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[RP] Église Saint-Michel du Mans

Yvondelaroulette
Enora fut la première à féliciter son fillot d'une bisouille :

- Félicitation Joaqim, et bienvenu dans la belle et grande famille aristotélicienne! Prends bien soin de ta médaille. Moi je n'en ai pas eu, c'est bien dommage.


Puis elle souleva le linge qui recouvrait son panier et lui offrit un petit sachets de dragées. Il y en avait pour chacun et en garderait un pour Bradwen qui s'était déjà éclipsé.

En se penchant vers Bezuto, elle lui dit :

- Tu pourrais faire une chaine fine pour sa médaille?

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Bezuto
Bezuto sourit à Joaqim , content pour lui
et puis écouta Enora


- Tu pourrais faire une chaine fine pour sa médaille?

et lui repondit a son tour

Oh oui bonne idée je dois même en avoir déjà faite, je regarderais
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Joaqim
Joaqim sentit l'eau couler sur son front et son visage. Il n'y allait pas de main morte, le diacre, mais l'heure n'était pas aux chichis. Il s'agissait de se rafraîchir, de se nettoyer l'âme afin de sentir comme neuf, pour commencer pleinement sa nouvelle vie. Il écouta avec gravité les dernières paroles de celui qui l'avait guidé jusque là, puis il répondit :

Rassurez-vous mon Père, je crois que je prends bien conscience de la gravité de mon geste. Je ne peux pas vous assurer que je ne pécherai jamais, il faudrait être d'un orgueil fou pour dire cela. Mais j'espère qu'en suivant les principes que vous m'avez fait transmis, je ne commettrai aucune faute impardonnable. Et si je m'égare, mon entourage saura bien me faire retrouver le droit chemin !

[i]Puis il se tourna en souriant vers sa marraine qui le félicitait et lui offrait un sachet de....


Ho ho ! Elles ont l'air bien appétissantes ! J'ai hâte d'en croquer une !

Puis, heureux et dégoulinant, il s'approcha de sa bien aimée, Rose, et des petits jumeaux.
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Le fanatisme est la seule forme de volonté qui puisse être insufflée aux faibles.
Roselucie
Rose était émue au point de laisser couler ses larmes. Elle se trouvait ridicule d'être aussi émotive. Elle s'essuya rapidement les yeux et s'aperçut que Chinma la regardait avec insistance et inquiétude. Il n'avait jamais vu sa maman pleurer, enfin si, mais il y avait bien trop longtemps pour qu'il s'en souvienne. Elle le regarda et lui offrit un magnifique sourire.

Tout va bien Chin ! Maman pleure d'émotion rien d'autre !

Rose laissa les invités féliciter son amoureux puis regarda son fiancé s'avançer doucement vers eux, lui déposa un baiser délicat sur les lèvres et murmura :

Bienvenue parmi nous mon ange, félicatations. Je t'aime, si tu savais comme je t'aime.

Puis elle regarda en souriant Eadwin qui tendait les bras vers son Pajoa en réclamant : à bras, à bras !!!! Rose en riant sortit un mouchoir de sa poche et essuya le visage de son Joaqim
Joaqim
ils étaient beaux tous deux, leurs visages humides, l'un de larmes, l'autre d'eau bénite ! Il embrassa tendrement sa belle et prit Eadwin dans ses bras en riant.

Félicitations bonhomme, tu as été très sage !

Puis il s'agenouilla vers Chinma.

Alors, pitchoun, ça t'a plu ? Tu as vu, on est mouillé tous les deux, et ça nous fait rire ! Les grands sont parfois bizarres, mais un jour tu comprendras que ce que tu as vu est quelque chose de très important !

Et il lui fit un baiser sur le front, tout en lui ébouriffant les cheveux. Puis il s'adressa à la cantonade.

Et maintenant, mes amis, je vous invite tous à prendre un verre chez nous, parce que les dragées de la marraine, elles sont bonnes, mais elles seraient encore meilleures avec un peu de cidre, pas vrai ?
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Le fanatisme est la seule forme de volonté qui puisse être insufflée aux faibles.
--Becassine_lapetite
Béca s'approcha timidement. Elle salua toute l'assemblée de la tête. Elle en voyait certains pour la première fois.

Je devons vous féliciter Sieur Joaqim. Vous voulions que j'prenne les enfants et que j'va préparer vot'maison pour r'cevoir tout vos gens ?

Béca n'attendit pas la réponse, prit les garçons par la main et se dirigea vers la sortie, bien contente de fuir tout ce beau monde.

Yvondelaroulette
Cela faisait quelques jours que le baptême était terminé. La petite église était de nouveau vide et silencieuse. Un peu froide aussi, mais ça, c'était normal.
Elle revenait d'un entretient à l'Archevêché qui l'avait laissé sur les rotules. Elle savait que ce serait dur, mais à ce point...

Elle s'assit sur un banc, et pria doucement, joignant les mains et baissant la tête :

- Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Donnes-moi, Seigneur, la force de distinguer le bon chemin du mauvais.
Donnes-moi la force de supporter ce choix. Choix difficile mais qui m'était essentiel. Ai-je eu tord?


Elle relève la tête, comme si elle attendait une réponse.
Elle resta ainsi assise seule au milieu de la maison du Très Haut un bon moment.
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Bradwen
Soyez tous les bienv'nus à St-Michel en c'dimanche froid et humide !

Les cloches sonnaient à toute volée dans la capitale mainoise. Des petits gestes accompagnateurs de la main par-ci, un sourcil qui se lève sous l'effet de la surprise par là, un éclat de rire, de la bonne humeur malgré la fatigue... Le diacre de Montmirail est présent sur le parvis de la petite église du Mans. Aujourd'hui est jour de messe au Mans !

Oui, Bradwen est venu au Mans pour procéder à ce que certains appellent un rite initiatique obscur. D'autres, eux, appellent cela tout simplement le sacrement du baptesme !

La nuit avait était courte. Le diacre avait fait de nuit, la route qui sépare Montmirail du Mans. Il n'était pas venu seul. Non, il était accompagné d'une aventurière qu'il avait laissé à l'auberge en arrivant.

Malgré le froid, la nuit avait été belle. Les nuits sont souvent belles pour le diacre de Montmirail. Il préférait d'ailleurs voyager de nuit. Oh certes, cela était un tantinet plus dangereux, mais le spectacle de la nuit valait milles fois celui du jour aux yeux du montmirallais. Et cette nuit n'avait pas fait exception : chant, musique, rire, quelques pas de danse, un petit feu pour se réchauffer, un morceau de poitrine de lard et des pommes pour sustenter le corps... et le spectacle des étoiles qui scintillent là-haut sur la vouste céleste !

En arrivant au Mans, il était certes fatigué, mais le plaisir qu'il avait pris à voyager... un simple voyage entre Montmirail et le Mans sur une route connue... je disais donc... le plaisir qu'il avait pris à voyager couler encore dans ses veines, inondait son esprit de sérénité et d'excitation à la fois ! Le soleil n'était pas encore levé que Bradwen humait déjà l'atmosphère de St-Michel. Il remercia le Tout-Puissant pour ce divin plaisir qu'il lui avait accordé, pour le spectacle fascinant que la Création offrait aux hommes. Il était bien tout simplement ! Il était bien comme il ne l'avait jamais été auparavant !
Bezuto
Qu'elle beau jour que aujourd’hui , l'avait attendu ce moment .
patient , patient il y croyait mais le temps passé plus il était pressé mais bon c’était enfin le jour .
Arrivé devant l'église il oublia la mairie qui occupé c'est esprit ;
il était fin prêt pour se sacrement , sa pastorale avait connus quelque rebondissement ,et avait duré un peu plus longtemps que prévu mais tout était arrangé .
Il était seul pour l'instant Enora lui avait dit qu'elle serait pas de bonne heure mais qu'elle ne manquerait pas ça , elle était toujours la pour lui ...
Il espérait aussi que Kaelig avait fait bonne route il était pressé de la voir , il se rappelait encore la joie dont elle lui avait fait part quand il lui avait annoncé qu'il la voulait pour marraine .
il y aurait surement du monde en ce jour, un peu le trac mais confiant il s’avançât et vit le Diacre , celui ci avait l'air rayonnant, la bonne humeur transparaissait sur lui .
Il s’avança pour lui donner une chaleureuse poignée de main .


Bonjour Messire Bradwen , merci d'être là
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Esquimote
Il faisait beau. Le renouveau gonflait de sève les premiers bourgeons des arbustes. Le printemps préludait à toutes ces magnificences qu'il déploie à profusion au milieu des horizons. Les oiseaux chantaient sous la verdure des arbres à feuilles persistantes, les chênes verts, les chênes blancs, les pins, dont la svelte tige se balançait au-dessus des corbeilles de bruyères.

Le long de la route en venant de Mayenne, les sous-bois étaient couverts de pâquerettes et de violettes. Une halte pour faire reposer Eole, lui avait permis de remplir un panier de ces fleurs.

C’est donc le panier en main qu’elle pénétra dans l’édifice. Remontant la nef, elle aperçue Bradwen et Bezuto. Déposant le panier au pied de l’autel, elle les salua.

Le bonjour à vous. Bradwen c’est grande plaisance de vous voir officier icelieu. Malgré quelques stigmates de fatigue, il avait les traits d’un homme heureux.

Cher Sieur Bezuto, vous voici prêt à rejoindre la grande famille Aristocilicienne.

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Kaelig
La blondinette se devait de passer à la mairie de bonne heure afin de reluquer les offres d'emploi. Elle commencerait ainsi à travailler dès lundi, ce jour d'huy béni étant privilégié à une tout autre activité : celle du baptême aristotélicien de son futur fillot. Son aventurier l'ayant quitté ce matin à l'auberge de la mésange non grillée afin de vaquer à ses activités religieuses, la charpentière devait bien s'occuper. Et pour cause, il y avoir toujours de quoi faire!

La donzelle avait trenaillé en route, laissant ses émeraudes s'émerveiller devant un rire enfantin se roulant sur un chemin terreux, le grondement d'une mère, le père qui rit de bon cuer en tenant de rassurer la mère protectrice et très certainement trop omniprésente pour son fils unique. La vie... Un bien trop précieux que pour le camoufler derrière une mine rabougrie ou encore une carapace insultante de mots. Ils doivent être tellement malheureux ces gens-là. Au jour d'huy est dirigé vers le signe de la gaieté. Un jour de festoiement! Et à force de lever les mirettes vers Sieur le Soleil à rêvasser, on en oublie les cloches qui sonnent à l'église du village! C'est donc au pas de course qu'une étoile filante dorée et blanche file dans les rues de la capitale, cramponnant ses doigts à l'offre de charpentière pour les dix jours à venir.


Les joues rosies par l'effort, la respiration haletante, la poitrine qui monte et qui descend à une vitesse ahurissante, la future marraine pose le premier peton sur le parvis de la bâtisse religieuse. Elle stoppe sa course pour tenter de ne point y laisser la vie dans un tel lieu saint. Un sourire franc, les émeraudes pétillantes, la tignasse imprégnée de la brise ambiante, Kaelig sert Bezuto dans ses bras. Ses paluches tapotent son dos alors que son buste se recule pour le mater littéralement. Ses mains restent toutefois posées sur ses épaules.

Tu t'es fait tout mignon au jour d'huy! Dis-moi, es-tu prêt à me supporter? Une marraine, c'est pour la vie! Etant une blonde des plus coriaces, tu t'engages sur un chemin boueux mon ami! Enfin, je dis cela, je dis rien!

Un rire sonore non-retenu explose dans la gorge de la jeune femme. La bonne humeur est de mise! Oh mais qui voilà... Un air faussement surpris toise les traits faciaux de l'artisane. Innocemment, elle s'avance vers l'intéressé, vers le diacre officiant.

Vous? Icilieu? Ben dis donc! Si je m'y attendais! Si j'avais su que nous nous rencontrerions dans de telles conditions...

Un regard complice, un sourire espiègle, la blonde attrape une paluche du clerc afin d'y déposer un baiser raffiné, la révérence féminine accompagnant la gestuelle.

... je vous aurais cueilli une ou deux fleurs. Mais que vois-je?

De sa besace, dépasse quelques fleurs cueillies en chemin : quelques violettes pourpres et bleues, des pervenches blanches et un amaryllis. Les doigts agiles de gaieté empoignent avec délicatesse les trois premiers pour les présenter à Bradwen alors que le dernier est destiné au Maire du Mans.

Les violettes pourpres signifient que tu occupes mes pensées, les bleues que je te serais éternellement fidèle et les pervenches représentent les souvenirs agréables. C'est pour toi mon Clyde...

Bezuto, tu as droit à l'amaryllis. La fierté que j'ai d'être ta marraine.

Si vous avez honte de ces présents, cachez-les! Je n'en serais guère offusquée! Les hommes, les fleurs, le raffinement, tout ça tout ça. Ce n'est guère votre fort!


Un baiser furtif au coin des lèvres du clerc, un sourire amusé en direction de l'autre et voilà qu'un champ de blé s'avance à l'intérieur de l'église afin de voir si d'autres personnes sont déjà présentes. Elle aime surprendre pour s'échapper ensuite! Bradwen en sait quelque chose!

Oh le bon jour Esqui! Toi icilieu? Mais... est-ce pour Bezuto? Quelle agréable surprise! Comment te portes-tu? Alors ce voyage avec Len? Tu penses pouvoir te déplacer jusque Montmirail pour le 3 mai?

Et ça parle, et ça parle, et ça parle.
Bradwen
Les fleurs en mains, le diacre laisse son regard se perdre sur la silhouette du chef-maréchal de Montmirail. Nul doute que la prévosté du Maine dispose de certains attraits...

Ouais... Z'este ben sur un ch'min boueux, M'sieur l'Maire... et jusqu'aux g'noux encore ! Bon, c'te pas tout ça mais vous pouvez entrer dans l'église si vous l'voulez, moi j'vais attendre la v'nue de Dame Irys !

Ensuite, j'commencerai la cérémonie qui s'terminera par l'grand lavement !

Ah... une p'tite chose tout d'mesme ! Asseyez-vous près d'vot'marraine... mais n'en profitez pas pas trop tout d'mesme hein ? Ca m'tente point d'reprendre la conversation qu'on a laissé en plan au marché du Mans !


Toutes traces de doutes étaient dissipés dans le ton de voix du diacre. Il plaisantait et cela se voyait.

Dame Esquimote, vous au Mans ? Décidément, si j'suis fatrouillard, vous, z'estes une grande vadrouilleuse ! Prenez place j'vous en prie !
Yvondelaroulette
Enora arriva enfin en courant sur la place du Mans :

"Pourvu que je sois pas en retard, pourvu que je sois pas en retard, pourvu que..."


Voilà quelles étaient ces pensées quand elle poussa doucement la porte de l'église en tentant de ne point faire grincer les gonds. Manque de bol, elle grinça, la lourde porte... Mais heureusement, la cérémonie n'était pas entamée.

Elle remonta l'allée en souriant et s'assit au second rang n'osant pas déranger ceux qui discutaient.
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Kaelig
Une parole, un sourire, un "oh" expressif, un écarquillement de mirettes, un soulèvement de sourcils, une porte de grince... une porte qui grince? La blondinette se retourne, les émeraudes aussi élargies que le regard de sa chouette blanche.

Le bon jour Enora! Comment allez-vous? Quel plaisir de vous voir! Venez voyons! Venez avec nous! Nous parlions de tout et de rien en attendant le reste des invités et des concernés.

Une petite tape s'égare sur le bras le plus proche de son fillot.

Va donc embrasser la maman Zut Zut! Fais quelque chose, ne la laisse guère là toute seule! Les hommes, je vous jure! Et ne me regarde point ainsi! Tu t'engages sur un chemin boueux avec une marraine pareille, je te l'ai dis!

Et elle rit, elle rit, elle rit. La donzelle adore taquiner les personnes qu'elle aime.
Wu
En pleine expérience d'alchimie, ces cloches sonnant à toutes volées, faisait sursauter Wu, fit foirer l'expérience.

Il mit de l'ordre chez lui en grommelant et vint à la messe, Bien emmitouflé dans une couverture bien chaude.


Il arriva au lieu saint, poussa la porte qui grinça.

Il regarda tout ce beau monde qui discutait. Il les trouvait tous bavards à un point, pour une fois. Il comprit qu'on parlait d'un baptême, il soupira.

Il s'assied, dans le fond, en grommelant, puis attendit le début.
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