Puis, la gamine se colla encore plus contre le glaçon qu'était Nem.
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||Jeune fille de 14 ans, non-conforme et libertaire||
Nemesis
[ même endroit, la suite ...]

Surprise, elle remercia Naella d'un sourire, se serra contre elle sous la couverture, savourant le peu de chaleur qu'elle lui communiquait. Toujours silencieuse, elle observait l'activité du camps de fortune. Au bout de quelques temps, elles purent les voir s'activer, remballer les tentes, préparer les chevaux et se remettre en route vers Loches.

D'un geste silencieux, elle montra à Naella l'endroit où elle avait planqué le cheval un peu plus loin. Quand les soldats furent assez éloignés elle se précipita vers son dangereux, toujours inconscient. Il était toujours bien enroulé, pas trop froid, elle lui fit avaler un peu d'eau de vie. Puis attendit Naella.

Lorsque celle-ci arriva avec le cheval, elles se mirent en devoir d'y hisser le panpinou. La tâche ne fut pas facile, elles eurent chaud tout à coup. Il etait lourd le gaillard, et tel un poids mort dans son inconscience...

Une fois hissé, elles l'attachèrent tant bien que mal. Vérifiant qu'il était toujours bien emmitouflé, puis mirent une taloche sur la croupe de la bête

Côte à côte elles regardèrent le cheval s'éloigner.


Allez ma belle, on ne peut rien de plus pour lui. Il faut rejoindre les autres, leur faire un topo et décider de la suite.

Sur une impulsion elle lui claqua une bise sur la joue et ajouta

Merci d'être revenue.

Puis elles se mirent en route vers Châteauroux ...
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