[RP] Montréal et Vitry au duché de Bourgogne

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Balises image retirées.
Image hors normes pour la longueur.
Merci de (re)lire les règles de la censure.
{Atossa}

Cérémonie d'octroi en faveur de Snell de Quai-Baudon, seigneur de Moulins-Engilbert, pour ses mérites ; et d'Esyllt Catarina de la Louveterie-Juliani Monfort, duchesse régnante de Bourgogne sortante.

Il s’agit ici pour les nobles bourguignons de prêter allégeance au duc de Bourgogne. La cérémonie se situe dans la salle du Trône du Palais des Ducs de Bourgogne, à Dijon. N’importe qui peut être introduit et regarder. Il convient de bien s’y comporter et de ne pas déranger le bon déroulement de la cérémonie. La salle est gardée comme il se doit.

La cérémonie a lieu lundi 29 novembre, dans la matinée.

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Comme de coutume, la cérémonie avait été préparée avec soin. Un grand buffet attendait sagement. Quelques serviteurs se chargeaient de finir de le garnir à la lumière des chandelles. Le jour semblait se lever lentement.
Une biche toute couverte de miel grésillait doucement dans l'âtre, sous le regard vigilant du rôtisseur. Il conviendrait d'en servir la viande fumante et sucrée avec la sauce de saison : ceps, échalottes, lardons, romarin, poivre et d'autres épices plus exotiques, et vin rouge de la côte d'or.

Le nouveau chevaucheur se montra.

Certes, non, vous n'êtes point en retard. Je pense même que nous allons mariner un moment dans cet air. Ce sera à qui arrivera en dernier pour se faire désirer. Si vous voulez vous divertir, devinez qui, du suzerain et des deux vassaux en devenir, arrivera en premier. J'ai déjà mon idée.
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Il ne manque plus que les nobles eux-mêmes, chef !

Jean sans Peur et Philippe le Bon étaient coutumiers d'offrir un tonneau de Beaune à leurs invités de marque et leurs fervents partisans. Si vous êtes aimable avec la Duchesse, peut-être qu'elle vous en donnera un. Mais vraiment vraiment vraiment aimable ce faut être. Elle est de mauvaise humeur en ce moment.
Je crois que vous allez en Orléans ensuite. Si vous passez par l'Auxerrois, je vous donnerai un viel irancy. Les gens de médecine en prescrivent aux Souverains successifs. Votre table ducale aura un air de table royale !
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Esyllt Catarina avait reçu la missive bien en forme et polie de Bourgogne ainsi que l'annonce brouillonne de la Duchesse, ne pas se rendre à la Cérémonie n'était donc guère envisageable. La rouquine maugréait de n'être partie en voyage quelques jours plus tôt, ah ça oui, elle s'en voulait encore.

Dans sa tenue aux couleurs de framboises, prêtes à être croquées, ses souliers vert anis, ses cheveux simplement dotés d'une coiffe aux fils d'or et à l'iconographie de Louve et de Dragon, elle avançait, doucement, presque à reculons. Il n'y avait pour l'heure que trois membres de la hérauderie et la Duchesse, elle ne pouvait donc pas éviter de la croiser ou même de la saluer. Esyllt afficha par ailleurs une moue interrogatrice, c'était la première fois qu'il y avait tant de héraut, cela paraissait suspect.

Berry, Bourgogne, Shaka, le bonjour !
Duchesse .. Finit-elle par déclarer, inclinant la tête un minimum afin de montrer sa révérence, comme il le fallait, pas plus.

Avec un peu de chance, elle finirait assez vite et pourrait poser son regard sur le buffet qui semblait plus appétissant et intéressant. Elle ne serait donc pas venue pour rien.
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Esyllt Catarina de la Louveterie-Juliani Monfort

La Duchesse de Bourgogne inclina légérement la tête à l'arrivée de la jeune Esyllt afin de la saluer puis sourit à nouveau au maréchal de tutelle

Sancerre dites vous? vous faites bien de me le dire...j'ai une fois voulu me rendre à Bourges mais ai atteri à Bourbon...enfin j'espère seulement que vous n'avez plus le même maire à Sancerre, revoir le blond qui a failli me laisser pour morte entre Lyon et Macon me ferait perdre mon sang froid, le monde est décidemment petit. Mais je vous promets de venir aussi à Bourges, avoir un guide de votre qualité me fera encore mieux apprécier cette ville. J'espère que Bourgogne a veillé à vous servir à boire à votre arrivée, il est capable de sautes d'humeur totalement incontrôlables en ce moment, je me demande ce qu'il lui prend...heureusement que je suis de bonne constitution...

Je vais divinement bien, merci, avoir enfin retrouvé ma taille est un pur bonheur!
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Vouss voulez une Bourgogne resplendissante? votez BOUM!!

La Pair sourit amusé à leurs remarques respectives, en ayant l'impression d'avoir en face de lui un vieux couple taquin.

Ce cher Bourgogne est parfois un peu rude et sec, mais c'est un héraut de qualité qui a comprit qu'on ne devient pas héraut pour se faire des amis, je suis sûr que vous n'avez pas trop à vous en plaindre. Il m'a offert du vin, mais je dois aller le chercher à Irancy. Rit doucement.

Qui est-donc cette personne qui fut maire de Sancerre et qui a osé vous laisser pour morte ?
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Honnêtement, il n'y croyait pas vraiment.

Voilà des années qu'on lui parlait d'annoblissement. À chaque fois, tout se terminait en ridicule pour lui. Pourquoi aujourd'hui serait-il différent?

Oh, bien entendu, il allait s'y rendre, parce que malgré toutes les déceptions qu'il avait subi, Snell trouvait à chaque fois tout juste assez d'espoir pour recommencer le manège. À chaque fois, il se trouvait un peu pathétique, il devait se l'admettre. Mais peu importe, n'était-il pas déjà infâme et borgne? Au diable le reste.

C'est donc dans cet esprit que Snell enfourcha sa monture et parti de Moulins-Engilbert au galop, une bouteille de vin à la main. C'était bien le matin, mais le Borgne était quand même Bourguignon.

Il songea un instant de passer par Ménessaire, mais se ravisa. Primo, il n'y avait pas grand place sur son cheval, et secundo, il en voulait encore un peu à Armoria pour son embuscade avec sa fille. Ses sentiments pour la princesse n'avaient pas changés, mais il lui faudrait un peu de temps, assurément.

Le Borgne se dirigea donc vers un autre domaine. Un qu'il n'avait pas vraiment visité même si le maitre des lieux était plus qu'un frère pour lui. La route fut parcourue rapidement, et il se retrouva devant les murs entourant le château.

Hélà! Digoine! Laisse tomber les gourgandines, vil scélérat, et saute dans ton carosse parfumé! Tu vas rater le baiser que je vais arracher à Angelyque!
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Angelyque posa son regard sur Bourgogne

C'est donc à moi qu'il revient de faire le service? heureusement que je suis une personne qui m'inquiète de nos invités alors, sinon ils seraient repartis d'ici le gosier sec.

Souriant ensuite à Berry, elle reprit

Vous avez de la chance, il ne m'a jamais invitée à Irancy, pourtant nul en Bourgogne n'ignore que je suis amatrice de vins et que je refuse rarement une invitation à une dégustation....et, je ne me plains que rarement, mais pour le coup je suis affreusement vexée, j'ose espérer que notre cher Bourgogne va réparer cet impair....n'est ce pas mon cher Bourgogne, Berry risquerait de penser que nous ne nous aimons pas sinon...

Hum...le nom de ce vil malandrin est Taiwen, il est blond, très blond et j'ai eu le déplaisir de croiser cet homme à Lyon au lendemain de mon agression, il a osé vendre les marchandises qu'ils m'avait dérobées sous mes yeux, refusant de me les rendre, et osant même me proposer de me faire un prix d'ami...une vraie brute épaisse...il faisait ses coups avec une autre blonde, qui respirait la bêtise si je puis me permettre...

Tout en parlant, la Duchesse servit à chacun un verre d'un bon vin de Bourgogne aux trois représentants de la hérauderie, ainsi qu'un verre de lait à Esyllt puis leur tendit

Vous m'excuserez ma chère Esyllt, mais je crains que votre père ne me gronde si je vous servais une boisson réservée aux adultes, le lait vous convient il ou vous préférez un petit jus de fruits? ce n'est pas la saison des framboises, mais nous pouvons sans doute trouver de quoi faire une compote.

La Duchesse se mordit ensuite les joues en voyant arriver la Princesse Armoria, cette dernière avait son air pincé des mauvais jours, et cela n'irait pas en s'arrangeant quand viendrait le moment final de la cérémonie, celui qu'Angelyque attendait impatiemment...nan...ça n'irait pas en s'arrangeant...elle la salua d'un petit signe de tête et lui sourit, remarquant le magnifique décolleté...

Un verre de vin votre Altesse? Vous avez une très jolie robe.
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Angélyque sourit à la petite peste, décidemment bien mal éduquée.

Oui, oui, nous vous appellerons ne vous en faites pas, pour le moment restez bien sagement assise dans un coin...et pas de bêtises surtout, la cérémonie ne devrait pas tarder à commencer. Essayez de ne pas renverser le lait.
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La Duchesse sourit à demi à la Princesse, elle se méfiait de ses concoctions, le Tri ne cessait de se plaindre depuis que la belle avait décidé de prendre sa santé sa santé en main..elle prit la fiole et la rangea discretement avec le reste de son barda, à savoir sous ses jupons.

Merci à vous votre Altesse, je ne manquerai point de reprendre des forces une fois cette cérémonie terminée, je sens qu'elle va être in-terminable

In-terminable...comme le baiser vassalique qu'elle donnerait à Snell...Angelyque sourit à cette idée
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Rhhhaaa....Angelyque n'eut pas trop le choix que de rappeler l'armorienne princesse...Si Snell débarquait et apprenait que la divine altesse était venue puis assitôt repartie sans assister à la cérémonie, il n'y avait aucune chance qu'il reste concentré longtemps...ralala...

Attendez!! ne partez pas, je vais boire de votre breuvage puisque vous y tenez tant, nul besoin de goûteur, vous êtes ma vassale, j'ai confiance en vous.

Resoulèvement de jupons...recherche de ladite fiole qu'Angelyque ouvrit afin d'en respirer l'odeur qui ne lui parût aucunement suspecte, une odeur d'épices tout au plus, cela donnerait du piquant à l'instant magique, se dit-elle...

Elle en avala une gorgée puis tendit la fiole à la Princesse

Vous me paraissez bien pâlotte également, buvez en un peu également. Cet elixir vous fera aussi le plus grand bien. Vous ne sauriez refuser de partager la boisson de votre duchesse, n'est ce pas? J'en serais fort vexée.
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La duchesse d'Auxerre n'avait aucune raison en ce jour de se présenter en Salle du Trône du palais des ducs de Bourgogne. Aucune car elle ne serait pas le héraut de corvée, aucune car elle n'était pas convoquée pour renouveler son serment d'allégeances. Elle aurait d'ailleurs bien aimé pouvoir, de son temps, profiter de cette possibilité de laisser les vassaux de la couronne bourguignonne tranquilles, mais les lois héraldiques étaient à l'époque bien différentes en la matière. Bref, elle aurait pu être partout en ce jour, et certainement à Auxerre, Lyon, ou Paris, mais pas en salle d'apparat. Néanmoins, le fait est qu'elle se trouvait à Dijon, pour une raison des plus importantes, à savoir la réception de plusieurs pièces d'orfèvrerie commandées quelques semaines plus tôt auprès d'un maître-artisan local. Alors, pourquoi ne pas profiter de ce séjour en la capitale bourguignonne pour pousser jusqu'au siège de l'autorité ducale? Ce serait l'occasion de croiser son vassal et aussi, de voir la Louve modèle réduit recevoir ce fief de retraite sur lequel elle-même avait travaillé. Et puis, elle pourrait aussi, et surtout, recevoir une leçon héraldique. N'avait-elle pas appris via une missive très explicite adressée à son maréchal de tutelle tout le mal que la duchesse Angélyque pensait du travail qu'elle avait effectué lors de la cérémonie d'allégeances d'octobre? Ainsi, elle qui n'avait jamais assisté à une cérémonie d'allégeances et qui ne savait que peu de choses de l'office héraldique pourrait apprendre de visu comment un héraut doit se comporter lors d'un tel événement.

Et en parlant de maréchal de tutelle... Ce fut lui – son patron, son ami, son Toto – qu'elle aperçut en premier lieu quand elle pénétra, bien couverte par une mante pelissée de velours noir. S'approchant du groupe dans lequel le pair de France se trouvait, elle s'exclama :
— Tot... Berry, Chef, Votre Seigneurie, vous ici! Quelle stupéfiante surprise!
Et une raison de plus de rester là.

Après ce vibrant exorde, la Prinzessin observa les quelques têtes présentes. Elle put ainsi remarquer une Esyllt à la mine orageuse, un Shaka bien sérieux, une princesse vanillée quelque peu excédée, une régnante suppliante. Il conviendrait de saluer tout ce petit monde mais tous paraissaient fort occupés. Ingeburge se tourna alors vers Theudbald et déclara :
— Le bonjour, Bourgogne. Je suis enchantée de vous voir regagner en ce jour votre place près du trône. Nul autre que vous ne saurait mieux l'occuper.
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Phylogène, duchesse d'Auxerre, Grand Maître des Cérémonies de France
« Aultre n'aurai. »
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Joueuse quelque peu accaparée par le RP du sacre, je n'oublie pas les RP/demandes en cours, promis!

Rha la la, la bonne vieille technique du demi-tour... Longtemps éprouvée, souvent approuvée. Cependant, elle eut la victoire modeste, et sut éviter le sourire triomphateur, se contentant de celui de la satisfaction.

Pâlotte, moi ? Oh, c'est sans doute le manque de sommeil, parce que sur les remparts, Dieu sait si je prends le grand air.

Comme Angelyque lui tendait la fiole, elle fit un geste pour s'en saisir. Geste bien maladroit - volontairement ? C'est pas faux - qui se conclut sur une note cristalline quand le récipient rencontra accidentellement le sol.

Oh... Bah, aucune importance, Duchesse, ma pâleur saura attendre un peu. En tout cas, merci de votre attention, c'était fort délicat.

Et hop, un léger signe de tête pour saluer Ingeburge.
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique

Mais parce que c'était une vraie question ?

Bourgogne, faussement dérouté et repentant, enchaîna :

Je pensais, Votre Grâce, que vous m'imposiez votre invitation pour m'embêter. Je pensais que c'était une simple joute verbale, pas une vraie auto-invitation.
Dès lors, je ne pense pas que ce soit sage de vous convier en ma gentilhommière irancyçoise. Je ne voudrais pas vous faire subir mes "sautes d'humeur incontrôlables" jusque dans le cadre privé.
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La Duchesse complètement désappointée, vit celle qui était pourtant très loin d'être maladroite renverser la fiole...et grimaça...cet accident ne lui disait rien qui vaille...elle lui avait concocté quelque chose, elle en était certaine...mais quoi? elle ne ressentait aucune douleur...possible qu'après tout ce soit reellement un fortifiant, Angelyque se sentait d'ailleurs revigorée à présent et sentait une douce chaleur envahir ses joues..sensation agréable d'ailleurs...elle vérifia son teint dans son petit miroir et sourit, ses couleurs commençaient à revenir..tant mieux...

Elle se tourna vers Bourgogne, toujours le sourire aux lèvres

Vos sautes d'humeur ne me dérangent pas plus que cela mon cher Bourgogne, mieux, j'arrive à m'en accommoder, vous êtes assez franc je pense, ce qui n'est pas pour me déplaire, ce que j'arrive moins à supporter vous voyez, et pourtant je garde un calme olympien...

D'un signe de tête montra la jeune Esyllt

Ce sont ces manques de respect évidents envers ma personne, à travers moi envers le Duché que j'ai l'honneur de gouverner...ce sont les usurpations de titres, ce sont toutes les dérogeances évidentes au code de la noblesse, ce sont toutes les fois où des nobles n'utilisent pas le terme Bourgogne mais un autre, ceux qui cherchent par tous les moyens de destabiliser le pouvoir car je n'ai pas accepté de leur en laisser assez pour qu'ils mettent à profit leurs interêts personnels, vous comprenez Bourgogne, je respecte une personne qui oeuvre pour la Bourgogne, peu importe son origine sociale, peu importe son appartenance politique...

Ca n'empêche pas que je suis vexée que vous ne m'invitiez pas dans votre garçonnière....
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Le Prevot arrivait fort bien escorté par quelques hommes de son administration.

Bien entendus ceux ci demeuraient à l'exterieur de l'enceinte afin que seul la garde ducale exerce la police en salle du Trone.

Il se dirigea vers le Trone de Bourgogne pour Saluer la Duchesse de Bourgogne

- Bonjour Votre Grace dit il en lui baisant la main selon le decret promulgué.

puis se relevant. Dois faire arreter tous les visiteurs qui n'ont point respecter la Loi et votre decret ?

Puis je humblement soumettre à votre Grace l'idée de lancer la construction d'une grande geole pour accueillir tout ce monde ?
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[g]Baron de Chatillon en Bazoys
Seigneur de Dennevy
Grand Maitre de l'Ordre de la Toison d'Or
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Sursaute...

- Comment cela je le sais bien ? Je n'ai jamais reçus de coup de latte de votre part.....pour un tel motif ! votre Grace doit se tromper de Baron.

Des fois, vous me faites peur Duchesse.

Lui sourit...

Mais pas ce jour et pas dans cette tenue ravissante...
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[g]Baron de Chatillon en Bazoys
Seigneur de Dennevy
Grand Maitre de l'Ordre de la Toison d'Or
[/g]

Un sourire sincèrement bienveillant – si si – étira les lèvres au délicat incarnat de la Prinzessin aux propos de Theudbald, celui-ci venant de déclarer combien son tabard et les lieux allaient bien ensemble. Ce sourire persistant, elle murmura, prise d'une réminiscence la faisant à nouveau élève devant son maître :
— Bien plus que le mien, Bourgogne... bien plus que le mien.

Puis, sa réponse à son Toto se perdit dans le fracas causé par la chute d'un objet se brisant ensuite sur le sol. La duchesse d'Auxerre était en fait en train de convier son cher ami en son domaine – ne se trouvait-il pas en Bourgogne? Autant en profiter, elle avait plus de chances de le croiser à Paris qu'ici! Bref, elle ne put formuler son invite comme elle le voulut et elle regarda donc en direction de la cause du bruit. Ce qu'elle en vit était qu'Armoria et Angélyque étaient désormais libérées de leur dialogue et elle salua gracieusement toutes deux de la tête.

Le Héraut de Bourgogne de son côté répondait à la régnante et elle perçut quelques mots qui la surprirent fort. Quoi? Le huis-fort d'Irancy, une garçonnière? Ingeburge étant inhumaine, son sang ne fit pas qu'un tour, il n'en fit tout simplement aucun, néanmoins, sa toute intérieure stupéfaction était grande. Le Malhuys répliqua, rétablissant par là l'honneur d'Auxerre et de sa dame et curieuse du retour ducal, Ingeburge observa Angélyque. La réaction vint, étrange et nonobstant la question auxerroise. Ingeburge, en féale vassale de la Couronne de Bourgogne, eût pu glisser un conseil à la détentrice de ladite couronne mais naaaaaaaaaaaaaan, la cérémonie commençait pour de bon. Oh et puis zut, avant d'aller prendre place dans la salle, elle glissa :
— Votre Grâce, un héraut ne peut être partout, il ne peut suivre à la trace chacun des nobles, il ne possède pas – hélas, croyez-le bien – le don d'ubiquité. Le plus simple est encore de rendre compte de ce qui vous interpelle, ainsi, vous obtiendrez réponse à toutes vos interrogations, en regard de ces textes héraldiques auxquels vous faites référence et que les hérauts, soyez-en assurée, maîtrisent. Berry peut compter sur ses officiers.

Sur une inclinaison légère du chef, la duchesse d'Auxerre, héraut à ses heures perdues, se retira et alla prendre place parmi l'assemblée réunie. Esyllt venait d'être appelée et le serment à venir promettait d'être... allez savoir. C'était en tous les cas à regretter d'avoir oublié d'apporter un petit sachet de maïs soufflé et caramélisé. Miam.
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Phylogène, duchesse d'Auxerre, Grand Maître des Cérémonies de France
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Joueuse quelque peu accaparée par le RP du sacre, je n'oublie pas les RP/demandes en cours, promis!

Certes, non, vous n'êtes point en retard. Je pense même que nous allons mariner un moment dans cet air. Ce sera à qui arrivera en dernier pour se faire désirer. Si vous voulez vous divertir, devinez qui, du suzerain et des deux vassaux en devenir, arrivera en premier. J'ai déjà mon idée.

Shaka esquissa un sourire aux paroles du Héraut et, après quelques temps d'attente, la Duchesse de Bourgogne fit son entrée. Il répondit au signe de tête de celle-ci en faisant de même, accentuant le geste en se penchant quelque peu en avant toujours soucieux du respect dont il fallait faire preuve face à de telles personnalités.

Ce fût ensuite au tour d'Esyllt de faire son entrée, celle-ci s'approcha du petit groupe qui s'était formé en attendant et les salua.

Bonjour Esyllt, lui répondit Shaka en souriant.

Les discussions allaient bon train, la Duchesse servit un verre de vin à chacun, Esyllt préférant apparemment le lait. Cependant, les échanges étaient pour le moins animés et si l'on puis dire, bien peu cordiaux vu les piques qui s'enchainaient entre les participants. Shaka préféra rester muet, observant la scène sans rien laisser paraître, après tout, cela vaudrait-il peut être mieux pour sa propre intégrité...

La Duchesse d'Auxerre fit ensuite son arrivée, laquelle échangea quelques paroles avec Theudbald.

C'est l'occasion ce jour d'hui de montrer au sieur Montgallet comment se déroule une cérémonie d'allégeance. J'espère qu'il n'en sera pas effrayé.

Shaka sourit et bien qu'il hésita un instant à répondre ne sachant guère si réponse était attendu dit:

En effet, j'espère beaucoup apprendre aujourd'hui. Côté effroi, pour le moment on peut dire que ça va. Beaucoup de têtes couronnées mais que je connais déjà plus ou moins donc l'aspect impressionnant est moindre.

Enfin, après encore quelques minutes de passées, Esyllt fût appelée et la cérémonie débuta donc. Shaka ne savait trop guère où se placer dans tout cela, aussi, il vînt se mettre à quelques pas derrière Theudbald, place qui lui semblait la plus appropriée au regard de sa fonction et de son rôle en ce jour.
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Le Borgne suivit son frère dans la salle. Il salua les convives de la tête et ne put réprimer un sourire en voyant Armoria et son joli décolleté. Il lui en voulait? Il s'en souvenait qu'à peine déjà. C'était étonnant le pouvoir que pouvait avoir cette fameuse vallée sur son esprit éborgné.

Incertain de comment procéder, il attendit de se faire appeller au-devant de la duchesse.
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[ On m'excusera de pas faire de RP mais vu l'age de l'interlocutrice qui ne sait pas jouer en interaction avec les autres, je vais à l'essentiel. Je la laisse dans son monde, comme une grande, ça vaut mieux comme cela. ]

Que vous soyez sotte cela vous regarde, toujours est-il que je fus Grande Duchesse d'Occident, que cela vous plaise ou non, GRANDE DUCHESSE D'OCCIDENT, en trois mots.
En attendant, toute l'assemblée attends que vous fassiez part de votre serment, votre spectacle vous le donnerez à votre Vassal qui vous a servi de géniteur pour votre dernier bâtard, j'ai pour ma part mieux à faire que d'assister à l'étalage de vos talents de satyre des temps moderne.

Et d'attendre une fois encore que le serment soit fait, impassible ..
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Esyllt Catarina de la Louveterie-Juliani Monfort

[ On ne répond pas aux pensées quand on est adulte et doté d'intelligence, tu décides de jouer seule, ça te regarde mais moi je suis là pour jouer un jeu de rôle multijoueur ]

Vous l'avouez au collège de la Noblesse, j'étais là, la Vicomtesse de Couches, la Duchesse du Nivernais aussi. Que vous laissiez passer tout le monde dans votre couche cela vous regarde, mais le nier en mettant en avant un homme vertueux est du plus mauvais gout et ne m'étonne guère de vous.

Enfin, je le répète, nous attendons votre retour d'allégeance. Refusez-vous de le faire ? Que l'on passe à autre chose, j'ai mieux à faire que de vous voir dix minutes de plus, vous me donnez la nausée par votre comportement indigne de la Bourgogne.

Et d'attendre, encore ..

EDIT pour fautes
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Esyllt Catarina de la Louveterie-Juliani Monfort

Vous étiez là? plaît il?

Qu'avez vous donc bien entendu? votre esprit pervers s'est sans doute faite des idées....je ne vous laisserai pas comporter de telles rumeurs à mon sujet...et je pense que mon vassal non plus d'ailleurs, je lui demanderai ce qu'il pense de ça.

Quand à vos témoins, où sont ils? Mon enfant n'a qu'un seul père, mon époux Stam, à moins que vous n'ayiez été témoin de choses...enfin je vais pas vous apprendre...vous savez les gens disent parfois tant de bétises pour se rendre interessants, certains ont dit que le père de mon enfant était un curé, d'autres un êvesque, certains ont même pensé que c'était feu Umondel...les rumeurs, j'ai appris à ne pas écouté les rumeurs...

Je note néanmoins que vous ne dites plus votre Duché d'Occident, mais Bourgogne, c'est bien, c'est mieux.

On va y arrivez, ne vous inquiétez pas, j'ai tout mon temps.

Un serment est une chose si importante, vous voulez que je vous raconte comment s'est passé mon premier échange de serment? j'en ai la chair de poule rien que d'y penser...

La Duchesse s'arrêta quelques instants, et prit une gorgée de vin. elle avait toute la matinée devant elle, certes elle était préssée de donner enfin sa baronnie à Snell, mais tant que la petite ne se calmerait pas, elle n'aurait aucun retour
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Vouss voulez une Bourgogne resplendissante? votez BOUM!!

Surtout pas moi ? Non il est vrai que d'un point de vu légal je n'ai rien à dire sur la grand duché d'occident. Mais le Duc Flamand et le Duc artésien, sa Majesté le Roi, le duc Franc comtois, l'Empereur même auraient leur mot à dire, vu que vous empiétez largement sur leur territoire en vous annonçant Grande Duchesse d'Occident. Et oui le Grand Duché d'Occident n'existe plus, ses frontières non plus rien à voir avec celles de la Bourgogne. On ne peut décemment vous laisser dire.

Sourit amusé de la situation.

Pour ce qui est de vos propos sur le fait qu'on ne me demande pas d'intervenir, là aussi vous avez faux. Sa grâce la Duchesse de Bourgogne est agressée par les propos d'une roturière en tant que vassal je me dois d'intervenir.
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Guiguil entra dans la salle, restant sur le seuil de la porte, il regarda avec attention les membres déjà présents, et commença à jauger le tout pour ce faire une petite idée. Après un instant, il entra nettement, et alla se porter vers la Duchesse de Bourgogne, saluant son amie.

Mes respects ma chère Duchesse, j'espère que vostre famille est au mieux ?
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Gargantua arriva à son tour dans la salle. il aperçu sa Duchesse et belle soeur et s'inclina devant elle comme il se doit.

mes respects ma chère Angelyque, je suis content d'avoir pu rentrer à temps en Bourgogne pour t'accompagner à cette cérémonie.

il présenta aussi ses respect à Guiguil qui était présent dans l'entrée.

bien le bonjour mon Evesque, je suis ravi de vous voir ici lieu.

il resta un moment près de l'entrée aux coté de l’évêque Guiguil, il y avait bien trop de monde pour s'aventurer à saluer tout le monde un par un. il attendrait de les croiser au cours de la cérémonie.
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Un homme qu'elle respectait et une grande amie était à l'honneur aujourd'hui... Pourtant, elle dut se faire violence pour se rendre à la cérémonie d'octroi, vraiment violence...
Elle n'arriva donc pas en avance... mais pas en retard non plus.

A peine arrivée, elle eut tout le loisir de sourire devant la vision de la grandeur de la Bourgogne, incarnée par sa Duchesse qui soulevait et fouillait visiblement et avec entrain dans ses jupons, devant la noble assistance, une princesse royale et trois hérauts... avec son élégance et sa grâce coutumière, de celles qu'on retrouve en abondance les jours de marché.

Finalement, peut-être qu'elle ne regretterait pas sa venue.
Enfin... Elle préféra ne pas interrompre les discussions en cours, puisqu'elle n'était là qu'en invitée et spectatrice. Elle saluerait plus tard avec plaisir, cela aurait le double avantage de ne pas risquer de gêner leur conversation, et d'éviter au possible sa Grassieuseté !

Le temps de prendre place avec sa suite, et la cérémonie débuta avec le premier appel. La jeune fille se présenta sans tarder, mais la Duchesse semblait perdue dans ses réflexions.
Voilà qui était bien inhabituel par contre, la Duchesse n'était guère connu pour son sens de la pondération et elle ne cédait que trop souvent à son impulsivité plutôt que de prendre le temps de la réflexion notamment en compagnie des conseillers élus par les Bourguignons et de ses vassaux.
Combien de fois, la Duchesse, avait-elle été reprise alors qu'elle balayait de son impulsivité toute coutume et tout usage légal. Et combien de fois, le rappel n'était plus possible car il était déjà trop tard et la bévue commise... L'empressement étant toujours de mauvais conseil.
Finalement aurait-elle enfin tiré parti des conseils qu'elle avait reçus et qu'elle s'était empressé de refuser en chassant les indélicats qui osaient faire leur devoir de conseil plutôt que d'user de flagornerie. Aurait-elle appris à écouter serait-elle enfin sur la bonne voie, celle pour le bien de tous les Bourguignons et de la Bourgogne ?
Sorane avait peine à y croire mais elle espérait tant que cela soit... Que sa Grasse finisse par être touchée par la grâce de la sagesse, qu'elle prenne le temps d'échanger et de réfléchir avant de se laisser guider par ses émotions primaires.

Sorane se rendit compte que finalement, elle s'était perdue aussi dans ses pensées, ce qui lui arrivait peu souvent lorsqu'elle n'était pas seule, préférant de loin que la réflexion soit menée par le plus grand nombre et que cela donne lieu à débat et échanges d'idées. Plusieurs esprits valent toujours mieux qu'un seul. Inestimable leçon qu'elle avait essayé d'apprendre en vain jusque là à sa suzeraine.

Mais il s'agissait ici d'octroi, pas de débats.

De toute façon, les échanges houleux échangés et la voix portante du Baron dit le Bref ne lui permettaient plus de se perdre en pensées. Il était difficile de ne pas sourire devant les propos échangés...
Elle dut se mordre la lèvre pour ne pas laisser échapper un rire.
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La Duchesse se frotta le menton puis regarda Esyllt.

A ce moment là, elle vit entrer la Procureur, l'Evêque et son Beau frère, le Baron de Dijon et le Seigneur Snell. Après l'arrivée de Gargantua, elle vit les portes se fermer. Plus personne ne pouvait à présent, ni entrer, ni sortir.

Elle écouta l'ancienne Duchesse de Bourgogne à nouveau débiter les aneries habituelles puis se tourna tranquillement

Monseigneur Guiguil, bonjour, je suis ravie que vous soyez là ce jour, je vous conseille de vous entretenir avec cette personne qui vient de m'accuser d'avoir donné naissance à un enfant qui n'est pas celui de mon époux que vous avez bien connu et qui nous a quitté voici quelques mois.

Gargantua, bonjour, ravie aussi de te voir, figure toi qu'il y a une personne qui vient de dire que ton frère n'était pas le père de Gilbert Phil, il paraîtrait que c'est mon vassal...

Dame Frim, bonjour, ravie de voir voir également, je m'apprêtais à répondre aux allégeances, quand Esyllt a piqué d'un coup une crise, m'a traité de sotte, a assuré que le père de mon enfant etait mon vassal, vient de dire que le Duché subissait des pertes alors que c'est faux, elle doit certainement confondre avec son mandat ridicule, il me semble que c'est de la diffamation ou je me trompe? elle a aussi dit que le Codex était allegrement bafoué...

S'arrêtant de parler, et par pure magnanimité elle toisa Esyllt

A présent jeune fille, je vous demande de vous excuser, pour toutes les vilaines choses que vous avez dit à votre Duchesse, c'est à dire moi, Angelyque de la Mirandole, Duchesse de Bourgogne, vous avez certes prononcé votre serment tel qu'il convenait de le faire, mais vous auriez du vous arrêter là, votre comportement n'est pas digne d'une ancienne Duchesse de Dijon, si vous ne le faites pas, c'est très simple.

Oui je répondrai à votre serment, car il est valide, mais vous devrez répondre devant Monseigneur Guiguil qui a donné la bénédiction à mon enfant et était présent le jour de mon accouchement, je suppose que mon beau frère voudra venger l'affront qui vient d'être fait à son frère, mon époux, homme que je pleure chaque jour, et vous vous débrouillerez avec notre procureur qui est ici présente

A vous de décider, comme je vous l'ai dit j'ai toute la matinée devant moi, et elle est très loin d'être finie.

Elle reprit place sur le trône puis sortit un miroir de sa bourse afin de vérifier qu'aucune mèche ne s'était échappée de son chignon

Et attendit tranquillement
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Ca suffit. prononca le héraut.

Le Grand Duché d'Occident, c'est le duché de Bourgogne.
L'Etat Bourguignon, c'est l'ensemble de fiefs qui étaient possédés par les ducs de Bourgogne : duché et comté de Bourgogne, Flandre, Artois et autres. Franche Comté, Flandre et Artois n'étaient pas des vassaux, mais des possessions du même duc. Vous vous perdez si vous les incluez dans le Grand Duché d'Occident.

Ce Grand Duché d'Occident est un surnom admis pour le duché de Bourgogne, soulignant son histoire, son prestige et son idéal chevaleresque. Chacun est libre de l'aimer ou pas, point la peine d'épiloguer. Le fait est que le Roi de France a accepté l'allégeance sous le surnom de Grand Duché d'Occident, et que ce terme n'est point usé par des félons reniant Histoire et serments.

Il ajouta :

Ce sujet est clos à cet instant. Vous n'aurez qu'à le poursuivre, si cela vous motive, dans un autre lieu, en un autre moment.

Demoiselle Esyllt, gardez votre calme et mesurez vos paroles.

Votre Grâce, il y a octroi légitime de la vicomté de Vitry à Esyllt. Celle-ci vous a fait son serment. A vous, au nom du duché de Bourgogne, de lui jurer votre dû.
Si vous estimez qu'il y a eu insulte, je vous rencontrerai pour noter votre plainte.
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Frim sursauta quand la Duchesse l'interpella. Elle ne s'y attendait pas le moins du monde. Certes, elle avait appris à s'attendre à tout, mais là, c'était pour le moins inattendu.

Le temps de reprendre contenance, elle réfléchit à la question, alors qu'Esyllt reprenait la parole. Elle allait répondre lorsqu'elle vit Gargantua parlait aec la Duchesse. Elle le laissa donc finir de lui parler tout en cherchant une réponse, puis quand le silence se fit, la proc prit la parole.

- Votre Grâce, de ce que je viens d'entendre, il pourrait en effet s'agir sans conteste de diffamation. J'imagine que vous êtes, entre autre chose, la plus à même de savoir de qui est votre fils. Je ne suis pas certaine de posséder tous les éléments pour me faire une opinion définitive, n'ayant pas tous les éléments.

- Souhaitez vous porter plainte ?


Frim attendit la réponse, sans impatience.
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Il acquiesca donc.

Alors permettez-moi de vous reprendre car vous vous fourvoyez. Je ne suis en rien chargé de veiller à ce que le terme en question soit utilisé ou non. Vous en déduirez la suite logique, soit votre constatation : rien n'a été fait.
Je me suis personnellement engagé, en tant que héraut, à ne point user du terme dans mes documents héraldiques, afin de ne pas semer la confusion dans l'esprit des lecteurs futurs. Encore une fois, le Grand Duché d'Occident, c'est le Duché de Bourgogne Aristotélicien et dûment allégeant à son Souverain, comme cela a toujours été, même pendant la guerre contre le parti armagnac et le "soi-disant Dauphin" de l'époque. Les félons et hérétiques ne peuvent s'approprier le terme sans modifier les faits historiques et sans outrager les bons et fidèles sujets aristotéliciens de Bourgogne.

Pour être plus exact, Votre Grâce, mon rôle, entre autres, est de constater la félonie et je n'en vois aucune présentement. Poursuivez donc à votre guise, nous attendons votre bon vouloir.

Il jeta un regard à sa suzeraine, regard qu'elle seule comprendrait comme légèrement moqueur, elle qui se plaignait sans cesse de la responsabilité, ou plutôt du peu de droits du suzerain régnant par rapport à ses vassaux, lorqu'elle était duchesse de Bourgogne.
Un vieil argument qui avait tenu des débats jusque tard dans la nuit, un an auparavant, puis il y a encore 6 mois de cela.
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Frim avait attendu la réponse de la Duchesse, puis quand cette dernière lui fit part de sa décision, elle acquiesça, en notant la dernière partie de sa réponse. Sans mot dire, elle se renfonça dans son siège. Elle n'avait aucun commentaire à faire supplémentaire, ce qu'elle pouvait penser ne regardait personne, tant qu'aucune plainte n'était déposée.

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Engagé personnellement. précisa-t-il, lassé de l'entêtement de la duchesse à le contredire.

Il détourna les yeux de dégoût devant la scène du baiser vassalique parodié, jetant un regard blasé à Berry.

Pressé d'en finir, il appela le second noble.

Messire Snell de Quai-Baudon, veuillez vous avancer pour prêter serment, je vous prie.
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C'est avec un plaisir non dissimulé que la Duchesse vit venir devant elle Snell. Elle lui adresse son plus beau sourire, le coeur empli de fierté d'avoir l'honneur de lui remettre cette Baronnie.

Snell du Quai Baudon, Seigneur de Moulins d'Engilbert, la Bourgogne vous remercie enfin ce jour pour tous vos actes et tout votre dévouement que avez eu, et ceci depuis des années. Vous méritiez cette terre de mérite depuis fort longtemps, et ce n'est que justice que vous entriez en sa possession ce jour.

Vous pouvez à présent prononcer votre serment et faire ainsi votre première allégeance à la couronne de Bourgogne, sachez que c'est une honneur et une joie pour moi d'être sur le Trône ce jour
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Snell s'éclaircit la gorge. C'était le moment. Une bizarre odeur assailli brièvement ses narines après que la duchesse lui ait adressé la parole, mais il n'y prêta guère attention, tout concentré qu'il était. Il s'agissait, bien entendu, de ne rien bâcler. Pas maintenant.

L'infâme Borgne posa un genou au sol, devant la jolie duchesse, l'oeil rivé sur ses pieds. Tiens, ses pieds étaient bien mignons aussi. Il n'avait jamais remarqué cela... sûrement parce que les décolletés arborés attiraient l'attention ailleurs. Snell trouva cela dommage, mais il ne se plaindrait jamais des décolletés d'Angelyque.

Mais peu importait! Il devait rester concentré! Pas de pieds, pas de poitrines, mais un serment! Aller, un serment. Un bon.

Moi, Snell du Quai Baudon, l'infâme Borgne de Bourgogne et Seigneur de Moulins-Engilbert, prête allégeance à l'immortelle Couronne de Bourgogne et jure fidélité à sa ravissante titulaire, vous, Angelyque de la Mirandole, à qui je promets conséquemment aide, service armé et conseil.

Mon sang pour la Bourgogne, toujours!
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La Duchesse écouta le serment du plus beau borgne de Bourgogne, elle gardait obstinément les lèvres closes mais souriait, le regard pétillant, rien aujourd'hui ne pourrait entâcher le plaisir qu'elle éprouvait.

Elle se leva et plongea son regard dans celui du Baron

Snell de Quai-Baudon, Seigneur de Moulins d'Engilbert, Nous sommes fière et honorée ce jour de vous remettre la Baronnie de Montréal. Vous méritez ce fief depuis bien longtemps à présent et ce n'est que justice que vous entriez enfin en possession de ces terres. En échange de votre serment, Nous, Angelyque de la Mirandole-Montestier, en notre qualité de Duchesse de Bourgogne vous promettons protection, justice, et subsistance pour votre Baronnie. Que nous soyons frappée par le Très Haut si nous y faillissons. A présent nous devons sceller ce serment par une accolade et un baiser vassalique.

La Duchesse se mordit les lèvres et hésita, un hérault lui avait dit qu'il était très important de traiter tous ses vassaux de la même façon, et si elle n'avait pas prit les gants avec la petite Vicomtesse, elle voulait que ce baiser reste gravé dans la mémoire du baron.

S'approchant de lui elle posa une main sur son épaule et de l'autre, mûe par une subite inspiration, lui pinça fortement le nez puis approcha lentement sa bouche en direction des lèvres de Snell, les entrouva puis chercha sa langue qu'elle caressa de la sienne en un baiser langoureux.

Fortement troublée, elle se sépara à regret de lui et laissa à nouveau échapper un profond soupir mêlé de plaisir et de satisfaction, les raisons étaient bien différentes du moment précédent. Elle lâcha enfin le nez du borgne et recula précipitamment, si odeur il demeurait, elle espera qu'il ne soupçonnerait pas la véritable origine.

Elle lui sourit, le regard brillant, totalement sous le charme.
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Le regard moqueur de Theudbald ne lui échappa point mais allons, suivons le cours du récit!

Nulle réponse n'était venue à la suite des précisions qu'elle avait apportées mais cela importait peu car elle avait accompli son devoir, le reste ma foi... Bref, installée en son fauteuil, la duchesse d'Auxerre suivit la cérémonie, tranquille et apaisée, ayant le sentiment que tout était revenu à sa place puisque Bourgogne était là. Las, la sérénité qui l'envahissait commençait à être battue en brèche par l'atmosphère qui, elle le sentait nettement, commençait à se pourrir. Et comment? Par les propos d'Esyllt qui avait allumé la mèche tout en prononçant un serment haut en couleurs mais conforme. A cela succéda le silence, mais un silence détestable et elle perçut comme des ondes d'hostilité se propager dans l'air et se diffuser notamment jusqu'à elle. Quelque peu perdue, elle regardait devant elle, son trouble ne se trahissant que par cette main crispée qui s'était portée machinalement, dans un geste réclamant du soutien, vers sa médaille écarlate de cardinal. Puis le silence laissa place aux imprécations et aux diatribes tandis que tranquillou, certains entraient encore et allaient tailler le but de gras avec une régnante pourtant passablement occupée.La duchesse d'Auxerre en son siège attendait la suite, ses yeux désormais posés sur les hérauts du Berry et de Bourgogne car le secours ne pouvait venir que d'eux.

Et le secours vint de Theudbald qui après un rappel historique fort à propos exigea avec fermeté que la cérémonie poursuivît son cours non, donc, sans l'avoir gratifiée d'un regard plus qu'explicite. Explicite car elle l'avait bien enquiquiné tout le temps où, elle duchesse régnante et lui héraut, avaient dû, malgré eux, se côtoyer. C'est qu'ils ne se connaissaient pas avant d'être contraints de se fréquenter et que leur première rencontre était survenue à l'occasion de son passage à elle en Hérauderie de Bourgogne où Theudbald, fraîchement nommé poursuivait, œuvrait sous la tutelle de Nebisa de Malemort alors maréchal d'armes en charge du duché. Là, elle lui avait lancé un « de rien! » d'une voix plutôt acide car elle avait estimé qu'il ne l'avait pas remerciée assez vite après qu'elle l'eût aidé. Bref, leur relation avait commencé dans l'opposition et s'était poursuivie dans les piques, les remarques acerbes, les sarcasmes, les vexations, la guerre en un mot, pour finalement s'épanouir dans ce lien de vassalité existant désormais entre eux. Le Malhuys était certainement la personne avec laquelle elle se querellait le plus au monde – c'est bien simple, ils ne s'entendaient sur quasi rien – et c'était bien pour cela qu'elle plaçait aveuglément sa confiance en lui, privilège qu'elle n'avait que peu souvent accordé, parce qu'elle savait qu'il n'était jamais guidé par le désir de lui complaire. Bref, le regard qu'elle lui retourna ressembla à celui qu'elle lui dédiait en ces temps où sans relâche, elle se plaignait qu'en tant que régnante, elle ne bénéficiait que de peu de droits, précisant qu'un mineur jouissait certainement de plus de possibilités qu'elle.

Ce retour plus ou moins nostalgique vers le passé fut brutalement, brusquement, interrompu par la scène d'horreur qu'elle vit se jouer sous ses yeux à cet instant précis. Et une soupe de langues, une! Dégoûtée, la Prinzessin extirpa de sa manche un fin mouchoir violemment parfumée au lys de Florence et plongea dans celui-ci son nez délicat, tâchant par ce geste de se remettre de l'émotion violente qu'elle venait de connaître. Qu'on se le dise! Pour faire sortir la duchesse d'Auxerre de son immuable froideur, prenez deux personnes, ajoutez-y de l'audace et quelques onces de salive et vous parviendrez à voir quelques taches rosâtres marbrer son teint d'albâtre. Et parce qu'elle redoutait la suite, obstinément, elle ferma les yeux voyant le tour de Snell du Quai-Baudon arriver et se souvenant que lors de la précédente cérémonie, celle-là même durant laquelle elle avait officié, Angélyque s'était déjà laissée aller à fourrer sa langue dans la bouche de mâles venus prêter allégeance et qu'à chaque fois, elle avait regardé le plafond pour ne pas assister au spectacle. Non, décidément, elle demeurerait les yeux clos jusqu'à ce qu'il lui fût possible de se retirer, elle avait connu trop de bouleversements en ce jour et, pour ne pas que l'on crût qu'elle s'était endormie, comble de l'impolitesse, elle joignit les mains, comme en prière et compte-tenu du fait qu'elle passait son temps à se recueillir, cette feinte était pour le coup plus que crédible.
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Phylogène, duchesse d'Auxerre, Grand Maître des Cérémonies de France
« Aultre n'aurai. »
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Joueuse quelque peu accaparée par le RP du sacre, je n'oublie pas les RP/demandes en cours, promis!