[RP-Fermé]Reconnaissance du daimyo

Kuan

Kuan avait carrément décroché de la conversation. Qu'est-ce qu'il en avait à faire lui de convaincre les autres ou de se laisser convaincre ?
La classification de ses crottes de nez étaient bien plus intéressante que tout ce blabla qui ne servait à rien. Il avait bien compris que les adultes avaient besoin de parler beaucoup beaucoup avant de trouver la réponse. Sauf que lui la réponse il l'avait déjà.
Une fois qu'les suprême crottes de nez furent classée par ordre de taille, et en un chouette dégradé vert, le mioche releva la tête vers eux.

Moi j'sais, on à qu'à y dire que y'a deux daimyo.

Voilà pour lui c'était aussi simple que cela. On lui avait toujours appris à partager, donc pourquoi pas un poste ?

Comme ça tout l'monde sera content, et on pourra travailler pour d'vrai que d'y parler pour rien faire.

Il tourna son regard vers Nee' avec un large sourire. On lui demandait de faire une bêtise ! Sauf qu'il l'avait déjà faite avant sa connerie.

Berthe elle peut pas, elle est malade.

Le saké et la bestiole n'avait pas fait bon ménage. Surtout quand le saké a un drôle de gout. Les mixtures de Kuan ont eu du succès pour une fois.
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Nakayama

S'étant détournée du cercle des Lézards, désirant entamer cette conversation avec Shaee. Quels postes ils voulaient, pourquoi ne pas en discuter en effet. Sa bouche s'était ouverte et elle entendit;

... deux Daimyo.

Un sourcil de Nakayama se souleva et elle regarda Kuan, légèrement impressionnée. En fait, ce gamin l'impressionnait toujours. D'un regard circulaire, elle chercha le même intérêt chez les autres.

Bien sur, tout devant être contresigné, sinon c'est nul, pourquoi pas?

Elle chercha surtout l'approbation dans le regard de Nee. C'est bon ou pas?
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Esculo

Alors qu'un garde venait de prononcer les résultats, se fut d'abord la déception qui gagna Esculo.
Tous ces efforts...pour finir comme ca ?

Puis la colère remplaça l'abattement.
Il chercha Chan_ly des yeux. Il était là dans un coin, toujours appuyé sur son mur. Le jeune Lézard le foudroya du regard.
Seul la présence de nombreux hommes en armes l'empêchait de sortir ses dagues et se précipiter sur le traite. Il avait cru qu'ils s'étaient mis d'accord, il s'était trompé.
Cet homme avait déjà failli tuer sa sœur, maintenant c'était la maigre confiance que le vil avait placé en lui qu'il venait d'achever.

Et les gardes qui ne revenaient toujours pas avec le saké.

Plutôt que de devoir regarder la joie se lire sur les visages des membres de la liste "paix et prospérité", Esculo préféra s'en aller.
Il avait besoin d'alcool. Du bon et du très fort.
Et puis de filles aussi. Des jolies et des pas farouches.
Et quelques bagarres lui permettraient peut-être d'oublier sa journée.
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"Il n'y a ni bien ni mal, juste des forts et des faibles à l'instinct animal"

Kuan

Kuan était déçu, déçu, très déçu.
Soudainement très calme, le mioche rangea sa collection de crottes de nez dans sa petite bourse. Il allait dire quoi à Yuna hein ? Et aux kamis ?
Inquiet, il tira la manche de Nakamaya pour lui poser la question qui lui taraudait l'esprit.

Nak'... Comme j'y suis pas daimyo, vous y allez pu m'aimez ?

Les Lézards en avait tellement parlé et reparlé, qu'il avait bien compris que ça comptait pour eux, autant que pour lui. Il avait peur d'avoir déçu tout le monde.
Et puis il n'allait pas pouvoir tenir sa promesse secrète. Un grand rêve qu'on venait d'ôter au gamin.
Enfin c'est pas ça qui va lui ôter toute énergie, faut pas trop y croire. Des rêves il en a des tas.
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Kazuhiro_guidel

Ainsi donc, Yoshimasa avait été élue... Yoshimasa: 6 voix, Kuan: 5 voix et une abstention, celle de Chan-Ly.

Chan-Ly... L'avait-il fait délibérément? S'était-il senti contraint? Le jeune homme inclina la tête, pensif. Si Chan-Ly avait délibérément choisi, peut-être était-il très sage finalement, sage au point de pardonner à ses ennemis et laisser de côté des griefs personnels pour le bien de sa province.

Le samuraï daisho se tourna vers Ashikaga-sama et la scruta discrètement, espérant qu'elle saurait elle aussi saluer cette inattendue sagesse de la part de l'ancien général qui avait servi Yawasshi.

Yoshimasa Daimyo Oda... Et pourtant, malgré cette victoire, lui n'avait pas le coeur à faire la fête, ayant croisé le regard triste du jeune Kuan... Finalement, il n'avait pas gagné de gaieté de coeur... Oh, cela aurait été bien amusant de servir un jeune tyran, transformer le palais en une vaste salle de jeux, vivre des temps d'insouciance, en voyant les caisses du Daimyo alimentées par des pillages en tout genres.
Mais voilà, le fait était que la province, le Peuple, avait élu en priorité Paix et Progrès, le fait était qu'une bonne partie de ce peuple craignait de nouveaux pillages de la part du Lézard, même si d'autres encore avaient voté pour ces derniers.
Ils avaient élu Yoshimasa, ils avaient rempli leur devoir et s'apprêtaient à le remplir à nouveau pendant deux mois, pour le Peuple, pour la défense du Daimyo et pour sa prospérité. Rien d'autre ne devait compter, ni les désirs personnels, ni les ambitions, juste Oda...

Il commença de s'avancer vers la porte pour s'apprêter à sortir. Mais, alors qu'un fin sourire se dessinait légèrement sur son visage, Kazuhiro concéda quelques mots à l'intention de Kuan, pour tenter d'atténuer quelque peu sa déception. Il jeta donc par-dessus son épaule:

C'était bien joué, Gamin, vous avez failli gagner cette fois... Persévère.

D'une humeur neutre, telle celle qu'il avait en entrant dans cette salle, le jeune samuraï reprit son pas léger et ressortit pour commencer à remplir son travail.
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Général d'Oda - Samuraï Daisho Ashikaga

Neelahne

Nee leva les yeux vers l 'enfant,la question tomba en même temps que le résultat.D'instinct elle pris la main de l 'enfant et la serra en le regardant dans les yeux.

-Nous aimons Kuan avant d'aimer le daimyo,que tu sois élue ou non ne change rien.Tu es le sale gamin détestable de qui nous ne nous séparerons jamais.

Elle lui fit un clin d'oeil et l 'embrassa sur le front,mais elle ressentait son chagrin,il aurait voulu gagner,et il voyait tout s'écrouler.Qu'importe,il savait que nous ne arrêtons pas à un poste au conseil ,nous sommes toujours nous c est ce qui compte.

Elle ne savait si elle devait sortir ou pas,suivre les pas de son frère....

Quelle serait leur tâche?Elle se le demandait.Elle lâcha un long soupir,en se disant que finalement la situation c'était débloquée...et voilà le général en claquette qui avait décidé.Avec lui on sait jamais à quoi s'attendre.C est tout de même étrange ce garçon qui change d 'avis sans cesse......il doit plus savoir lui même ce pauvre égaré.

Elle regarda Nak et lui sourit...on est pas mal là quand même,on attend qu on nous appel?Si ils se souviennent de nous biensûr.....
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Nakayama

Bouche bée. Nak était bouche bée. Et il lui en fallait beaucoup. Un tsunami de pensée vint innonder sa tête. -Il serait désormais impossible d'arriver à leur fin. -Qu'allaient-ils pouvoir faire, serviteurs? -Peut-être auraient-ils l'honneur de laver les parquets. Et là, l'imagination, trop fertile, de la Lézarde s'emporta.

Elle vit Esculo quitter la salle. Il n'aura pas son baiser mouillé un public finalement. Puis, elle s'attarda une minute sur Chan_ly. L'homme sans courage. Même le petit Kuan en avait plus. Un Général n'est-il pas censé être empli de bravoure? Affronter dans la tumulte, les hommes d'honneurs ne sont-ils pas supposer couler avec leur navires? Cet insecte n'avait même pas eut la hardiesse d'avouer son opinion. Il ne s'était simplement "qu'abstenu". A mesure que son pouce passa sur sa gorge, d'une oreille à l'autre, de gauche à droite, une affreuse mine de dégout apparut sur son visage.

Puis, sans n'avoir dit aucune mot encore, elle baissa les yeux, vers le grand Kuan qui lui tiraillait la manche. Elle ne put lui répondre, tenue au silence par une envie de crier. Elle n'avait jamais su parler aux enfants de toute façon. Pauvre Kuan, biensur qu'il serait à jamais aimé du Clan. Étourdie par toute cette mascarade, un mot se mit à danser devant ses yeux; "SERVIR" "SERVIR"

"SERVIR" "SERVIR"

C'est alors que Nee résuma très bien la situation; on est pas mal là quand même,on attend qu on nous appel?Si ils se souviennent de nous biensûr.....

Ce à quoi elle arriva à répondre;
T'as pas envie de faire la fête à quelques-uns?

C'est vrai quoi, tellement avide de pouvoir la dame, elle n'aura même pas voulu laisser son grand fauteuil à un gamin, qui finalement s'en serait bien lassé au bout de quelques jours...
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Togukawa_kadokawa

Finalement, il s’en était sorti, la raison avait été gardée, et Yoshimasa était élu à leur tête.

Kadokawa allait pouvoir souffler un peu sans doute, allait pouvoir de nouveau vivre au sein d’un conseil entier, entièrement dévoué à Oda, enfin l’espérait-il.

La mine déconfite des lézards ne fut pas contre-balancé par une mine réjouie de sa part. La victoire, tout appréciable qu’elle soit, ne doit pas faire oublier qu’en face d’eux, il y a des perdants, des hommes et femmes qui venaient de voir leurs efforts réduit à néant… pour une voix.

Nul homme qui vient d’essuyer une défaite ne mérite qu’en plus du déshonneur de la défaite s’ajoute le déshonneur de la raillerie des victorieux. S’il y avait des éclats de joie à donner, ils se donneraient à huis clos, une fois les oreilles des adversaires éloignées.

Mais de toute façon, devait-il y avoir célébration ? Que représentait vraiment cette victoire ? Tout ce que retenait Kadokawa, c’est qu’Oda était devenue une terre de scission, d’indécision donc, et qu’un simple détail avait fait pencher la balance de leur côté. Mais ce détail aurait très bien pu la faire pencher de l’autre côté.

Il n’y avait donc aucune envie de célébration dans le cœur du Tokugawa, juste un doute qui s’était introduit, juste une incertitude de l’avenir.

Il jette un coup d’œil à Yoshimasa, son regard la félicitant discrètement, comme un signe du devoir accompli, puis intercepte les discussions entre les lézards. Autant une déception est facile à supporter sur le regard d’un adulte, autant la même expression devient tout de suite désagréable sur le visage enfantin, aussi lézard soit-il.

Il s’approche donc de Kuan et pose sa main sur son épaule.

Kuan-chan, ne soit pas trop triste, et ne donne pas à cet événement plus d’importance qu’il n’en doit recevoir.

Cette fois n’était pas ton tour, au fond de mon cœur j’espère d’ailleurs que cela ne sera jamais ton tour tant que tu auras choisi la compagnie de ceux-là, mais tu auras dans ta vie d’autres défaites, et heureusement pour toi, des victoires aussi pour compenser.

Et quant à l’amour des tiens, tout écailleux qu’ils soient, il m’étonnerait que leur amour pour toi soit lié à ta victoire.

Il jette un œil aux femmes lézards et ce qu’il voit en elle le rassure sur ce point.

A présent, le temps du choix du Daimyo est terminé, il est temps de passer à la suite, au travail pour Oda. J’espère que vous mettrez autant de cœur dans vos tâches qui vous seront confiées par notre Daimyo que vous en avez mis pour venir jusqu’ici. Auquel cas je suis sûr que ce mandat nous conduira vers de belles choses pour Oda.

Je suis d’ailleurs impatient d’entendre vos premières interventions, vos premières propositions. Sans doute votre œil différent dévoilera des éléments que nous n’avons pas encore détectés.
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[RP-Fermé]Reconnaissance du daimyo

Kuan

Ouvert uniquement aux conseillers d'Oda. Il va de soit que tout ce qui se dit là ne sera connu que par les personnages présents. Le débat est donc à huit-clos, Rp parlant. Si des remarques à ce sujet, mp moi.

Waaaaaah ! C'est la bouche grande ouverte, et les yeux écarquillés que Kuan accueillit l'ouverture des portes du chateau. Un chateau, un vrai ! Non mais sérieux vous vous rendez compte ? Super bien décoré en plus, avec des gardes et tout, et tout tout plein de salles partout. Pour le coup il était cois le gamin. Un garde le dirigea vers une salle avec pour panneau indicateur "Reconnaissance du daimyo". Puis là, on l'installa à une table, et on lui donna un p'tit bout de papier avec une plume pour y écrire qui il voulait pour daimyo.
Le mioche fronça les sourcils et fixa la personne du regard.

Pasqu'y faut aussi voter pour y savoir c'qui le daimyo ? Mais y'a pas besoin, c'i s'ra moi !

Quelques regards perplexes répondirent à l'exclamation de voix du gamin qui venait de troubler le silence. Pis d'abord avant d'voter, faut y débattre ! Raah, savent rien ces adultes. Il grimpa sur la table, pour défendre ses valeurs.

Faut y voter pour moi, pasque moi j'y ferai qu'Oda ça y sera l'plus mieux de tout les kunis du monde !

Déclara-t-il fièrement. Y'avait rien de plus à ajouter, si ?
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Esculo

Depuis combien de jours qu'il essayait de passer les portes du chateau, depuis combien de jours il se faisait refouler chaque fois gentiment par les gardes ?

Mais puisque j'vous dis que j'vais pas l'piler votre château.

...

Vous avez pas un cousin garde à Kiyosu vous par hasard ?*

Bref, aujourd'hui, c'est les mains dans les poches et en sifflotant que pour la centième fois, peut-être plus, il passa entre les gardes.
Mais là...surprise ! Ils ne l'arrêtaient pas.

Regard à gauche, à droite,...
La décision fut vite prise, il couru vers la cour intérieur.
Et se retourna en ricanant.
Mais là, il remarqua les gardes ne l'avaient pas poursuivi.
Le jeune homme s'arrêta d'un coups et fit demi-tour.
Il s'approcha d'un garde, les sourcilles froncés parce qu'il ne comprenait pas.

Dites ! Pourquoi vous ne m'arrêtez pas aujourd'hui ?

Bienvenue au château, conseiller-san.

Conséquoi ?

Il se frappa le front.Évidemment ! Les élections avaient eu lieu et il avait eu une place au conseil. Ça voulait dire qu'ils étaient au moins deux.
Il se fit emporter par un garde -ben oui, fallait bien profiter de sa nouvelle condition- jusqu'à la salle ou il faudrait reconnaitre le nouveau Daimyo.

Kuan était déjà là une plume en main, à se concentrer sur un bout de papier.
Après s'être renseigné, on lui dit qu'il fallait voter pour le Daimyo.

Encore ? Pff ca n'arrête jamais cette corvée. Bien plus rapide d'utiliser la force.

Il s'installa devant une table à son nom et écoutait ce que Kuan avait à dire. Après quoi il se mit à applaudir.

Ouuuaii bravo ! Vive Kuan I ! Il a raison !

Puis il glissa à un garde : Dites mon brave, z'auriez pas quelques jarres de saké en réserve ? Faut fêter ca.

*voir ([RP] "Si le Katana te démange, grattes toi le plastron" de LJD Axouni)

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"Il n'y a ni bien ni mal, juste des forts et des faibles à l'instinct animal"

Nakayama

Nakayama dormait encore quand on vint la tirer de force de son grabas.

Hein!? Quoi?! Le juge a prononcé sa sentence?

Oui, il était tard. Mais ces jours-ci les Lézards assuraient la défense du Sô de Kiyosu. Fallait tout faire dans ce Kuni, taxer les routes, défendre les Sô et même les gérer!

Le juge? S'tu veux un juge, viens voter pour ton Daymio! Que lui clama le garde. A-t-on idée d'élire pareille andouille, qu'il ajouta pour son collègue. Heureusement pour lui, l'Écaillée ne l'avait pas entendu.
Voter? Elle avait déjà voté! Deux fois plutôt qu'une même. Elle enfila ses zoris et son kimono blanc, elle savait l'effet qu'ils produisaient, et traina ses savates jusqu'au Château.

[Quelques minutes plus tard...]

Une main en l'air signifia tant son arrivée, que la victoire, qu'une salutation à ses pairs. Elle allait les rejoindre quand on la stoppa net. Pour ne pas dire, asseoir de force afin de quérir son vote.

Elle fixa de son regard noir le coupable d'une telle brusquerie envers elle. Bien parce que Kuan avait besoin de son vote qu'elle ne lui fila pas la raclé de sa vie à lui. Non mais, déjà qu'elle avait été tirée du lit de force.

Redonnant son papier:
Y'a que Kuan pour être Daymio. Les autres sont tous des corrompus!

Puis, elle alla rejoindre les autres de sa liste.

Konni Kuan, 'sculo. Nee est arrivée?
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Togukawa_kadokawa

Il avait attendu ce moment avec impatience, tant il était las des dernières semaines passées. Certes, elles avaient été enrichissantes pour lui, passant tour à tour du poste de Juge à Intendant aux armée, puis Chef de Police, ensuite un petit peu Général, Intendant au Commerce aussi, poste qu'il avait apprécié par le travail quotidien avec le Daikan Shaee, cela le changeait des affres du chevelu orange. Il avait même fait un petit tour à l'intendance des mines la dernière semaine.

Du coup, il faisait le compte, et s'aperçut qu'il ne lui restait que les postes de Procureur, Daikan et Porte Parole pour être le conseiller le plus polyvalent du kuni.

Bien sûr, il restait le poste de Daimyo, qu'il avait d'ailleurs bien failli porter.

C'est donc le coeur léger que le Juge, enfin, l'ex-juge, enfin le multi-conseiller s'approche de la salle dans laquelle il leur faudrait reconnaître le Daimyo.
Chemin faisant, il se disait que le roux lui manquerait quand même, c'était un bon procureur, et bosseur. Le chef de Police Kimikiko aussi lui manquerait, elle était experte en la matière de retirer des plantes les bénéfiques essences, ce qui lui donnait un intérêt tout particulier.

Mais le temps passait, finies les conversations avec Bella, qui souvent se terminaient en concertation sur les actions à réaliser, fini sans doute les longues soirées avec la Daikan, à étudier la meilleure façon de faire prospérer l'argent et les denrées que le kuni avait réussi à sauver. Et il était assez fier d'eux, l'épisode de son fils renégat n'avait en fait que peu perturbé l'économie d'Oda, en tout cas moins que les batailles pour le poste de Daimyo qui avait immobilisé le conseil pendant presque une semaine.

En entrant dans la pièce, il eut un mouvement de recul, comme une envie de vérifier s'il ne s'était pas trompé. Etait-il au château ou au palais de justice ? Devant lui, ceux qu'il y côtoyait bien souvent, au palais de justice, ces mécréants et misérables lézards.

Gros soupir. Jamais il ne comprendrait Oda ! Jamais il ne comprendrait comment un peuple peut vouloir mettre au rênes de son kuni ceux qui le vident de ses richesses !
2 mois auparavant, il serait surement révolté contre cette décision. Mais les batailles internes qu'il avait connu dans le mandat précédent l'avait blindé de ce côté là, et il se contenterait de faire son travail, en surveillant de près les poches de ces filous là, histoire de vérifier qu'elles ne soient pas trop pleines lorsque le soir, ils regagneraient leur cloaque malodorant et malfamé.

Je vois que vous vous êtes bien empressé de prendre possession des lieux. Mais ne vous méprenez pas, le poste de Daimyo ne sera pas donné au premier sur les lieux, mais bien à celui que le plus grand nombre de conseillers auront choisi.
Rien ne sert donc de courir lézards !

Prenant place le plus loin possible de ces 3 écailleux, il prend sa plume et commence à calligraphier le parchemin mis à sa disposition.
Dans sa tête, il faisait les comptes, il essayait de peser les chances de ceux qui seraient candidats au poste de Daimyo. Rien n'était joué à l'avance,et il avait bien peur que la situation de la succession de Yawasshi-sama se reproduise.

Allons, soyons sérieux ! Votez pour un candidat sérieux, pas pour un gamin qui a tout à apprendre.

Un petit sourire se dessine sur ses lèvres.

Votez donc pour nous, et je m'engage à faire de ce petit monstre un homme, un vrai, qui sera aussi rusé qu'habile, aussi expert dans l'art de la guerre que dans le maniement des chiffres.
Bref, votez pour nous, et j'offre un avenir au morveux, un vrai !

Il savait que ces paroles étaient vaines, mais il avait envie de tester un peu ce qu'ils avaient dans le ventre et leurs intentions en ce lieu.

Allez, pour vous aider à prendre la bonne décision j'ajoute un joker. Pour votre prochaine condamnation et votre prochain séjour dans les geôles du château,je demanderai qu'on vous mette dans une geôle qui donne sur le Sud. Ces geôles là, baignées par le soleil, sont bien plus agréables, point d'humidité, de la lumière, et je crois même qu'on voit la mer depuis l'une d'entre elles.

Alors qu'il en a fini avec son vote, il reprend.

Avouez que cette proposition est alléchante, non ? Je ne vois pas comment vous pourriez la refuser !
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Kuan

Kuan descendit de son piédestal, sauta de la table donc, en voyant arriver le juge. Il lui adressa un sourire de petit diable, avant de balancer des réponses tout à fait logique.

J'y cours pas, regarde j'bouge pas.

Il désigna ses pieds avec un doigt, et releva la tête vers lui pour continuer.

On y sait qu'faut que tout le monde y vote pour y élire ! On y es pas bête nous !

Sous entendu, toi si.

Et j'y suis sérieux, et j'y sais tout plein d'trucs, j'parie t'y sais même pas !

Nianiania. Kuan lui tira la langue, avant de continuer dans sa lancée.

Mon avenir c'est d'y être daimyo ! Si tu veux m'y offrir un vrai, t'as qu'à y voter pour moi, pff.

Faut vraiment tout leur dire à ces adultes.

C'nul ta proposition. Pis d'toute manière c'trop tard, z'ont déjà tous votés pour moi !
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Ashikaga_yoshimasa

Battement des grandes portes laissant pénétrer sans opposition le devant du Château, bruissement soyeux d’un manteau sur marbre, crissement de portes glissantes sur elles mêmes alors qu’elle se faisait annoncer et craquement du sol en bois sous son pied… Le tumulte qui se répercutait dans la pièce, raisonnant contre les plafonds riches en sculptures, la plongea dans le plus grand des silences. Les voix s’élevaient, raffut joyeux de la part de ceux qu’elle aurait préféré ne jamais entendre le son si peu mélodieux à son oreille. D’un calme froid, Ashikaga no Yoshimasa insondable et enfermée dans un mutisme sacré, s’avança avant de s’incliner plusieurs fois devant l’assemblée comme devant le plus honorable des conseils. Traits inexpressifs et regard vide d’émotions, c’est avec un flegme olympien et une tranquillité étonnante qu’elle se présenta, toujours avec autant de semblant de respect :

- Konnichi wa noble assemblée, Watashi wa Ashikaga no Yoshimasa to moshimasu. Actuelle Intendante aux Armées par nécessité. Dozo yoroshiku, Hajime mashite. Respect des traditions avant que tout...

Placide devant les visages les plus désagréables et déplaisant, elle alla prendre place auprès de Tokugawa no Kadokawa, dont la simple présence suffisait à relever la pénible existence des trois autres pour Yoshimasa. Son regard se fonda à celui du Senpai et l’interrogea en silence. Elle su alors qu’il avait fait ce qu’elle avait mandé. Ses yeux trainèrent ensuite sur les disgracieux personnages, tentant de mettre un nom sur chacun d’eux ne reconnaissant qu’un seul ; Kuan le « futur Daimyo », quant aux autres peut-être auraient-ils l’inamicale grâce de se présenter à elle. Fourbe, Saruta avait eut la honteuse malice de lui mandé à être reçu d’elle avant le résultat des élections. « Je ne me compromets pas avec le diable », avait-elle dit à son porte-parole. Une proposition disait-il par son intermédiaire, refus catégorique de sa part. La guerrière apprit alors qu’il proposait « sa voix contre la sienne aux élections du Shogun et un poste au conseil sinon il voterait pour les Lézards». Les finasseries avaient cependant leur limite. Dernier refus, jamais elle ne recevrait Saruta, si elle éprouvait une agréable condescendance pour les Vauriens de Lézard, c’est une froide haine et fougueux mépris qu’elle nourrissait pour cet homme. Les stratagèmes avaient leur limite dans l’honorabilité. Qu’il vote pour les pillards, cela était même préférable pour sa dignité.

Stratège, Yoshimasa l’était, Seigneur de la guerre plus que tout autre chose. C’était ainsi ici comme d’user de tactique militaire. Son combat contre les Lézards n’avait rien de politique, ils étaient sur un champ de bataille, et elle comptera sur son adresse et son habilité pour leur couper la route à tout pouvoir ou influence sur les lois et la sécurité du pays. Oda, royaume du vice… Pas avec elle vivante ! Elle croyait ni en leur volonté de rendre Oda florissante et une région ou il fait bon vivre. Depuis quand pouvait-on compter sur l’honneur d’un vaurien ?! Là étaient les pensée de la Chef Ashikaga, aucune place pour un espoir ou un doute quelconque. Chacun était ce qu’il était et jamais ne changerai. Obtus, logique et borné dans un sens logique et raisonné. Chan-Ly aura eu sa chance de redevenir l’homme certes simple mais juste qu’il avait été un jour. Il n’y avait cependant pas d’espoir, le choix avait été mit entre ses mains avec conscience, bien après que les votes soient ouvert en vérité, ce qui démontrerai son sens de l’honneur. S’il la haïssait pour l’avoir clairement déclaré inapte en tant que Général, elle ne le considérait aucunement un ennemi ni un adversaire. Aucun véritable respect ni dédain. Le vide, une incompréhension, lui qui souhaitait le bonheur des Fujiwara par le passé et qui maintenant les détruisait. Sa manœuvre s’arrêtait quand il s’agissait de perfidie. Stratège certes, vendue jamais !
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Kazuhiro_guidel

Les premières neiges étaient tombées sur Nakatsugawa, rappelant paradoxalement la fin du printemps blanchie, elle, par les cerisiers sakura. C'était comme si Oda s'était parée d'un manteau de paix, gelant les querelles aussi bien que les cultures.

Le samuraï daisho des Ashikaga se sentait étonnamment paisible en ce jour, et cela pouvait se refléter sur ses traits, lisses et francs comme s'il eut rajeuni et oublié les responsabilités pesant sur ses épaules.

Le Peuple les avait élus, le peule avait décidé de qui mènerait leur destinée pour les deux prochains mois... Quelques 43% pour Paix et Progrès, 35 pour les Lézards, 11 pour la liste divisée de Chan Ly et enfin 10 pour Saruta et sa clique. Ils n'étaient après tout pas si loin des 50%... Mais ils n'y étaient pas!

Humblement, il se présenta aux portes du palais du Daimyo, adressant un regard neutre aux gardes qui lui ouvrirent la lourde porte de la salle des négociations.

Il regarda autour de lui qui était présent et sourit en apercevant le jeune Kuan et lui adressa la parole.

Konnichi wa, Kuan-kun. As-tu réalisé d'autres chefs-d'oeuvres de crottes de nez récemment? Tu me les montreras?

Il hocha ensuite rapidement la tête vers les deux personnes qui lui étaient jusqu'alors inconnues, mais dont il se doutait qu'il s'agisse là des fameux Lézards...
Le peuple avait aussi voté pour eux, aussi surprenant que cela puisse paraître. Ils auraient donc eux aussi des tâches au sein du conseil, et il faudrait collaborer avec eux... Le jeune homme s'y était préparé et s'était promis de laisser de côté ses sentiments personnels, pour le bien d'Oda.

Enfin, Yoshimasa-sama et Kadokawa-dono étaient déjà en place, prêts à défendre les intérêts d'Oda, comme toujours... Cette scène le fit sourire malgré lui, alors qu'il s'inclinait devant eux avec la courtoisie qui était de mise. Il ne leur adressa cependant aucune parole, tant les regards échangés en disaient déjà long sur leur volonté commune de faire d'Oda une province prospère et protégée.

Konnichi wa vous tous.
Je suis Ashikaga no Kazuhiro Guidel, samuraï daisho des Ashikaga, pour ceux qui ne m'ont pas encore rencontré...

Il laissa à chacun le temps de porter attention à ses propos avant de continuer.

J'aimerais vraiment que ces deux prochains mois permettent à Oda d'être meilleure qu'elle ne l'a jamais été, mais pour cela, nous avons besoin de la volonté de tous.

Aussi vais-je d'abord m'adresser à vous, clan du Lézard, pour vous demander ce que vous souhaitez réaliser pour la grandeur d'Oda et pour sa prospérité...
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Général d'Oda - Samuraï Daisho Ashikaga

Ashikaga_yoshimasa

Respirant le froid et la neige, Guidel pénétra dans la salle de toute la splendeur que pouvait avoir un grand officier. Elle était fier de poser son regard sur un tel homme et de le dire Ashikaga. Cependant qu'il parlait elle hochait en accord avec ses paroles. Il y avait quelqu'un d'autre qui se devait de savoir qu'il était temps que l'on se montre raisonnable et de donner le mieux de soit pour Oda au lieu de bloquer inutilement pour un avenir pire ou meilleur. Yoshimasa entreprit donc d'écrire un long message qui lui prit du temps à une personne à qui elle voulait parler depuis un certain moment. Il était plus que temps.

Citation:

A Fujiwara no Chan-Ly,

Il y a longtemps que je souhaitais vous écrire. A dire vrai avant même les élections lorsque je souhaitais me rendre à la poursuite de votre armée. Projet abandonné lorsque vous avez accepté de rendre Kiyosu. J’allais remettre à plus tard ce courrier, une fois les élections complètement terminées pour tenter de vous faire entendre raison après que je n’eusse rien à retirer de vous pour vous montrer que je n’ai pas oublié le Chan-Ly du passé, mais pour débloquer Oda et la retirer des mains des pillards oui, j’ose vous écrire mais je dirai la vérité toute nue qu’elle vous plaise ou non parce que je ne joue ni le jeu de Saruta qui vous manipule si facilement ni des Lézards aux projets funestes car que croyez-vous qu’ils feront d’Oda ? Oui, je fais cela pour que vous votiez pour tout autre que Kuan. Si vraiment je vous répugne, ne voter pas pour moi mais ne voter pas pour un Lézards tel un pantin sans âme. Kadokawa, vous le connaissez, vous l’avait aussi déclaré votre ennemi, pourquoi ? Parce que lui aussi osait vous déclarer combien ce que vous faites est ridicule et insensé, parce qu’il se montrait franc ? Vous me haïssez, soit. Si je ne vous hais pas, je n’ai pas plus d’amitié pour vous. Nous ne nous connaissons pas, vous avez entretenu cette haine depuis que je me suis opposée à votre nomination comme Général et que je vous eusse déclaré inapte, ce qui s’est ensuite passé m’a donné raison. Non, ne m’insultez pas, ne prenez pas mal ce que je vous dis, faites appel à la logique et à l’objectivité juste pour ces quelques instants. Vraiment, réfléchissez à tous vos actes depuis, vous ont-il donné de la satisfaction un tant soit peu honorable et humaine ? Si nous avions des enfants, agirons nous ainsi face à leurs petits yeux innocents ? Direz-vous à vos propres enfants : « Insulte ceux qui te barrent la route ! Ricane, triche et mens ! ». Leur direz-vous vraiment cela ? Oui, j’use de belles paroles et de fais appel à vos sentiments parce que cette cause est juste et parce que je sais que vous êtes un homme de cœur malgré tout l’antipathie que j’éprouve à votre encontre pour votre incapacité à réfléchir par vous-même. Mes paroles sont dure, je ne flatte pas, je dis sincèrement ce que je pense comme juste, je peux me tromper mais je me targue de ne pas insulter mes adversaires et j’espère que vous conviendrez une fois de plus que je me montre franche avec vous, j’espère que vous conviendrez une bonne fois pour toute que si nous nous comprenons pas ce n’est pas une raison pour vous de faire le mal et de se rendre fourbe parce que ceux qui se font passer pour des « amis » le sont. Il est des ennemis de qui l’on apprend beaucoup. Et si on ne se comprend pas, rien n’empêche que vous fassiez le bien de votre coté selon la justice qui vous semble bonne.

Se me semble que le peu que j’ai aperçu de vous par le passé était un homme simple, pas très sur de lui mais qui écoutait et semblait être de bonne volonté, c’est la raison principale qui me fait vous écrire car si vous étiez un « Saruta » je ne prendrai pas cette peine. Je ne sais pas ce qui vous est passé par la tête. Que vous vous sentiez blessé par mon manque de considération et celui de mes compagnons est une chose. Que vous ne compreniez pas nos arguments pourtant logiques et fondés est une chose. Mais de là a suivre les paroles de Saruta, qui a commis des méfaits fort bien connu et publique en Uchi, au point que l’empereur à du lui-même intervenir. Vous êtes au courant n’est-ce pas que cet homme a vidé et affamé une ville d’Uchi, a usurpé pour cela le nom de l’empereur ? Vous pouvez le demander à ceux même qui administre le Japon et ils vous en diront la vérité, écrivez donc aux anciens d’Uchi. Si vous le savez et que vous êtes d’accord avec cela, alors vous avez bien changé. Mais de là à se lier dans le même temps aux Lézards qui pillent nos chemins, blessent nos habitants font des morts sur nos routes… Qu’est-il arrivé pour que de justicier vous deveniez un complice malfaisant ?! Avez-vous un but autre que de tomber dans une profonde vengeance de ne pas avoir reçu reconnaissance ? J’ai du recevoir vos insultes plusieurs fois. Pensez-vous que lorsque vous m’avez attrapé soudainement, avec des mots vulgaires, j’aurai du les accepter docilement en vous remerciant. Certes, peut-être que de ce mettre en colère et de s’offusquer n’est pas la meilleure des solutions mais vous ? Comment réagissez-vous lorsque l’on vous accuse d’une chose pour laquelle vous n’êtes aucunement responsable, juste parce que quelqu’un d’autre à écouter des paroles envieuses. Comme je l’ai dit à Bella lorsque vous étiez encore ami : « Chan-Ly aurait été parfait pour le poste de porte-parole et tout ce qui touche les relations humaines ». Mais pas pour diriger, voyez vous-même, pensez-vous dirigez plus qu’avant ? Soit vous avez une armée en main, mais est-ce vous qui la dirigez ou Saruta qui vous dit de faire ceci ou cela. Ne me dite pas que vous n’êtes pas avec lui, je sais que votre « brouille » n’est qu’apparence et que vous entretenez une amitié auprès des lézards par la volonté même de Saruta. Vous êtes à la fois dirigé par les Lézards et manipulé par Saruta. Moi j’ai tenté par le passé de vous réveiller, j’ai tenté d’allumer en vous votre instinct de mâle, je l’ai certes éveillé mais au lieu de prendre vos propres décisions et de réfléchir par vous-même vous vous êtes soumis à pire que l’autoritaire Yawasshi. Je suis bien la seule à ne pas avoir tenté alors de vous soumettre, je suis la seule à vous crier vos défauts et à démontrer mon incompréhension certes, n’y voyez vous pas une logique dans tout cela ?

Je me rappelle que vous vouliez la survit de votre famille. Que vous souhaitiez faire de votre mieux pour apprendre et travailler correctement au conseil. Mais parce qu’Iwa était mon amie vous l’avez poussé à la mort. Vous avez préféré pousser à la mort, indirectement, une fille de votre propre sang, que d’accepter ce qu’elle pouvait faire pour vous parce qu’elle était mon amie. Avec sa fougue et sa capacité de faire de vous tous une Grande Famille et de vous donner à tous du plaisir d’être ensemble par sa bonne humeur vous serez à ce jour avec un petit coup de pouce de ma part comme je l’ai fait pour Hosokawa, une famille affluente à ce jour et vous et vos frères auraient une position hiérarchique honorable, vous auriez eu toute la dignité qui vous était alors du mais qu’en est-il aujourd’hui. Après votre fraternité avec Saruta ? Il y un chef officiel Fujiwara mais ou est-il ? Que fait-il pour vous ? La mort d’Iwa m’a blessée, elle était la seule personne à qui je pouvais alors me livrer tel que j’étais et vous avez durcit mon quotidien et renforcé mon jugement sur vous. Je l’admets, cela vous fera surement plaisir de l’apprendre. Vous avez insulté ma famille, je sais le mal que vous avez prononcé devant la si jeune Ukiyoe. Cependant je ne me suis justifié de vos mensonges, je vous ai tous laissé crier « corruption, incapable… » sans rien dire, sans même prononcer une insulte en retour à votre encontre. Pourquoi me suis-je tue ? Je ne sais qu’une chose, c’est que je ne peux seulement pas m’abaisser à prononcer ce genre de diffamations. Et il n’y avait rien qui m’en empêchait car vous ne mettiez d’aucune utilité, j’aurai pu facilement vous réclamer justice. Je suis maintenant heureuse de ne pas l’avoir fait je suis suis fière de pouvoir ainsi dire de moi-même que je suis digne. Quant est-il de vous ? Est-il encore possible de vous la rendre d’une quelconque manière ? Il y a-t-il encore un faible trait de justicier en vous-même ? Je ne m’imposerai jamais à vous comme Yawasshi, Saruta ou un de ces Lézards. Je me permettrai peut-être encore et toujours de vous tomber dessus avec tous mes reproches, mes vérités si difficiles a avaler mais dans la correction il y a du bon. C’est sur mes fautes que mon père m’a fait grandir, je en connais que cet enseignement, veuillez m’en excuser. Mais j’espère qu’une bonne fois pour tout, vraiment, que vous comprendriez enfin ma façon d’entreprendre les choses. Ce n’est ni contre vous ni par mépris envers vous. Je suis ainsi avec tous et même plus encore envers les Ashikaga. Je leur révèle leur mauvais penchants, leurs défauts, leurs qualités, leurs capacités pour les faire grandir. Je me montre dure et pourtant je les aime plus que ma vie mais c’est ainsi que je conçois la croissance des miens et jusqu’ici cela a toujours marché. S’il est trop tard pour vous aujourd’hui, j’espère qu’il ne le sera plus pour la prochaine chance qui se donnera à vous. Cessez donc de gâcher ce qui est entre vos mains et soyez un homme, que l’on puisse boucler la bouche des gens et ne pas leur donner de quoi rire.

On te dira mille chose a propos de mes paroles, je ne vous direz pas de ne pas les écouter mais encore une fois encore de faire fonctionner votre esprit propre et de vous montrer un homme japonais, indépendant et Seigneur de lui même.

Paix et Progrès,
Ashikaga no Yoshimasa.

Remit à un serviteur, il fut envoyé expressément , espérant que Chan-Ly les rejoindrait tantôt et avec un esprit sensé.
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Chan_ly

chan entra dans la salle avec un regard noir envers certains qu'ils se prenaient pour ce qui n'êtes absolument pas avec leurs belles paroles et leurs prétentions a faire vomir une rate,il regarda tour a tour toute les personnes présentent,tiens la ashi qui est la,sourire carnassier en sa direction.

Il avait aucuns respect envers cette personne qui considérait comme une personne qui avait rien prouvait ni rien d intéressant, même ces mots glissé sur chan.

Il avait lu le courrier qui en disait long sur son manque de respect elle qui ce prenait pour au dessus des nuages ma parole elle se prend pour un kami maintenant.

enfin secouant la tète il se dit a lui même elle crois que je vais faire quoi la laisser diriger elle se trompe gravement tant que je serais dans se conseil je serais contre ces idées de despote et puis elle parle de saruta a croire quelle le prend lui aussi pour un kami,serait il la mode ?? non je ne pense pas.

Un point important lui revint en mémoire la mort de iwa tiens en quoi sa la regarde a elle .

Il pris le courrier quelle lui avait écrit et la regardant droit dans les yeux il lui répondit.

Chere vous gardez vos leçons pour vous s'il vous plait ici vous êtes au même niveau que tout les autres conseiller rien de plus .

Donc pour ma pars je ne voterai pas pour vous est ce clair??

Et je vous prie d'arrêter de donner des leçons vous pouvez les gardes pour vous et les employer a vous même arigato.

Il alla comme a son habitude ce mettre face a la porte et dans le coin de preference surotu pas lui tourner le dos
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Kazuhiro_guidel

Kazuhiro regarda Chan-Ly fixement alors qu'il s'attaquait uniquement à Yoshimasa et déversait sa rancoeur, causée sans doute par le chagrin, l'incompréhension, le besoin de vengeance ou... Il ne parvenait pas à déterminer quoi. Qu'est-ce qui pouvait donc motiver Saruta et Chan-Ly au point de voter pour Kuan? Le Lézard, et Kuan parmi eux bien qu'il ne fut qu'un enfant, s'était proclamé comme un clan de pillards et l'avait démontré à multiples reprises dans toute la province. Et Chan-ly aussi bien que Saruta avait pourtant voté pour eux.

Tandis que l'ancien général d'armée était allé se caler dans un coin pour se refermer encore davantage à la discussion, le jeune samuraï s'avança au milieu de tous et l'interpela.

Toi, Chan-Ly-san, que proposes-tu? N'as-tu aucune autre solution à nous proposer pour sortir de cette impasse? Que veux-tu, pour toi et pour Oda?

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Général d'Oda - Samuraï Daisho Ashikaga

Chan_ly

Chan leva les yeux sur l homme qui venait de l interpeller.

Ce que je veux? ou surtout ce que je ne veux pas déjà ces de voir un ashi daimyo et pour répondre a votre question pour Oda je pense que les lézards on autant de compétences que nous tous ici reunies.

j'ai discuter avec certains d entre eux et on se rejoins sur un point parmis d autres renfloué notre kuni et réparer les catastrophes passer.

Comme en autres avoir élue a la tète du kuni bella voila ce que je veux et croyais ce que vous voulez sur mon compte ni saruta et ni les lézards mon graissé la patte ma décision et tout simplement venu que je donnerais jamais plus ma voix a une famille sa ma servit avec les togu je vais pas faire 2 fois la même erreur.

Et user pas votre salive a continuer a m insulté avec vos parole je reviendrais pas sur cette decision

Ayant fini de répondre il se remis a penser a sa belle qui avait laisser loin labas,un soupire de lassitude lui sorti de sa bouche.

Vivement que le daimyo soit elu se dit il
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Ashikaga_yoshimasa

Il semblerait qu'il n'y en avait qu'un seul qui insultait ici. Quand il marcha vers elle, elle se leva. Déjà qu'elle était petite, elle n'avait pas envie de le paraître plus avec lui au dessus d'elle. Ayant tout juste le temps de s'incliner légèrement il était deja reparti au bout de la pièce et Guidel parla, mais ses paroles qui se voulaient conciliante ne furent nullement accueilli comme d'habitude. Pauvre Kazuhiro. Elle souhaitait cependant renseigner sur une chose:

- Ashikaga, Sous l'incompréhension générale elle répéta. Hai, mon nom est Ashikaga non "Ashi". Et -sama ajouté, je ne suis pas la fille du potier du coin de la rue.

Nouant ses mains derrière son dos, la jeune femme ne lui souriait pas ni ne montrait quoique ce fut d'expression mais si elle avait exprimé une émotion ce serait une vague exaspération. Le nippon semblait être envahit d'étrangers, ce n'était pas là des japonais, non impossible. Des chinois peut-être...

- Soit Chan-Ly, vous ne voterez pas pour nous. Vous l'avez répété, je l'ai bien comprit. Il serait en effet bien sensé de sortir Oda des catastrophes passées et étend donné que ce sont les lézards qui l'y ont mise il est bien naturel que ce soit eux qui réparent cela n'est-ce pas? J'espère qu'ils sauront reconnaitre en vous votre bravoure.

Hochement respectueux de la tête puis regard vers les autres personnages, représentant du Clan écaillé.

- Nous verrons tantôt quelles sont vos intentions.

Regard qui balaie la salle et un léger éclat défait dans son sombre regard qui se pose jusqu'à même sur les serviteurs. Sa voix eu l'intonation froide de celle qui en a assez d'être prise pour imbécile et s'assit.
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Esculo

Esculo était accoudé sur sa table, jouant avec sa plume. Le garde ne revenait pas avec le saké et après l'entrée de Nakayama la séance devenait pompeuse...pire qu'écouter un moine parler de la paix dans le Nippon.

Et vas y qu'j'écris dans mon coin des lettres, et vas y qu'j'm'annonce avec des titres bien long -c'était bien plus simple de s'appeler simplement Esculo, même si il savait pas d'où lui venait ce nom- et vas y qu'j'me chamaille.
Pfui, qu'il était bien plus simple de vivre au milieu de gens pauvres et sans titre, qui n'avaient de respect que pour celui qui était le plus fort.

Le petit moment de distraction avait été quand on avait parlé de "noble assemblée" en s'adressant même au Lézard. Voilà un nouveau titre à s'ajouter. Désormais quand il aurait trop bu de saké il se ferait appeler "Esculo au nez cassé le vil noble généreux".

Plusieurs fois on leur avait demandé ce qu'il voulait faire d'Oda. Esculo soupira en y repensant. A croire que les autres listes n'avaient pas lu leur programme, pourtant patiemment élaboré. Devait-il répondre ? Il jetait des regards désespérés vers Kuan et Nak', mais aucun signale ne lui fut lancé.

Il prit donc l'initiative de se lever.

Konnichi wa ! J'suis Esculo

Il se félicitait intérieurement, il n'avait même pas oublié de se présenter.

Oda nous appartenant, il n'y a pas d'autre Daimyo possible que Kuan.
Une grosse partie de la population l'a déjà compris.

Il se dirigea vers le centre de la pièce.

Après pour c'qu'on veut faire d'Oda c'est simple. On veut qu'il soit l'plus puissant des kunis.
Pour ca on restera pas sagement les fesses sur nos sièges de conseiller. Ha bah nan...vous croyez quoi ? On est des Lézards.

Il s'arrêta quelques secondes, jetant un regard vers la porte pour voir si le garde ne revenait pas avec son saké. Comme il n'y avait toujours rien, il soupira et recommença à parler.

Oui bon donc évidement, comme on est Lézard on utilise nos méthodes réprouvées mais confirmées, sauf qu'elles serviront Oda, comme nous n'avons jamais cessé de le faire, et seront légitimes pour les habitants du kuni.
Faibles comme vous êtes vous n'accepterez jamais nos propositions si vous avez les postes importants de peur d'vous salir les mains et l'honneur.

Le vil haussa les épaules, le seul honneur pour lui étant de finir sa journée en vie avec quelques kobans ou verres de saké en plus.

Vu la situation dans laquelle est notre kuni financièrement, c'est l'meilleur moment pour nous laisser le pouvoir et mettre en place nos méthodes. Vous n'aurez qu'à dire que c'n'est pas vous, mais l'Lézard.
Toute façon, vous avez déjà pris l'habitude de rejeter sur notre dos tous les maux du kuni.

Il s'arrêta et croisa les bras, attendant une éventuelle approbation.
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"Il n'y a ni bien ni mal, juste des forts et des faibles à l'instinct animal"

Nakayama

Il y avait longtemps que Nakayama avait décrochée. En fait, dès qu'le juge (il n'était plus juge, mais les premières impressions ont la couenne dures!)prétendit pouvoir mieux s'en sortir avec le futur Daymio qu'eux. Elle était surtout concentrée à détailler les différences entre eux tous.

Elle en revenait pas comment, d'abord, ces gens avaient des noms longs comme des chemins. Étaient-ils aussi tortueux? L'avenir nous le dirait.

Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'elle vit Esculo se lever. Elle l'écouta alors attentivement parler. À mesure que son discours avançait, son sourcil se levait. Puis, à la suite de la conclusion, le Lézard sembla chercher un appui dans leurs regards. Elle savait bien qu'il en avait dedans sous ses faux airs d'alcoolique. Elle ne put retenir plus longtemps son élan et ses mains partir dans un applaudissement à tout rompre;

Ouaiiiis! Bien parlé! Clap! Clap! Clap! Clap!
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Shaee

La jeune fille était entrée un peu après Kazuhiro-san, et avait pour une fois pu s'incliner, étant donné qu'elle avait les bras libérés des papiers habituels. Saluant chacune des personnes présentes, avec plus ou moins de respect, elle s'était assise dans le calme, attentive. Elle observait ces gens, qu'elle ne connaissait pas forcément très bien, mais avec qui elle allait pourtant devoir apprendre à travailler. Le silence retombé avec les applaudissements de Nakayama, elle décida de se lever, pour se présenter à son tour, et prend la parole.

- Konnichi wa à tous. Pour ceux qui ne me connaisse pas, je suis Shaee, habitante de Nakastugawa. Au Conseil durant la fin du mandat au poste d'IaC puis de Daikan, je pense pouvoir dire que je connais assez bien la situation dans laquelle nous sommes... et pour faire court, il nous faut travailler. Pour Oda, et non contre, comme nous sommes entrain de le faire.

Elle s'arrêta un instant, scrutant les visages, et se forçant à une neutralité. La jeune fille préférait éviter les longs discours assommant, voyant que déjà certains avaient décroché... Mais il fallait néanmoins parler de quelques petites choses.

- Avant de poursuivre, je tiens à souligner que je ne pense en aucun cas que vous, Lézards, soyez inaptes à être au Conseil, et à gérer Oda. Certes on peut se demander si vous voulez vraiment le bien du Kuni, mais le peuple à voté, et je respecte sa décision. Maintenant, je ne pense pas qu'élire un enfant soit une bonne idée. Il a tout le temps d'être formé, et en temps... de crise, comme dirait certains, Oda a besoin d'hommes et de femmes connaissant leur travail, et surtout, d'un dirigeant qui saura éloigner les éventuels rapaces qui voudraient fondre sur notre Kuni.
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"Il y a un art de savoir et un art d'enseigner." [Cicéron]

Togukawa_kadokawa

Petit à petit la salle se remplissait, montrant que ce conseil se destinait à être actif. Dommage que le choix du Daimyo soit le coeur du problème.

Il écoutait les propos tenu, aurait bien voulu voir ce que la lettre contenait, et dû se contenter d'essayer de le deviner d'après les propos de Chan en réponse.

Ensuite les lézards venaient défendre leur bout de gras.

Il attendait que ceux qui avaient les rênes en main, ceux des listes minoritaires, viennent tous s'expliquer. Mais seul Chan_ly avait eu ce courage. Point de Saruta, point de Changly. Tant pis, il parlerait sans la présence de ceux qui avait réellement le pouvoir entre leur main.

Chan_ly sama, je vous remercierai de ne pas mêler mon nom dans vos querelles avec Ashikaga-sama. Je ne me souviens pas avoir eu pour vous de propos déshonorants, ni d'attitude qui pourrait vous pousser à m'en vouloir. Au contraire, souvenez-vous du temps où je vous ai appuyé, pour que vous ne perdiez pas confiance.
Merci de ne pas verser dans la vindicte populaire qui fait que tout événement malheureux soit de la faute des Tokugawa. Je le répète encore aujourd'hui, tous ceux qui se nommaient Tokugawa et qui aujourd'hui sont en fuite, ne sont plus considérés comme appartenant à la famille. Le fuite n'est pas une action que les Tokugawa connaissent. Donc tous ceux qui ont refusé d'affronter leur responsabilité n'ont plus le droit de porter ce nom.

Il respire un grand coup pour se calmer, pour calmer cet exaspération de voir son nom en permanence décrié, comme si aucun autre clan n'existait en ce kuni.

Maintenant, si vous ne voulez pas voter pour cette femme, soit, mais n'y-a-t-il pas un compromis entre votre décision et donner le kuni à cette bande de brigands ?

Il regarde Esculo, d'un regard de défi dû à leur dernière rencontre.

Bien sûr, vous allez rétorquer qu'ils vous ont promis de travailler pour le bien d'Oda. Et vous leur faite confiance ? Rappelez vous le temps où vous étiez fier d'avoir attrapé certains d'entre eux sur les chemins avec votre armée ! Vous aviez à cette période là un avis un peu plus tranché sur le sort qu'Oda devait réserver aux lézards.

Alors que sa plume courre de nouveau sur le parchemin pour le deuxième tour, il reprend.

Pensez à ce que vos enfants penseront de vous lorsqu'on leur dira que grâce à vous le clan des brigands à pu se servir en toute impunité dans les caisses du kuni qui sont loin d'être aussi catastrophiques que certains veulent le faire croire.

Il regarde toutes les personnes présentes.

Et oui, même si nous n'étions pas nombreux à travailler pour Oda sous la direction de Bella, nous avons réussi à plus que doubler les finances du kuni, tout en continuant à aider les Sô, faisant, de part notre travail, un détail de l'affaire Razan.

Il n'est donc pas besoin, Esculo-san, de plonger dans le catastrophisme.

Son parchemin terminé, il pose sa plume.

Donc, faites comme bon vous semble, mais sachez que l'immobilisme dans lequel vous souhaitez plonger Oda, Oda n'aura rien à y gagner.

Mais sachez aussi, que grâce à ceux qui y travaillent depuis un mois, et qui continuent à y travailler tant que le nouveau Daimyo ne sera pas reconnu, Oda continuera à vivre et à prospérer.

Donc à vous de voir, restez sur vos positions, bloquez le système. La seule chose que vous gagnerez, c'est de ne jamais entrer dans vos bureaux. Oda par contre continuera à avancer ; avec ou sans vous.

Il regarde Chan.

Et grace à vous, Bella est aujourd'hui toujours Daimyo, et le sera tant que le nouveau ne sera pas arrivé.
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Neelahne

Derrière sa tasse de thé fumante ,Nee regardait et écoutait tout ce ptit monde.Curieusement elle n 'était pas étonnée d'entendre encore certain se picorer le nez.Et moi j 'ai ça et moi je fais ci,et paf t 'auras pas ça...mais c 'est pas moi c 'est lui et toi j'taime ps et moi chui mieux.....ça lui donnait déjà des nausées.Limite un bâteau ça tangue moins et les risques de vomissures moindres.....m'enfin fallait faire avec.

Un homme entra étonnement calme et presque polie comme quoi ça vaut quand même le coup de rester dans la même pièce qu'eux finalement.

Elle avait écoutée son Frère et Nak,elle se dit que finalement ce qui était drôle c 'est que c'est dans ces moments là qu'on voit qui se bouffe pour poser son derrière sur un siège.Avoir les pleins pouvoirs c'est ça qui leur plaît,mais effectivement aucun ne prendrait de responsabilité se rejetant la faute mutuellement.

Alors à droite nous avons ceux qui veulent tous et rien faire,faut pas se fier à tous leur blabla traitant les autres de vilains,menaçant presque d'une fessée,et de l 'autre les Lézards qui eux sont toujours restés égaux à eux mêmes,n'allant pas bouffer à tous les rateliers et ne signant aucune alliances douteuses.Finalement le conseil c'est ça,des gens qui ne sont pas capables de tenir une ligne de conduite,et qui prennent peur dés qu'une ombre se profile ,menaçant leur petite tranquilité.

Zut le Lézard est dans la place......clap clap clap clap.......

Finalement elle prit la parole en saluant les présents,d'un signe de tête,le regard froid et sans un sourire.

-Allons voilà que déjà des querelles montent .....des mots......et en prime à ecouter certains ils valent mieux que d'autres.

-Cette bande de brigands il va falloir faire avec,parceque nous sommes ici et bien là et si ça ne vous convient hélas vous n'avez d'autre choix que de faire avec.Si le dégout s'empare de vous sachez qu'il est réciproque,mais vous noterez que vous ouvrez les hostilités.

-De plus vous vous justifiez maintenant sur les comptes mais dîtes,peut être fallait-il vous montrez tous au grand jour devant ceux qui vous ont élus et les bruits n 'auraient pas courues ,alors au sujet de rumeurs justifiées ou non il est facile de rejeter la fautes .Alors vous avez le choix soit nous débatons sur le avant ou alors le maintenant et le plus tard,mais si vous êtes nostalgique restez donc dans votre souvenir où tous travaillaient cra il n 'y vraisemblablement qu'à cette époque qu'il y avait des gens compétents....

Et effectivement Oda avancera mais avec ou sans vous aussi....

Sur ces quelques paroles elle but une gorgée de thé et se dit qu 'il était pas mauvais quand même.Un regard dédaigneux vers le juge,ignorance totale envers Ashi chose,elle avait pas retenue le nom d'ailleurs,Chan_ly quoi en penser........

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Togukawa_kadokawa

Et un lézard de plus pour apporter la "bonne parole"

Neelahne-chan, il est amusant de vous entendre. Vous arrivez en sauveurs, vous, les lézards, après tout le mal que vous avez fait pour Oda !

Qui a obligé le kuni à monter des groupes de mercenaires pour éviter les prises de Sô ? Les lézards ou les conseillers ?
Qui a obligé le kuni a dépenser son argent pour monter une armée et rendre les routes plus sûres ? Les lézards ou les conseillers ?
Qui est habitué à paraître devant moi pour les différentes tentatives de prise de Sô, les différents brigandages ? Les lézards ou les conseillers ?
A cause de qui l'armée du kuni a-t-elle été mobilisée dans nos frontières, nous empêchant même d'entrevoir une extension vers les kunis voisins ? A cause des lézards ou des conseillers ?

L'énumération des fautes des lézards prend fin.

Donc oui, il est facile pour vous de vouloir à présent vous étendre vers les kunis voisins, promettre l'enrichissement d'Oda grace à cela, après avoir empêché par vos exactions le kuni d'envisager de le faire.

Un sourire sadique se dessine sur son visage.

Et je pense que vous n'avez pas compris ce que j'ai dit, lézard-chan. Aujourd'hui le kuni continue d'avancer, parce que je me voue corps et âmes pour lui, ainsi que les autres conseillers du mandat précédent.
Par contre aujourd'hui, le kuni avance sans vous. Et il continuera de le faire encore un moment il me semble.

Son regard se pose sur les différents conseillers et il reprend.

Certes, j'accepterai de travailler avec ceux que le peuple a élu, mais je n'ai pas travaillé depuis 3 mandats au conseil pour voir les lézards plonger leur mains dans les richesses du kuni et partir avec. Donc oui, j'accepterai de travailler avec vous, mais en étant sûr que les postes que vous aurez ne vous permettrons pas de ruiner Oda.

D'ailleurs m'avez vous jamais entendu remettre en cause vos compétences ? Je ne pense pas non, la seule chose que je vous reproche, à vous et votre bande d'écailleux, c'est d'utiliser vos compétences pour affaiblir Oda.
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Ashikaga_yoshimasa

Ne buvant, ni ne prenant part à la discussion. Yoshimasa restait assise, l'oreille tendue. Bientôt elle ferma les yeux fortement à l'écoute et mille pensées prenant chemin dans sa tête. Cette dernière légèrement appuyée sur son poing. Hésitation, prise de position, doute, certitudes... Elle avait apprécié l'intervention du Lézard masculin, il avait un jugement logique et raisonnable bien qu'il se trompait sur la situation du Kuni mais c'était un lézard. Qu'on le comprenne ou non, demanderait-on à un Chinois de baiser le Hun? Demanderait-on à des Seigneur de guerre, éduqués dans le Bushido de renier jusqu'à leurs ancêtres? ... Esculo ne semblait pas avoir de présomption sur cela, par contre les autres...

Ouvrant les yeux Elle regarda celle qui avait prit la parole dernièrement car ne l'ayant pas remarqué entrer mais elle lui disait vaguement quelque chose. Aussi, elle ne comprit pas grand chose de son langage à par quelques paroles sur ce qu'ils auraient dit ou pensé peut-être. Fallait-il donc leur apporter quelques précisions à propos de leur "sentiments" envers eux. Délicat, elle posa ses doigts sur l'avant bras de Kadokawa le sage mais fougueux dans son besoin de justice. Aussi, elle se redressa, ses deux bras allongés sur les accoudoirs. Voix d'une calme froideur et aux intonations respectueuses. Elle s'adressait à tous les lézards.

- S'il n'a pas été dit que vous étiez incompétent. Il est vrai que nous doutons quelque peu de votre volonté, il est aussi certes vrai que rien nous ne l'excuse. Nous ne présumerons donc plus sur vos capacités et vos désirs. Aussi nous n'avons jamais pensé compter sans vous, au contraire. Enfin vous saurez tantôt que le travail effectué par certains anciens conseillers à été efficace. Tokugawa-senpai pourra nous en donner les détails j'en suis sur. N'a pas été dit que le Kuni ne pouvait résister sans nous. Voyez, il tien parfaitement sans aucun de nous, du moins avec le peu de conseiller du mandat dernier. Nous sommes donc prêts à rester dans cette situation tant qu'Oda sera en bonne santé, je dirais même qu'elle se renforce de jour en jour.

Je ne souhaite pas devenir Daimyo, sinon je me serai présentée durant la campagne précédente mais Yawasshi pouvait fort bien se débrouiller. Et pour ce mandat ci, j’ai été mandé à la hâte. Donc si j'appelle au vote ce n'est pas pour la position mais parce que je ne conçois pas Oda dirigée ni par une personne pour qui voler voir tuer n'est pas un grand mal, tout comme je ne conçois pas qu’un enfant puisse diriger de manière « cohérente ». C'est tout, je vous dis la vérité sans vous insulter, je ne puis tout simplement pas comprendre que cela puisse être comme vous ne pouvez comprendre bien des choses à notre propos.

Regard vers Gui et Kadokawa qui lui retirèrent un faible sourire, elle se sentait encouragée. Sa tête s'abaissa très légèrement devant tous puis Yoshimasa continua.

- Nous ne pouvons évidement pas vous demander de nous honorer. Vous conviendrez donc aussi que vous ne pouvez attendre de nous une reconnaissance du fait que certains de nos parents et amis ont subit vos coups. Si on ne peut vous reprocher votre haine pour nos manières hautaines, vous ne pouvez nous reprocher l'amertume des blessures que vous nous avez infligées. Cependant je suis d'accord sur le respect qui devra être de rigueur et que nous vous devons, vous conseillers d'Oda dorénavant comme à tout autre.

Je dirai même plus, nous ne chercherons pas a vous convaincre d'élire l'un de nous. Il est tout aussi absurde, je crois, que de nous demander de voter pour vous. Si vous n'en comprenez pas la raison, alors imaginez que je vous demande de renier votre façon de vivre, je ne comprendrai jamais ce que vous êtes. Je conçois donc aussi que vous ne pouvez pas non plus me comprendre et ne m'y attendrai pas. Maintenant que nous sommes tous au conseil, la seule chose qui importe c'est de se taire sur nos combats et nous ne vous ferons pas l'affront de bloquer les informations tant que vos actes affirmes vos paroles: rendre Oda forte. C'est surtout la manière que nous craignons je pense. D’ailleurs en l’attente que les élections du Daimyo aboutissent, ou pas. Le Kuni à besoin d'un Intendant au Mine, l’un de vous souhaiterait tenir cette position dans l’attente ? Si bien sur Tokugawa-senpai et Bella-san s’accorde sur cette décision.
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Kuan

Le mioche dont on parlait à tort et à travers n'avait pas perdu une miette de la conversation. Il avait les oreilles grandes ouvertes et s'enrichissaient de toute cette animation autour de lui.

Citation:

Konnichi wa noble assemblée, Watashi wa Ashikaga no Yoshimasa to moshimasu. Actuelle Intendante aux Armées par nécessité. Dozo yoroshiku, Hajime mashite.

Kuan n’avait pas retenu grand-chose de cette longue présentation. Dans sa tête la dame à la lettre s’appellerait donc Watashi.

Citation:

Konnichi wa, Kuan-kun. As-tu réalisé d'autres chefs-d'oeuvres de crottes de nez récemment? Tu me les montreras?

Konéné M’sieur ! Oui j’en ai fais un très beau dans notre taverne. Mais l’es pas encore fini, alors faut pas dire !

Citation:

Aussi vais-je d'abord m'adresser à vous, clan du Lézard, pour vous demander ce que vous souhaitez réaliser pour la grandeur d'Oda et pour sa prospérité...

Le gamin formula tout haut ce qu'Esculo avait pensé bien fort :
Ben t’avais qu’à y lire notre programme ! On y a pas écrit pour rien !

Citation:

- Ashikaga, Hai, mon nom est Ashikaga "nom" "Ashi". Et -sama ajouté, je ne suis pas la fille du potier du coin de la rue.

Ah bah non, en fait son nom c’est Ashisama. Il sourit, content d'avoir compris un truc.

Citation:

étend donné que ce sont les lézards qui l'y ont mise il est bien naturel que ce soit eux qui réparent cela n'est-ce pas?

C'pas vrai, c'pas nous qu'avons la toute grosse bêtise d'y partir 'vec tout les sous !

Kuan n'aimait pas qu'on le punisse pour une bêtise qu'il n'avait même pas pensé à faire. L'était déjà assez enguirlandé comme ça.

Le garnement fut tout à fait d'accord avec ce que disait Esculo. Y'a pas à dire, les grands intelligents c'est que chez les Lézards !

Citation:

il nous faut travailler. Pour Oda, et non contre, comme nous sommes entrain de le faire.

Moi j’y veux travailler aussi, mais faut t’y votes pour moi comme daimyo !
On y’es pas en crise. Quand y’a une crise, c’pasque on sait pas comment faire pour pu qu’y es. Alors que moi j’sais. Pis j’suis moins bête que tout pleins de vieux en plus, alors dis pas j’suis petit, parce que moi j’suis grand !

Puis il pointa son doigt soudainement vers le juge qui venait de s'exprimer.

Ah bah t’vois, même le juge y dit que y’a pas de crise, que y’a des sous dans les caisses ! Donc j'peux y faire. Pis en plus moi j'ai deux pro-fess-eurs !

Et toc ! Pour lui c'était un argument de poids. DEUX profs ! C'est énorme non ?
Il était évidemment d'accord avec les paroles de Neelahne. Ben oui, elle c'est comme une maman et elle a des pouvoirs comme ceux des kamis. Forcément l'a raison.
Puis le juge, oui Kuan le nomme comme ça, reprit la parole. Pour le coup, il n'était pas du tout d'accord.

Mais t'es bête ou quoi toi !
Les "merquecenères" on les y a pas obligés à y faire ! Pis c'pas nous qui avons pris ta main pour y dépenser les sous, pis qu'a dit à l'armée d'y faire tout ça. C'i vous d'abôrd, pff.
C'trop facile d'y dire c'jamais toi.

Ben oui, hé ! Pour le mioche, ce qu'il venait de dire là relevait de la logique pure et dure.

Mais t'as encore rien compris !
On y a dit qu'on veut qu'Oda c'i soit l'plus fort et l'plus mieux de tous les kunis ! Pas qu'on veut y piquer les sous et y affaiblir.
Nous on veut y va-lo-ri-ser. T'sais veut dire quoi c'mot ?

Kuan était ainsi, toujours fier de ce qu'il sait, et ne voulant que en faire profiter les gens autour de lui pour que tout le monde soit copains et intelligents. Utopiste ? Bah, laissez-lui ses rêves d'enfant.

Le M'sieur a qui il avait donné son papier pour voter entra pour leur dire qu'il fallait recommencer de voter, parce que y'avait moitié partout.
La gamin s'exécuta et retendit un nouveau papier. Evidemment c'était son nom qu'il avait écrit dessus.

Bon vous y votez pour moi maintenant ?
Qu'on y commence à y faire d'Oda l'plus fort et l'plus mieux.
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Yoshimi_ashikaga

A peine la porte ouverte que Yoshimi découvra un avant-goût de l'ambiance qui régnera durant les deux prochain mois. Deux groupes complètements disctints, la séparation manichéenne était bien voyante, d'un côté les lézards et leurs valeurs impures pour Oda,ayant déjà semé de multiples problèmes et perturbant le bien d'Oda en pillant les villages qui s'étaient donnés la peine d'être des exemples en terme de gestion de leur économie et de l'autre côté, sa famille qui ne voulait que le bien du kuni, démontrer que notre kuni n'est pas que dirigé par de simple pertubateurs mais aussi par des personnes travaillant pour le bien.L'homme avait un dégoût profond qu'il ne posa aucun regard sur ces queux visqueuses et laides. Il regarda du côté de sa famille lorsqu'il se présenta.

Konnishiwa je suis Yoshimi Ashikaga, ex Sô de Nakatsugawa je veux mettre mon travail à la contribution du bien de notre kuni afin que celui-ci devienne l'un des plus puissant du Nippon.

L'homme s'assied dans cette atmosphére électique qu'il devra certainement subir comme tous durant ce mandat.
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Shaee

La jeune fille ne pu s'empêcher de sourire devant la ferveur que montrait l'enfant. Kuan. Elle resta néanmoins impassible lorsqu'il cita une de ses paroles. Ce n'est pas tout à fait de ce genre de crise qu'elle voulait parler... Shimi entra. Un simple signe de tête, mais assez ample pour lui témoigner son respect. Elle reprit la parole pour éclaircir un point.

- Je ne parlais pas de crise dans le sens économique, mais plutôt... sociale... Le Kuni doit montrer qu'il est là pour le peuple qui l'a élu. Quelque soit nos divergences, un compromis doit être trouvé pour continuer de faire avancer Oda.
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"Il y a un art de savoir et un art d'enseigner." [Cicéron]

Togukawa_kadokawa

Le contact sur son avant-bras eut l'effet désiré. Il est vrai que lorsque l'on parlait de l'avenir d'Oda, il avait tendance à s'emporter.

Comment d'ailleurs ne pas s'emporter lorsque les terres qui vous ont tout donné semble en danger !? Comment ne pas vouloir rendre à Oda ce que Oda vous a donné.

Un regard vers Yoshimasa, puis un léger signe de tête, sans doute perceptible uniquement par eux deux montre à l'Ashikaga qu'il l'a compris, et la remercie pour son geste.

S'en suit une réponse de l'enfant, puis d'autres paroles, qui montraient que tous ici voulaient le bien d'Oda, mais se trouvaient désemparés d'avoir à le faire avec ceux qui pendant de nombreux mois étaient considérés à l'unanimité comme les ennemis d'Oda.

Encore une fois, Kadokawa se dit qu'il ne comprendrait jamais la basse populace, et que leur donner le choix sur leur dirigeant était tout bonnement de la pure folie. La preuve en était la situation actuelle.

Toutefois l'homme se lève, et arpente la pièce, en proie à ses réflexions.

Bien, analysons la situation. D'un côté la liste Paix et progrès, dont aucun des membres ne pourrait voter pour l'un des lézards sans devoir ensuite éviter le Seppuku, j'espère que vous le comprenez.

D'autre part, les lézards, avec à leur tête un enfant, qui n'arrête pas de dire que Oda est à eux. Pour ma part je préfère dire que j'appartiens à Oda, mais passons sur ce détail.

Ensuite, 2 conseillers qui sont passés d'ennemis des lézards à alliés des lézards.

Son regard passe sur chacun des conseillers.

Qu'avons-nous à espérer de cette situation d'après vous ? A mon avis rien, et Oda non plus d'ailleurs.

Fort heureusement, pendant que nous nous déchirons, Oda continue à vivre et grandir, mais aucun de nous ne peut se satisfaire de cette situation. Quel exemple pour le peuple, n'est-ce pas ?

Il s'arrête derrière Yoshimasa.

Maintenant, que craignez-vous, lézards, en mettant cette femme au pouvoir ? Nous avons maintes fois discuté avec Ashikaga-sama, et je sais qu'elle ne désire pas se passer de vos services, tant que vous vous montrerez loyaux envers Oda.

Avez-vous peur que certains postes vous échappent ? Et bien, exprimez vos désirs, et nous en parlerons ensemble. Peut être les postes que vous briguez sont compatibles avec les prévisions de cette femme. Après tout, vous êtes 4, donc vous attribuer à chacun un poste ne sera pas une tâche trop ardue.

Il pose sa main que celle de Yoshimasa, comme pour l'empêcher de réagir aux propos qu'il s'apprête à tenir.

Et pour aider Oda, pour qu'il ne soit pas dit qu'un poste ne peut être donné à un lézard car je l'occupe, j'annonce aujourd'hui que je renonce à obtenir un poste dans ce conseil. Ce qui m'intéresse, n'est pas de tenir un poste, voyez-vous, mais ce qui m'intéresse est d'aider Oda à grandir.
Je me contenterai donc de donner mon avis aux décisions qui seront prises, et non de les mettre en applications.

Il avait réfléchi et espérais que cette décision serait celle qui permettrait qu'Oda accueille un Daimyo.

Après tout, j'en suis à mon 3ème mandat, je n'ai jamais failli à aucun des postes qui m'ont été confié. J'ai même battu des records de polyvalence le mois dernier.
Aujourd'hui, je ne suis pas contre un peu de repos.

Regard rapide vers Yoshimasa, puis vers les autres conseillers de Paix et Progrès, et enfin il pose sa main sur l'épaule du Daikan et lui glisse doucement à l'oreille.

Travailler avec toi fut enrichissant, je te remercie. Mais il faut une fin à tout, n'est-ce pas ?

Il se rassied.

Cette proposition est honnête, pour ma part, je peux pas faire plus sans faillir à tout ce auquel je crois, sans faillir en la mémoire de mes ancêtres.
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Neelahne

Nee ne pu s 'empêcher de sourire aux paroles des plus enrichissantes qui lui furent répondues et elle regarda son frêre.....

-Dis donc les chiens morts sur la voix plublique c'est nous?Non mais en fait il a pas compris mais je vais pas réexpliquer on va encore partir sur des trucs sans fin ils aiment bien ici on dirait.Mais ce qui est drôle c est que sur tous les gens des listes ben y à pas grand monde.

Mais elle ajouta en direction de l 'ancien juge.....un dernier mot...et euh votre fameuse armée y a pas eu comme un soucis ...renégat.....on va passer les détails.Elle sourit en battant des cils à son intention en inclinant la tête.

Elle regarda la femme qui prit la parole....et se dit que peut être y en avait une intelligente...du moins pas trop fatigante encore.

Elle avait raison sur deux ou trois choses,Neelahne y était presque sensible,mais d'un côté elle disait ça mais d'autre comme l'ancien juge ne l'entendait pas de cette oreille.......limite il demanderai un garde derrière nous pour chaque écrit.Il était amusant son discours enchainé à celui du juge....zut.....

Elle regarda Kuan un instant et sourit.....C 'est bien t'es coiffé aujourd'hui.Qu 'est ce que t'es beau mon Kuan.

Elle se dit que son frère avait raison,aucun ne prendrait la responsabilité de quelque acte 'mal vu'...intèrieurement elle rit ...enfin sauf si ca les arrange....
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Esculo

Esculo était toujours eu centre de la pièce à regarder les différents orateurs.
Les uns prenaient la parole pour répondre aux attaques des autres.
Ça n'arrêtera donc jamais toutes ses discussions entre deux votes?

Et au finale, résultats après résultats, on tournait en rond.

Esculo ne lâcherait pas le morceau, ce serait Kuan ou ce serait sans lui.

Il sortit une de ses dagues et la planta avec force dans une table en bois.
Les regards se posèrent sur lui. Le poing serré fermement autour de son arme, il se lança dans un long discours.

Le Lézard n'voteront pas pour les Ashikaga, et eux n'voteront pas pour les Lézards. C'est tout c'que j'ai retenu de vos discussions.

On n'pourra vous convaincre du bien qu'on veut d'Oda qu'si nous avons le pouvoir. Pouvoir que vous n'voulez pas nous confier en disant qu'on en videra les caisses, pouvoir que nous n'voulons pas vous confier car nous avons décidé qu'il était temps pour nous de prendre en main la destinée d'Oda et faire en sorte qu'elle soit grandiose. Cette destinée est et restera étroitement lié à not' clan et quels que soient les résultats finaux de c'tte élection, nous vous l'rappellerons.

Chan_ly, Saruta et Changly, peu importe les raisons, ayant fait leur choix, nous sommes donc maintenant dans une impasse pour désigner le Daimyo.

Nous, nous sommes résignés et vous l'savez. Si, comme vous dites, vous travaillez avant tout pour le bien du kuni et que vous voulez vraiment que cette situation prenne fin, alors votez Kuan et mettons nous au travail, ensemble.

Il s'approcha du gamin et se plaça derrière en posant ses mains sur les épaules du mioche.

Contrairement à c'que vous croyez, c'gamin a beaucoup d'jugeottes, bien plus qu'il pourrait vous sembler. Il doit encore être instruit, mais il y travail.
De plus, si même il a le titre de Daimyo, il saura écouter ceux qui le conseil bien et sont gentils avec lui.
Et contrairement à vous, nous n'accordons qu'bien peu d'importance aux titres.
La vie nous a montré qu'ils n'prouvaient qu'bien trop rarement la vrai valeur de la personne.

Il s'arrêta quelques secondes, le temps de se perdre dans des images sombres ressurgissant du passé. Puis il secoua la tête pour les chasser

Enfin bref, nous n'vous demandons pas d'aller à l'encontre de votre honneur si pour vous c'la est trop dur d'inscrire avec vos pinceaux le nom d'un Lézard, mais n'inscrivez rien et vous nous sortirez de c'tte impasse.

Il déposa son postérieur sur une table, attendant la réaction qui n'allait sans doute pas tarder à arriver.
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"Il n'y a ni bien ni mal, juste des forts et des faibles à l'instinct animal"

Ashikaga_yoshimasa

Alors que le « Juge » c’était posté derrière elle pour énoncer son désir quand bien même argumenté, Yoshimasa eu un léger mouvement d’épaule nerveux n’ayant pas l’habitude que l’on prenne voix pour son nom. Elle lui avait promit d’être son soutient, le pilier qui le sortirai de la honte causée par tant d’ancien Tokugawa jusqu’à son propre fils. Cependant depuis l’élection, la haine collective envers le nom de l’homme c’était quelque peu décharger de ses épaules pour charger les siennes. Ses ennemis, parfois totalement inconnus c’étaient multipliés. Cela avait toutefois permit de savoir qui lui était à jamais fidèle. Que Kadokawa l’honore alors ainsi publiquement était inattendu, certes très dérangeant pour sa fierté mais aussi consolant. La solitude n’étant pas un sentiment rare pour un Chef. Aussi, la jeune femme ouvrit la bouche pour l’arrêter car elle s’avait ce qui suivrait, il lui en avait déjà parlé et déjà la jeune femme n’avait pas voulu entendre. Mais non seulement sa main et le fait qu’il continua, elle ne pu l’arrêter.

- Mon ami,... tenta-t-elle quand il eut terminé mais rien ne sortit de plus.

Fermant les yeux, elle posa son front dans sa main dont le bras était accoudé au siège. Il n’y avait plus rien à dire. En effet, si elle s’y refusait, il était juste dans ses paroles et en effet son esprit prévoyant avait pensé aux Lézards, difficile choix mais l’occupation devait savoir faire des sacrifices donner sans confiance et avec doute pour au final se donner raison ou tord, mais au moins agir pour en avoir le cœur net, la vérité... Esculo chef de police… Dangereux mais cela serait un bon test, et on la haïrait pour ce geste fou mais s’ils disaient vrai… Tout le monde n’en serait que plus étonné. Shaee Daikan… Yoshimasa avait hésité n’étant pas sur de ses compétences mais elle avait surpassé ses attentes en accordant son travail avec Kadokawa la caisse avait été plus que renflouée et elle-même pouvait voir dans l’inventaire de l’armée le stock d’arme qui avait pu être acheté. L’argent ne travaillait ni inutilement ni maladroitement. Nakayama et Neelahne Intendant aux armée, Intendant aux mines… Elle n’était pas très sur, voir Intendant au Commerce tout cela était extrêmement floue dans l’inconnue de leur esprit et capacités. Un léger sourire à la pensée de Kuan procureur, se pourrait être tout aussi bien le juge mais avec Kadokawa, inverser ce qui aurait du être pourrait s’avérer fort drôle cependant la situation ne prêtait pas à rire et Kuan ne sera jamais rien tout comme elle ne sera jamais Daimyo, sauf si l’un des deux parties oubliait sincèrement de voter.

Le coup du couteau dans le bois la fit lever lentement la tête, sans réaction de surprise, la femme n’exprimait que peu ses émotions. Elle l’écouta avec attention, c’était bien touchant et elle percevait sa vision mais il ne semblait pas avoir réalisé une chose importante ni comprendre que la situation n’était pas une « impasse » pour eux. Ni qu’ils n’avaient pas besoin de Kuan pour prouver leur valeur. Aussi, elle se redressa à nouveau pour s’adresser directement à lui avant qu’un autre ne le fasse avec maladresse. Son ton était calme et elle s’étonna même de pouvoir lui parler sans dégout ni amertume.

- Ne pas voter intentionnellement c’est exactement voter pour Kuan-san, Esculo-san. Ne jouez pas sur la manière sinon nous vous demanderions bien de faire de même, ne nous dites pas ce que doit être notre conduite pour rester honorable du fait que nous en avons reçu l’enseignement depuis notre plus jeune âge. Cependant vous avez raison, si on ne vous donne pas votre chance comment prouverez-vous votre valeur ? Pas besoin de cet enfant, certes intelligent pour que vous ayez votre chance.

Voici où en est la situation, soit l’un des ressortissants des deux parties en puissance décide de changer son vote ou quelqu’un oublie « sincèrement ». Soit la situation reste ainsi pendant deux mois. Dans le premier cas si Kuan devient Daimyo, les Lézards recevrons les postes importants et retireront toute la gloire non seulement de leur travaux mais aussi de ceux effectués précédemment, inutile d’exprimer alors ma pensée la dessus. Si l’inverse arrive, les postes important seront distribués intelligemment sans faire de différence aucune et advienne que pourra. Dans le second cas, la situation sera une impasse que pour vous car au vu de comment le Kuni fonctionne en ce moment, cela ne nous pose aucun problème si ce n’est un léger souci étique envers la volonté du peuple.

Donc messieurs dames, maintenant que la situation est fort claire des deux cotés, si nous pouvions cesser de nous convaincre inutilement l’un l’autre… Cela évitera les débats vides de sens. Je préfèrerai que l’on s’intéresse aux projets de chacun, j’ai lu votre programme mais nous pouvons nous expliquer en détail sur nos désirs voir les postes brigués par chacun de nous… Tout cela dans une ambiance calme de préférence. Laissons donc un jour passer sur ces dernières pensées et retrouvons nous, je l’espère, avec un esprit paisible.

Griffonnant à nouveau son nom sur le vote prochain d’un air las, Yoshimasa se leva ensuite puis s’inclina devant tous.

- Je vous abandonne car du travail m’attend, je vous souhaite donc une bonne journée et à demain chers Conseillers. Et elle prit congé.
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Esculo

Et elle s'en alla rejoindre ses terres dans une grâce impériale qui lui donnait des aires d'inaccessible étoile.

Le regard du Lézard suivait des yeux le déhanché de la patriarche des Ashikaga avec un sourire.
Les portes s'étant refermées, il se retourna vers les Lézards présent et s'approcha, sans oublier de reprendre la dague plantée dans le bois.

Il se plaça à coté de sa sœur et les invita à former un cercle pour ne parler qu'à eux et personne d'autre.

Bon, c'est pas gagné hein. Mais j'pense que nous n'devons pas faillir. Tant que Kuan ne sera pas Daimyo, aucun poste ne m'intéresse. Nous serons trop liés au pouvoir d'un seigneur qui ne nous veut que du mal et on ne saura pas mettre en place nos manières.

Bref, il va falloir trouver une autre solution pour débloquer cette situation. J'vous laisse y réfléchir.
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"Il n'y a ni bien ni mal, juste des forts et des faibles à l'instinct animal"

Neelahne

L'opération tressage en que de rat commença,mèches par mèches et le tout méticuleusement....elle avait écoutée d'une oreille des plus attentives,elle avait fait un sacré effort la Nee pour le coup.
non mais sans rire oublier de voter....impensable et même insultant même pour ceux qui la soutiennent....

Regroupés dans leur coin,Esculo donnait son avis et sa vision des choses.

Elle souriait comme souvent,terminant sa natte...

-Ils nous veulent sous leur coupe,je crois que peu importe le poste qu ils nous occuperons tant que nous ne leur ferons pas d'ombre,car c 'est bien ainsi qu'ils voyent les choses,ils veulent absolument se convaincre que de toute manière c 'est eux qui dirigent.

Kuan élue ,nous travaillerons certes ensemble mais avec toujours cette animosité mais au final on ne peut pas leur en vouloir,on leur met un coup dans les gencives là.

Elle élue,nous serons toujours ensemble mais avec un cerbère derrière chacun d'entre nous.

Le juge est obsédé,ca le ronge de nous voir ici,persuadé de tout savoir,ca le met hors de lui....Et elle avec ses discours qui sonnent presque vrai sur un travail main dans la main...

Je ne cèderai pas non plus je vote pour Kuan et ne changerai pas et eux non plus ne changerons pas le leur.
Mais elle a raison sur un point il va falloir discuter ensemble sur nos projets à tous et les moyens que nous mettrons en oeuvre pour les faire aboutir.Oda est nôtre,même si il ne veulent pas l'admettre,mais ce kuni sera grand et puissant au moins on est tous d'accord là dessus.

Au sujet des postes ils sont tracassés ca se voit,ca se sent,je serai pour faire des doublons je veux dire un poste qui nous est attribué devra se compéter par un poste attribué à l'un d 'entre eux.Qu 'en pensez vous?Alors ca donne pas la solution des votes mais déja si on arrive à tous se mettre d'accord,on aura pas perdue de temps.

Une idée ...oui ça pousse pas comme les champignons ça....on envoie Berthe les mordre?

Leger sourire en direction de Kuan qu'elle regardait.....
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Togukawa_kadokawa

Le résultat qui sortit de ce 2ème tour ne le surprit pas, comme, ne le surprendraient surement pas les prochains tours.

Il écoute les paroles de Yoshimasa en opinant du chef. Oui, la situation était bloquée, exactement comme elle l'avait été à la succession de Yawasshi.

Lui n'était pas trop préoccupé par cette situation, il se contentait de continuer la tâche qui lui avait été confiée, tout comme le faisait Shaee, tout naturellement, puisqu'ils étaient conseillers.
Par contre il saluait le dévouement de Kimikiko, chef de police, qui, malgré son désir de retourner à ses champs, prenait à coeur de continuer sa tâche en attendant que son remplaçant soit trouvé.
Il en était de même de Bella, pour qui les raisons de tout laisser choir étaient nombreuses, mais qui continuait à diriger ce qui restait du conseil, leur demandant régulièrement des comptes.

Bref,le plus important était là : la sécurité quotidienne et la gestion des kobans et des marchandises.

Toutefois personne ne pouvait se contenter de cette situation. Le peuple d'Oda avait voté, et il désirait que le résultat de son vote se mette au travail, à la tête du conseil. Il était sûr que voir leur conseiller des journées durant se chamailler pour un poste n'était le désir de personne,et personne n'en sortirait grandi.

C'est sans soute à ce moment là que le Tokugawa comprit qu'il serait bientôt temps pour lui de se retirer,d'abandonner ses rêves de devenir le Juge d'Oda, avec un grand J, incontournable.

Alors que l'Ashikaga s'était retirée, alors que les lézards organisaient un conciliabule improvisé, lui-même s'assied et réfléchit.

Tout cela est bien dommage, fort dommage même.

Sa phrase est ponctuée par un soupir. Où était le temps passé de l'insouciance ? Où est le temps à venir de l'insouciance ?

Trop loin, assurément ! Même si les regrets submergent l'homme, il n'en baissera pas les bras pour autant. Le temps où il est las de se battre n'est pas encore arrivé.

Il jette un nouveau regard vers ceux qui ont animé tant de haine. Arriveront-ils à quelque chose tous ensemble ?
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Shaee

La jeune fille retint des soupires avec peine. Décidément, ils n'arriveraient à rien à ce sujet. Shimasa sorti. Elle regarda "son IaC", perplexe. Son choix n'avait pas l'air de faire changer qui que ce soit. Shaee ne pu s'empêcher de sourire à Neelahne... elle commençait à se faire une idée de chacun.

- Personne ne veut vous faire d'ombre. Pour ma part, j'aimerai montrer au contraire, que nous sommes capables de travailler ensemble pour Oda.

Elle haussa les épaules, mais à peine. Ils ne semblaient pas vouloir comprendre de toute façon, à quoi bon ?

- Et bien, puisque la discussion sur le Daimyo semble caduque, parlons des postes des conseillers !

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"Il y a un art de savoir et un art d'enseigner." [Cicéron]

Kuan

Nakayama

Esculo

"Il n'y a ni bien ni mal, juste des forts et des faibles à l'instinct animal"

Kuan

Kazuhiro_guidel

Neelahne

Nakayama

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[RP-Fermé]Reconnaissance du daimyo