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[RP] Église Saint-Michel du Mans

Minlawa
Citation:


Au peuple du Maine,

    Omnia in modo est virtus
    Toute vertu est fondée sur la mesure

    Nous écrivons cette critique moralisatrice à propos des affrontements verbaux qui ont eu lieu ces derniers jours à propos des futures élections comtales du Maine.

    Car sur les messages défilant In Gratibus, une dizaine défilait, et seul trois étaient messages d'espoir, de foy et de calme.
    Car récemment, la place de la haine en gargote est devenue bien plus grande que celle de la paix et de la foy. Ce qui est anormal pour un comté civilisé.
    Car les procès ne peuvent pas continuer à se multiplier à cause de la déraison de quelques Mainois.

    Nous sommes tous d'accord sur le fait qu'une nation s'affaiblit lorsque s'altère et se corrompt le sentiment religieux. Car alors les vertus sont oubliées, et la haine prend la place de la foy et de la raison des uns et des autres.

    Les 7 vertus Aristotéliciennes romaines sont: L’amitié, La conservation, Le don de soi, La tempérance, La justice, La plaisir et La conviction.

    Cependant une foi la vertu et la foy mise de coté il ne reste que : l'égoïsme, la gourmandise, l’orgueil, la colère, l’envie, l’acédie et la luxure.

    Où que vous vous tourniez, c'est face à dieu. Quiconque commet un péché le commet contre lui-même ensuite envers ses voisins, puis envers le Très Haut. Ce n'est point la chair ou le sang des offrandes qui conduisent à Dieu, mais notre piétée.

    Nous ne voulons pas la mort du pécheur; mais nous voulons que le pécheur se convertisse, qu'il quitte sa voie et qu'il vive enfin vraiment. Car je ne pense pas que les situations complexes d'affrontement, qui laisse une boule au ventre et un corps tremblant de haine, soit un choix de vie, mais plus une soumission quand à ses émotions. Ainsi, malheur à qui bâtit une ville dans le sang! Mais à contrario, tout est possible à celui qui croit. de plus, quel plus terrible fléau que l'injustice qui aurait les armes à la main?

    Aucun Homme n’est méprisable. Je suis sur que l’on me le reprochera un jour, mais je fraye avec les païens, les exclus, refuse de faire la distinction entre les hommes, ce qui pourrait scandaliser car je ne partage pas forcement leur opinions sur la vie ou sur la foy. J’accorde mon pardon à ceux qui transgressent la loi, celle temporel et celle divine. Ce sont justement les pécheurs qui ont besoin de moi. Dieu est amour, justice, sainteté, lumière solaire et compassion.

    Des affrontements ? Des critiques ? Des guerres ? Des problèmes ? De longues discussions houleuses ? Tout ça, ce n’est pas l’essentiel. Le vrai problème, c’est la haine. Quand l’on comprend cela, alors on comprend que nous avons en nous les moyens techniques de résoudre les problèmes complexes, mais que les obstacles était d’un ordre, humains et précisément passionnels.
    Nous avons besoin de l’adhésion des habitants et de leur intelligence quand il s’agit des problèmes posés par la vie collective dans leur terre. Malheureusement, cette intelligence collective indispensable dans une vraie vie n’existe pas vraiment, bloquée par les suspicions et les ressentiments. Les obstacles à une vraie paix, à une « fraternité universelle » sont les absurdes oppressions, les préjugés d’ignorance et de cupidité et les jalousies insensées.


    Pour une véritable paix a écrit:
    -Pour une véritable paix:
    - Il faudrait alors comprendre et traiter les causes du désir de domination et de maitrise de l’autre, des attitudes de mépris, des attitudes de soumission et d’idolâtrie de la puissance.
    - Il faudrait aussi comprendre et traiter les peurs et la haine pathologique « insensées » quand elles ne sont pas justifiées par des dangers réels.
    - Il s’agit enfin de prendre en compte les « préjugés » ; les éléments affectifs et irrationnels qui empêchent une vision lucide et objective des problèmes à résoudre.


    Ce sont les passions humaines, la « folie » humaine, l’aveuglement quand aux liens avec les autres ou les idées des autres, qui sont les principaux obstacles à la naissance d’une « fraternité universelle ».
    La paix, la liberté, c’est la coopération, la possibilité de résoudre ensemble les problèmes et les conflits, en parvenant à prendre consciences des passions, des émotions et des préjugés qui nous manipulent. Elle suppose l’écoute, le dialogue, la sincérité et l’objectivité, conditions indispensable à son exercice quotidien et effectif.

    Elle peut et doit s’apprendre.

    La non-violence doit s’enraciner dans nos cœurs. Malgré toutes les atrocités commises en cette période, je m’oppose toujours à une forme quelconque de résistance violente comme au fait de dénigrer les adversaires. Car souvent, ils sont eux aussi Aristotéliciens. La non-violence doit s’enraciner dans notre cœur comme un refus de rentrer dans la spirale infernale de la haine, de la vengeance, du coup rendu. Chaque phénomène est le résultat de causes et de conditions, parfois mal perçu, qui l’ont engendré. Il en résulte que chacun de nos actes engendre des effets (positifs ou négatifs) par nous-mêmes, mais influence aussi la réalité des autres. Ainsi la paix mondiale, provient de la paix du cœur.

    Chers Frères et Sœurs, l'aspiration à la paix que vous partagez avec tous les hommes correspond à un appel initial de Dieu à former une même famille de frères. Les difficultés que nous rencontrons dans la marche vers la paix sont liées en partie à notre faiblesse de créatures, dont les pas sont nécessairement lents et progressifs; elles sont aggravées par nos égoïsmes, par nos péchés de toute sorte.

    La paix est notre œuvre: elle demande notre action courageuse et solidaire. Mais elle est inséparablement et d'abord un don de Dieu: elle requiert notre prière. Les aristotéliciens doivent être au premier rang de ceux qui prient chaque jour pour la paix; ils doivent aussi éduquer à prier pour la paix.
    A tous, fidèles et hommes de bonne volonté, je dis: n'ayez pas peur de miser sur la paix, d'éduquer à la paix. L'aspiration à la paix ne sera pas à jamais déçue. Le travail pour la paix, inspiré par la charité qui ne passe pas, produira ses fruits. La paix sera le dernier mot de l'Histoire.

    La vocation de l’homme vertueux, de l’homme de foi ou de l’homme du monde n’est-il pas de lutter contre l’erreur et la perversion morale, et non de s’en accommoder ou de la tolérer ? Tolérer, c’est accepter, ou selon l’étymon, endurer et supporter, une croyance que l’on sait être fausse. Est-il vertueux de laisser son prochain se complaire dans une voie erronée ? Non bien sur, mais cette vertu de conviction n'est plus une vertu au moment même ou elle devient trop oppressante pour les autres vertus Aristotélicienne. Nous comprennons donc ces comportements, mais nous ne les tolérons plus.

    La comtesse Erraa De La Huchaudière, élue actuellement est bon gré ou mal gré élue par le peuple qui la choisit et lui a permis de devenir l'actuelle comtesse du Maine. Quoi qu'il puisse avoir été dit, ceci est un fait. Toujours bon gré mal gré, elle mérite donc le respect offert à son Rang. Révolter ses voisins n'entraine que des déséquilibres; économique, vivrière, et aussi dans le bien être de ses voisins. La révolte et la Haine sont loin d'être les meilleurs et seuls moyens de s'exprimer et faire avancer les choses. J'aurais tendance à dire le contraire, car ces deux comportements closent les débats plus vite qu'ils ne les ouvrent.

    Car la vertu, la paix, et la foy sur notre diocèse nous intéresse plus que toute chose, nous demandons à ceux qui laisse trop leur cœur les posséder et leur faire dire des choses qu'ils auraient mieux fait de garder pour eux et cela dans le calme due au fait d'être en place publique, de reprendre raison et garder un tant soit peu de dignité.

    Suivant cette annonce, nous considérons aussi que tous fidèles du diocèse qui ne saurait se contenir, pourrait se voir convoquer par l'évêque pour répondre de ses actes si une plainte de plus lui était apportée à l'oral, à l'écrit, ou même si l'évêque était témoins d'un comportement indigne d'un homme vertueux.

    Et pour cela, nous nous mettons à la disposition de tous fidèles qui lui aussi, trouverait cette situation ridicule pour tous.
    Nous nous mettons aussi à la disposition de la comtesse, si elle jugeait utile que le missi dominici du Maine soit reformé pour l'occasion.

    Que la Foy règne et le calme revienne.






Fait à Mans,
en ce XX, jour du mois de Mars de l'an de Grâce MCDLX



Minlawa de Montfort. Evêque du Mans


Bezuto Le Verdier
conseiller temporel du diocese du mans




François de Brivaillhac
Diacre de Mayenne






























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Minlawa


Le 24, couché de soleil qui se fait doucement. La lueur est rasante.
le Message du 24 était bon pour la paix lui aussi.
D'ailleurs depuis un temps le calme revenait doucement. Très doucement, mais l'important était un retour au calme.
Il se demandait si son affiche avait eu un rôle là dedans.
Peut importe aussi.
Seul la paix de Dieu était importante.
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Minlawa
Le 28, Rappel à quoi sert la foy.
Cela faisait quatre jours qu'il n'avait rien afficher, et ce jour, ça tombait sur cette appel à ceux qui avait argent, amour et titre mais qui n'avait pas encore la foy.


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Asphodelle
Devant l'annonce, Asphodelle sourit : il était drôlement bien ce Monseigneur Minlawa...
Elle en faisait du chemin...aaaah que de chemin elle faisait, d'un bord, d'un autre, même pas pour elle...
Et les Mainois avaient-ils conscience que l'on peut avoir un Evêque, mais pas forcément aussi investi que celui-ci?
Bien loin du forcené, bien loin aussi du négligent, Minlawa lui faisait penser à Son Eminence Savoie : près du peuple...

Toute foule sans guide spirituel est vouée soit à un ennui mortel, soit à des débordements, tirant qui sur son idée, qui sur son point de vue, sans jamais d'appels à la raison. Cela aussi elle l'avait remarqué. Remarqué aussi que les Etats les plus forts, sont ceux qui sont pieux...car noués par une vision unifiante et porteuse de fêtes et de cérémonies diverses, car Dieu aime aussi les sains loisirs qui réjouissent le coeur et unissent les Hommes entre eux.


Dommage qu'il ne soit pas aumonier de la Garde Episcopale...il colle pile poil avec les valeurs de Sainte Kyrène notre Patronne.

Mais pour l'heure, en attendant de reprendre au soir la route pour escorte interne, elle entre pour prier...elle en avait besoin, dans ses épreuves infernales.
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Radagast
Radagast venait tout juste d'arriver au Mans et pour son second jour dans la ville sa première idée fut de se rendre en la belle église du Mans. Radagast était une personne très pieuse qui se rendait très souvent aux offices religieux. Il entra sans faire de bruit dans l'église, effectua un rapide signe de croix puis s'agenouilla et pria en silence

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN
Quelfalas
Cela faisait longtemps, trop longtemps que Quelfalas n'était plus entrer dans l’église du Mans.
Elle était forte occuper et ne prenait pas le temps de revenir à ce que lui faisait le plus plaisir.

Prier son seigneur.

Comme toujours, en poussant la porte, Quelfalas vit les messages de l’évêque. Elle ne l'avait plus vu depuis longtemps d'ailleurs. Mais bon, pas de nouvelles, bonnes nouvelles n'est -t-il pas ?

Elle se mit a prier, et remercia le seigneur pour le bal, pour ses rencontres depuis son arrivée au Mans. Surtout celle avec Monseigneur Minlawa. Il l'avait convaincue dans sa foy.

Elle alla s'assoir sur un banc, en retrait toujours. Ne voulant pas se mettre en avant. Elle savait que Dieu était omniscient, et omniprésent, il n'y avait point besoin de se mettre au première loge pour le remercier des tous ses dons.

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Clergé du Mans.
Quelfalas
Citation:


Aux autorités du Maine,
Aux Peuples du Maine,
Aux clercs du Diocèse du Mans,
Et aux autres.


Objet : Nomination de Soeur Quelfalas à la charge de Diacre .

Nous, Minlawa de Montfort, évêque du merveilleux et pieux diocèse du Mans, au nom de l'assemblé Episcopale de France et de Rome, avons statué et ordonné.
Par notre présent édit perpétuel et définitif, écrivons, disons, statuons et ordonnons, la nomination de Soeur Quelfalas , au poste de Diacre de la Ville de Le Mans.
Cette dernière aura la lourde tache de faire les sacrements de cette paroisse et de seconder le curé en place, c'est à dire l'évêque.

Nous lui souhaitons par la-même tous nos vœux de réussite dans sa nouvelle affectation dans le diocèse du Mans.

Que cela soit dis à tous!

Parceque le Très-Haut n'impose à chaque homme que ce qu'il peut porter et que lorsque le malheur touche l'homme, il est plein d'impatience et lorsque le bonheurs l'atteint, il devient insolent. Nous leurs offrons un Guide Religieux.


Que cela soit dit à tous!



Fait à Le Mans, en tant qu'évêque du Mans
en ce X, jour du mois de Avril de l'an de Grâce MCDLX



Minlawa de Montfort.
Evêque à votre service.




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Clergé du Mans.
Quelfalas
Quelfalas arriva à l’église et posa un vélin en signe d'annonce au peuple du Mans.

Citation:
Une messe sera dite en l’église du Mans ce XV, jour du mois de Avril de l'an de Grâce MCDLX. Les cloches sonneront son début.


Elle repartie ensuite à sa récolte de blé.

HRP: Elle sera dites en Deux parties. Une le matin, et une le soir.

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Clergé du Mans.
Constantin
Un long voyage ?

Non, deux jours de marche. Il avait quitté Tours avant hier et désormais, il était au Mans. Riche programme que le Maine, pensa le diacre désormais itinérant aux ordre de Monseigneur l’Évêque... D'ailleurs, où était il ? Il pensait que Minlawa se trouverait à l'église, en train de prier... Mais il ne le trouva pas. Tant pis.


S'agenouillant sur le sol il murmura :

Très Haut tout puissant, je te remercie pour ce voyage sans encombre. Et merci pour l’accueil qui me fut donné. Je prie pour Ton immense gloire, Très Haut, à Toi et à celle d'Aristote et de Christos, nos guide à tous. Fais que la Lumière inonde le cœur de chacun, et que les hérétiques soient égorgés et leurs entrailles offertes à leurs enfants, en guise d'avertissement. Puisses Tu nous protéger de ces chiens puants. Amen.


Le diacre fit son signe de croix, levant les yeux vers la belle lumière qui coulait des vitraux. Bel endroit que le Mans.
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Oh ! #3
Meredyth
D'une affiche, voir de deux. La Normande avait rencontré, ce soir la, Frère Constantin. Pourquoi attendre le baptème? se demanda t elle une fois qu'il fut parti prier à l'heure des vêptres.

C'est emmitouflée dans un chale, que celle qui avait été surnommée Escroc Normande se dirigea vers l'église. Croiser une nouvelle fois Frère Constantin, non, elle n'y pensait pas, si elle y pensait. Elle avait adoré leur brève conversation. Une conversation d'Amour, il fallait bien le dire. Non, non, toi qui lit, ce n'est pas de l'amour charnel dont on peut parler ici, mais bien de l'amour du très Haut. Nous n'en ferons pas un plat, seulement Monseigneur Minlawa manquait à tous. Ses messages, toujours chargés de bon sens, sa spiritualité, sa patience et quelque fois son impatience.

La brune l'avait apercu, la veille au matin. Elle en avait sourit devant tant de facilités a se concentrer pour préparer une messe.

C'est de pensées en pensées qu'au final, elle se retrouva devant la porte de l'église du Mans. Deux affiches y étaient apposées.


Citation:
Nomination de Soeur Quelfalas à la charge de Diacre .



c'est le sourire aux lèvres qu'elle accueilli cette nomination. Une église à la charge de Quelfalas serait une église qui vit. Quelfalas était récompensée de tant d'efforts pour sa ville. C'est vrai qu'elle en faisait des efforts.

En dessous, était apposée une autre afffiche
Citation:


Une messe sera dite en l’église du Mans ce XV, jour du mois de Avril de l'an de Grâce MCDLX. Les cloches sonneront son début.



Et bien, ce dimanche serait occupé. La Normande viendrait bien volontiers se mêler à la foule des fidèles.

Elle entra dans l'église, silencieuse de respect, et s'assit sur un banc, calme et sereine et s'adressa au très haut à voix basse.



Très haut, toi qui est le tout puissant et qui veille sur nous, j'aimerais que tu m'accueilles, comme tu as accueilli nombre de mes congénères avant moi.
Je suis enfin prête à me présenter à toi.


Elle sourit en regardant le fond de la nef.

Je suis sure que tu as voulu me faire passer des épreuves, que tu as cherché à me mettre au défit, à me prouver que je pouvais ne pas être sur la bonne route.



la conversation monologuique s'engagea avec le tres haut.


Aujourd'hui, j'ai fait une rencontre. Une rencontre des plus étranges. Je ne m'y étais pas préparée. J'ai eu l'honneur de croiser un de vos éminents prêcheurs. Nous n'avons pas eu la possibilité de parler beaucoup, je le regrette fortement. C'est grâce, ou a cause, de lui que je suis présente ici ce soir. Je n'étais jamais entrée dans une église sans y avoir été invitée. C'est chose faite ce soir. Je ne connais pas encore de prières alors je voulais juste vous dire Merci.

La Normande se leva et sourit au plafond de l'église, sure qu'il la comprendrait la haut.
Constantin
Une voix mélodieuse s'élevait derrière lui. Constantin avait l'habitude de prier au milieu de dizaines de personnes. Dans sa relation personnelle qu'il entretenait avec le Très Haut, il se moquait bien du bruit ou du brouhaha des prières. Agenouillé, face à la Lumière, il était seul, avec Dieu. Mais cette voix, il l'a reconnaissait. Rieuse et amusée... Il avait rencontré cette personne en taverne, il y avait peu de temps.

Il se retourna et un sourire alla s'étendre sur ses lèvres quand il reconnût Meredyth, une jeune catéchumène qui souhaitait se faire baptiser. Il attendit qu'elle eut fini de prier et s'approcha d'elle en disant :


Je suis heureux de vous revoir ma soeur ! Si vous avez fini vos prières, auriez vous l'amabilité de me faire découvrir votre belle cité ?


Il avait beaucoup apprécié de parler avec elle, et puis, même s'il ne comptait pas rester au Mans, il était bien content de rencontrer de nouvelles têtes...
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Oh ! #3
Quelfalas
Quelfalas entra dans l'église et commença à préparer l'office du dimanche. C’était le premier qu’elle officiait. Il fallait que tout soit parfait. Elle vérifia trois ou quatre fois que l’église était propres. Elle repassa un coup de balai par ci, par là. Elle astiqua les portes. Après une heure de rangement, elle pouvait enfin se mettre à faire sonner les cloches.

Gong-Gong-GOng

Celles-ci appelaient les villageois à l’office. D’ailleurs, elle n’aimait pas leurs sons. Cela s’expliquait surement parce qu’elles étaient vieilles.



Elle s'installa devant les porte et attendit les fidèles quelques minutes. Elle salua ceux qu’elle connaissait ainsi que les quidams venant l’office.


Après quelques minutes d’attentes après les derniers fidèles, elle remonta l’allé. Et alla se mettre devant l’autel.

Bonjour à tous, soyez les biens venus dans la maison du Seigneur. Pour ceux qui ne me connaisse pas encore, Je suis Quelfalas, votre nouvelle diacre nommé récemment par Monseigneur Minlawa, nostre bon évêque.
Avant de commencer l'office, demandons pardon de nos péchés




Elle attendit que les ouailles présentes reprennent en cœur ce pardon.

J’ai aujourd’hui choisis un passage du livre des vertus sur l’amitié. Et l’importance de vivre en communauté. Comme vous le savez, Au Mans, nous manquons cruellement d’animation nous permettant de tisser des liens. Rappelons-nous que l’Aristotélicisme prône l’amitié entre les fidèles, et la sociabilité. Il est important de vivre en communauté. De vivre pour l’autre autant que de vivre avec l’autre. Mais laissons nous guidé par les paroles d’Aristote.

hrp:Suite ce soir, vers 17h

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Clergé du Mans.
Grimoald
Le jeune Grimoald, jeune nain à bouclettes d'or et au doux visage d'ange-enfant, s'était soigneusement préparer pour ce dimanche très spécial.
Sa longue cape grise n'était point sauvagement jeté sur son corps frêle dans le seul but de le masquer. Non, elle était soigneusement repassée et bien mise.
Ses bouclettes blondes n'étaient point hissée sur sa tête, partant dans tous les sens au grès de leurs envies. Non, elles avaient été soigneusement lavées, puis peignées.
Il était tout beau notre nabot !
Et ce dimanche, ce n'était point un dimanche ordinaire. Non, c'était son premier dimanche au Mans. C'était surtout la première messe dite par sa cousine qu'il venait tout juste de retrouver après une année de séparation. Non seulement, comme chaque dimanche, il faisait son devoir de bon aristotélicien ; mais ce dimanche-là, il faisait son devoir d'aimant cousin...
A l'appel des cloches, il entra dans la maison du Seigneur en même temps qu'une poignée de fidèles. Il faut dire que la plupart ne se rendait à l'église que lorsque les cloches retentissaient dans la ville. Le jeune nain, lui, ainsi qu'une poignée de frêles bigotes, poireautait sur le parvis en attendant que les cloches daignent enfin sonner l'heure.
Il salua sa cousine par un sourire encourageant et lui murmura un petit "Je suis sûr que cela va bien se passer" avant de rejoindre un des bancs du milieu. Il se cramponnait à sa canne qui martelait le sol de l'église. Le matin, c'était un peu plus douloureux.
Ni trop loin, ni trop près. Le Seigneur était partout et que l'on soit à deux ou douze pas de l'autel n'y changeait rien. Mais il s'avança un peu tout de même... Parce que bon, ce dimanche-là, il était venu voir le Seigneur ET la diaconesse !

Puis il fut temps de commencer l'office. Soeur Quelfalas se présenta à ses nouvelles ouailles et donna le top-départ pour le Confiteor.
Et des choses à se faire pardonner, il en avait un paquet. C'est avec gravité qu'il demanda Pardon, en coeur avec les autres fidèles présent ce dimanche-là.


-"Je confesse à Dieu Tout Puissant,
à tous les Saints,
et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché,
en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
et vous, mes Amis,
de prier le Créateur pour moi.
Que le Très-Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés."


Il écouta ensuite les paroles de la diaconesse. Une messe pour l'Amitié, il avait hâte d'entendre la suite et surtout d'entendre sa cousine lire ce passage du Livre comme le faisait autrefois leur grand-mère dans le petit salon Bleu.
Il écoutait sagement, se tenant droit mais humblement dans la maison du Très-Haut...

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Victoire.
"Notre vrai tombeau n'est pas dans la terre, mais dans le coeur des hommes."

Telle était la pensée qui trottait dans la tête de la jeune duchesse depuis la veille au soir, elle luttait pour refouler les émotions qui montaient en elle, fatras indéfini qu'elle ne préférait pas examiner afin de ne pas accroître sa fébrilité. Parvenue sur le seuil de l'édifice religieux , elle resserra l'étreinte de sa main sur l'étoffe de sa robe puis entra le plus discrètement possible en se signant. Reprenant une posture droite et digne, elle releva le menton et s'avança dans l'allée centrale non sans saluer d'un petit signe de la main Grimoald puis la Diaconesse d'un fin sourire. Rapidement elle repéra un prie-Dieu et c'est à genoux qu'elle récita le Confiteor tandis que les perles de son chapelet roulaient doucement entre ses doigts entrelacés.


-Je confesse à Dieu Tout Puissant,
à tous les Saints,
et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché,
en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
et vous, mes Amis,
de prier le Créateur pour moi.
Que le Très-Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

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Quelfalas
Citation:
Aristote cheminait en Attique alors qu'il avait rendu visite à un lointain parent vivant à Thèbes. Il était seul, ayant laissé la responsabilité de son école à ses meilleurs élèves. Mais à une bifurcation, il se trompa de chemin et au lieu de redescendre vers la plaine et la ville, il s'engagea dans les collines. Au bout de deux heures de marches, il se rendit compte de son erreur et avisa une habitation isolée. Il décida d'y aller demander conseil sur la route à suivre.

Au fur et à mesure qu'il s'approchait, il se rendit compte que ce qui de loin passait pour une maison n'était une mauvaise cabane adossée aux rochers, masquant grossièrement l'entrée d'une grotte.
Il frappa à la porte et héla, on vint lui ouvrir. L'homme, âgé, était à peine vêtu, et seulement de haillons. Il était maigre et hirsute.

Aristote : "Bonjour, vieil homme. Je me suis perdu et cherche le chemin de Mégare."

Ermite : "C'est si tu y vas, que tu seras perdu."

Aristote : "Je n'ai point souvenir que la ville ou les routes alentours soient à ce point peuplées de brigands."

Ermite : "Qui donc te parle de brigands. Elles sont peuplées d'humains. C'est déjà bien assez dangereux. "

Aristote comprit alors qu'il avait affaire à un ermite.

Aristote : "Dis-moi, es-tu heureux ?"

Ermite : "Si je suis heureux ? Et comment ! J'ai tout ce qu'il me faut : l'eau de la rivière, des oliviers, un petit jardin. Et comme je ne suis pas maladroit de mes mains, je fabrique ce dont j'ai besoin. Je n'ai besoin de rien, ni de personne. Je suis parfaitement heureux."

Aristote : "Un homme ne peut pas se contenter d'une telle vie. Ou alors il n'est pas pleinement humain."

Ermite : "Balivernes ! Je suis le meilleur des hommes."

Aristote : "Comment le saurais-tu, toi qui ne connais pas les autres ? Etre un humain, c'est vivre selon la vertu. Et la vertu est une pratique qu'on ne peut exprimer qu'avec les autres. Tu vis bien certes, mais tu ne pratiques aucune vertu puisqu'il n'y a personne avec qui tu puisses la pratiquer. Tu vis comme un ours, indépendant. Mais a-t-on vu un ours faire preuve de vertu ? Tu n'es pas un homme heureux puisque tu n'es même pas un humain. Un humain a des amis, où sont les tiens ?"

Ermite : "Mes amis sont la nature, mes oliviers, mes légumes."

Aristote : "Une véritable amitié se fait entre égaux. Tu es donc l'égal d'un olivier : planté et immobile. Tu survis en marge de la Cité au lieu d'y participer comme le fait tout véritable humain. Je vais donc te laisser prendre racine, adieu !"

Et Aristote reprit sa route, descendant vers Mégare.


Dans ce texte que nous venons d'entendre, nous découvrons un des aspects important de la religion : la sociabilité. Et, par extension, l’amitié. Vivre seul est possible, mais vivre dans la vertu et seul ne sont pas compatibles.
Vivre prend tout son sens quand on partage un moment avec l’autre. Un moment que ce soit une discussion, un prière, ou tout simplement le partage d’un repas, est important, c’est une épreuve, un instant où il faut vivre en vertu.
Vivre en Ermite, c’est vivre seul. Certains vivent ces moments là avec Dieu, lors d’une retraite. Mais passer sa vie à cracher sur les autres, à renier l’essence divine qui fait que nous sommes fait pour vivre ensemble, en communauté n’est pas quelques choses de louables.
L’Ermite se pense le meilleur des hommes. Mais comment peut-il savoir qu’il est meilleur qu’un homme sans en côtoyer un. Il fuit les épreuves que Dieu mets dans son chemin. N’y a-t-il pas meilleur homme que celui qui aide son prochain ? Or il est impossible d'aider quelqu'un quand on est uniquement avec soi même.
Icelieu, peu de gens sorte de chez eux pour venir parler, discuter, se promener dans les bois des alentours. Certains sont ceux qu’on aperçoit de tout les temps. Je ne dis pas que je vois tout, je pense qu’il ne faut avoir peur de se montrer en dehors de son confort, de sa vie d’ermite.
N’allez croire qu’on ne vit en Ermite que quand on est seul, sur sa colline. On peut vivre en ermite quand on est au milieu du village, refermer sur soi-même, avec les volets clos.


Quelfalas marqua un temps d’arrêt. Elle voulait que fidèles puissent réfléchir au sens profond ce qui avait été dit. Après quelques seconds, elle reprit. [/i]

Acclamons notre seigneur en récitant son credo.



Je vous invite à partager le pain et le vin, au nom de l’Amitié et l’Amour qui nous unis



Qu'Aristote et Christos vous guident vers le Très-Haut !
N’hésitez pas à venir nous voir à l’archevêché ou à l’Eglise si vous avez des questions, des interrogations sur ce qui a été dit ou sur vous-même. Nous sommes là pour vous aider à trouver la voie, votre voie, vers le Très grand.
Je souhaite aussi beaucoup de courage à notre nouveau Maire, Pointbarre qui suit Mokoton. La barre a été mise très haut, espérons qu’elle montera encore !

Que la paix soit avec vous !...

_________________
Clergé du Mans.
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