[RP] Montréal et Vitry au duché de Bourgogne

Esyllt écoutait avec attention et stupeur la Duchesse qui jouait un rôle inconnu jusque là, à croire qu'on lui avait écrit un discours qu'elle récitait machinalement .. Berry la salua laconiquement mais elle ne s'attendait à rien, non, c'était plutôt eux qui s'attendaient au pire d'après ce qu'on lui avait dit.
La Duchesse tergiversait comme trop souvent, évoquant ses plaintes et gémissements rares, ce qui la fit sourire allégrement. Puis ce fut le début des hostilités, Berry en serait témoin, ses plaintes au conseil des Grands Feudataires, ses gémissement, tout cela était de son apanage. Fallait bien qu'on parle d'elle un peu.

Je vous remercie, j'accepte volontiers le lait car à vous voir, la consommation d'alcool donne le sein mou, la tête décrépie et le cerveau ramolli. Il n'y a que vous pour vouloir cela. Et quand à parler de purée de framboises, vous devez avoir les dents bien pourries, pour avoir besoin d'écraser un fruit qui ne se mâche pas. Enfin, après tout ce qui a du passer dans votre bouche, plus rien ne nous étonne.

Et la rouquine de s'arrêter là, le regard noisette devenu noir. Non elle renchérirait pas sur sa méconnaissance de la loi, ici royale, car elle venait d'en faire grand éclat. Elle tourna les talons et prévint.

Quand le Ducal postérieur aura décidé de trôner ailleurs que sur la chaise percée, vous saurez où nous trouvez, nous attendons notre tour. Nous sommes ici pour faire serment d'allégeance, pas pour assister au spectacle d'une femme bien affligeante qui confond son rôle de duchesse avec celui d'une tenancière de bordel aux familiarités exacerbantes. Nous sommes on ne peut plus pressée de prodiguer notre premier conseil à notre future et aimée suzeraine.
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Esyllt Catarina de la Louveterie-Juliani Monfort

Angélyque sourit à la petite peste, décidemment bien mal éduquée.

Oui, oui, nous vous appellerons ne vous en faites pas, pour le moment restez bien sagement assise dans un coin...et pas de bêtises surtout, la cérémonie ne devrait pas tarder à commencer. Essayez de ne pas renverser le lait.
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A la question de la duchesse, Armoria fit un signe au valet qui l'avait accompagnée - oui, seule ne veut pas dire sans valet, allons - pour qu'il lui apporte une légère besace dans laquelle elle eut tôt fait de trouver une petite fiole qu'elle tendit à Angelyque.

Plutôt que de demander, j'offre, Duchesse. Ceci est un cordial dont je vous fais cadeau, il vous saura revigorer : je vous trouve pâlotte. J'en baillerai la composition à vos gens, si vous êtes satisfaite de son efficacité. Allons, essayez vite, j'ai hâte de voir revenir des couleurs à vos joues !

Et la chose était en partie vraie : il s'agissait d'un vin d'épices, tonique et frais au goût. Ce qu'elle omettait de dire, c'est que suite à son utilisation, la "victime" se retrouvait avec une haleine de cheval. Quelque chose comme un relent de rat crevé entre les amygdales. Cela avait fait partie de ce qu'elle nommait ses expériences malheureuses : d'ailleurs, le valet sur lequel elle l'avait essayé en avait une pour deux jours à se débarrasser de cet effet indésirable.
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La Duchesse sourit à demi à la Princesse, elle se méfiait de ses concoctions, le Tri ne cessait de se plaindre depuis que la belle avait décidé de prendre sa santé sa santé en main..elle prit la fiole et la rangea discretement avec le reste de son barda, à savoir sous ses jupons.

Merci à vous votre Altesse, je ne manquerai point de reprendre des forces une fois cette cérémonie terminée, je sens qu'elle va être in-terminable

In-terminable...comme le baiser vassalique qu'elle donnerait à Snell...Angelyque sourit à cette idée
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Un blond sourcil se leva.

Ainsi donc, vous refusez d'user de mon présent comme je vous en fais demande ? Eh bien, Duchesse, si vous vous défiez à ce point, allez quérir un goûteur, vous serez débarrassée de mes attentions, puisqu'il n'y a qu'une dose ! Après l'histoire avec Maleus, je ne suis plus à cela près, n'est-ce pas ? Mais soit ! Puisqu'il semblerait que je sois importune, rassurez-vous, je ne vous imposerai point davantage ma présence. Après tout, je n'étais venue "que" saluer la récompense enfin obtenue par un ami très cher...

Ramassant ses jupons d'une main experte - parce que faire un demi-tour réglementé sans ses prendre les pieds dans le bas de la robe, c'est tout un art - elle tourna les talons et se dirigea vers la porte.
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Rhhhaaa....Angelyque n'eut pas trop le choix que de rappeler l'armorienne princesse...Si Snell débarquait et apprenait que la divine altesse était venue puis assitôt repartie sans assister à la cérémonie, il n'y avait aucune chance qu'il reste concentré longtemps...ralala...

Attendez!! ne partez pas, je vais boire de votre breuvage puisque vous y tenez tant, nul besoin de goûteur, vous êtes ma vassale, j'ai confiance en vous.

Resoulèvement de jupons...recherche de ladite fiole qu'Angelyque ouvrit afin d'en respirer l'odeur qui ne lui parût aucunement suspecte, une odeur d'épices tout au plus, cela donnerait du piquant à l'instant magique, se dit-elle...

Elle en avala une gorgée puis tendit la fiole à la Princesse

Vous me paraissez bien pâlotte également, buvez en un peu également. Cet elixir vous fera aussi le plus grand bien. Vous ne sauriez refuser de partager la boisson de votre duchesse, n'est ce pas? J'en serais fort vexée.
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Alors brigand, aujourd’hui tu rentres dans la cour des grands ? Tu penseras à quitter ton épée ça pourrait mettre en grogne bien des couillons. Et quand vas-tu refaire « joie-perçante » ? Attends je vais chercher mon cheval, tu me diras ça en route.

Pendant qu'Eusaias allait quérir son cheval, Snell regarda l'épée qui pendait à ses côtés. Après que la fameuse joie-perçante avait été fracassée sur les murs de Rennes, il avait utilisé de vieilles lames sans apparats ni personalité jusqu'à ce qu'Armoria lui fasse cadeau de l'épée qu'il portait en ce moment. L'arme était parfaitement balancée et finement travaillée, mais il ignorait si elle portait un nom et ne lui en avait jamais donné. Peut-être était-il temps...

Le retour de son frère sur son destrier le tira de ses pensées.

Oh, les couillons grognent toujours, tu le sais bien, et j'aime tant leur donner des raisons de le faire. Mon épée restera là.

Le Borgne afficha sont célèbre sourire désinvolte.

Allons, mon frère, hâtons-nous! Nous ne sommes pas encore à Dijon et ma bouteille est déjà à moitié vide!
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La duchesse d'Auxerre n'avait aucune raison en ce jour de se présenter en Salle du Trône du palais des ducs de Bourgogne. Aucune car elle ne serait pas le héraut de corvée, aucune car elle n'était pas convoquée pour renouveler son serment d'allégeances. Elle aurait d'ailleurs bien aimé pouvoir, de son temps, profiter de cette possibilité de laisser les vassaux de la couronne bourguignonne tranquilles, mais les lois héraldiques étaient à l'époque bien différentes en la matière. Bref, elle aurait pu être partout en ce jour, et certainement à Auxerre, Lyon, ou Paris, mais pas en salle d'apparat. Néanmoins, le fait est qu'elle se trouvait à Dijon, pour une raison des plus importantes, à savoir la réception de plusieurs pièces d'orfèvrerie commandées quelques semaines plus tôt auprès d'un maître-artisan local. Alors, pourquoi ne pas profiter de ce séjour en la capitale bourguignonne pour pousser jusqu'au siège de l'autorité ducale? Ce serait l'occasion de croiser son vassal et aussi, de voir la Louve modèle réduit recevoir ce fief de retraite sur lequel elle-même avait travaillé. Et puis, elle pourrait aussi, et surtout, recevoir une leçon héraldique. N'avait-elle pas appris via une missive très explicite adressée à son maréchal de tutelle tout le mal que la duchesse Angélyque pensait du travail qu'elle avait effectué lors de la cérémonie d'allégeances d'octobre? Ainsi, elle qui n'avait jamais assisté à une cérémonie d'allégeances et qui ne savait que peu de choses de l'office héraldique pourrait apprendre de visu comment un héraut doit se comporter lors d'un tel événement.

Et en parlant de maréchal de tutelle... Ce fut lui – son patron, son ami, son Toto – qu'elle aperçut en premier lieu quand elle pénétra, bien couverte par une mante pelissée de velours noir. S'approchant du groupe dans lequel le pair de France se trouvait, elle s'exclama :
— Tot... Berry, Chef, Votre Seigneurie, vous ici! Quelle stupéfiante surprise!
Et une raison de plus de rester là.

Après ce vibrant exorde, la Prinzessin observa les quelques têtes présentes. Elle put ainsi remarquer une Esyllt à la mine orageuse, un Shaka bien sérieux, une princesse vanillée quelque peu excédée, une régnante suppliante. Il conviendrait de saluer tout ce petit monde mais tous paraissaient fort occupés. Ingeburge se tourna alors vers Theudbald et déclara :
— Le bonjour, Bourgogne. Je suis enchantée de vous voir regagner en ce jour votre place près du trône. Nul autre que vous ne saurait mieux l'occuper.
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Phylogène, duchesse d'Auxerre, Grand Maître des Cérémonies de France
« Aultre n'aurai. »
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Joueuse quelque peu accaparée par le RP du sacre, je n'oublie pas les RP/demandes en cours, promis!

Il se courba légèrement pour saluer sa consoeur.

C'est parce que mon tabard est assorti au décor.
Cependant, j'ai encore à me parfaire : je devrais servir le vin, chose que je ne faisais pas jusque là. La charge héraldique demande de la polyvalence. dit-il sur le ton de la plaisanterie.

C'est l'occasion ce jour d'hui de montrer au sieur Montgallet comment se déroule une cérémonie d'allégeance. J'espère qu'il n'en sera pas effrayé. ajouta-t-il avec gouaille en lancant un regard au chevaucheur.
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Rha la la, la bonne vieille technique du demi-tour... Longtemps éprouvée, souvent approuvée. Cependant, elle eut la victoire modeste, et sut éviter le sourire triomphateur, se contentant de celui de la satisfaction.

Pâlotte, moi ? Oh, c'est sans doute le manque de sommeil, parce que sur les remparts, Dieu sait si je prends le grand air.

Comme Angelyque lui tendait la fiole, elle fit un geste pour s'en saisir. Geste bien maladroit - volontairement ? C'est pas faux - qui se conclut sur une note cristalline quand le récipient rencontra accidentellement le sol.

Oh... Bah, aucune importance, Duchesse, ma pâleur saura attendre un peu. En tout cas, merci de votre attention, c'était fort délicat.

Et hop, un léger signe de tête pour saluer Ingeburge.
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C'était au tour de sa marraine d'arrivée, ce qui fut une agréable surprise, au demeurant, il la salua donc chaleureusement. Puis revenant à la Duchesse de Bourgogne :

J'ai remarqué que Bourgogne était timide avec les femmes, certainement qu'il n'ose pas vous inviter. Plus bas : Il a longtemps été soldat, je crois, il ne doit pas savoir comment se comporter avec une dame. Reprenant plus haut : Mais je suis sûr qu'il va vite réparer cela ! Pour votre agresseur, je ne le connais pas, il ne doit même plus être maire chez nous, j'espère qu'il a été convenablement châtié pour son crime. Puis il prit le verre. Merci votre Grasce.

En écoutant la Duchesse de Bourgogne faire le service, Thomas découvrit que la jeune fille rousse était Essylt, la fameusse fille de l'homme qui disait "Mieux vaut de la finesse dans les mots, et de l'action dans les faits". Moins polie que le père au demeurant, mais avec autant de verve, il fallait bien le reconnaitre. Il les écouta silencieusement se remémorant le père, et essayant de trouver quelques ressemblances dans sa fille. L'arrivée de Phylogène le tira de ces pensées et dessina un sourire sur ses lèvres.

Et oui, une sacré surprise, je n'avais plus de vin dans ma cave, je ne pouvais donc qu'aller à Beaune en acheter, or, la date de cette cérémonie arriva, et je me suis dis que puisque j'étais en Bourgogne, je me devais d'y assister. En outre, mes échanges épistolaires avec le la noblesse de Bourgogne, m'a donné envie de la rencontrer, j'espère qu'elle sera présente en masse ! Mentit Thomas, il avait surtout envie de voir de lui même ce qui pouvait se dérouler dans les cérémonies Bourguignonnes qui défraillaient tant la chronique ces derniers temps.
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Mais parce que c'était une vraie question ?

Bourgogne, faussement dérouté et repentant, enchaîna :

Je pensais, Votre Grâce, que vous m'imposiez votre invitation pour m'embêter. Je pensais que c'était une simple joute verbale, pas une vraie auto-invitation.
Dès lors, je ne pense pas que ce soit sage de vous convier en ma gentilhommière irancyçoise. Je ne voudrais pas vous faire subir mes "sautes d'humeur incontrôlables" jusque dans le cadre privé.
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"Ce seront de hardis bourguignons
Ils s’amuseront de leur sort
Ils ne craindront pas la mort
Les gars que nous mènerons
Ne formeront qu’un seul corps
Bras solide et coup d'œil prompt
Ils riront de ceux que nous occirons

Vaillants camarades,
Bouchers et écorcheurs,
De nos ennemis seront l’horreur,
Nullement faits pour la parade
Mais pour donner la bastonnade
De tous les conflits seront vainqueurs
Même s’ils meurent aux champs d’honneur

Car c’est le plus vaillant bourguignon
Qui donnera l'ordre du départ.
Dressons pour lui les étendards
la guerre faisons
Aux sales Bretons
Baron de Digoine ils salueront,
Car c’est pour lui qu’ils marcheront" *

Le Baron avait chanté à tue-tête toutes les chansons à sa gloire qu’il avait fait écrire pour lui à quelques bardes et ménestrels. Son frère, après de longues, très longues années passées au service de son duché était enfin récompensé. Le sourire du Balbuzard s’afficha devant les grandes portes et il talonna les flancs de sa monture afin de doubler le borgne et lui voler son épée au passage. Il se permit alors sur un ton théâtrale

Tête nue et désarmé, tu te présenteras devant ton futur suzerain nous a dit Lévan ou je ne sais quel autre scribouillard à sa solde, alors ainsi il sera. Et point la peine de râler, je suis plus têtu que toi et tu le sais.

Et le balbuzard mit pied-à-terre afin de rejoindre la salle, l’épée du Borgne à la main, la lame reposée sur la clavicule.

Dijon nous voilà !

* Chanson du corsaire
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La Duchesse complètement désappointée, vit celle qui était pourtant très loin d'être maladroite renverser la fiole...et grimaça...cet accident ne lui disait rien qui vaille...elle lui avait concocté quelque chose, elle en était certaine...mais quoi? elle ne ressentait aucune douleur...possible qu'après tout ce soit reellement un fortifiant, Angelyque se sentait d'ailleurs revigorée à présent et sentait une douce chaleur envahir ses joues..sensation agréable d'ailleurs...elle vérifia son teint dans son petit miroir et sourit, ses couleurs commençaient à revenir..tant mieux...

Elle se tourna vers Bourgogne, toujours le sourire aux lèvres

Vos sautes d'humeur ne me dérangent pas plus que cela mon cher Bourgogne, mieux, j'arrive à m'en accommoder, vous êtes assez franc je pense, ce qui n'est pas pour me déplaire, ce que j'arrive moins à supporter vous voyez, et pourtant je garde un calme olympien...

D'un signe de tête montra la jeune Esyllt

Ce sont ces manques de respect évidents envers ma personne, à travers moi envers le Duché que j'ai l'honneur de gouverner...ce sont les usurpations de titres, ce sont toutes les dérogeances évidentes au code de la noblesse, ce sont toutes les fois où des nobles n'utilisent pas le terme Bourgogne mais un autre, ceux qui cherchent par tous les moyens de destabiliser le pouvoir car je n'ai pas accepté de leur en laisser assez pour qu'ils mettent à profit leurs interêts personnels, vous comprenez Bourgogne, je respecte une personne qui oeuvre pour la Bourgogne, peu importe son origine sociale, peu importe son appartenance politique...

Ca n'empêche pas que je suis vexée que vous ne m'invitiez pas dans votre garçonnière....
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Il leva les yeux au ciel.

Si vous constatez une dérogeance réelle au vivre-noblement, il vous est loisible de m'en faire part. Quant au reste de votre discours, vous me permettrez sûrement de ne pas l'agréer dans sa totalité. Je ne suis pas l'électeur qu'il faut convaincre, mais le héraut.

Et pour mettre un terme au sujet de votre venue dans ma gentilhommière que vous surnommez outrageusement "garconnière" à la suite de votre plaidoirie sur le vivre-noblement, ce qui est insulte à ma personne et remise en cause de la bonne tenue du domaine d'Auxerre, je vous répondrai d'aller vous faire inviter par les ducs et duchesses vos vassaux qui ont les moyens financiers et matériels d'accueillir la Cour de Bourgogne.

Sur ce, la cérémonie commence dès que vous le souhaitez.
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