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[RP] Église Saint-Michel du Mans

Jason
Jason entre dans l'Eglise,il y a bien longtemps qu'il n'y était venu.

Tout ce temps au loin a chasser du félons, et ses 2 récentes blessures qui de temps en temps quand le temps passe à l'humidité se rappellent à lui.

Comme a son habitude, il se placa dans le transept, empli de pénombre. Nul besoin que les paroissiens ne le voit, il n'était là que pour le repos de son âme.

Ses pensées allèrent vers son épouse, toujours en quelques monastères, qui avait officié en ce lieu et ou quand son temps le permettait lui servait d'aide, envers ses enfants partis si tôt rejoindre le Tout Puissant et des tous ses amis partis il ne savait ou ou faire fortune en d'autres lieux plus propices. Un seul réconfort avait été de savoir son fils sain et sauf, rejeté a la terre après une expédition vers le nouveau monde.

Il se remémora les bons moments, ceux qui restent graver dans le coeur, mais les bons moments ramenaient inévitablement aux traitrises, à la la perfidie, à l'envie et là jalousie.
Ces moments là etaient a jamais inscrits dans sa mémoire, et quand le temps le permettra, il sera sans pitié.

../.................

Il était temps de laver son âme. Il se mit à prier en espérant que le Tout Puissant l'écoute, et aide par dessous tout son amour d'épouse, elle en avait plus besoin que lui.



Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Éternelle.
amen


Il détacha ses yeux du choeur de l'église, puis se dirigea vers le portail, tout en jetant un oeil en se retournant sur cette bonne église.


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Roselucie
Rose entra ce matin dans l'église, les paupières boursouflées d'avoir tant et tant pleuré. Quelques sanglots secouaient encore sa poitrine sans que plus aucune larme ne coulait.
Elle s'avança au plus prés de l'autel, là où elle se tenait lors de ses épousailles. Elle se retourna et les revit ....
Cara, son ami, si joyeux d'être là ... mort sous lépée d'un royaliste...
Puis ses yeux balayérent les chaises vides jusqu'à celle où se tenait sa soeur, rayonnante, belle et si heureuse de voir sa cadette se marier !
Lempinou SA Lempinou ... morte cette nuit sous l'épée d'un royaliste ...
Rose hurla de douleur
.

NOOOOOOOOOOOOOOOOOON ! pourquoi as tu permis ça ? combien de vie faudra t il à ta despote pour rassasier son appétit de sang et de chair ? Quel genre de père es tu pour la laisser faire et laisser tes enfants s'entre-tuer ? Ils sont tous Aristotéliciens et c'est ainsi qu'ils vivent leur relegion et mettent en pratique tes enseignements ????

Elle resta là un moment à pleurer. Puis elle ouvrit la main qu'elle tenait fermée depuis son entrée et laissa tomber au sol la médaille aristotélicienne qu'elle avait reçue lors de son baptème à Fougères, quand elle était encore Bretonne. La médaille roula sur le sol, tourna un moment sur elle même dans un bruit métalique qui résonnait dans l'édifice, puis s'arrêta. Quand le silence fut revenu, Rose s'avança vers le porte cierges, en choisit un au hasard et l'éteignit en soufflant dessus. Ceci mettait fin pour elle à ses croyances.

Elle sortit sans se retourner, d'un pas ferme.
Joaqim
Il l'avait vue sortir de l'Eglise, le visage fermé, le regard plein de tristesse et de colère.
C'était à son tour d'entrer dans l'édifice silencieux. Il s'assit sur un banc, les yeux dans le vague. Il n'avait pas perdu la foi en Dieu, mais il avait peur de perdre le peu de foi qui lui restait en l'homme. Etait ce Aristote qu'il fallait condamner pour ces morts insensées ? C'était plutôt l'orgueil délirant des hommes, leur soif de vengeance, leur fanatisme dément, qui allait à l'encontre de toutes les vertus aristotéliciennes. On était au moment où les loups hurlaient ensemble, et malheur à qui émettait la moindre réserve sur le conflit en cours, il serait taxé de lâche et de traître. On voulait du sang, on l'aurait, on se réjouissait de patauger dans la guerre civile, on s'applaudissait parce qu'on avait égorgé, , qui un ancien ami, qui un frère, et le Royaume semblait courir à sa destruction.

Son regard se posa sur un objet brillant. Il reconnut la médaille de baptême de Rose. IL se baissa pour la reprendre. Peut être avait elle perdu la foi , un bref moment, mais il savait que c'était le chagrin qui l'avait aveuglé. Il fit une prière silencieuse, se leva et repartit rejoindre Rose.

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Le fanatisme est la seule forme de volonté qui puisse être insufflée aux faibles.
Schtroumpf
Schtroumpf a écrit:


Le comté nous informe en gargote que notre armée à pris contact avec l'ennemi.

J'informe les familles qu'au nombre des soldats tombés au champ, figurent nombre de manceaux et mancelles, 7 en tout:
Cdent
Caelthas
Erwelyn
Didounet
Bustos
C4wrc
Kazel

Le maire


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Accro à la CAM, juge en tandem, en place arrière évidemment (pédale!)
Charles.diftain
Monseigneur Charles Diftain d'Embussy arriva en l'église Saint Michel du Mans, se prépara puis s'exprima.

Mes chers enfants,

En ce temps de guerre, qui bouscule les esprits de tous, je me permets donc de vous inviter en ce lieu saint pour que les membres des familles touchées puissent venir prier leurs soldats mort au combat.



Cdent
Caelthas
Erwelyn
Didounet
Bustos
C4wrc
Kazel


Sachez que je reste à votre disposition si le besoin s'en fait ressentir.
Yvondelaroulette
L'Ombre verte passa à l'église avant le départ, elle avait besoin de se recueillir et de prier pour ceux qui étaient là-bas. Pour un ami en particulier dont elle avait reçu des nouvelles inquiétantes. Et pour un autre qui l'inquiétait plus qu'il ne le pensait.
Elle se signa en entrant, mais resta au fond de l'église, sur un banc et y resta assise immobile, toute à ses pensées pendant un moment. Elle pria Aristote en silence, lui confiant ses idées noires, espérant qu'un jour, il y réponde de façon à la rendre à nouveau optimiste.

Au bout d'un moment, elle se leva et se dirigea vers la porte. Il était temps de partir...
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Charles.diftain
Bonjour,

Étant donné que les messes ne sont plus célébrées en ce lieu depuis un long moment, je souhaite donc les officier tous les dimanches dans les meilleurs conditions. En éspérant que les villageois y participent activement.

Le Vicaire du Mans.
Eva51
L'église..... Bien longtemps que la brune n'y était plus aller.... Non pas parce qu'elle ne le voulait pas, mais surtout par manque de temps... et aussi... parce qu'à chaque fois qu'elle y allait, en dehors des messes, c'était pour enterrer un être cher ou pour rendre un dernier hommage à un disparu.... Jamais pour quelque chose de plus gai, que ce soit mariage ou baptême....

Mais là... elle en avait plus que besoin... Elle avait dit au Père Charles peu avant en taverne qu'elle viendrait, mais au final, elle préféra y aller seule...

Dans une profonde inspiration, elle poussa la lourde porte de l'édifice et en franchit le seuil après s'être signée... Elle resta un instant debout dans l'entrée, le regard perdu dans le vide, avant de finir par aller s'agenouiller devant l'autel.... Elle baissa la tête, yeux clos, serrant dans sa main sa médaille... En récitant intérieurement ses prières, ses larmes, incontrôlables, se mirent à perler sur ses joues... Des larmes de peine, mêlées à des larmes de colère.... Cette guerre l'épuisait... moralement et physiquement.... Elle n'avait de cesse de penser à ceux qui sont partis se battre, alors qu'elle est bien au chaud dans son bureau, et qui sont tombés.... Morts, mourants, blessés....

Elle releva alors son visage, maculé de larmes, la vision embrumée... Regardant vers le ciel, elle murmura: "Pourquoi......?"

La brune resta là un moment a se recueillir, avant d'allumer des cierges en l'honneur de tous ceux qui se sont battus, se battent et se battront encore...



Elle s'essuya les yeux d'un revers de la main avant de sortir retrouver les remparts.... Elle avait craqué... et fort heureusement, personne ne l'avait vu....

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Charles.diftain
Le Père Charles préparait des dossiers dans son bureau lorsque le sonneur de cloche vint le prévenir de l'arrivée d'une jeune femme dans la paroisse. Il posa son dossier puis se dirigeant vers l'autel, aperçu une ombre féminine. Il resta un moment pour la regarder et l'écouter. Il sentait une profonde tristesse en ces paroles ainsi que beaucoup d'émotions. Père Charles lui fit un sourire puis alluma un cierge en guise de dévouement et de courage pour les défenseurs.
Charles.diftain
Les messes débuteront à partir du dimanche 30 octobre 1459. Soyez nombreux !
Anton_
Anton' pénétra dans l'église,
il savait son épouse engagée quelque part pour leur liberté, aussi il pria pour elle

sa cuisse encore douloureuse, il eu du mal à s'assoir, il pria dans sa tête, même s'il savait ne déranger personne, car l'endroit était vide

Seigneur veuillez sur elle et ceux qui l'accompagne,
et faîtes que cette guerre se termine au plus vite,
tant des notre sont déjà tombés

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Ombrus
Après le départ de son invitée, Ombrus se décida enfin à franchir les porte de l'Eglise...

Ombrus franchi le porche en silence...une fois à l'intérieur il frémit...assaillit de moults sentiments contradictoires... Instinctivement, il se plaça à l'arrière derrière un pilier, grelotant comme un fiévreux. Il s'agenouilla et tenta une prière longuement, cherchant la paix qui se devait régner en ce lieu. Il finit par prier pour La Linotte et sa quête pour rechercher sa soeur ce qui l'apaisa quelque peu...

Il finit par allumer un cierge et par quitter l'Eglise...
Briana.
La nouvelle était tombée et les mots qu’avait prononcé Carenza à ses oreilles résonnaient sans cesse dans sa tête…


« Je suis navrée Briana, mais nous allons devoir rester ici plus longtemps qu’il ne l’était prévu… Madame votre mère… a eu un malheureux contretemps. »


Le blanc qui s’était insinué dans la conversation était, de toute évidence, venu hanter son esprit. Bien que jeune, du haut de ses quatre ans, presque cinq, elle devenait sensible, se trouvait affectée par les tensions que suscitaient l’anxiété des personnes qui l’entourait.

Pourquoi donc avoir eu telle hésitation ? Et cette mine déconfite ?
Et ce mot…? « malheureux ». Voilà qu’il avait prit tout son sens.
Loin d’être dupe, elle avait bien compris que quelque chose s’était passé.


Coincée ici depuis leur accident… Tenue sous la bonne garde de la Comtesse et de Bezuto, deux personnalités proches de sa mère… elle savait que cette dernière s’était mise en route, quittant leurs terres normande… se mettant en quête de venir la chercher. Ainsi donc, quelque chose était venu entraver le chemin de Maman ? Quelque chose de grave ou non… Malgré son insistance auprès de Carenza, elle n’avait pu lui extirper davantage d’informations de sa bouche, faisant face à multitude d’excuses toutes aussi peu persuasives les unes que les autres. Elle avait bien vu dans le regard de sa Nanou qu’elle tentait lui cacher quelque chose. Que s’était-il donc passé ? Qu’était-il arrivé à Maman pour qu’elle se voit contrainte de repousser à plusieurs jours son arrivée ?
Tant de questions qu’elle se posait quant à la situation et qui plus le temps passait, lui faisait ressentir comme un sentiment de culpabilité. Coupable.
Tout était de sa faute. Si Maman avait décidé de prendre la route, c’était bien à cause d’elle. Parce qu’en cet instant elle se trouvait au Mans et non à ses côtés. Parce qu’elle s’en était venue la chercher… parce que lors de leur dernière correspondance, elle avait fait savoir à sa mère qu’elle avait grand hâte de la retrouver.


Moue froissée, visage chagriné, Briana s’était tournée vers sa gouvernante émettant la demande qu’elle puisse se rendre en sa compagnie en l’Eglise. Pour cela elle l’avait supplié, tannée même, jusqu’à ce que celle-ci accepte et demande à ce que soit avancé un chariot qui les y conduirait. Le convoi n’avait pas tardé et rapidement, elles furent conduite en la Sainte Église Saint Michel du Mans.
Gagnant l’intérieur de la bâtisse, elle s’avança avec à sa suite, Carenza qui la suivait. De quelques gestes encore mal habile, elle se signa et s’agenouilla sur un prie-Dieu joignant sitôt ses petites mains.

Le Crédo commença alors à s’échapper d’entre ses petites lèvres roses, inaudible, tel un souffle et après avoir rendu grâce au Tout-Puissant vivant tout là-haut, elle se mit à prier à haute voix :



« Mon Dieu… S’il te plaît… Toi qui sait tout et qui voit tout de tout là-haut… Ze t’en prie, veille sur ma Maman. Tu sais, elle vient me ssersser … Z’ai peur que on lui fasse du mal tout ça à cause de moi parce que ze lui ai demandé de venir là. Alors protèze là s‘il te plaît…»


Prière de circonstance était faite et elle se signa une nouvelle fois avant de suivre Carenza qui s’en était allée vers l’autel pour allumer un cierge. Se tenant à sa hauteur, elle tira discrètement sur la manche de sa gouvernante pour lui signaler sa présence et afficha un petit sourire lorsque celle-ci lui tendit un cierge afin qu’elle puisse à son tour l’allumer. Sa main tendu elle le reçu, l’alluma. Après l’avoir posé, elle eut pris soin de porter main à sa petite bourse et d’en retirer les quelques deniers qu’elle possédait pour en faire offrande. Quatre piécettes qui vinrent s’ajouter à d’autres ayant été ultérieurement déposées. Elle espérait que par ce geste, le Très-Haut veillerai davantage à l’exaucer.
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Feuilllle
Il faisait clair, même si les arbres du parvis de la petite église Mancelle étaient dépouillés.

Le parvis était bondé : colporteurs de rubans et colifichets, gens d'armes - bien sur, c'était de circonstance! Chevaliers, petites gens et nobles. Tout un petit village se côtoyait, elle vit même quelques pochards qui cuvaient dans un coin.
Les tavernes devaient faire soirées combles!
Elle éclata de rire à ce souvenir, sa soirée avait été amusante...

Les grands vantaux à demi fermés, elle se tenait un peu en avant du seuil, observant en souriant la foule, discutant ça et là, (elle reconnaissait certains Lavalois présent au Mans), prévenant qu'elle officierait bientôt deux baptêmes, celui de Sire Scorpius et celui de Sire Guilllaune.

Elle préparerait l'autel bientôt, l'ornerait de fleurs de saison et de feuillages variés.
Le Très-Haut avait songé aux parures de la nature, même en hiver fougères et houx femelles agrémenteraient superbement la Demeure Divine.

Un groupe lui demanda si une messe aurait bientôt lieu dans leur petite ville. Elle affirma que oui. Elle était heureuse de leur piété.


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Feuilllle
... Elle avait cueilli le matin même sur les bords des chemins quelques fougères et baies saisonnières pour fleurir l'autel, et s'était procuré certaines de ces roses de noël appelées hellébores... Chutt elle ne dirait pas comment!
Mais il faut admettre que les grands bateaux allaient vite!

Retenant un rire léger qui risquait fort d'éveiller le Très-Haut lui-même par son envol cascadeur dans la nef, elle songe que cela est en accord avec Guillaune et Scorpius, qui doivent être baptisés ce jour-même.
Ils avaient tous deux effectué pastorale et examen final avec honneur.


Le temps lui est compté, elle le sait. Mais cela n'empêche nullement la sérénité d'illuminer son visage. Une grande Paix est venue sur elle, ses offices s'en ressentiront.
Ils seront rapides, mais complets.

Elle observe attentivement et affectueusement les Objets du Culte bien nettoyés, le Livre des Vertus impeccablement droit sur son piédestal, un peu plus loin.

Tout respire le calme et la piété, la bonté même transpire de l'église.

Elle recule un peu pour voir l'effet de son décor floral sur ce petit autel de campagne magnifiquement ouvragé, descendant lentement les trois marches rustiques de bois dur qui le composent.


"* Oui cela leur plaira, je crois.*

La Croix Aristotélicienne luit sans mal dans la pénombre pieuse, juste éclairée de cierges odorants qui lancent leurs flammes sur les vitraux, offrant des reflets vacillants aux regards humains, mais toujours présents.


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Elle se prépare l'esprit et le cœur pour ces deux sacrements, puis défroisse sa dalmatique neigeuse et douce comme la soie, qu'une tisserande lui a tissée avec célérité et grande finesse. les passements d'or sont un enchantement.

Elle vérifie les cinq braséros, suffisant pour une église de cette taille :* Non nul n'aura froid ce soir, ils sont convenablement allumés et fournis, et de toute manière la Foi est plus réchauffante que toutes les bougies de la ville!*

Il est temps de faire sonner la petite cloche Mancelle, la Demoiselle de Bronze égaie le petit village avec harmonie et régularité.

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